Chapitre II - Où un muet fait faire à un boiteux le tour du propriétaire (2/3)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 26/08/2023 après les premiers commentaires. Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

Ils affrontèrent un couloir aussi lépreux et sifflant que le précédent. Le long du boyau, véritable tube digestif du monstre-Hôpital, deux portes crevées de fenêtres à barreaux donnaient chacune sur un dortoir. Celui des femmes à gauche, celui des hommes à droite. D’une troisième entrée, un peu plus loin toujours à droite, tonnaient frappes et cris éraillés, décuplés par l’écho. Par l’étroite percée de l’huis, Hyriel devina les silhouettes de malheureux aux bras sanglés derrière le dos. Il n’eut pas à voir pour apprendre que d’autres étaient enchaînés : le tintement de fers suffisait. Clic clic clic clic… Le guérisseur blêmit. Ce son insidieux, il ne le connaissait que trop intimement. Trop douloureusement. Ce bruit l’avait grignoté jusqu’aux os durant ses longues semaines en prison. Son souffle se précipita sous le regard inquiet d’Estienne. Clic clic clic… Hyriel inspira jusqu'à se forger une épaisse armure d’impassibilité.

Dans un pli de paupières, il renvoya d’où elles venaient les ombres des entraves accrochées aux murs, serrées autour de ses poignets blessés. Il se recentra sur ce que signifiaient à présent ces cliquetis pour les pensionnaires qui en pâtissaient. Attachés de la sorte, il s’agissait des aliénés. Des officiers rôdaient entre leurs couches débraillées. Hyriel se tendit quand le grognement d’un de ces déséquilibrés fusa, sur fond ininterrompu de gémissements ou de paroles pâteuses, sans queue ni tête. Tout sourire avait disparu de son visage, surtout à la vue des gardiens et aux odeurs d’excréments. Pauvres camarades, même des chiens étaient mieux traités. Les plus déréglés de cet établissement étaient les gestionnaires. Pas un mot prononcé ou tracé à la craie sur le chemin près de ces matelas alignés en bataillons. Estienne se courba, grave. Sur ses pairs d’infortune, hors de question de blaguer. Ni d’écrire. Qu’y avait-il à écrire ? Rien. À faire ? Garder le silence. Et saluer d’un fraternel hochement du chef les rares dont les yeux croiseraient les leurs. Puis avancer.

Ils se retournèrent du côté sains d’esprit. De corps, c’était une autre affaire : estropiés et souffreteux croupissaient sur les lits d’une quatrième pièce, au flanc gauche du boyau. Elle logeait le paroxysme du délabrement physique. Bal de membres bandés, tordus, de gueules enroulées dans de vieilles écharpes, de béquilles à terre et contre le mur. Les tripes d’Hyriel se nouèrent, étouffées de compassion et d’impuissance envers tant de frères humains réduits à ces ombres au travail. Les mains élimées cousaient. Raccommodaient. Détricotaient de miteuses pièces de tissu pour extraire du fil sitôt collecté et qui serait ré-employé. Sous une lumière déclinante, les paupières cillaient. Avait-on idée de faire trimer des gens avec si peu de clarté ? Un surveillant passait le long de l’armée de têtes penchées. Hyriel ne dit toujours rien – sa façon de respecter les correctionnaires. Seules ses cannes claquant au sol marquaient son passage. De rares téméraires se redressaient de curiosité, mais pour mieux replonger vers leur tâche avant que n’aboyât un molosse en uniforme.

Les couches étaient des cadres de bois branlant au centre desquels gisaient des matelas fatigués, à l’état de grignotage plus ou moins avancé. Voilà qui en promettait long au guérisseur sur la qualité des nuits. En guise de séparation entre les lits : une tringle où courait une toile couverte d’auréoles. Et l’hiver soufflait sec. Les couvertures rapiécées ne faisaient sûrement pas le poids contre le froid et il doutait que l’on utilisât des plantes pour soigner la mort attrapée en ces murs. Hyriel commença à se faire à l’idée qu’il venait là de découvrir sa dernière chambre. Ce serait toujours mieux que le sol du cachot où il avait passé les récentes semaines, autant se le dire ainsi.

Une autre accroche l’empêcha de flancher : la promesse qu’il s’était faite. Scruter l’endroit. Questionner ses failles. Mais dans ces dortoirs putrides, nulle ouverture – ou trop maigre en hauteur – n’offrait de respirer le dehors. Les murs, certes pourris, n’étaient pour autant pas assez usés afin qu’on y creusât la route d’une évasion. Restaient ces portes et serrures, susceptibles d’être brisées à coups de grabat ou autre meuble… cependant c’était oublier l’omniprésente gent bottée, forte de ses matraques et de sa vigilance. Une boule dans la gorge, Hyriel ravala sa frustration.

