Chapitre I - Où Hyriel est jugé par un vilain bonhomme en rouge (3/3)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 28/02/23 après les premiers commentaires. Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

Théa était toujours là. Elle avait sursauté à la claque derrière la porte : le pauvre, qu’avait-il fait ? Puisqu’il reparaissait avec Monsieur, elle s’appliqua à reprendre sa posture de besogne comme si de rien n’était – de même qu’à chaque fois que quelqu’un était passé dans le couloir : non, elle n’écoutait pas, elle n’avait rien entendu. C’est qu’il fallait assurer le ménage pour qu’on soit content d’elle. Sa brosse allait et venait le long du mur lorsque Berlinier lui lâcha un petit coup d’œil auquel Théa sourit : vous voyez, je fais bien. Il ne lui répondit rien et fit plutôt signe au nouveau venu d’attendre ici. Hyriel hocha la tête. Le recteur s’éloigna pour arrêter un gardien auquel il glissa des instructions, avant de disparaître à l’angle du corridor. L’officier partit à sa suite, mutique, seulement sur une brève lorgnade jetée au passage au 251. Ce dernier les regarda décamper sans broncher. Gracieux, comme accueil…

Hyriel fut donc là, dans ce couloir, en compagnie de la petite travailleuse à sa corvée. Un commis les surveillait de loin. Quand l’importun quitta enfin leur champ de vision en reprenant son va-et-vient mécanique, elle adressa un nouveau sourire à l’homme aux cannes – Hyriel venait de s’approcher d’elle par réflexe avec l’idée de lui demander ce qu’il était censé faire. En tortillant un doigt dans ses cheveux sombres tandis que son autre main agitait la brosse, elle lui parla bas :

— Bonjour, j’m’appelle Théa. Et toi ?

Il se pencha à la bonne hauteur, pour cette femme trapue qui lui arrivait tout juste à la moitié du buste. Elle maintint en retour son large visage tacheté bien levé vers lui.

— Bonjour Théa. Moi c’est Hyriel.

Elle opina du chef. Ses petites billes noires écarquillées, pleines d’émoi, s’arrêtèrent sur les attelles métalliques autour de ses quilles squelettiques et tordues. Les maigres lumières crépitantes dégagées par les chandeliers accrochés tout le long du mur y déposaient des éclats pareils à des étoiles. Théa les pointa du doigt, elle aussi décomplexée, mais sans rien du regard comptable et dominateur de Berlinier. Son élan fut plutôt celui de la curiosité émerveillée, tandis qu’un air angelot flottait à ses lèvres ouvertes.

— C’est joli. C’est comme les chevaliers.

Elle avait vu naguère, en vitrail ou en statue, ces vaillants seigneurs aux jambes harnachées. Saint Michel notamment, le chevalier archange portant fière armure, dedans l’église du faubourg toulousain baptisé du même nom – que Théa avait cependant oublié. Aussi n’était-ce pour elle plus que l’église d’elle ne savait plus trop où ni quand, avant sa nouvelle maison.

Loin de telles considérations, Hyriel fut surpris de sa remarque : la plus gentille chose qu’on lui eût jamais dite sur son équipement. Il sourit, sincèrement touché, quoique pas moins interloqué par la singularité de cette rencontre. Sa vis-à-vis abritait l’innocence, la franchise, la créativité de la jeunesse dans le corps d’une femme adulte – corps atypique certes, mais bien adulte, cela ne faisait aucun doute. C’était la première fois qu’il croisait une personne comme elle.

À le voir content, Théa agita les mains tandis qu’il inclinait la tête.

— Merci, c’est très aimable à toi. Toutefois, je crains d’être bien moins libre de mes mouvements que ces braves combattants.

— Ah bon ? Pourquoi ? retourna-t-elle, tout étonnée.

