Chapitre II - Où un muet fait faire à un boiteux le tour du propriétaire (1/3)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 28/12/22 après les premiers commentaires. Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

Botté, engoncé dans sa culotte et son pourpoint noirs, visage tout juste dessiné sous son bonnet à visière, l’officier de l’ordre ne faisait qu’un avec l'obscur couloir. L’autre spectre qui approchait le dépassait d’une tête. De celui-ci, l’éclat des chandelles détachait la longue souquenille informe jadis blanche, qui à force d’encrassement alternait désormais entre la coquille d’œuf et la cendre.

Hyriel n’eut que faire du surveillant, mais ce pensionnaire à la grande taille, fort de sa démarche décidée, lui sembla plus amène. Sa nonchalance lui parut un défi jeté à la face de l’autorité du lieu. Comme si lui, enfermé, était maître et le gardien, un pion. Ledit maître arborait un 93 cousu à son côté, une ardoise pendant sur son large buste taillé en V, une étoffe en toile jaunie qui s’étirait de dessous son nez fin jusqu’à la naissance de son cou. Hyriel ne s’y attarda pas. Il savait à quel point la curiosité insistante pouvait blesser. Autant s’arrêter plutôt sur ses yeux : grands, d’un vert profond qui tranchait avec les mornes couleurs du lieu, pris en étau entre ce tissu et une abondante chevelure châtain. Leur vigueur perçait.

Les iris de l’homme à l'ardoise luisaient, revivifiés par l’abandon temporaire de ses corvées pour s’embarquer dans un tour de l’Hôpital avec le nouveau prisonnier qu’on lui avait annoncé. C’était toujours ça de différent, d’un peu libérateur au milieu de la routine des tâches, quand bien même cela signifiait qu’un énième corniaud rejoignait cette fourrière. Et cela l’attristait. L’officier pointa le 251 et ordonna à l’attention du demi-visage aux mains croisées devant lui :

— Tu lui fais faire rapidement le tour de l’établissement. Vous traînez point. Une fois qu’c’est-y bouclé, vous vous ramenez à la buanderie.

Le masqué frappa du talon et se mit au garde-à-vous, poing serré autour d’une lance fictive ; sa façon bien à lui d’accepter sa mission. Théa se pinça la lèvre et dévia ses pupilles rieuses. Le surveillant, pour sa part, décocha sur le drôle cet air de pitié et de lassitude mêlées réservé à un idiot perdu de longue date dans son monde imaginaire. Au moins obéissait-il. Hyriel eut un tressautement d’épaules étonné pour ce 93. Voilà bien un original, tiens. Cet extravagant avait-il été saltimbanque avant d’échouer ici ? Qu’on en fît un guide laissait le rebouteux sceptique.

Il se réjouit d’un souffle quand le gardien retourna se fondre dans le noir du corridor. Théa bondit alors vers la grande perche à l’ardoise pour lui donner une insistante étreinte. Les yeux du masqué s’étirèrent, ses joues se gonflèrent de contentement. Il referma ses bras robustes dans le dos de la petite femme, sous le regard surpris Hyriel. Le guérisseur se fit oublier afin de leur laisser ce moment, probablement bien trop rare dans cet endroit glaçant pour qu’il se permît de le gâcher.

Alors que Théa serrait son ami, celui-ci leva le nez vers leur nouveau camarade et lui adressa sa manière de salut : sourcils haussés et tête penchée. Hyriel devrait quant à lui s’habituer à lever le menton pour communiquer avec cet homme si élancé. Lui n’était pas grand, quoique pas petit non plus, et en permanence courbé sur ses béquilles faute d’avoir les jambes capables de le porter. Les deux hommes se tenaient ainsi du regard et Hyriel écarta le haut de ses cannes afin de s’incliner. En l’observant, son désigné-guide fut saisi par le navrant constat de profondes cernes. Dans la foulée lui vint une fataliste pensée : le visage du 251, joliment dessiné malgré ces traces d’épuisement, avec ses pommettes saillantes et ses lèvres aux courbes marquées sous une fine moustache, allait insidieusement s’émacier en même temps que le reste au fil des mois.

Le 93 chassa l’idée aussi vite qu’elle avait jailli, pour apprécier les traits forts de cette figure hâlée puis revenir aux yeux de ce nouvel arrivant. Il n’en avait jamais vus d’un azur aussi marqué et répandu. Bien des superstitieux avaient décrété face à Hyriel qu’une telle anomalie provenait assurément du Malin – pour parfaire le tableau avec ses maudites jambes de Carême. L’homme au masque ne fut point en reste et redouta un instant cette hypothèse, recula d’un pas et faillit se signer. Mais il se raisonna et préféra enfin ne voir en ces prunelles que deux nouvelles taches de couleur dans son univers de crasse : l’on n’en avait jamais trop, ça se savourait !

Une toute autre préoccupation mobilisait Théa. Elle lâcha son camarade et se renferma en une posture d’intense réflexion. Ses yeux tissèrent un fil invisible entre les deux hommes : elle craignait qu’Hyriel soit triste de ne pas avoir, lui aussi, reçu une étreinte spontanée. Ainsi fut vite décidée l’embrassade à chacun. Hyriel cilla de surprise et grimaça quand ses blessures encore fraîches se rouvrirent sous cette pression. Cette étrange égarée ne pensait pas à mal, il le voyait, aussi prit-il sur lui de ne pas la repousser et rendit-il l’embrassade comme il put avec ses cannes. Cela encouragea Théa à le serrer plus fort, à son grand dam. Pour elle, cette cueillette d’affection effaçait toutes les fois où les officiers l’avaient écartée – certains, au moins avec douceur. Elle savait désormais que les gens à numéro la voulaient davantage que ceux en noir et à visière.