Les deux hommes achevèrent la traversée de la sordide allée. Estienne les engagea dans une autre. Puis une autre. Interchangeables. Égrenés le long de leur route, des gardes ne manquèrent pas de guetter d’un œil inquisiteur le bon déroulé de la visite : efficace, peu bavarde – avec le 93 cela ne risquait pas trop, quoiqu’il restait l’ardoise. Au moins, cette fois, un chefaillon n’aura pas eu l’envie de la lui confisquer. Quand des lorgnades s’arrêtèrent sur eux, ils ne traînèrent pas. D’un bref haussement de nez après avoir pointé ses béquilles, Estienne s’enquit des jambes d’Hyriel, qui lui retourna un sourire confiant. Il tenait le coup, ses bras et ses quilles aussi. Côté crapahute, entre sa fuite à travers les montagnes et son vagabonage de village en village, il en avait vu d’autres…

À mi-chemin du cinquième corridor, soucieux de renouer la conversation, Estienne choisit en ancre de secours le sujet sur lequel ils avaient trouvé à plaisanter un peu plus tôt – faute de mieux pour le moment. Il se rapprocha d’un chandelier et présenta avec une moue boudeuse :

MOY AUSSI POURTANT IE SAIS LIRE,
& ON M’A IAMAIS DEMANDÉ POUR
LES PRIÈRES – C’EST VEXANT

Un repas en silence ne serait pas pire que certains de leurs textes, ni pour déplaire aux patients ! L’œil facétieux, Estienne s’imagina les mimer, leurs fichues litanies de repentir. Cela aurait le mérite de faire un brin de divertissement. Hyriel feignit un air d’incompréhension indignée.

— Je te comprends ! Vraiment, ce n’est pas très gentil. Je prierai pour deux, si tu veux !

Rieur, Estienne déclina la généreuse proposition de ses mains secouées devant lui.

IE M’EN VOUDROYS DE
T’INFLIGER DOUBLE PEINE

Croyant ou pas, de belles prières, Estienne en avait entendues. Des psaumes aux jolies images qui restaient à l’âme avec quelque chose d’une musique. Et même des parfums. On en disait lors de fêtes dans son village ou lors des gros travaux d’été, ou encore aux veillées… voire avant une bataille. Mais alors les bondieuseries d’ici ! De la pénitence en veux-tu en voilà, des recommandations de Sa Très Gracieuse et Très Généreuse Majesté à la Sainte Garde de Dieu, de la gratitude à ne plus savoir qu’en faire !

— Oh. Dans ce cas, je me garderai du péché de te faire culpabiliser, souffla Hyriel, curieux tout de même de découvrir la tête desdites prières – cela viendrait suffisamment vite.

PAR CONTRE IE SUY TRÈS DEMANDÉ
POUR FAIRE VISITER. PARCE QU’ON
PARLE PAS À UN MUET

Les enfermés illettrés peinaient à entretenir avec lui un échange dépassant quelques gestes simples, surtout avec des gardes sur le dos. L’infirmité d’Estienne seyait à ces Messieurs. Pour l’administration, il n’était bon qu’à servir de paire de jambes utile à circuler, de paire de bras utile à ouvrir, fermer, pointer… lui qui rêvait d’apprendre une langue signée dont la codification se diffuserait entre muets et même auprès des parlants. Se pourrait-il qu’un clerc érudit y pensât dans un futur proche ? Un toussotement le ramena à l’instant présent : un gaffe dardait son œil mauvais sur son ardoise blanchie. Constat que – quel dommage ! – le 251 lisait. Hyriel craignit ce qu’en déduirait l’officier : qu’ils s’acoquinaient ? Qu’il pourrait assurer certaines prières ? Il verrait bien. Estienne, lui, s’était remis devant le garde à simuler le benêt avec son trot de chevalier imaginaire.

Leurs pas faisant grincer le parquet de l’aile suivante, Hyriel se rattacha à l’espoir d’une fuite à construire : ces clefs à la ceinture des surveillants… et si un jour, il volait un trousseau ?

Leurs pas firent grincer le parquet de l’aile suivante. D’un grognement, Estienne attira l’attention de son voisin sur les latrines ou ce qui en tenait lieu. Rang de chaises percées, d’un bois aussi engageant que celui du lit. Au fond, des cuvettes dont une était pleine de sang dégageaient leurs relents. Le guérisseur comprit : celui des femmes ayant leurs menstrues. Ou celui perdu par des malheureuses qui venaient d’accoucher – catins, fille-mères, pauvresses laissées grosses sur le trottoir après avoir été chassées pour leur péché. Hyriel se figurait les linges protecteurs égouttés au-dessus de ce réceptacle, les éponges pressées là après avoir frotté des fripes souillées, les pots de chambre qu’on y vidait. Bientôt, un détenu passerait changer les seaux, sans pour autant que l’odeur ne partît. Ils seraient à nouveau remplis au cours des prochaines heures, ajoutant une couche de puanteur sur les précédentes couches de puanteur. Malgré la pestilence puissante à lui remuer l’estomac, Hyriel tenta d’apprécier combien ce serait toujours mieux que de vivre dans la saleté de soi… En prison, ses excréments s’entassaient au fond de ses hauts-de-chausses. Il grimaça.

