Le Roi de la montagne

Par Pouiny

Le temps s'écoula et suivit son cours dans l'ancien territoire des loups. Autrefois si vaste, désormais la forêt était divisée de fuites et de batailles incessantes. Des coups en traître se faisaient souvent entre les deux ennemis. Mais, désormais, ces bagarres là de grandes envergures, d'héroïsme et d'honneur ne le concernait plus. Aux abords de cette forêt, tout au nord avait une chaîne de montagnes qui, de tout temps, avait marqué la fin du territoire des loups. Laissées à l'abandon, elles étaient considéré comme un territoire stérile et inutilement dangereux. Peu de gibier y habitent mis à part quelques cerfs et quelques biches cherchant la sécurité. Une rivière, celle qui coulent dans toute la forêt, y trouve sa source, dans ces montagnes rocheuses mais non sans verdure. Désormais, ne se mêlant plus aux affaires de la forêt, il y avait trouvé son refuge. Dans toute la montagne a présent, et pendant longtemps, résonna des pas sourd d'un grand ours à l'oreille ouverte et au museau scarifié.

Il n'était pas bien dur à vivre. Silencieux et discret, il se contentait de vivre selon un cycle bien établi. Il ne dérangeait pas le gibier des loups, comme par respect pour ce clan au bord de la disparition. A vrai dire, il n'avait aucune idée de ce qui pouvait se passer dans cette forêt qu'il avait auparavant tant de fois arpenté. Parfois, il écoutait les corbeaux. Mais aucune émotion semblait en ressortir quand il apprenait des informations pourtant déchirantes.

Seul, indépendant, il se contentait de poisson muet et d'arbres pour vivre. Mais pourtant grandissant de saisons en saisons malgré cette alimentation si peu fournie en viande, il en était devenu l'animal le plus grand et le plus puissant de tout territoires connus.

 

Il dormait en hiver. Il chassait au printemps. Il pêchait en été. Il vadrouillait à l'automne. Comme à la recherche de quelque chose, il arpentait les montagnes, en long et en large, comme un animal en cage. En vérité, il assurait ainsi sa suprématie sur toute la chaîne de rocs. Mais il n'était pas craint. Comme une force immuable, il était calme et n'attaquait que très peu. Les autres bêtes avaient appris à ne pas le craindre, même si peu d'entres elles ne lui adressaient un geste. Il était si difficile de comprendre ses yeux noirs inexpressifs, son visage plat, sa démarche étrange.

L'ours, avec le temps, était gigantesque. Pourtant, il était invisible. Il ne se cachait pas forcément, mais quand même ; il aimait rester sur la défensive. Il savaient être dos au vent, il savaient prédire le sens des nuages ; a vrai dire, il connaissait tout de cet endroit où il vivait, autant que l'ancien. Il avait une excellente mémoire.

L'ours était seul. Il était difficile de le voir ailleurs qu'en automne, ou ses vagabondages le rendaient plus visible. Pour autant, il savait rester discret. Il n'avait pas un pas lourd. Il semblait pas pour autant agile, car sa carrure, sa taille, son poids le forçait à un rôle imposant. Mais il savait malgré tout marcher calmement, a travers les bois, sans se faire entendre. Il aimait marcher. Il pouvait passer des journées entière, à escalader les montagnes, et observer ce qui l'entourait. Il profitait de sa montagne qui devenait rousse à l'approche du temps froid, où ses yeux se fermeraient sur plusieurs lunes. Comme pour se consoler de ne pas voir de neige, ou bien de façon plus pratique, s'assurer qu'aucun ennemi ne s'approchent pendant ses longs mois de veilles, il surveillait nuit et jour sa montagne.

Il ne s'était jamais considéré roi de la montagne. Ce furent les autres animaux qui l'appelèrent ainsi. Il se sentait plus proche d'un pion au milieu d'un jeu immense, où il avait la même valeur que tout autre animaux. Cette vision du monde contribuait au respect que lui accordait les autres animaux.