Toujours blottie contre Hyriel, qui commençait à s’habituer à ce mélange incongru de douleur et de tendresse intrusive, Théa se souvint de leur conversation et tourna l’œil en direction de son affectueux bonhomme masqué. Elle sautilla de bonheur : et si le gentil sorcier soigneur utilisait ses pouvoirs pour rendre une bouche à son vieil ami ? Elle s’apprêta à émettre l’idée quand soudain… elle se rappela, triste, que c’était secret. Et elle avait pro-mis. Qu’à cela ne tienne ! Elle décida de trouver l’occasion de n’en reparler que seul à seul avec Hyriel.

Le muet prit en main son ardoise, puis une craie dans la poche de sa guenille. Avant même qu’il n’eût à écrire, la voix nasillarde et chantonnante de Théa le devança :

— Lui, c’est Estienne. Et lui, c’est Hyriel. Il a dit que j’avais un beau sourire.

Estienne approuva de la tête, enthousiaste devant le bonheur qu’Hyriel semblait inspirer à sa jeune amie. Bigre, comme il avait réussi à l’enchanter ! Rien que pour cela, il adressa une mine reconnaissante à Hyriel – et elle l’aurait été plus encore s’il avait eu connaissance de toutes leurs confidences. Mais Estienne en savait déjà assez pour déceler que ce nouvel arrivant était du genre à tenter de faire oublier où ils se trouvaient. À la guerre cœur vaillant. Estienne lui-même chérissait ce mot d’ordre quoiqu’il n’arrivait pas toujours à l’appliquer. Il comprenait du reste la pente naturelle de ceux qu’il accueillait en larmes ou les humeurs en vrac. Rien de tel aujourd’hui. Sous les lointains regards inquiets des rares autres enfermés qui hantaient le coin – et ralentissaient plus ou moins à la tâche devant cette scène curieuse – Théa redoubla d'allant en pointant le muet :

— Il connaît tout l’monde ! Et il fait bien les visites.

— À la bonne heure ! Me voilà entre les meilleures mains. Salut Estienne.

Celui-ci aima la voix chaude, sûre, qui venait de s’élever. La gent d’Oc l’avait musicale, mais rarement à ce point. Ses R vibraient comme cordes en trémolo. Ses intonations chantaient avec rythme. Pour première réponse, Estienne ronronna d’un entrain qu’Hyriel cependant ne partagea pas, devinant ce qui dysfonctionnait sous le masque de toile. Le souvenir des mâchoires brisées et des gorges endommagées par quelque gourdin ou lame de brigands lui fit plutôt serrer les dents. Tristement banal dans la liste des maux qu’il pansait au-dehors. Coups de craie à l’ardoise :

& THÉA FAIT BON ACCUEIL
IE VOY ! (DIS-LUY)
SALUT IRIEL

La main d’Estienne hésita sur la graphie du prénom, puis à exposer le message : le moment redouté arrivait, comme à chaque rencontre. Le 251 pourrait-il le déchiffrer ? Si peu de vagabonds savaient lire ; dans l’écrasante majorité des cas, Estienne devait ramer à mimer, avec le risque d’être surpris et puni par un officier. Hyriel toutefois lut rapidement et sourit à Théa.

— Notre ami constate que tu fais très bien l’accueil et je ne peux qu’être d’accord !

— Merci, merci ! J’espère que j’pourrai recommencer alors !

Elle agitait fièrement les mains. Hyriel acquiesça même si cela signifierait un nouvel interné – pauvre de lui. Il se raccrocha aux pommettes d’Estienne, gonflées d’un bonheur qu’il comprit : les occasions de pouvoir être lu se faisaient trop rares pour lui.

— Qu’est-ce qui se passe ici ? aboya un gardien surgi à l’angle du corridor.

L’enthousiasme s’envola et les sautillements de la petite femme cessèrent. Elle mordilla sa lèvre. Elle avait été sage. Elle avait fini son travail. Alors ça irait. Le molosse inspecta.

— T'as terminé ? Rejoins la cuisine. Préparation de la soupe.

Estienne, pour l’encourager, frotta ses mains puis son ventre : Théa, tu vas faire une si bonne soupe ! Elle pressa le pas après un « à plus tard ! » qu’Hyriel lui rendit. L’agent n’eut pas le temps de leur cracher allez savoir quelle amabilité supplémentaire : le muet lui tournait déjà le dos et il pointa du nez le couloir qui s’ouvrait devant eux. Alors que le gardien satisfait reprenait sa ronflante ronde, Hyriel se prépara à clopiner aux côtés d’Estienne sans un regard pour le surveillant.

— Je suis tout à toi pour la visite. En tant que joyeux arrivant innocent.

Un soupçon de malice colora son sourire-bouclier. Estienne rit – ou plutôt on entendit tressauter sa glotte derrière le tissu qui gonflait tel un ballon. Par ces badineries, tous deux se préparaient à affronter le lugubre voyage le long d’un sol béant, qui recevait à peine la lueur des chandelles. On avançait sur un trou noir. Estienne pria : que le camarade ne fût pas avalé, qu’il gagnât chaque jour contre le monstre à gueule ouverte. Il l’invita à le suivre d’un geste farceur, une main à sa taille marquée, et l’autre bras tendu valant un « Mon caporal, mon général ou mon ce-que-vous-voulez, en avant, marche ! ». La recrue claqua des talons et inclina sèchement la tête, en soldat disposé à lui emboîter le pas – et plus disposé encore à chercher, au gré de leur trajet, la moindre faille susceptible de servir la tentation qui chatouillait déjà son esprit : celle de s’évader !

L’énergique guide se mit au rythme béquillant d’Hyriel, qui lui en fut reconnaissant. Peu importait à Estienne le temps qu’exigerait la visite. Il souhaita seulement qu’un gaffe* n’eût pas la bêtise de leur reprocher quelque retard. Sur le chemin, ils n’osèrent pas renouer tout de suite la conversation, de peur que le sujet choisi ne blessât. Estienne savait que sous un masque de légèreté, l’enfermé pouvait cacher des plaies qu’une conversation à propos de l’avant eût menacé de raviver. Il guetta les environs et se décida enfin à rompre le silence par sa craie, dégainée avec élan. Hyriel se détendit en voyant Estienne réécrire, tout en marchant au plus près d’une rangée de chandelles.