Ils ne s’attardèrent pas. Estienne pointa où l’on faisait un semblant de toilette à l’aide de cuveaux et d’un savon. Ils virèrent à gauche et débouchèrent sur la cuisine. Devant un mur délavé, de la farine voletait dans les faibles rais de lumière plongeant au cœur de l’endroit. Estienne agita la main pour Théa et deux vieilles femmes ayant relevé brièvement les yeux. Curieuses, les aïeules arrêtèrent leur attention sur Hyriel et hochèrent la tête. Il rendit d’un sourire crispé ce bonjour lointain. Au moins les odeurs étaient meilleures ici, même s’il ne voyait que des légumes blets.

— Continuez tous les deux, pas le temps de niaiser ! grogna un garde depuis son poste.

Pour toute réponse, Estienne ravala un borborygme. Le coup d’œil qu’Hyriel adressa à l’officier fut sans amitié, mais sans haine : il faisait son travail – et le sorcier qu’il était ne voulait pas se faire taxer de malédiction par le regard dès le premier jour… Soudain, son guide se tendit.

Estienne n’aimait pas du tout ce vers quoi il l’embarquait à présent ; ce que Berlinier appréciait même de faire visiter en personne à ses pensionnaires, parfois, quand ses journées de financier débordé le permettaient. La gorge du masqué bruissa d’une façon sinistre, loin de ce qu’il avait fait en présence de Théa. Il gratta la peau morte de son pouce avant de presser d’instinct le pas. Hyriel sua à suivre sa cadence, accélérant des béquilles pour lui épargner de s’attarder dans cet espace qui lui générait tant d’angoisses. Estienne, en l’entendant haleter, ralentit aussitôt son rythme et ploya la tête, honteux. Un soupir puis un sourire indulgent d’Hyriel lui pardonnèrent volontiers cet oubli, cependant, trop emmuré encore de ses terreurs, le guide ne s’en aperçut pas.

Le doigt crispé d’Estienne pointa une épaisse porte si crasseuse que sa couleur en était indéfinissable. Son ventre se noua au souvenir de la cellule souterraine, exiguë, fermée d’une grille au niveau du sol. Celle où il fallait se tenir plié. Celle près de laquelle ils gardaient au secret un fouet et des carcans. Officiellement, c’était pour les fous – comme si ça justifiait tel traitement. Si les dames charitables qui faisaient des dons découvraient ces locaux !

Hyriel, lui, pâlit à ce spectacle. Voilà qui aurait, comme le reste, bien besoin d’un petit coup de peinture, préféra-t-il se dire face à la moisissure de l’humide battant, purulente peau de ce malade hospice, plutôt que de céder à l’effroi qu’inspirait sa serrure blindée. Elle lui laissait deviner combien ce que ça renfermait donnait envie de griffer, forcer, tambouriner. Deux semaines plus tôt, c’était lui qui frappait les parois d’un cachot parfois jusqu’à s’y écorcher. Cling clac… Ses coups de menottes contre la pierre. Hyriel eut soudain la sensation d’un picotement qui lui agressait les paumes et les pieds. Cling cling… Son estomac émit une plainte en se contractant d’angoisse. Il tourna son esprit vers le sinistre plic ploc des gouttes qui tombaient du plafond. Larmes lentes et régulières, battant la mesure d’un temps enterré.

La craie de son guide crissa par-dessus les lacérations du vent dans l’étroit passage.

PUNITIONS

Hyriel se mordit la joue au point d’y sentir le goût ferreux d’une perle de sang et décida, en entendant le souffle oppressé d’Estienne, de ne poser nulle question. Autant ne pas le contraindre à décrire des horreurs qu’il avait de toute évidence vécues ici. Et éviter pour sa part d’y être conduit.

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Paul Genêt
Posté le 19/02/2024
Alors là, je dois avouer que la description des latrines est particulièrement écoeurante. J'ai rarement éprouvé un sentiment de dégoût pareil, je ne sais pas pourquoi, peut-être est-ce lié à l'ignoble mélange qui s'effectue dans les seaux et que vous semblez prendre plaisir à décrire avec un réalisme et un goût du détail sans pareils... Je vais aller lire la suite pour essayer de m'en remettre !
JeannieC.
Posté le 19/02/2024
Oh wow ! Eh bien d'un côté, nous sommes désolées de ton écœurement à la lecture... et d'un autre côté ça semble dire que nous avons bien travaillé en termes d'immersion ahah.
Blague à part, merci pour ce retour - c'est vrai, nous sommes très attachées aux détails et aux atmosphères. Ce roman entend assumer un côté atmosphérique, parfois gothique.
On te souhaite donc meilleure lecture pour la suite =)
Contesse
Posté le 30/05/2023
Hey vous deux, me revoilà :D
Je continue sur ma lancée (béni soit le bingo ahahah)!
C'est une "belle" façon de nous faire découvrir l'hôpital à travers les yeux d'Hyriel qui se fait offrir une petite visite touristique. Je mets des guillemets parce qu'il n'y vraiment rien de beau ici x)
J'ai trouvé les passages où Hyriel imagine seulement ce qu'il peut se passer derrière les portes closes glaçants. Bien plus impactants que quand il décrit seulement les cris ou les bruits réels qu'il entend ! Le fait de faire appel à son imagination et ses souvenirs à lui ET à notre imagination à nous fonctionne particulièrement bien et est particulièrement sadique ahahah xD
Bien joué !