Malgré toutes ses recherches, il ne trouvait aucun autre ours, mâle ou femelle. Au fil des ans, il commença à ne même plus chercher ce genre de choses. Quand bien même il serait le dernier de sa lignée, tant qu'il serait en vie, il n'y avait pas grand-chose à faire. Si d’autres de son espèce existait encore, alors son temps arriverait, et il ne s’en inquiétait pas plus que ça. Des fois, certains oiseaux racontaient que dans des terres lointaines aurait été vu d'autres animaux de son genre. Il ne chercha jamais pourtant à aller plus loin que ses montagnes. Il se refusait catégoriquement à remettre un pas dans sa forêt d'enfance. Et puis, avec le temps, il avait appris à ne plus croire le chant des oiseaux.

 

Il vivait en harmonie avec le reste des bêtes sans même s'en rendre compte. Ses restes de repas allaient aux oiseaux et aux insectes. Ses besoins fertilisaient le sol pour les herbivores. Loin de la créature démoniaque auquel tout le monde avait cru, la créature placide était essentielle pour sa montagne, et au fond beaucoup espérait ce celui-ci soit immortel, et que les Temps pour ce territoire ne changeraient jamais.

Pourtant, rien est immuable. Si les cycles de l’ours étaient imperturbable quel que soit le temps, autour de la montagne changeait nombre de choses qu’il ne pouvait ignorer. Parfois, il tuait des attaquants, s’aventurant trop près de son territoire, et comprenait qu’il en venait de plus en plus. Mais il ne s’interrogeait plus à ce sujet. Depuis son exil, il ne s’était plus jamais soucié des loups.

 

L’automne était déjà bien avancé quand un pas nouveau traversa cette montagne. Il le ressenti presque aussitôt. Plus il prenait l’habitude de son terrain, plus il semblait comme connecté à la terre, au vent, aux sensations de vie de la montagne. Ce pas là était fin. Discret. Sans équivoque. Avant même de le voir ou de le sentir, il savait déjà pertinemment à qui il appartenait ; pour autant, il choisi de l’ignorer. Il ne voulait plus rien avoir avec ces êtres, beaucoup trop fier et belliqueux pour lui. S’associer à des loups, se disait-il, ne peut apporter que le malheur et des ennuis.

Une petite louve avait pénétré le territoire de la montagne. Entendant la montagne résonner de ses pas, les herbivores fuirent avant même de la voir. Pourtant, si ils l’avaient vu, ils auraient vite compris qu’il n’y en avait pas la raison. Épuisée, blessée, affamée, la louve était plus proche du cadavre que de l’être vivant. Squelettique et sale, éreintée et infectée, il semblait ne plus lui rester grand-chose. Mais dans son regard vibrait encore une lueur et une détermination palpable, comme si elle savait parfaitement ou elle allait. L’ours la vit. Il s’éloigna sans se faire repérer. Il avait un avantage considérable sur elle, et pourrait la tuer d’un coup de griffe si il le souhaitait, mais il avait comme précepte de ne jamais engager en premier un combat. Il la laisserait vivre. Après tout, la montagne est bien assez opulente pour deux.

La petite louve resta bien plusieurs lunes au sein de la montagne. Ses blessures cicatrisèrent, elle put manger des baies ou tout autre produit de la végétation. Elle répugnait à chasser dans un territoire qui n’était pas le sien, comme si elle voulait montrer son respect ainsi à ce maître indicible de la montagne.

Elle ne restait jamais en place. Marchant calmement au milieu de la végétation rougissante, elle observait, le moindre signe, la moindre trace. Si un ours est invisible, ce qu’il laisse derrière lui, l’est beaucoup moins. Ainsi son but était clair, mais il ne s’en souciait guerre. Il s’éloigna quelques temps, rendant la traque plus difficile.

Il ne fuyait pas ; il évitait les ennuis. Il n’avait aucunement peur d’un loup solitaire, même mieux nourri et plus gros il pouvait facilement lui briser la colonne d’un coup de patte bien placé. La petite louve devait en être consciente. Mais elle continua à chercher, et le jeu du chat et de la souris dura encore quelques temps.