C’EST RARE ICY CEUX QUI
SAVENT LIRE. I’ESPÈRE QUE T’AS
LA VOCATION DE VICAIRE ?

Regard admiratif appuyant sa première phrase. Puis sourcillement ironique.

— Vicaire pour transmettre ta sainte parole ?

Estienne ne s’y attendait pas, à celle-là ! Nouveau tressautement guttural. Il recula, apeuré par cette plaisanterie au seuil du blasphème. Il fallait oser ! songea-t-il, mais pas trop tout de même. Une discussion de cette teneur risquait de leur coûter au bas mot la ration du soir. Il n’eut toutefois pas le cœur à rabrouer ce comparse à peine débarqué et se borna à espérer qu’il sût mesure garder ! Estienne parodia, battant de la main vers son visage, un geste de fausse modestie empruntée auquel Hyriel souffla de rire, rassuré : son guide n’était pas un de ces froids dévots ; il n’aurait manqué plus que cela. Au moins pourrait-il s’offrir le répit d’une moindre méfiance avec lui, tandis qu’aux rations et aux offices il lui faudrait se montrer pieux. Faire l’hypocrite, ainsi qu’il avait déjà eu à s’y résoudre tant de fois par le passé. Hyriel déchanta cependant au véritable motif :

PENDANT LES REPAS Y
FONT LIRE DES PRIÈRES
À TOUR DE RÔLE

Un petit soupir quitta ses lèvres.

— Ah, Sa sainte parole. J’imagine que je m’y ferai…

La piété n’était pas au rendez-vous, ni la gaîté de cœur à la perspective de ces dévotions : Estienne le comprenait et à dire vrai, il se demandait lui-même dans ses pires moments s’il ne croyait pas en Dieu juste par principe. Parce que c’était communément admis, parce que ça évitait de s’attirer des ennuis. À mesure qu’il avait traversé les déboires, puis qu’il s’était usé au fil de dix longues années dans ce trou, l’idée d’un être veillant au meilleur des mondes possible s’était pris un sacré coup au museau, elle aussi. Pourtant, souvent il voulait avoir la foi et trouvait belle l’idée de Dieu. Comme certaines histoires de la Bible. D’autres jours, il n’y arrivait pas. Oh sûr, il n’en disait rien ! Mieux valait éviter ! Estienne laissait aux croyants l’héroïsme de croire – et il admirait, il enviait qui y parvenait en ce terrestre enfer. Simplement, lui, par défi à l’institution il s’efforçait de se convaincre que la question ne l’intéressait plus. Que, ciel habité ou vide, bah ! Pour le mutisme qu’était celui de Dieu s’Il existait, l’humanité avait manœuvré seule depuis des siècles. En revanche, il en voulait à ces rites quand ils servaient à éteindre des gens avec leur propre foi.

— Je lirai ta parole aussi, si tu veux.

Estienne hocha du chef. Ce serait parfait avec les camarades illettrés ! Hyriel sourit : oh, c’était naturel. Il se pencha soudain vers lui, l’œil vif, pailleté d’une lueur mutine, pour chuchoter :

— Elle sera sans doute plus éclairante.

Le muet secoua la tête puis s’assura de l’absence de gardien aux environs. Fichtre ! Plus éclairante, sa parole ? C’était flatteur… mais offensant pour Dieu. Ignorant encore ce qu’Hyriel avait subi pour s’en faire telle opinion, il redouta de devoir se trimballer un déséquilibré. 251 serait-il donc insensé à ce point, et reclus à cause de propos si diablement imprudents tenus en public ?

BONTÉ DIVINE
MON FILS
SI ON T’ENTENDOYT !

Et il se signa comme une nonne outrée. Hyriel dut se retenir de rire : plus de doute à avoir, ils pourraient essayer de s’amuser, tous les deux. En compagnie de ce mime, l’Hôpital lui semblait finalement moins terrible que les geôles de La Barthe. Après ces derniers jours passés habillé de chaînes, logé dans un cachot puant – quand il n’était pas brisé, brûlé, étouffé par les fers de la Question –, le simple fait de se mouvoir loin de toute entrave et de parler à peu près à sa guise représentait pour lui la plus agréable des libertés. Et il comptait bien en jouir, de cette sensation de délivrance, sans imaginer un instant que ce ne fût qu’une brume autour de nouveaux dangers.

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* Gaffe : Argot, attesté en 1455. "Gardien de prison ; sergent".

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Paul Genêt
Posté le 17/02/2024
Très intéressant ce "dialogue" et les réactions intérieures d'Estienne. Son petit côté pusillanime a un gros potentiel comique. J'ai une toute petite réserve sur le nom composé "sourire-bouclier". En effet, j'ai le sentiment qu'Hyriel, enfin c'est l'image que je me fais de lui, aurait un sourire plus polémique que défensif. Mais en dehors de cet infime détail, j'ai trouvé ce chapitre très agréable à lire et j'ai beaucoup aimé l'image du trou béant. J'ai une petit question après avoir lu sur le forum les conseils donnés sur la manière de rédiger un commentaire (très intéressant d'ailleurs) : comme ce travail a déjà fait l'objet d'une réécriture, de quoi auriez-vous besoin dans les commentaires ? Je veux bien essayer d'aller dans tel ou tel sens dans mes remarques, si ça peut vous aider. Bonne soirée !
JeannieC.
Posté le 19/02/2024
Bonjour !
C'est bien noté pour le "sourire-bouclier" - j'ai transmis ta remarque et tes impressions à ma co-autrice (puisque c'est elle qui a principalement écrit les réactions et dialogues d'Hyriel), on en discutera au moment des dernières corrections.
D'ailleurs pour te répondre, nous en sommes actuellement aux dernières réécritures du roman - que nous pensons soumettre aux maisons d'édition dans deux mois. Du coup oui, n'hésite pas si tu as quelques remarques qui te viennent au fil de ta lecture puisque nous nous laissons encore quelques semaines de corrections. Du reste, on ne crache jamais sur les impressions de lecture à propos des personnages, de l'ambiance etc.
En tout cas, merci beaucoup pour tes passages fidèles sur notre roman et pour tes commentaires toujours éclairants ! Ravies que le personnage d'Estienne t'ait accroché. Je l'ai pensé comme un genre de Dom Quichotte, ayant recours à un monde imaginaire et chevaleresque pour survivre à la noirceur de sa réalité.
Contesse
Posté le 28/05/2023
Hello Jeannie ! Oh là là, ça fait si longtemps que je ne suis pas passée sur votre histoire et j'en suis profondément désolée :/