Pour l'instant, on voit dans cet hôpital beaucoup de cruauté, de misère et de saleté. J'ai hâte d'y voir aussi des choses positives qui peut-être évolueraient un peu plus cachées ? On en a entrevu déjà avec les douces relations entre les pensionnaires (entre Théa et Estienne par ex), et j'espère en voir par la suite, et pourquoi pas avec certains gardiens qui seraient un peu torturés et malheureusement d'être relégué à ce boulot vraiment ignoble !
Bref, je suis curieuse d'en découvrir plus ^^

Ce fut un plaisir comme toujours, je vous dis à tout bientôt ;)
JeannieC.
Posté le 03/06/2023
Hellow Contesse ! =)
Merci beaucoup de notre part à toutes les deux <3 Haha, la "visite touristique" on adore ! Il y a de ça - Hyriel a au moins la "chance" de se faire montrer sa prison par un sympathique camarade.
Ravies que les petits moments introspectifs et imaginatifs aient si t'embarquer ainsi. Quant au personnel de cet asile, tu as du nez très chère héhé ! Hyriel va effectivement croiser le chemin de gens un peu moins inhumains que les autres. Il y aura pas mal de nuances - voire certains alliés - dans les administrateurs et officiers de cet hôpital-prison.

Thanks again, et à une prochaine <3
Contesse
Posté le 03/06/2023
Aaaah sur les nuances eh bien écoute tu me fais plaisir, j'ai hâte de découvrir ça :D
À bientôt ;)
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
Coucou,

"MOY AUSSI POURTANT
IE SAIS LIRE, & ON M’A
IAMAIS DEMANDÉ POUR LES
PRIÈRES – C’EST VEXANT"

Cet humour corrosif mdr, j'aime beaucoup.

Bon, charmante visite du club Med made in moyen age. L'ambiance y est bien retranscrite, on y devine toutes les horreurs, très marquant. Mention spéciale pour les latrines, à ce stade là, autant se faire dans les chausses ! J'ai même cru à un moment qu'on allait y retrouver les restes d'un accouchement... bref, c'est sombre et détestable, comme l'âme humaine... ça rivalise avec les rues puantes du Paris dans le parfum de Suskind !

Toujours aussi bien plongé dans le récit. Les petites blagues autour de la lecture des prières sont bien placé. Heureusement que l'humour résiste à l'horreur de ce lieu !


A bientôt
JeannieC.
Posté le 01/03/2023
Re !
Le "club med" médiéval hahaha xD J'adore ! Roooh et "Le Parfum", voilà qui nous touche fort <3 J'ai été tellement marquée et saisie par cette lecture, justement pour les descriptions et l'ambiance qui y sont incroyables.
ZeGoldKat
Posté le 19/10/2022
Hé beh, quelle lecture intense une fois encore. Je suis bluffé par l’efficacité de l’ambiance dans un chapitre aussi court. L’espèce de chemin de croix au milieu des fous. Viennent ensuite les malades qui se crèvent à la tâche, les saletés… La chair de poule quoi.
Plus on avance, plus on a l’impression que ce sera impossible de sortir de cet endroit. J’espère un petit bol d’air pour nos héros comme pour le lecteur. C’est pas une critique hein, l’écriture est toujours aussi qualitative et je voulais dire que le glauque est bien présent, ça colle à la peau toute cette crasse.
Je ne suis pas un crack en Histoire alors j’ignorais tout de ces hôpitaux. C’est un genre de maison de travail comme en Angleterre au XIXe siècle en fait ? On se demande comme Hyriel qui sont les plus atteints, les internés ou les gérants.
La complicité entre les deux personnages continue de se tisser. C’est même rapide mais après tout, dans un lieu pareil, si on ne fait pas preuve de fraternité entre camarades c’est fichu. Après, toute la question est de savoir si ça va tenir sur le long terme. Je m’attends à de la torture psychologique, à l’usure qui peut s’installer et je sais pas trop quoi d’autre, qui peut finir par amener un côté loi de la jungle dans les rapports des prisonniers entre eux.
JeannieC.
Posté le 19/10/2022
Coucou !
Merci une fois encore pour tes gentils retours <3 Je réponds au nom d'Elisabeth et moi, tous les deux sommes heureuses de l'écho que notre roman trouve chez toi.
Pour l'Hôpital général, effectivement c'est peu ou prou ce que l'Angleterre a fait avec les "poor houses" / "work-houses". L'Irlande avec les "blanchisseries de Marie-Madeleine" etc. Il y a eu ce genre de maisons aussi dans l'Europe protestante, en Italie...
Et tout as tout à fait raison, ce genre de situations génèrent aussi bien d'une part beaucoup d'humanité... que d'autre part au contraire une perte totale des valeurs, pour la survie. Et cela ne va pas épargner nos héros. ~
LouiseLysambre
Posté le 29/06/2022
Hello hello,