Oh, il y avait bien ces cannes sur lesquelles il s’appuyait. Elles indiquèrent à la petite femme qu’il devait avoir quelque chose de particulier. Restait à savoir quoi exactement. Attendri, Hyriel se pencha vers elle, comme pour lui dire un secret :

— Parce que cette petite armure me permet juste de me tenir debout, avec mes béquilles. Je ne pourrais malheureusement pas, sinon…

Théa acquiesça mollement, toute navrée, lèvre inférieure pendante. Ainsi, son nouvel ami était invalide – il ne serait pas le seul dans cette condition, entre ces murs, se dit-elle en genre de consolation, même si cela ne lui rendrait pas ses jambes. Elle n’eut pas le loisir de réfléchir davantage, que, déjà, Hyriel regardait autour de lui, ne sachant toujours pas quoi faire. Elle suivit son attention scrutatrice : des gardiens louchaient vers eux d’un peu plus loin, mais tant qu’elle ne cessait pas de travailler et qu’ils ne parlaient pas trop fort, il n’y avait rien de mal. Les surveillants n’arriveraient pas. Certes plus lentement, sa brosse continua d’aller et venir sur le mur bientôt tout propre – autant qu’il le pouvait. Hyriel l’observa astiquer, désolé de constater ses paumes rougies, mais rassuré que sa moue attristée pour ses jambes n’eût duré qu’un petit temps. Lui les considérait avec l’indifférence de l’habitude, n’ayant jamais pu vraiment marcher, aussi n’en pleurait-il pas.

— Alors comme ça… tu vis ici, Théa Beau-Sourire ?

Ce compliment égayerait son quotidien peu joyeux. Et il était sincère. Elle s’arrêta net et rosit, avant de reprendre son mouvement mais presque dans le vide, sans quitter Hyriel des yeux.

— Oh oui je vis ici. C’est… c’est la maison. Je suis là depuis… hm… depuis…

Elle porta un pouce à sa bouche et dodelina. Sa main redescendit le long de sa vieille robe, effleurant au passage sur sa poitrine le bout de tissu avec son propre numéro – le 149, comme si elle trouverait grâce à ces chiffres-là ce qu’elle devait dire. Elle ouvrit les doigts et y compta :

— Depuis au moins sept Noëls. P’t’être plus même !

Noël. Son repère. L’une des rares dates originales en cet endroit où, le long d’une suite interminable de jours semblables, sa routine était millimétrée. La poire reçue ce jour-là, elle s’en souvenait. Hyriel l’avait encouragée du regard tandis qu’elle cherchait et acquiesça, impressionné, même s’il était au fond de lui triste pour elle. La pauvre, plus de sept ans dans ce lieu sinistre…

— En tout cas depuis longtemps. Et toi, c’est qui qui t’a mis là ? Et pourquoi ?

Hyriel fut décontenancé par sa question. Comment lui dire ? Il réfléchit un instant et se pencha de nouveau à son oreille, sur le ton de la confidence :

— C’est parce qu’un vilain bonhomme en rouge était jaloux de mes petits pouvoirs de gentil sorcier soigneur, alors il m’a dit d’aller ici mais chut, c’est un secret !

Il se redressa, malicieux. Sorcier, cette insulte qu’il avait presque intériorisée, tant elle ne cessait de revenir lui coller à la peau… Il se surprit, en ce moment étrange avec cette drôle de fille innocente, à trouver l’ironie de se qualifier lui-même de la sorte, presque sans amertume. À ne pas souffrir de ce mot, pour une fois. Après tout, puisqu’il avait été jugé comme tel et que la chose se saurait, il se permettait de le dire grâce à l’enrobage de la plaisanterie. Qui n’en était pas une pour Théa, gonflée de fierté à la nouvelle confidence du chevalier. Et quelle confidence ! Elle en fut éberluée. Un gentil sorcier ? Avec des pouvoirs comme dans les contes aux veillées ? Ses prunelles s’écarquillèrent, pétillèrent d’admiration… puis s’agacèrent que personne jusqu’à présent ne lui eût jamais expliqué qu’on mettait aussi, ici, des gentils sorciers soigneurs ! Se pouvait-il donc qu’on se retrouve sous ce toit également parce qu’on était si fort, si singulier, si rare, que les gens ordinaires en étaient jaloux ? Voilà qui lui parut flatteur ! L’internée pinça ses joues. Et dire que son ’Pa et sa ’Man avaient juste avancé qu’elle serait à sa place et protégée, avec du pain, un logis, un travail… C’était l’ébullition sous son crâne, alors que ses pupilles fascinées ne quittaient pas Hyriel.

— Un gentil sorcier soigneur, murmura-t-elle.

Il sourit avec une satisfaction amusée, bien loin d’imaginer combien il l’avait réjouie au-delà de ses espérances.

— Pour de vrai de vrai ?

Il confirma. Elle se tint soudain sérieuse, toute droite, parée d’une grande responsabilité.