Il n'empêche que je suis ravie d'être revenue et de m'être replongée dans cet univers, si bien retranscrit et documenté ! Encore une fois, vos plumes combinées m'ont séduites ^^
J'ai été ravie de rencontrer ce fameux Estienne ahah, il est vraiment touchant ! Son mutisme pose question naturellement, est-il de naissance ? Dû à un accident grave ? Le fait qu'il cache sa bouche ferait plutôt penser à un évènement grave qui aurait mené à une mutilation... j'ai hâte d'en apprendre plus !
En tout cas, sa relation avec Hyriel fonctionne déjà hyper bien, la compatibilité et la complicité entre ces deux ressort très vite et elle est très touchante à lire ! Deux hommes cassés qui se réunissent pour faire face à l'enfer de l'hôpital ensemble, ça promet de jolies choses :)
J'aime beaucoup cette façon de retranscrire les pensées, l'alternances entre les points de vue qui se fait très rapidement, d'un paragraphe à l'autre ! Je ne m'y attendais pas mais ça donne une dynamique très particulière, la sensation d'être tout le temps à côté d'eux, un coup avec l'un, un coup avec l'autre, c'est très satisfaisant ^^

Un plaisir à lire en tout cas !
J'ai hâte de poursuivre, et promis je n'attendrai plus 6 mois :/
Bisouilles ;)
JeannieC.
Posté le 29/05/2023
Merci beaucouuuup Contesse et voyons, ne t'excuse pas <3

Helasabeth et moi sommes très contentes de te recroiser ici. Haha, le fameux Estienne - ravie qu'il ait su t'intriguer et t'émouvoir ainsi. :3
Son passé et l'origine de son mutisme vont se révéler petit à petit au cours des prochains chapitres. Et vouiiii, comme tu dis, deux êtres cassés qui se trouvent une complicité.

J'espère que tu apprécieras les mésaventures qu'ils vont être amenés à affronter tous les deux héhé.

Encore merci <3 Et à une prochaine !
Bisous !
Contesse
Posté le 29/05/2023
Super, alors j'ai hâte de découvrir tout ça au fil de ma lecture :D
Gros bisous !<3
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
Hello,

Décidément, tous vos personnages sont attachant. Estienne est si touchant avec son ardoise. Je ne sais pas pourquoi, mais, le tissu qui cache sa bouche mutilée va relever des histoires très pesantes...
J'aime beaucoup ce système d'ardoise pour communiquer, ça ouvre des futures scènes pouvant être cocasse dans ce monde où peu savent lire - gardiens compris ? Vraiment, une belle rencontre que vous m'offrez.

A tres vite
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
PS : Les titres de chapitres me font penser un peu à ceux des aventures de Rouletabille, notamment dans le mystère de la chambre jaune ^^ J'aime beaucoup cette façon de faire
JeannieC.
Posté le 01/03/2023
Hellow !
Héhé oui, on espère proposer des communications atypiques avec ce personnage de muet scripteur - à la fois désavantagé et avantagé sur un autre plan.
Owww et merci pour les titres ! Vrai qu'il y a un côté Rouletablille. Et puis nous voulions pasticher les titres à l'ancienne, comme chez Rabelais ou Jules Verne, sous la forme "Où bla bla"
Liné
Posté le 02/01/2023
Haa, quel plaisir de retourner (paradoxalement) dans cette prison !

Rien qu'avec ce tiers de chapitre, je retrouve la justesse et la bienveillance des personnages. Et j'ajouterai même, la dignité qui se dégage d'eux.

J'aime beaucoup le panorama que vous nous offrez, en passant d'un personnage à l'autre, et avec cette porosité des sentiments : ils comprennent qu'ils s'apprécient, et en même temps la narration nous laisse entrevoir que cette appréciation est encore plus grande que ce qu'ils se montrent mutuellement.

Je suis aussi accrochée par l'idée du geste qui s'allonge dans le temps et raconte beaucoup de choses : au début, ce double câlin qui ne doit pas durer plus de quelques secondes, mais qui s'inscrit dans un temps de lecture plus long et d'autant plus beau.

A très vite !
JeannieC.
Posté le 03/01/2023
Bonjour Liné !
Hela et moi sommes ravies de te recroiser par ici. Merci beaucoup pour tes commentaires et la justesse avec laquelle tu évoques la démarche qu'on essaie d'avoir <3

Notamment cette dimension "panorama" et "chorale" pour rendre la collectivité de cet Hôpital. Une narration où on glisse d'un personnage à l'autre avec un point de vue mouvant, pour que les sentiments soient poreux comme tu dis, se fassent écho, dans une narration omnisciente qui voit encore plus loin qu'un seul protagoniste.

Très touchées également par ce que tu dis de l'humanité, de la bienveillance des protagonistes. Ils sont en mode survie et leur bonté va se trouver de plus en plus mise à l'épreuve par la violence du lieu.