Encore un chouette moment – enfin chouette, je me comprends, le début de la description avec le côté des aliénés et celui des estropiés est pas vraiment ce qu’on peut qualifier de chouette, du coup (mais très bien écrit !). Le passage des latrines aussi est… bon, véridique quoi (c’est dommage j’étais en plein petit déjeuner hahaha). La dernière partie sur la geôle aussi, est bien rendue, angoissante comme il faut. Je n’ai pas non plus spécialement envie de savoir ce qu’Estienne y a vécu.

Du coup, je retire ce que j’ai dit, pas de chouette moment mais un moment très immersif et superbement bien mis en scène. Voilà 😉

« efficace, peu bavarde – avec le 93 cela ne risquait pas trop, quoiqu’il restait l'ardoise » ça m’a fait gentiment sourire, ce petit trait d’humour

« lorgnade » je connaissais pas, mais ça fait sens. Un mot de plus au vocabulaire !

« Des psaumes aux jolies images qui restaient à l’âme avec quelque chose d’une musique » - trop belle cette phrase

« Devant des murs délavés, un peu de farine voletait dans les faibles rais de lumière plongeant au cœur de l'endroit. » très beau aussi ça, j’ai justement relu hier dans un passage d’Alfheim un instant semblable, avec des particules dorées en suspension – on a les mêmes refs !

A bientôt pour la suite !
JeannieC.
Posté le 30/06/2022
Hey coucou !
Ah ouiiiii, tu déjeunes en lisant notre roman ! On est très touchées qu'il soit ton rituel du matin, quoique le mélange ne doit pas être ragoûtant entre certaines scènes et ton petit déj' xD
Et on a l'air d'avoir des influences communes héhé - c'est vrai que les descriptions d'ambiance et de fatigue sont très efficaces aussi dans ton texte <3
Pluma Atramenta
Posté le 24/02/2022
Coucou !

Je poursuis délicieusement ma lecture. Malgré l'écriture dense, les grosses ficelles de l'intrigue sont déjà toutes à peu près posées et tous les personnages principaux sont eux-aussi plus ou moins présents. Vous ne tournez pas autour du pot, vous ne vous égarez pas dans certaines envolées lyriques... (comme d'autres personnes, hum, hum) Vous allez droit au but. Les informations s'enchaînent et on voit les tissus de l'histoire se coudre plus sûrement que lentement. C'est agréable, une telle efficacité. On peut dire que vous savez où vous allez ! :)
De ce bout de chapitre-là, j'ai beaucoup aimé les premières descriptions. Elles servent superbement l'ambiance.
Je remarque d'ailleurs que le rythme, le vocabulaire, les formules de phrases et les figures de style sont plus encore au service de cette ambiance que de ce qu'elles décrivent. C'est par exemple l'impression que m'a laissé la description d'Estienne. Votre écriture n'est pas très visuelle et beaucoup plus "sensitive". Quand est arrivé Estienne, je ne me le suis pas représenté mentalement ; je l'ai plutôt "ressenti", avec tout ce que sa présence pouvait dégager. Je précise que tout ce que je relève depuis tout à l'heure ne sont pas des critiques, mais de simples observations. Là, c'est une démarche originale et même très plaisante - bien qu'elle soit sans doute inconsciente.
Dans ce chapitre, comme je l'ai dit, ce qui m'a plu est surtout le champ lexical utilisé. C'est toujours quelque chose en lien avec le tissu, j'ai l'impression... Et j'aime beaucoup. On parle de "coutures", de "raccommoder", de "grignotages", de "détricoter" et de choses "miteuses", "élimées" - adjectifs souvent liés au monde du tissu. Ca m'a rappelé les magnifiques illustrations que Jeannie poste sur le Fofo, c'est drôle de voir des images s'animer <3

Puissiez-vous vous tricoter un univers tout duveteux,
Pluma.
JeannieC.
Posté le 24/02/2022
Coucou Pluma !

Nous sommes très touchées de te recroiser par ici - et rassurées par tes chaleureuses impressions sur ce lancement d'intrigue. Une de nos craintes était que ce soit trop lent, trop descriptif. Cela nous fait donc vraiment plaisir de te lire rapidement embarquée dans cet étrange voyage et les différents nœuds qui se mettent en place.