— C’est se-cret, c’est pro-mis ! déclara-t-elle avant de se faire plus boudeuse : C’est pas gentil d’être jaloux des pouvoirs qui soignent…

Il s’attendrit de son serment, puis approuva en adoptant à son tour une moue :

— En effet, c’est fort peu chrétien.

Théa en était là de ses émerveillements quand des pas dynamiques résonnèrent à l’autre bout du corridor. Ils accompagnaient le désagréable claquement d’une paire de bottes. Le gardien revenait, mais avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un dont l’approche fit sautiller la petite femme.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
blairelle
Posté le 03/03/2024
Pour l'instant j'adore, merci pour ce texte !
J'aime beaucoup l'ambiance "d'époque", je ne suis pas du tout spécialiste de la Renaissance mais on sent des recherches assez poussées.
J'aime beaucoup le personnage de Théa aussi, hâte de savoir pourquoi elle est là (d'ailleurs, pourquoi Hyriel ne lui a-t-il pas demandé ?)
J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur le procès, sur pourquoi est-ce qu'il est là, qui a témoigné, quelles étaient les preuves et les circonstances atténuantes, mais je suppose que ce n'est pas le sujet.
Il y a deux points que je trouve bizarres :
- Pourquoi Hyriel sait-il lire et parle-t-il avec un langage si soutenu ? Je n'aurais pas imaginé un guérisseur des forêts avoir une si bonne éducation.
- Pourquoi est-il laissé seul avec Théa sans qu'on ne lui donne rien à faire ?
JeannieC.
Posté le 04/03/2024
Salutations blairelle !
Oh wow, quel plaisir de se connecter et de découvrir que quelqu'un a lu d'affilé trois chapitres de ce roman ! Merci à toi pour ton passage et tes supers retours <3
Pour répondre aux deux trois questions que tu soulèves, le détail du procès d'Hyriel et de ce qui l'a amené devant les juges arrivera bien sûr plus tard :) Ma co-autrice et moi avons souhaité un début "in medias res" - pas trop explicatif. Mais on ne manquera pas de développer le passer d'Hyriel quand ça se présentera d'ici quelques chapitres. D'ailleurs, ce sera aussi expliqué, le pourquoi d'Hyriel sait lire (sans trop divulgâcher il a grandi dans une famille "moyenne", avec un papa écrivain public).
Et sur Théa, Hyriel s'enquiert bien un peu de son enfermement - même si, je reconnais, ça reste très pudique la question qu'il lui pose. Il ne veut pas la heurter, il comprend bien qu'elle est là à cause de sa déficience. Ceci dit oui, tu as raison, cela mérite peut-être un peu plus d'explicitation =)

Ravies en tout cas que tu apprécies l'atmosphère et les personnages <3
Je file lire tes autres commentaires !
Merci encore =)
(au fait ton avatar est adorable <3 J'aime beaucoup le dessin)
blairelle
Posté le 05/03/2024
Merci <3
Paul Genêt
Posté le 14/02/2024
Bonjour JeannieC. Amusant dialogue entre ces deux personnages. J'ai toujours trouvé que les dialogues étaient redoutablement difficiles à écrire. Il ne faut pas essayer de faire trop "oral", au risque de tomber dans une caricature qui sent le faux. Mais, parfois, il me semble que c'est l'écrit qui se sent trop. Dans l'ensemble, je trouve que vous vous en sortez très bien, notamment grâce au fait que le dialogue est considérablement "habillé" par le récit. Néanmoins, j'ai une petite réserve à propos de la réplique suivante : "Merci, c’est très aimable à toi. Toutefois, je crains d’être bien moins libre de mes mouvements que ces braves combattants." J'ai le sentiment que la phrase est longue et oblige Hyriel à employer une construction comparative qu'une réponse orale spontanée ne permettrait pas de déployer. J'aurais plus facilement admis sans relever quoi que ce soit une phrase du type : " Merci, c’est très aimable à toi. Toutefois, je crains d’être bien moins libre de mes mouvements." Bref, il me semble qu'Hyriel pourrait sous-entendre le complément du comparatif. En dehors de cela, c'est toujours écrit avec beaucoup de finesse et la légèreté des échanges et l'ironie d'Hyriel sont très plaisantes. Bravo !
JeannieC.
Posté le 15/02/2024
Salutations !
Ah je suis d'accord, ce n'est jamais simple le dialogue - à plus fortes raisons dans le cadre d'un roman historique, qui rajoute une exigence supplémentaire.
Ravies que tu aies apprécié cet échange quelque peu loufoque entre Hyriel et sa camarade d'infortune. Nous prenons bonne note de ton petit conseil pour la réplique que tu pointes !
Haha, Hyriel en effet ne manque d'ironie déjantée - et ce n'est que le début.
Merci encore pour ta lecture et tes retours enthousiastes !
À plus tard !
Saintloup
Posté le 27/10/2023
Coucou !
J'ai lu ce chapitre hier, il m'a aidé à patienter pendant que je faisais la queue dans une pharmacie (désolé de lire votre histoire dans des endroits bizarres...). La manière dont sont présentées les pensées des personnages et leur échange m'a rappelé les livres que je lisais étant enfant. Il y a un côté naïf, mais pas forcément dans le mauvais sens du terme. Serait-ce pour souligner l'innocence et la pureté des infirmes/détenus par rapport à l'injustice dont ils sont victimes et à la dureté du monde qui les entoure ?
JeannieC.
Posté le 27/10/2023
Hey !
Ah mais la lecture à cela de beau qu'on peut s'y livrer absolument partout - et surtout dans les endroits les plus improbables :D