Merci encore <3
On espère que la suite continuera de te plaire,
à bientôt !
Rimeko
Posté le 31/10/2022
Hello à vous deux !
Depuis le temps que je zyieutais cette histoire, notamment via votre compte Instagram, il était bien temps que les HOs arrivent pour enfin me donner le coup de pied aux fesses nécessaire haha
D'ailleurs je ne comptais lire que trois chapitres, les règles des HOs, tout ça, et j'ai pas vu les chapitre passer oups, mais voilà je m'arrête là au chapitre 4 (du moins sur PA), et je reviendrai :P
Je ne lis pas beaucoup d'historique, et je connais encore moins le contexte dans lequel cette histoire en particulier s'inscrit, mais l'ambiance est très très bien posée. J'aime aussi les utilisations de vieil orthographe pour certains mots, ça rajoute de la vraisemblance à l'ensemble. Et du coup je suis content d'en apprendre plus sur cette période, même si ça a l'air absolument horrible :'))
Chapeau pour la façon de "croquer" en quelques lignes les personnages en tous cas, ils sont tous très mémorables, et immédiatement attachants pour Hyriel, Théa et Estienne. Les changements de point de vue très fréquents m'ont un peu perdu, je dois bien l'avouer, j'ai plus l'habitude d'histoire qui sont soit en point de vue "neutre" (omniscient), soit en point de vue interne comme ici, mais en gardant le même narrateur ou la même narratrice tout au long d'un chapitre / d'une scène. Enfin, j'imagine que je vais m'y habituer ;P
Et c'est "drôle", mais malgré le contexte glaçant, est maintenue une certaine... pas "légèreté", pas vraiment, mais... une certaine forme d'optimisme dans la résilience humaine, peut-être ? L'équilibre est bien trouvé.
JeannieC.
Posté le 01/11/2022
Coucou Rimeko !
Merci beaucoup pour ta lecture ! Helasabeth et moi (je réponds en notre nom à toutes les deux) sommes très contentes de te croiser ici, et de lire ces retours enthousiastes <3

C'est vrai qu'on a un point de vue externe mais qui bouge pas mal dans ces premiers chapitres d'exposition x) On espère quand même que ce n'est pas incommodant ? En tout cas par la suite une fois les personnages "posés" c'est bien moins marqué - et on va essayer de voir à la réécriture s'il y a nécessité et moyen de "lisser" un peu sur ce début.

Ahah, oui "oups" le chapitre de plus par rapport aux HO, mais c'est donc qu'a priori tu ne t'es pas ennuyé à la lecture - ça nous fait plaisir =)
De même que de faire découvrir ce pan si méconnu de l'Histoire qu'est le "grand renfermement". La mise sous cloche et au travail forcé de tout ce qui gênait dans les rues - vagabonds, mendiants, personnes handicapés, "fous", prostituées etc. Michel Foucault - entre autres - a travaillé sur ce phénomène et a été une de nos sources documentaires.
Tes retours sur les personnages nous vont droit au cœur - et on est contentes aussi que tu aies perçu cette note "positive" avec laquelle on a choisi d'aborder cette histoire. C'est tout à fait comme tu dis : un contexte noir, mais des personnages qui essaient de tenir le coup par la résilience, l'humanité, et même un fond de jeu et d'humour.
J'ai d'ailleurs coutume de pitcher notre roman en disant "C'est un croisement "La Ligne Verte" et "La Vie est belle" mais dans un hôpital général au XVIIe siècle" xD