Un grand merci aussi pour tes impressions autour des descriptions. C'est vrai que davantage encore qu'à la représentation minutieuse, on tient à l'impression que tout cet environnement laisse tant sur les lecteurs que sur ses pensionnaires. Un texte-tissu pour une institution presque vivante, et trouée, et des personnages rapiécés eux aussi dans leur genre ~
Si Helasabeth est davantage présente dans le sel et le côté ironique du texte - c'est aussi elle qui est derrière toutes les interventions d'Hyriel - pour ma part oui je tiens beaucoup à l'immersion stylisée, et cette idée de texte "tissu" et "pièce à trous" est quelque chose d'assez récurrent dans mes écrits. Cette approche de l'écriture et du passé m'a toujours travaillée. Très heureuse donc que tu l'aies ressenti et exprimé aussi subtilement <3

Ah, Estienne ^^ Effectivement, le fait qu'on le ressente davantage qu'on ne le voit me tenait à coeur. Il est une présence avec quelque chose de spectral tant on ne voit au final presque rien de lui, quasi intégralement couvert qu'il est. Il est par ses mains, la moitié haute de son visage, ses petits sons et quelques mots sur un carré réduit - Et pour l'instant on ne parle pas de ce qu'il y a sous son masque mais lui aussi est troué ~

Et merci aussi pour les dessins ! Nous aimerions dans nos rêves les plus fous soumettre notre roman à l'édition, et avec des illustrations type gravures à l'ancienne

Au plaisir =D
Aramis
Posté le 06/02/2022
Olala, ok, c'est glaçant. Je suis relativement peu surprise de découvrir la façon dont est organisé l'hôpital, mais vraiment, l'angoisse est présente. Comme je ne sais jamais qui rédige quoi, je vais juste écrire "vos" hahaha, du coup, vos descriptions sont concises et claires, elles posent très bien l'ambiance sans en faire des caisses, je suis admirative. J'aime décidément beaucoup le style, à la fois soutenu sans être rébarbatif, de même, je ne sais pas pourquoi mais j'ai beaucoup d'attachement à l'orthographe et le rythme de phrasé d'Estienne (induit par l'ardoise, ces retours à la ligne sont très malin on visualise très bien le petit écran et les lettres à la craie)
L'hôpital donne envie de fuir. Vraiment j'attends le moment où Hyriel va déchanter, son optimisme est à tout épreuve pour le moment, mais quand même, ça devient de plus en plus dur.

"Croyant ou pas, de belles prières, il en avait entendues. Des psaumes aux jolies images qui restaient à l’âme avec quelque chose d’une musique. Et même des parfums. On en disait lors de fêtes dans son village, ou lors des gros travaux d'été ou aux veillées… voire avant une bataille. Mais alors les bondieuseries d’ici ! Du péché en veux-tu en voilà, des recommandations de Sa Gracieuse et généreuse Majesté à la Sainte Garde de Dieu, de la gratitude à ne plus savoir qu’en foutre." J'ai adoré ce passage, très bien écris, et ça pose le caractère d'Estienne qui malgré son handicape a clairement l'esprit vif. Plus j'avance et plus le texte est envoûtant (je suis un public idéal en plus pour les ambiances de ce genre, donc vous tapez dans le mille.)

Les seules choses que j'ai relevées :

- "raplapla" pour désigner les matelas, j'ai tiqué sur le terme qui m'a semblé bizarrement enfantin comparé au reste de votre vocabulaire.

- Parfois je me perds un peu dans les points de vues, jamais à un stade où je n'arrive pas à raccrocher assez vite, mais ça m'arrive de commencer une phrase et comprendre seulement à la fin qu'on avait changé de personnage. Je préfère le souligner !
JeannieC.
Posté le 09/02/2022
Nos styles sont très entremêlés en effet - on ne prend pas en charge chacune un chapitre ou quelque chose comme ça, tout le texte est travaillé par nous deux. Du coup double merci ahah =)
On avait peur que la communication d'Estienne soit pénible pour les lecteurs, mais ça nous fait plaisir qu'elle te plaise :3 Et puis si ça peut être l'occasion de mettre un peu en avant des héros en situation de handicap, aux communications alternatives etc ~
Oops, peut-être encore quelques soucis de clarté des point de vue dans cette section, on prend notre et on donnera un petit coup de pilosh ;)
Etienne Ycart
Posté le 18/11/2021
Ouh là!
Quelle tristesse
Mais c'était comme cela qu'étaient traités les fous
L'époque n'était guère à la tendresse
parfois c'était même pire...
Avant Jean Baptiste Charcot l....
C'était ça la psychiatrie!
Bravo à vous 2 pour ce sujet "pas facile"
Une légére critique cependant
le décor est tellement terrible et oppressant
Que vous en avez presque oublié de nous raconter les tribulations d'Estienne et Hyriel
Ne laissez pas le décor même terrifiant broyer même temporairement nos héros !
Vous dites
Sur mes compagnons d'infortune pas question de blaguer
Non!
L'humour doit être présent ici, puisque c'est un peu le ressort de cette histoire
Rappelez Vous Bégnini dans le camp de concentration avec son fils
il s'en sort grace à l'humour
l'humour ne gomme bien entendu pas ces atrocités ni ne les excuse...
Voila,
impénitent bavard que je suis....
C'est trés bien retranscrit cependant
j'entend pratiquement les hurlement des fous
l'odeur me prend à la gorge
et je tremble d'horeur devant cette terrible porte!
JeannieC.
Posté le 19/11/2021
Salut Etienne !
On te remercie pour ta lecture et tes retours sur l'ambiance, contentes que ça fonctionne =D