Merci pour ta lecture d'ailleurs, et tes impressions ! Un côté quelque peu naïf en effet sur ce bout de chapitre (et on voit très bien ce que tu veux dire, on. ne le prend pas mal du tout !) - pour colorer un peu la narration avec la nature des pensées de Théa, qui présente une déficience intellectuelle.
Quant à Hyriel, il joue le jeu, laissant un peu de cette naïveté le contaminer (et la narration avec lui). D'autant que c'est pour lui un temps de décompression, après sa rude interaction avec le recteur de l'institution à la scène précédente.

Innocence de Théa donc, oui, c'est certain ! Et Hyriel, faussement innocent héhé, surtout très joueur et désireux de créer du lien pour ne pas se laisser sombrer.

À une prochaine !
JeannieC.
Posté le 27/10/2023
*a cela de beau
Rachael
Posté le 30/07/2023
Et bien moi aussi je viens te lire, pour connaître la suite des déboires d'Hyriel dont tu nous as fait joliment la lecture pendant la retraite. Il semble bien sceptique par rapport à la religion, Hyriel, et c'est finalement bien cela qui le singularise dans une époque si religieuse et superstitieuse. Malheureusement pour lui, c'est une époque qui ne permet pas un tel écart à la norme !
Tu entames l'histoire sur sa condamnation, parti pris qui me semble très intéressant, car on commence avec lui une nouvelle vie, dans des conditions qui ne sont pas très enthousiasmantes (c'est le moins qu'on puisse dire). Donc on pourrait penser que tout cela est un peu déprimant, mais tu réussis à nous donner envie de lire la suite grâce au personnage lui-même, à son regard sur les choses, et grâce à la rencontre avec Théa. Cette rencontre nous donne tout de suite des perspectives d'espoir de moments de vie pour lui un peu moins sinistres dans cette institution.
Sans oublier ton écriture riche et imagée qui nous plonge dans le vécu des deux personnages par lesquels on suit l'histoire jusqu'ici.
D'ailleurs je trouve que tu manies bien les changements de point de vue entre eux deux, chose pas toujours facile à faire en général.
J'aime beaucoup Théa, avec sa manière un peu naïve de voir les choses. Comment as-tu "travaillé" ce personnage ? C'est toujours difficile et risqué de représenter des personnages hors d'une certaine "normalité" (avec beaucoup de guillemets) sans tomber dans la caricature ou d'autres biais (comme la pitié ou l'attendrissement ou même une certaine condescendance). Sans compter qu'on parle de "normalité" à une autre époque, ce qui ne rend pas les choses plus faciles.
Mais j'imagine que cela fait justement partie de ton projet de parler de personnages hors des normes, que ce soient celles liées à la religion ou à la société de l'époque. Je trouve ça super intéressant !
JeannieC.
Posté le 02/08/2023
Hello Rachael !
Ravies de te croiser sur ces étonnants chemins <3 Je réponds au nom de Helasabeth et moi-même, on fait des posts communs pour réagir. Merci beaucoup, donc, de notre part à toutes les deux.