Encore merci ! <3
On espère que la suite de l'histoire te plaira !
A bientôt
ZeGoldKat
Posté le 18/10/2022
Poh poh poh ! Chaque nouveau personnage qui arrive me hype, ils sont tous tellement colorés et bien spécifiques, caractérisés et mémorisables direct.
Je vais de surprise en surprise avec votre roman. Décidément, voilà en la personne d’Estienne un autre personnage qui déchire. Son côté zinzin au début est incroyable. xD D’abord, je savais pas trop s’il était toqué et se prenait vraiment pour un chevalier, et puis plus le texte avance, plus j’ai l’impression que lui aussi, il s’invente une histoire pour ne pas se laisser broyer.
Je suis fasciné par votre univers. Ce thème du fictionnel pour résister à une dure réalité, les trois héros y apportent chacun une réponse toute personnelle. Le décor aussi a quelque chose d’hyper fort dans ce chapitre. Noir, comme la grande gueule d’un monstre, avec des touches de lumière comme la blouse d’Estienne, les torches, l'armure d'Hyriel. La symbolique envoie du lourd, j’ai adoré la comparaison du couloir avec un grand trou qui avale les pensionnaires.
Estienne me fait penser aux gueules cassées. Si j’ai bien compris, il a été soldat dans son passé et le bas de son visage a été détruit. Ça titille ma curiosité ça : qu’est-ce qu’il a bien pu faire pour être condamné à l’enfermement ? Un mutiné ? Un déserteur ? Un bandit ?
Le passage sur la religion est intéressant aussi, avec comment les deux personnages l’abordent respectivement. Hyriel est toujours aussi culotté xD Ses blagues m’ont fait sourire mais comme Estienne, j’espère qu’il saura jauger quand déconner et quand faire attention.
J’arrête là pour ce coup, a tantôt
JeannieC.
Posté le 18/10/2022
Wow ! On ne peut encore une fois que te remercier. Ravies de t'enthousiasmer ainsi avec cette lecture. :3
Pour Estienne, effectivement il "joue" au maboule quelque part pour se protéger et qu'on lui fiche la paix. C'est une de ses manières de résister à la réalité, un peu à la Dom Quichotte. Et yep, c'est une gueule cassée, même si le terme est anachronique au XVIIe siècle. ^^ Plus précisément, c'est un grand brûlé du bas du visage.
On te laisse découvrir dans les prochains chapitres le détail des mésaventures qui ont amené Estienne à l'hôpital général héhé.
A bientôt !
Larsenac
Posté le 23/06/2022
Belle entrée du nouveau personnage d'Estienne. Ces deux-là ne peuvent que s'entendre car ils partagent tous les deux une même affliction. Ce sont deux corps cassés et meurtris par la vie, mais avec un intérieur lumineux. J'ai un peu peur de ce qui pourraient bien leur arriver. Ils me font penser au personnage de la ligne verte de Stephen King. Ce colosse au cœur d'or qui est enfermé par erreur pour avoir voulu sauver une vie et qui va subir la haine de ses geôliers. Ces deux là vont devoir faire face et tenir bon devant la bêtise et la cruauté de leurs oppresseurs. Sinon, j'ai repéré cette petite coquille : constat de profond(e)s cernes.
JeannieC.
Posté le 24/06/2022
Merci beaucoup !
Très touchée par cette association d'idées avec "La Ligne verte" - ah qu'est-ce que ce roman m'a marquée... et qu'est-ce que le film m'a fait pleurer !
Il en traîne d'ailleurs sûrement une petite inspiration dans notre roman - des gardiens cruels et des petites souris héhé.
LouiseLysambre
Posté le 10/06/2022
Quelle belle rencontre, touchante encore ! J'ai hâte d'en savoir plus sur ces deux coco-là. Et puis de nouveau, les descriptions tout en image, entre ombre et lumière, c'est tellement beau !
"Si on t'entendoyt" m'a beaucoup fait rire aussi, c'est le point bonus :D
JeannieC.
Posté le 11/06/2022
Mowiiii, Hyriel et Estienne les deux cocos =3 Très contentes que tu aies apprécié cette arrivée d'Estienne et les premiers échanges. Merci pour ta lecture, et ta sensibilité au style "caravagesque" tout en clair-obscur qu'on a voulu donner à ce moment :)
M. de Mont-Tombe
Posté le 04/03/2022
J'adore ce nouveau personnage ! Il me fait penser au personnage principal dans "Au revoir là-haut" (je ne me rappelle plus de son nom). Mais le contexte que vous avez choisi est bien plus original. Je pense que je vais beaucoup apprécier ce duo! Je me demande ce qu'ils vont bien pouvoir faire dans l'hôpital général. Une évasion, peut-être?
JeannieC.
Posté le 04/03/2022
Ow merci =) Estienne est tout flatté ma foi - et nous avec. Il est prêt à former son tandem de choc avec Hyriel pour faire les quatre cents coups ~
Et en effet, Estienne est ouvertement inspiré des "gueules cassées" - Édouard dans "Au revoir là-haut" comme tu le soulignes, ou encore Adrien de la "Chambre des officiers" qui ont tous les deux la mâchoire détruite.
Aramis
Posté le 06/02/2022
Hoho, voici l'arrivée d'un nouveau personnage tout à fait spécial lui aussi, j'aime la manière dont sont caractérisé chacun des pensionnaires du lugubre hôpital. Tous présentent une particularité distincte qui donne envie d'en savoir plus, et promet des personnages avec des histoires et des caractères très différents.
J'aime beaucoup le double regard de découverte entre Hyriel et son guide, et le fait que chacun d'eux remarque les yeux de l'autre. Idem, la description de la voix d'Hyriel est très jolie à lire.

Ce chapitre est vraiment passé tout seul, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Estienne et sa façon de communiquer. De même, l'introduction de l'aspect de la religion et du rapport des deux personnage à leur croyance est vraiment intéressante, c'est un sujet qui me questionne beaucoup, du coup j'aime la confrontation de ces diverses façon et intensités de foi, et de doutes, au sein d'un lieu qui doit la mettre à rude épreuve !

Une petite chose que j'ai relevé :

"Lui n'était pas grand, quoique pas petit non plus" >> J'ai un peu buté sur cette phrase, je crois que ça sonnerai mieux et plus simple d'aller directement soit "il n'était ni grand ni petit" soit "il était de taille moyenne.

Et voilà !
JeannieC.
Posté le 09/02/2022
Ouiiii, Estienne est dans la place héhé ! Contentes que les trois sections de ce chapitre - plutôt descriptif - t'aient branchée malgré le rythme plutôt tranquille :)
Les croyances et la pratique de la religion dans les siècles passés est un sujet qui m'intéresse et me touche beaucoup aussi. Comment elle peut soulager ou au contraire servir à oppresser, et comment les deux protagonistes la vivent spécifiquement.
Merci pour la petite suggestion, on prend note !
UnePasseMiroir
Posté le 26/11/2021
Aaah il est là Estienne *o* bon je l'avais déjà plus ou moins compris avec son moodboard mais j'ai quand même été surprise (et touchée) de voir qu'il a perdu le bas de son visage... qu'est-ce qui lui est arrivé ??
Et je vous l'avais déjà dit mais c'est tellement plaisant de voir deux persos aussi singuliers physiquement ^^ quant à leurs caractères, je les aime déjà ! Et ils ont l'air de bien s'entendre en plus huhu...

"Vicaire pour transmettre ta sainte parole ?" => la technique de drague inattendue mais excellente xD

J'ai bien aimé leur focus mutuel sur les yeux, c'est la première chose que je regarde chez une personne alors j'y attache beaucoup d'importance ;) et j'aime bien les changements de pov fluides comme ça, c'est assez bien géré pour qu'on ne se perde pas !
Et on oublie pas le câlin de Théa, qu'est-ce qu'elle est chou cette fille.