Ah oui l'humour, grosse question ! On est tout à fait d'accord, de l'humour peut fonctionner même avec la noirceur de la situation. C'est vrai que c'est une des composantes de notre univers quoique pas la seul, on va donner dans le romantique parfois, dans des notes plus graves à d'autres moments.
Et ça se discute, les moments où on est à l'aise ou pas pour blaguer, et comment le faire. On doit avouer qu'ici, il nous paraissait compliqué de mettre de la blague alors qu'Hyriel découvre la misère de ses nouveaux camarades et qu'Estienne connaît encore à peine Hyriel. À moins de trouver quelque chose de vraiment adroit et qui ne soit pas déplacé. Vanner les gardiens, la direction, la morale hypocrite de l'endroit, voire leurs propres handicaps, yup, mais leurs camarades d'infortune, ça nous semblerait sur une corde raide. À réfléchir :)
Tu cites "La Vie est belle" (très beau film <3 ) et justement le film sait avoir ses petits moments plus graves et sérieux au milieu du ton décalé. Je pense que là nos deux héros n'auraient pas eu le cœur à rire, mais aussitôt après leur légèreté et leur complicité reviennent. En tout cas on garde ton impression en tête, ça mérite réflexion cette question-là c'est sûr !

C'est cool que tu cites "La Vie est belle" de Bégnini en tout cas, il se trouve que c'est justement une des inspirations pour le personnage d'Estienne et l'ambiance de ce projet =)
Et tiens sur la psychiatrie autrefois, il y a "Le Bal des folles" sorti récemment en film, qui est beau et intéressant <3

Au plaisir ! =D
Hortense
Posté le 04/11/2021
Je poursuis ma lecture dans la foulée. Ici, chapitre descriptif. On pénètre le lieu, son organisation, sa misère, son abandon jusqu'aux lieux les plus intimes, bien qu'ici l'intimité semble très relative. Lieu de souffrance également où semblent être rassemblés tous les déshérités de la création. Lieu sans humanité, sans compassion ou la maltraitance et la torture entraînent une soumission forcée. Lieu où la peur est maîtresse.
C'est très bien documenté et décrit. Je vois et je ressens cette déambulation morbide avec l'impression d'une descente aux enfers.
A très bientôt
JeannieC.
Posté le 05/11/2021
Re ! Oui ce chapitre et le suivant vont descendre bien bas dans les rouages dans l'institution ~ Encore merci pour ta lecture et nous sommes très contentes que tu apprécies cette histoire... à défaut de ce triste univers -
A une prochaine fois ! :D
Edouard PArle
Posté le 23/10/2021
Coucou vous deux !
Je mets mes remarques en vrac :
"et aux odeurs de pisse et de merde entourant ses camarades." -> d'excréments ? (merde ça sonne plus oral pour moi, et ça fait tache au milieu d'un joli texte)
"même des chiens pouvaient être mieux traités." J'écrirais peut-être : étaient mieux traités (enlever la nuance pour accentuer la difficulté de la situation)
J'ai trouvé la description des sains d'esprit encore plus terrible et misérable que celle des aliénés, c'est très bien écrit...
Et le passage sur les latrines bon... ^^
Vous rendez très bien le fonctionnement de ce qu'aurait pu être un asile de l'époque, ça sonne très juste. Le personnage d'Estienne est toujours assez touchant.
Un plaisir,
A très vite !
JeannieC.
Posté le 24/10/2021
Coucou ! :D
On prend note de tes suggestions, merci =) Et voui, cette sections et la suivante ne sont pas ragoutantes pour un sou, heureusement qu'Hyriel a un camarade x)
Contentes que l'écriture et le personnage d'Estienne te plaise <3
A la prochaine !
Alice_Lath
Posté le 17/10/2021
Et je poursuis sur ma lancée ! J'ai bien aimé découvrir tout ce décor, c'est vraiment très instructif sur la manière dont cela fonctionnait à l'époque ! Le coup des changements successifs de points de vue continue à un peu me perturber en revanche haha, mais en dehors de cela, c'est vraiment chouette ! Ça ne me dérange pas si ça prend un peu de temps à s'installer, j'aime bien ça et puis ça me donne l'impression d'apprendre plein de trucs, et ça, j'aime beaucoup ! Bref, hâte d'en voir plus sur cette univers haha et ouais, le passage des toilettes était glauque, mais je dois dire que celui sur les aliénés mentaux et physiques était vraiment affreux pour le coup... Quelle horreur
JeannieC.
Posté le 18/10/2021
Re ! :)
En vrai, tout ce qu'on a des hôpitaux généraux ce sont certains règlements, statuts administratifs et les registres. On n'aura malheureusement jamais de témoignages d'enfermés et on ne saura jamais vraiment comment c'était en détail à l'intérieur, derrière les "règles officielles", mais quand même suffisamment de pistes pour deviner que c'était sordide. Y a eu notamment des plaintes qui ont fini par remonter au roi au XVIIIe siècle. Alors on essaie d'être au plus proche mais en brodant quand même pas mal de fiction. Les prières, les horaires de travail de dingue, les carcans, basses-fosses, fouet, les uniformes, on y a trouvé dans des archives.
Du coup uep, sans se prétendre document historique on essaie de rendre ça instructif et ça nous fait plaisir, si on peut faire découvrir un peu cet univers et cette autre face du Grand Siècle, clairement pas reluisante x) Ravies que ça t'intéresse ainsi !
Louis.W
Posté le 01/10/2021
pas grand-chose à dire je dois avouer lol.
J'aurais aimé des rencontres humaines dans cette visite mais ce n'est pas si grave, ça passe.