On est très sensibles au ressenti que tu partages sur Hyriel (que tu as bien cerné - lui et ses problématiques) et sur ce choix de début "in media res", qui ne dit quasiment rien du passé d'Hyriel et des motifs précis de son incarcération. Ce sont bien sûr des éléments qui se dévoilent petit à petit au fil de la suite du roman. Comme du le dis très bien, on rentre avec lui dans un tout nouvel environnement.
Ah et en effet, loin de nous l'idée d'écrire quelque chose de déprimant - on a plutôt comme objectif une approche très humaine, un brin humoristique, parfois même assez joueuse - à travers la fantaisie que les protagonistes centraux mobilisent pour ne pas sombrer. Contentes que tu aies été marquée par ce choix. <3
Quant à Théa, je (Jeannie) confirme, ce n'est pas évident d'écrire ce genre de personnages - en l'occurrence, une personne trisomique - sans tomber dans les clichés niaiseux d'infantilisation, de "petit soleil" etc. Je me suis un petit peu documentée, et pour le reste j'essaie de faire appel à ce que je sais que je n'aimerais pas qu'on écrive sur mon propre handicap : le pathos, l'infantilisation.

Merci encore <3
On espère que la suite te plaira !
À bientôt !
Rachael
Posté le 04/08/2023
Ah, oups, désolée pour le "tu", j'avais en effet négligé le fait (que pourtant je connaissais) que vous étiez deux sur cette histoire !
JeannieC.
Posté le 06/08/2023
Pas de soucis, t'inquiète pas <3 En plus on s'est mises d'accord avec ma co-autrice que c'est moi qui m'occupais de répondre aux gens sur PA - du coup le "tu" arrive souvent mais no problem
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
Coucou,

Quelle est touchante cette Thea. Ca nous renvoie à cette triste époque où l'on enfermait des gens pour leur "simplicité" mentale (désolé je n'avais pas d'autres mots en tête)
La rencontre est efficace et promet de beaux moments de complicité. Dans cet endroit lugubre, elle est vraiment un rayon de lumière, merci son sourire !

"Lui les considérait avec l’indifférence de habitude" > l'indifférence de l'habitude

Toujours autant captivité par le récit, c'est juste, précise, sans lourdeurs. Bravo pour la qualité d'écriture qui sert l'immersion.

A bientôt !
JeannieC.
Posté le 28/02/2023
Aaaaw nous sommes touchées par tes impressions sur Théa <3
C'est tout à fait comme tu dis, un regard porté sur ces institutions d'Ancien-Régime où on larguait ceux qu'on considérait comme vagabonds, "aliénés", parasites, etc.
Pour Théa, on imagine un trouble intellectuel du type trisomie 21 - mais elle saura avoir son petit caractère et sa grande force dans l'histoire auprès d'Hyriel =D

Ah et c'est bien noté pour la vilaine coquille, on a corrigé ça !

Encore merci <3
À bientôt !
Claire May
Posté le 22/11/2022
Je continue ma lecture avec plaisir. Théa est attendrissante, avec son "air angelot" et son enfance qui irradie de son corps d'adulte ! On voit comme sa présence et son échange apaise Hyriel et lui redonne le sourire. Bravo pour ce chapitre !
JeannieC.
Posté le 23/11/2022
Re !
Encore une fois, merci beaucoup ! Nous sommes ravies que tu aies apprécié ce premier chapitre <3
Et clairement oui, Théa est la première petite lumière qu'Hyriel rencontre dans ce lieu sinistre. Une de celles qui vont l'aider à tenir le coup.
On espère que la suite te plaira !
Bonne soirée, à bientôt =)
Isapass
Posté le 16/11/2022
Très jolie, cette rencontre entre Hyriel et Théa. Je trouve le personnage interessant a la fois pour lui-même et aussi parce qu'il permet de montrer l'humanité d'Hyriel.
J'ai trouvé les dialogues très juste. En revanche, j'ai une petite réserve sur le ton un peu naïf que prend la narration du point de vue de Théa. Comme on est à la troisième personne, j'ai trouvé que ça ne se justifiait pas vraiment et je me demande si au contraire, tu ne gagnerais pas en émotion en conservant le même style riche et élaboré que dans le reste de la narration. Le changement m'a d'autant plus surprise que les passages d'un point de vue à l'autre se font au fil du texte, sans indication précise.
Ceci dit, c'est un avis très personnel qui ne remet pas en cause l'intérêt qu'a eveillé votre fiction ! Je reviendrai pour la suite.
Merci pour ce moment de lecture très sympa !
JeannieC.
Posté le 16/11/2022
Encore merci à toi <3
Ouiii, Hyriel est vite blagueur quand il est en présence de quelqu'un qui lui inspire confiance.