Parfois elle s’en allait, et la vie reprenait son souffle. L’ours préférait quand même être seul, même si partager son territoire ne lui posait aucun souci. Mais toujours elle revenait, toujours à la trace, elle cherchait sans doute un ancien ami qui avait disparu en ces montagnes.

Le temps passait, et elle ne le voyait jamais. La nuit alors, la lumière dans ses yeux marrons commençait à flétrir, alors que les corbeaux riaient au dessus de sa tête.

« Ce n’est pas chez toi, petite souris, ricanaient-t-ils. Tu ferais mieux de t’en aller.

– Non. Je dois le retrouver, absolument le retrouver... »

Même dans le sommeil le plus profond, ses vibrisses répondaient au ricanement des corbeaux.

Un jour, sans doute que le temps lui manquait, elle couru en haut de la montagne. Était-ce un hasard ou l’avait-elle compris ? Mais l’ours aimait regarder le paysage sans les arbres, depuis les hauteurs. Quand elle arriva, l’ours n’eut pas le temps de bien se dissimuler, dans ce paysage beaucoup plus dénudé. La petite louve se stoppa directement dès qu’elle vit un bout du pelage brun de l’ours, dos à elle. Elle courut.

« Berin !! »

Les arbres frémirent. Une haine étrange, inconnue jusqu’alors, sembla traverser le cœur, il accéléra le pas, sans courir.

« Je t’en supplie, Berin, écoute-moi ! »

Mais ce nom n’existait pas en cet endroit. Lui tournant le dos, l’animal ne se retourna même pas, bien qu’il n’accéléra pas plus. La petite louve pu bientôt le rattraper, bien qu’en restant a grande distance.

« Berin, nous avons absolument besoin de ton aide, je t’en conjure, pardonne-nous et écoute-nous ! »

Elle suivait l’animal dans les confins de la montagne qu’elle n’avait pu encore explorer. Redescendant les pentes, les arbres commençaient de plus en plus à prendre du terrain. Mais l’ombre de l’animal, gigantesque , colossal, lui était encore bien visible.

« La meute va périr, Berin ! Ne me dis pas que tout ceci ne te fait rien ! »

En désespoir de cause, la petite louve avait hurlé. l’animal s’immobilisa. Mais il restait impassible et froid comme un grand arbre.

« Je te l’accorde… Nous avons fait des erreurs. Nous avons failli, plus d’une fois. Et, si tu peux l’entendre encore, au nom de Svär, qui m’envoie te chercher, au nom de la meute, je te présente toutes nos excuses, les plus sincères. »

L’animal sentit la petite louve s’écraser à terre le plus bas possible. Un ancien code de soumission qu’il avait tôt fait d’oublier depuis longtemps. Il ne se retourna même pas et continua sa route. Tout ceci l’avait fatigué.

La petite louve semblait perdue. Elle n’avait jamais vu un animal aussi peu réagir, surtout un animal qu’elle pensait connaître. Elle se rendit compte, en le suivant, que ce n’était plus celui qu’elle cherchait. Elle était à la recherche d’un animal sociable, elle était face à une pierre. Elle était à la recherche d’un ami, voilà qu’elle suivait un étranger. Une colère sourde pressa le cœur de la petite louve :

« Très bien, reste donc au chaud au creux de tes arbres, si la mort de tes frères ne te fait rien ! Aurais-tu tout oublié, petit ours ? Qui t’as élevé, qui t’as sauvé, qui t’as tout appris ? A qui tu as juré sur ton nom la protection et l’aide éternelle que tu nous offrirais jusqu’à la fin de ta vie ? Nous avons fait des erreurs, mais Svär t’as toujours fait confiance, et nous avons besoin de toi. As-tu oublié avoir chanté avec nous, avoir chassé avec nous, avoir joué avec nous ? Berin, aurais-tu oublié ta famille et à qui tu dois ta vie ?! »