Eh bien j'ai hâte de voir ce que vous réservez à nos trois lascars !
JeannieC.
Posté le 27/11/2021
Aaaah ça, le courant est bien passé entre eux héhé. Encore une fois, nous sommes touchées par tes retours, contentes que tu apprécies ce petit trio et le contexte =D
Et c'est vrai qu'on s'est rendues compte il y a peux qu'on a représenté les trois grands types de handicap avec Théa, Hyriel et Estienne - handicap intellectuel, handicap moteur et handicap communicationnel-sensoriel. On aime bien l'idée de leurs apports les uns aux autres par ces différences respectives ^^

xD Hyriel a des approches de drague... originales :-P

Oh yes, les yeux. J'y suis très sensible moi aussi et j'y attache également une grande importance en dessin. Et les chevelures en deuxième lieu -

Merci beaucoup pour ta lecture !
Au plaisir =D
JeannieC.
Posté le 27/11/2021
Ah et PS. Pour ce qui est arrivé à Estienne, ça arrive aux chapitres 4 et 5 =)
Etienne Ycart
Posté le 08/11/2021
Voila ce cher Etienne, une gueule cassée,? (même si ce n'est pas comme cela qu'on devait les appeller à cette époque!)
Un chouette chapitre
l'amitié en est le thème
un chapitre très humain vraiment
on devine que les deux compères vont s'entendre comme larrons en foire
l'administration de cette sorte de cette sorte de prison n'appréciera peut être pas
Quelques remarques cependant( du chipotage of course!)
Je n'ai pas compris le passage militaire...
Lui n'était pas trés grand quoique pas petit non plus! (un peu maladroit?)
et l'accent comme un roc sur corde...je comprend l'image mais la corde serait coupée par le roc non?
Mais tout cela est compensé par d'autres passages ou fleurissent de trés belles tournures...
Par exemple: de ses iris l'homme s'imposait....
A bientot, continuez comme cela!
JeannieC.
Posté le 08/11/2021
Hello !
Oui, Estienne est un grand brûlé de guerre - et nous nous sommes effectivement inspirées des gueules cassées même si autre temps, autre guerre.
Merci beaucoup pour tes petites suggestions que nous gardons sous le coude, et pour le moment militaire, on file la métaphore de l'hôpital général qu'il perçoit comme une autre guerre, une guerre de chaque jour à affronter cœur vaillant - mais peut-être ce sera à éclaircir ~ Tout comme l'image des cordes vocales.
Nous sommes très touchées que l'amitié te semble aussi palpable dans ce chapitre =) Ils vont faire les quatre cents coups ensemble oui ahah
A une prochaine, encore merci =D
Etienne Ycart
Posté le 09/03/2022
estienne Hyriel et Théa, l'enfer....tout est posé sur la table....l'histoire peut commencer!
Hortense
Posté le 04/11/2021
Bonjour,
Un chapitre qui fait la part belle aux sentiments et aux émotions. La rencontre avec Estienne est remplie de promesses. Un trio attachant vient de se former. L'opposition entre l'univers noir et déprimant de l'institution et l'improbable merveilleuse rencontre de ces trois êtres malmenés par la vie est très bien rendue. Parviendront-ils à dépasser la laideur du lieu ? Leur amitié naissante sera-t-elle une force suffisante pour rompre l'enfer de l'isolement ? Comment une telle amitié peut-elle évoluer ?
Beaucoup de questions et beaucoup d'espoir dans ces quelques lignes. J'ai hâte de découvrir la suite.
A bientôt
JeannieC.
Posté le 05/11/2021
Bonjour Hortense,
Nous sommes très touchées de ton enthousiasme pour Estienne - et l'ensemble du trio :) Ah ça, ils vont petit à petit se mettre à faire les quatre cents coups héhé
Edouard PArle
Posté le 18/10/2021
Coucou vous deux !
Un nouveau personnage sympathique avec Estienne, le séjour en prison ne sera peut-être pas si sombre.
Vous changez très souvent les points de vue en cours de route, personnellement j'arrive à suivre mais c'est un jeu dangereux ^^
Le câlin de Thea est très touchant, les marques d'affection dans des lieux très noirs ça marche très bien avec moi.
Une petite remarque sur la forme :
"elle aimait en faire beaucoup, des câlins." -> elle aimait beaucoup faire des câlins (plus simple et plus direct)
Un plaisir de vous lire,
A très vite !
JeannieC.
Posté le 18/10/2021
Hellow ! =D
Owww, merci pour Estienne, ça nous fait plaisir ! Oui Hyriel ne sera pas si mal entouré que ça dans ses épreuves :3
Et yep, on a un point de vue qui se promène mais comme dit aussi à Alice, on va voir à ne pas trop démultiplier quand même, et à bien marquer quand il y a changement - retour à la ligne etc.
Aaaah et comme toi, je suis assez sensible aux récit dans des univers sombres / carcéraux, mais où percent des marques de sensibilité et d'humanité -
Merci et au plaisir !
Edouard PArle
Posté le 18/10/2021
"Aaaah et comme toi, je suis assez sensible aux récit dans des univers sombres / carcéraux, mais où percent des marques de sensibilité et d'humanité" Clairement, un petit geste affectif peut se révéler cent fois plus touchant que le baiser entre les deux héros d'un film à gros budget.
Au plaisir (=
Alice_Lath
Posté le 17/10/2021
Yo yo yooo ! J'avais enfin un peu de temps pour revenir ici, là où j'avais laissé Hyriel y'a pas si longtemps que ça haha Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé la vibe de ce chapitre. L'ardoise est chouette, de même que ce que écrit Estienne dessus. L'introduction de ce personnage est d'ailleurs très marquante, et on est tout de suite très intrigués à son sujet. Théa également est touchante, dans sa bienveillance à leur égard. J'aime bien aussi la manière que vous avez de respecter la tonalité de langage de l'époque, ça renforce l'immersion
Si je devais faire une remarque en revanche, c'est la multiplication des changements de points de vue, parfois dans le même paragraphe. Je suis ainsi à des moments confuse de qui pense quoi, et les sauts réguliers demandent une bonne gymnastique
En tout cas, merci pour ce chapitre haha et hâte de découvrir le mystère sous ce masque !
JeannieC.
Posté le 18/10/2021
Hey hey !
Nous sommes très contentes de te recroiser par ici et de ton intérêt pour Théa ainsi que pour ce nouveau lascar héhé. On s'amuse bien avec l'ardoise et avec ce personnage blagueur en effet ~ Blagueur... mais quand même prudent et aux aguets xD
Pour les points de vue, nous avons opté pour un omniscient un peu baladeur, mais effectivement c'est quant même mieux de limiter et nous allons reprendre ce chapitre pour voir là où il y a des flous, là où il faudrait revenir à la ligne pour marquer le changement, ce genre de trucs =D
Merci à toi =)
Yannick
Posté le 03/10/2021
Une première partie de chapitre pleine de tendresse, la seconde d'humour et d'ironie. Ça marche nickel pour moi, je "ressens" en lisant.
Les personnages sont hauts en couleur (par contre j'ai mis un peu de temps à comprendre qu'il manquait la partie inférieure du visage d'Estienne).
JeannieC.
Posté le 04/10/2021
Oh, alors ça, ça nous fait très plaisir ! Et oui en effet nous essayons d'offrir une palette variée - moments de tendresse, jeux et pointes d'humour avec quoi les trois personnages centraux essaient de tenir dans un pareil contexte.