Hmmm, et oui nous voyons ce que tu veux dire pour le ton du récit. C'est vrai qu'on a un point de vue extérieur et omniscient, mais un peu théâtral - et qui se laisse un peu teinter par le personnage dont il visite la tête ahah. On verra à la réécriture si c'est plus intéressant de lénifier tout ça. En tout cas, on note !

Merci encore ! Et on espère que la suite de cette galerie de cabossés et de Tartuffes te plaira.
A bientôt ! =D
Liné
Posté le 15/11/2022
Bon. Je sens que je vais repasser par ici après les Histoires d'or, moi...

Je trouve la rencontre et l'échange entre Hydriel et Théa d'une grande humanité et d'une profonde bienveillance. Ça fait du bien - en soi, déjà, et puis dans le cadre d'un tel décor. Le comportement de Théa est extraordinairement juste, cette curiosité, cette quasi-naïveté qui elle aussi fait du bien, et tous ces gestes et réflexes qui montrent qu'elle a appris à louvoyer.

J'y pense maintenant, mais ce motif était déjà présent dans les deux premiers chapitres : j'ai l'impression que vous racontez quelque chose de très spécial sur les corps invalides. C'est peut-être encore un peu tôt pour définir quoi, exactement, mais j'y vois de la bienveillance, là aussi, et comme une acceptation de leur présence (ce qui pourrait sembler simple mais ne l'est pas).

Bref. Cette histoire est une véritable découverte pour moi, je compte bien revenir par ici !
JeannieC.
Posté le 16/11/2022
Re !
Ooooh, merci beaucoup <3 Clairement oui, l'humanité et la résilience auront une grande place dans notre roman - construit en clair-obscur. Un contexte sinistre, et des personnages qui tentent de s'en tirer par leur humour et leur humanité. :3

Vraiment très touchées que tu aies ressenti notre attachement au thème du handicap. Comme tu le soulignes, nous essayons de le rendre présent, tangible et incarné.

Encore un grand merci à toi ! Nous espérions que la suite te plaira. A bientôt =)
Contesse
Posté le 07/11/2022
Re re (oui je numérote mes Re) :D

Encore un plaisir de vous lire ! Je remarque avec ce 1er chapitre que les descriptions des personnages, toutes en détails, offrent des images très précises, sur des petites spécificités, des petits tics qui rendent vos personnages extrêmement vivants. C'est très facile à imaginer et à caractériser dans notre tête je trouve, donc bien joué :)
Thé a l'air vraiment d'une enfant qui n'a jamais grandi, j'ai hâte d'en apprendre plus sur elle et sur sa raison ici. Je sais que dans ces hôpitaux/prisons on y enfermait toutes les personnes considérés comme "inconvenantes" et "inconvénients" pour la société mais aussi pour la famille. Alors j'imagine qu'une femme un petit peu tête en l'air, qui ne trouverait pas époux par hasard, qui embête ses parents rien que par sa présence, ça suffirait amplement à la faire enfermer xD

Hyriel dévoile son côté rieur et taquin, c'est amusant à lire, c'est comme s'il se mettait au même niveau d'enfant que Théa pour lui parler ^^ J'ai comme l'impression que ce n'est qu'une façade pour sympathiser avec elle. A voir par la suite ;)

En tout cas c'est un plaisir de découvrir votre histoire, je reviendrai sans nul doute après les HO (et peut-être même avant ahah) parce que je n'ai que peu de temps pour lire et je voudrai vraiment découvrir d'autres histoires pour pouvoir voter. Mais votre histoire fait clairement partie de mes belles découvertes.