L’ours n’eut même pas un tressaillement. Comme si il n’entendait rien, il continua sa marche. La frustration de la petite louve était à son comble. Mais autour d’elle semblait se refermer une colère sombre. La végétation de la montagne l’oppressait, comme si elle avait fait un affront au roi. Mais désespérée, elle continua de le suivre. Puis, au creux des arbres, elle finit par voir au loin une sorte de grotte, profonde et caverneuse. Puis un grondement, comme ceux qu’elle avait déjà entendu dans un lointain passé. Son cœur rata un battement, mais son espoir fut vite estompé. Puis, immobile, vit l’animal s’approcher de cette grotte, ressemblant à un repère, où jouait un petit ours n’ayant rien vu de la scène, ainsi qu’une autre bête, semblable à celle qui avait péri dans la forêt, Berin à ses pattes, dans un passé désormais effacé. La petite louve, d’un seul coup, prit peur. Prête à reculer, elle vit enfin l’ours qu’elle suivait lui faire face. Il avait une cicatrice sur le museau, et une oreille abîmée, ne laissant aucun doute sur son identité. Ses yeux noirs la transpercèrent de part en part, comme si un profond reproche lui était fait.

 

 

Ce n’était pas une famille.

 

 

La petite louve, d’un seul coup, fut pris de terreur en voyant ces deux bêtes la toisant d’une hauteur inimaginable, la regardant d’un profond regard sombre qu’elle ne pouvait comprendre, sans doute prêt à protéger leur petit si elle s’approchait trop. En un instant, elle fit volte face, son cœur empli d’une tristesse difficilement explicable. La petite louve faisait le deuil de sa mission ratée, ainsi que le deuil de son petit ours, qu’elle avait tant aimé, il y a pourtant si longtemps. Elle quitta le territoire du roi de la montagne et n’y revint jamais. Désormais, elle n’espérait plus rien. Elle avait peur de ce qu’elle pourrait expliquer à sa meute, et n’ayant plus aucune chance de trouver de l’aide quelque part, était désormais convaincue de la fin de la meute pour laquelle elle avait offert sa vie.

 

Les saisons avaient passés, toutes différentes en elle, dans l’ancienne forêt des loups. La meute de Svär, autrefois si belle, si grande, si puissante, semblait être devenue l'avorton du territoire. Affaiblie, affamée, chassée, traquée ; la fuite ne semblait désormais plus que la dernière solution avant l'extinction. L'Ennemi était tout autour de la forêt, et derrière eux se trouvait la montagne, désormais définitivement inaccessible. La peur emplissait à chaque instant le cœur de tous les survivants.

Svär, après toutes ces années, était néanmoins resté le chef de la meute. Désormais, il était seul ; Mooie s'était éteinte après de longues saisons de fragilité qui lui avait été déchirant. Svär, se refusant à trouver une autre louve, autorisa ses loups d'avoir des louveteaux entre eux. Schora et Räegen, entre autres, eurent de magnifiques louveteaux qui désormais faisaient partie des meilleurs chasseurs. Äanstrij les avaient tous vu s'élever et grandir sans mot dire. Désormais il restait loin de tout conflit de meute. Cette décision de Svär permit néanmoins à la meute de ne pas mourir. Pour autant la situation restait précaire. Alors que l'automne avançait à grands pas, La meute avait pris une décision de taille. Pour la première fois depuis longtemps, elle se réinstalla dans un des anciens refuge qu'elle avait un jour habité. Elle attendait depuis longtemps l'ultime bataille ; celle entre l’Ennemi et les loups. Svär n'espérait même plus gagner, son seul espoir était de créer parmi ses assaillants une bataille dont ceux ci se rappelleraient à jamais.