Le passage sur les menstrue m'a fait... aaaargh
JeannieC.
Posté le 01/10/2021
Hello !
Merci pour ta lecture ^^
En revanche pour les rencontres humaines je t'avoue qu'on a pas trop compris avec mon amie : tu veux dire que c'est triste qu'ils ne croisent pas d'autres gens ? ou c'est autre chose, tu aurais souhaité du contact avec les patients dans les dortoirs ?
Aha oui, le passage sur les latrines est glauque x)
A une prochaine !
Louis.W
Posté le 01/10/2021
du contact avec les patients.
J'aurais voulu que cette visite un peu calme (quoique dérangeante hein bien sûr), ait justement son côté calme brisé par des interractions avec de charmants profils que j'imagine il doit bien y avoir dans cet endroit.

Entend par charmant atypique et non charmant ahah
JeannieC.
Posté le 01/10/2021
Je vois, merci pour la précision ! Alors là le truc c'est que la visite a lieu pendant que les autres sont au travail, il n'y a pas vraiment de contact possible du coup et c'est surveillé.
Mais Hyriel et Estienne auront bien sûr des interactions avec d'autres pensionnaires - même si très ponctuelles, le dimanche, ou au repas, ou le soir... vu que les échanges sont assez empêchés
Eryn
Posté le 25/09/2021
Coucou ! Me revoilà !
Première remarque : « aux odeurs de pisse et de merde entourant ses camarades. » Je trouve que ce passage dissone avec le reste (le vocabulaire)
«  Les pauvres, même des chiens pouvaient être mieux traités. » J’imagine que ce passage fait partie des pensées des personnages, j’ai du mal à m’y faire.

"Sur ses pairs d'infortune, hors de question de blaguer" on dirait que ce sont tous des pauvres gars qui n'ont pas eu de chance... vu les conditions dans l'hôpital, je comprends, mais ça veut dire que tous les pensionnaires sont plus des personnes avec des handicaps ? Il n'y a pas d'autre condamné comme Hyriel ?

« Les gestionnaires de cet établissement en étaient les pensionnaires aux dérèglements les plus graves » = je ne comprends pas trop… C’est imagé ou c’est vraiment des pensionnaires qui gèrent l’établissement ??
Le passage aux latrines ne donne pas très envie… C'est vraiment glauque.
Je trouve le rythme de ce chapitre plus lent, après je pense que c'est aussi parce que les chapitres sont publiés coupés en plusieurs parties, il faudrait que je lise les 3 parties d'un coup pour avoir une vision plus globale... Je vais directement voir la suite;
Helasabeth
Posté le 25/09/2021
Coucou !

Pour la remarque sur les pairs d'infortune, si, il y en a d'autres, condamnés pour mendicité/parasitisme ou des gens que la police ou leurs familles faisaient enfermer.

Pour les gestionnaires, non, c'était imagé justement, parce que pour Hyriel, les gestionnaires sont les plus fous en plus d'être hypocrites.

Pour le rythme, effectivement, c'est un chapitre plus descriptif que le premier mais j'espère que ce n'est pas trop dérangeant, si ?
Quant à l'ambiance glauque, c'est parfait ! ^v^

À tout de suite alors ! :D
Eryn
Posté le 25/09/2021
J'ai senti un ralentissement du rythme, honnêtement je ne saurai pas dire si c'est si gênant que ça, vous verrez ce qu'en pensent les autres lecteurs !
JeannieC.
Posté le 25/09/2021
D'acc ! Oui on verra comment c'est ressenti par ailleurs
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