Alors bravo, et à tout bientôt ;)
JeannieC.
Posté le 08/11/2022
Et re ! =)

Ouiiii, la caractérisation très marquée des personnages - quasi théâtrale - nous tient à coeur. Quant à Théa, c'est un peu une grande enfant oui. Elle a un retard mental. Et comme elle le dit elle-même, son 'Pa et sa 'Man l'ont mise là "avec des gens comme elle" en lui disant qu'elle y serait mieux. Mais comme tu le devines bien, elle a été trop gênante et évidemment non mariable par sa famille. Elle a été abandonnée à l'Hôpital... et la choupette ne s'en rend même pas compte, elle croit ses parents qui lui ont dit qu'elle serait mieux là.

Hyriel est du genre taquin, oui, et Théa l'a tout de suite touché. Elle a su trouver le chemin de son coeur, alors oui il est en mood plaisanteries et jeu avec elle, il l'aime déjà bien.

Encore un grand merci pour ta lecture et tes retours enthousiastes !
Au plaisir de te recroiser <3
Tac
Posté le 31/10/2022
Yo !
J'aime beaucoup ce lancement d'histoire ! Au vu du contexte, ça me rappelle L'histoire de la folie de Foucault, c'est drôle d'y faire une incursion mais d'un point de vue littéraire plutôt que philosophico-historique.
Les personnages atypiques promettent de fort belles choses, je trouve.
Plein de bisous !
JeannieC.
Posté le 01/11/2022
Hello Tac !
Merci beaucoup pour ta lecture <3 Helasabeth et moi sommes ravies par tes bonnes impressions. Et en effet, Foucault fait clairement partie des références que nous sommes allées explorer pour préparer ce roman =D À notre connaissance, on a pas encore croisé de roman sur le "grand renfermement", on s'est dit qu'il y avait un créneau et un truc à faire.
Des bisous, et nous espérons que la suite te plaira toujours =D
Louison-
Posté le 29/10/2022
Aaaaaah mais Théaaaa ! Ce petit bout de femme absolument incroyable, je pleure :'( Trop trop dingue ce dialogue je le suraime parce que dans un milieu comme le votre, on s'attendrait tout sauf à ça, un dialogue tellement tendre et humain... Je sais pas mais c'est comme un petit morceau de douceur qui apparaît comme ça, et ça crée un délicieux mélange avec le milieu angoissant et étouffant de la prison. Donc oui, big up à Hyriel, à Théa, et vous deux qui avez créé cette histoire, c'est une super pépite que je me réjouis de plus explorer après les HO hihi <3 (Sorry je suis plus en train de fangirler qu'autre chose et ne dis rien de bien constructif mais bon, hein, voilà <3 Koeur sur vous, et merci pour cette super découverte ! :D)
JeannieC.
Posté le 30/10/2022
Encore merci, de notre part à toutes les deux, pour ces mots qui vont droit au cœur !
Héhé ouiii, c'est tout à fait l'idée du projet : une atmosphère très tendre et humoristique au milieu d'un endroit pourtant cruel. Quand il faut parler de notre roman, j'ai coutume de pitcher en disant "c'est un peu La Vie est belle, mais dans un hôpital général au XVIIe siècle" ~

Ravies que tu apprécies Théa et sa complicité avec Hyriel. Et dès le prochain chapitre va débarquer le troisième membre du trio de choc, Estienne le soldat-poète-masqué :D

A bientôt ! Et au plaisir de se croiser, d'ici là, sur les commentaires des autres histoires héhé
Mathilde Blue
Posté le 29/10/2022
Coucou !

J'ai lu ce premier chapitre d'une traite et c'était vraiment un plaisir de découvrir ce texte qui a attendu si longtemps dans ma PAL (merci les HO) ! Je regrette de ne pas m'y être mise plus tôt ;)

Votre écriture est vraiment belle et prenante, elle immerge parfaitement dans l'histoire, et j'aime particulièrement le contexte historique qu'on sent particulièrement creusé. Ça éveille ma curiosité et mon avidité d'en savoir plus ^^ Ce début est très prometteur, la tension du jugement puis de l'arrivée d'Hyriel (chouette prénom au passage) à l'Hôpital Général est parfaitement bien retranscrite. Parlons-en d'Hyriel d'ailleurs :o Je suis déjà sous le charme du personnage et de son côté piquant, j'ai hâte de le découvrir davantage ! Et Théa est adorable !