Il ne restait qu’une petite dizaine de loups. Svär, le noir, mais qui avait perdu toute son aura et semblait être misérable. Constamment sur la réserve, son corps était famélique et son regard terni depuis la mort de sa louve ne semblait plus raviver personne. Mirga, petite souris, avait réussi à esquiver plus qu’attaquer ; mais il était clair qu’elle mourrait en a peine quelques coups. Elle savait parfaitement chasser en solitaire, et au final était devenu le pilier central de la meute ne pouvant plus instaurer de nuit de chasse en groupe. Räegen, presque aveugle, était devenu une machine à tuer, instaurait des embuscades, attaquait au point d’en risquer constamment sa vie. Animé par la vengeance, sans doute, il ne pouvait être contrôlé que par sa louve Schora, devenue désormais avec Äanstrij la soigneuse de la meute. Les trois louveteaux de Räegen, Bläuw, Hoop, et Läeven, étaient les plus grands espoirs de la meute. Ils étaient les seuls survivants, de cette meute autrefois gigantesque. La survie des louveteaux avait été leur échappatoire, à tout ces adultes ayant connu le génocide de leur rang. Maintenant adulte et de fins guerriers, le désespoir atteignaient en plein cœur les vieux loups, ayant connu l’ancien Temps des Loups.

Chaque soir la meute sentait l'Ennemi ainsi que le combat s'approcher à grands pas. Le sang de la bataille bouillonnait dans les racines de la forêt aux moindres pas. Chaque nuit, Svär attendait avec presque impatience le carnage comme il avait pu se produire des saisons auparavant. La vengeance et faire le plus de dégâts avant de mourir était désormais sa seule raison de vivre. De moins en moins bon chef de meute, il arrivait des fois que les loups agissent sans son accord. Il avait perdu cette prestance qui le dorait de respect autrefois. Mais les temps étaient trop dur pour qu'un loup ait envie de prendre sa place. Bloqué dans ce rôle de meneur qu’il ne voulait plus endosser, Svär n’attendait plus rien, ni de la meute, ni des loups.

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itchane
Posté le 14/07/2021
Hello : )

J'ai beaucoup aimé ce début de chapitre, la nouvelle vie de Bérin est parfaitement narrée, j'ai vraiment apprécié la mise en scène de ce roi solitaire, ni méchant ni agréable à vivre. C'est un début de chapitre très sombre mais aussi reposant par rapport aux claques des deux précédents.

J'ai aussi aimé la traque entre la louve et l'ours.
Par contre la façon dont elle finit par le retrouver m'a semblé peut-être un peu légère, je me demande si une mise en scène plus réfléchie ne serait pas nécessaire. Là c'est un peu du "oh bah ça tombe bien, comme par hasard !", et c'est peut-être un peu dommage en terme de crédibilité et de sensibilité je trouve.

Et par ailleurs, je n'ai pas bien compris la scène de la grotte. Entre le flou, peut-être souhaité, et les coquilles de syntaxes, je n'ai pas saisi si Bérin avait enfin trouvé une ourse et avait maintenant une famille ou si il s'agissait seulement d'images du passé qui ressurgissaient ? Ce passage n'était pas très clair pour moi, et c'est embêtant car il s'agit d'une information quand même importante ^^"

Quand aux loups, ils font vraiment de la peine dans la seconde partie. Là encore, tu ne ménage pas tes personnages et c'est une très bonne chose je trouve. C'est un passage très triste et très réussi, d'autant que ce sont des personnages auxquels nous étions tant attachés.

Je me demande comment tout cela va finir !
Pouiny
Posté le 16/07/2021
C'est un chapitre sur lequel j'étais repassé parce que la rupture de style l'avait rendu assez compliqué à écrire pour moi à l'époque.

Je voulais faire en sorte que la compagne de Berin fasse écho à la mère ours avec laquelle a commencé l'histoire, mais peut être que c'est trop brouillon, là encore je vais y retravailler x) Merci encore pour tes retours !
M. de Mont-Tombe
Posté le 21/05/2021
Ce chapitre est aussi prenant que le précédent. On se demande comment tout cela va finir ! J'aime beaucoup l'esthétique que tu as donné au nouveau quotidien de Berin. Il y a cependant quelques fautes d'accords et de frappes.
Pouiny
Posté le 21/05/2021
ça n'a pas été un passage facile à écrire, parce que je voulais une véritable rupture pour bien représenter la différence entre la vie de Bérin avant et celle qu'il mène en tant que "roi de la montagne". Merci beaucoup !
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