Ravies d'ailleurs que tu apprécies ces protagonistes, Estienne me fait signe qu'il est flatté par ce "haut en couleurs" héhé.
D'ailleurs sur le sujet de son visage, que tu soulignes, ce qui déconne exactement sous son masque ne se laisse en effet pas clairement comprendre dès son entrée en scène. On voulait éviter la justification un peu forcée d'entrée de jeu, mais les raisons de son masque arriveront bien. :D Tant mieux en tout cas si ça finit par se laisser quand même comprendre au fil de la lecture, ça nous rassure ^^

Encore merci !
A une prochaine !
Louis.W
Posté le 28/09/2021
Hello ! Chapitre 3 fini donc arrivé d'un nouveau personnage. J'ai peu à dire, sinon que cela est difficile de traiter autant de personnages "particuliers" dans la même histoire. Donc c'est vraiment un défi de le rendre intéressant à suivre.

Il y a beaucoup de descriptions d'actions que je trouve longues. Mais là on est tellement dans le subjectif que je me demande si ça à un intérêt de le mentionner lol. Je le fais quand même. Parfois, l'action est tellement ralentie par la description d'un geste, que j'ai l'impression qu'ils sont au théâtre ahah.

"C'était toujours ça de différent, d’un peu libérateur au milieu de la routine des tâches. Triste tout de même, quoique différent" répétition de différents.

Curieux de voir la suite.
JeannieC.
Posté le 28/09/2021
Hellow =D

Merci beaucoup pour ta lecture ! Au sujet des gestuelles, c'est vrai, elles sont assez détaillées ici - notamment pour Estienne, fatalement par son handicap et par son tempérament il a un côté théâtral, et je dois beaucoup l'écrire par gestes. Et puis yes, cette section-ci et les deux suivantes sont un peu plus lentes, ils font connaissance et visitent l'institution.
On verra si d'autres lecteurs partagent ton impression et si peut-être il y a moyen de condenser certaines de ces gestuelles. ^^

La répétition était souhaitée à l'origine, mais là je suis en train de me demander si on ne peut pas s'en passer et rester juste sur "Triste tout de même." sans atténuer le sens ~ A réfléchir !

Héhé, ah ça le trio de personnages centraux est très "particulier" effectivement, entre un gars en situation de handicap moteur, une simple d'esprit et un muet =D On espère que les trois continueront de t'intéresser par la suite :)

Ah et en fait pour les chapitres, en vrai ce sont des chapitres plus gros, mais pour l'aisance de la lecture sur PA, nous les coupons en trois ou quatre sections. Du coup là par exemple, c'est la section 1 du chapitre II

Encore merci et à une prochaine !
Eryn
Posté le 23/09/2021
Là je trouve que la connexion se passe mieux : chapitre précédent on était dans la tête de Théa, et là repassage à Hyriel.
« Le surveillant, rien à faire «  formulation
«  reviviscence que lui générait le fait de » = pas facile à lire
« la sombre pensée que le visage du nouvel arrivant, joliment dessiné, aux pommettes saillantes, allait insidieusement s’émacier avec le reste au fil des semaines, des mois » j’aime bien cette phrase. Par contre encore une fois, on change de personnage en cours de narration.
Intéressant le passage dans les pensées de ce personnage, la manière de regarder Hyriel est détachée mais son regard est personnel.

Théa me fait marrer avec ses câlins, on dirait vraiment une enfant.
« Son ami ne laissa pas le temps au vigile de leur cracher allez savoir quel ordre, qu'il lui tourna le dos «  C’est bizarre le « qu’il, j’aurai mis juste « il ».
Les réflexions sur la place de la religion sont intéressantes, je me demande si elles seront poursuivies par la suite, après vu le contexte, j'imagine que oui.

J’aime bien cette complicité qui se tisse entre Hyriel et Estienne. Ma lecture a parfois été gênée par quelques phrases à rallonge, mais j’aime bien le style, ainsi que les écritures « désuettes ». Mes critiques ne concernent que certains passages, qui gagneraient à être plus fluides.
JeannieC.
Posté le 23/09/2021
Re ^^
Alors si je ne réagis pas sur certaines remarques (notamment les petites remarques de forme / style) c'est que je n'ai rien de spécial à dire et que j'en prends note et qu'on y réfléchira, c'est tout =D
La religion va être assez présente en effet, les administrateurs des hôpitaux généraux s'en targuaient et en abusaient très souvent. Beaucoup d'hypocrisie et d'ingérence de leur part dans les affaires religieuses, alors que ce n'étaient même pas des prêtres ou quoi ~
Quant à tes impressions sur la relation Hyriel-Estienne qui commence à se tisser, ça fait plaisir =D
Encore merci pour ta lecture et tes retours ! A une prochaine, en espérant que la suite te plaise :)
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