Je suis ravie de m'y être enfin mise, j'ai hâte de poursuivre ma lecture après les HO :D

À bientôt !
JeannieC.
Posté le 30/10/2022
Coucou Mathilde ! :D
Helasabeth et moi (je réponds en notre nom à toutes les deux ^^) sommes ravies de te croiser ici. Merci beaucoup pour ta lecture et tes retours si enthousiastes <3
Ahah, c'est ça, les HO nous donnent l'opportunité de replonger le nez dans la PàL et de découvrir plein de belles choses qui y attendaient. Même chose pour moi héhé.

Tes impressions quant au style nous font chaud au coeur. Et Hyriel, roooooh ces compliments vont le faire rougir :3 Il t'adresse un ému "KEUR avec du thym de ma forêt" <3

On espère que la suite te plaira !
Merci encore et à bientôt
ZeGoldKat
Posté le 18/10/2022
Rhohlala cette scène est un vrai doudou !
C’est frappant comme vous naviguez avec naturel d’une ambiance à une autre. On a assisté à des scènes d’un glauque prononcé, et là vous nous amenez avec l’aisance d’un enchantement vers une tonalité joueuse, attendrissante, presque drôle par moments. Mais ça sonne jamais faux. Ça casse pas du tout la gravité du sujet. Tout au contraire, je savoure la rencontre avec des gens qui au milieu de leur misère sont riches de leur imagination et de leur humanité. Les histoires, ça sauve la vie dans certaines circonstances.
Théa est si mimi, je veux l’adopter ! En plus la pauvre, si j’ai bien compris elle a été abandonnée par sa famille et elle ne s’en rend même pas compte vu qu’elle a un retard mental. :o
Quant à Hyriel, il laisse voir une autre facette de lui, un côté tendre. J’aime bien comment son espièglerie le met direct en connexion avec la minette. Y a pas, je suis fan de ce perso o/
J’ai le sentiment (dites moi si je me trompe mais j’espère pas) que votre roman se dirige vers du demi-teinte. Un subtil mélange entre un contexte creepy et une approche qui joue un genre de décalage par la légèreté. L’ensemble en dégage une grande humanité. J’ai un peu pensé au film "La Ligne Verte" avec cette manière que les prisonniers ont de tenir le coup par leur complicité. En se racontant des histoires fantaisistes notamment, genre le coup de la souris. D’ailleurs Théa comme Hyriel, ils ont quelque chose de ce gentil géant noir guérisseur, dans le film.
Quel régal !
JeannieC.
Posté le 18/10/2022
Awww merci beaucoup <3
Théa, rayon de soleil mignon de cet univers de brutes. Et oui, tu as bien saisi : ses parents l'a abandonnée mais elle n'en a même pas conscience. Elle est incapable d'envisager qu'autrui puisse être malveillant ou hypocrite. x)
Eh bien eh bien, tu vas faire rougir Hyriel xD Il t'adresse une révérence et ses remerciements.
Quant à ton interrogation, c'est tout à fait comme tu dis ! Nous voulons aborder ce sujet très sérieux mais avec une touche un peu à "la vie est belle" : des personnages qui essaient de tenir le coup en se protégeant les uns et les autres, par l'humour, l'imagination, etc.
Et ouiiii "La Ligne Verte" <3 Héhé, c'est la troisième fois qu'un lecteur rapproche notre roman de ce film/livre, et c'est très touchant !
M. de Mont-Tombe
Posté le 02/03/2022
C'est vraiment un très bon premier chapitre: très efficace avec des personnages très attachants. On a hâte de découvrir ce qu'il se passe dans cet endroit sordide, ainsi que les intrigues auxquels les personnages vont être confrontés. J'apprécie vraiment ma lecture. Merci pour ce moment !
Petites questions: Avez-vous une idée du nombre de chapitres que vous voulez écrire? Vous destinez cette histoire à une publication ? J'aime toujours savoirs quels objectifs les auteurs cherchent à atteindre avec leurs écrits.
JeannieC.
Posté le 03/03/2022
Re !
Oh, merci à toi pour ta lecture surtout =3 On espère que la suite te plaira tout autant, et Hyriel et ses amis ne sont pas au bout de leurs peines ahah.
Nous avons en tout 28 chapitres. Et oui, effectivement, nous adorerions essayer de faire publier ce roman en maison d'édition =)
Au plaisir de te recroiser !
Aramis
Posté le 06/02/2022
Huuuum, j'ai été déconnectée, je réécris donc mon commentaire je disais donc :

Cette dernière partie du premier chapitre est un petit bonbon, UN PEU DE DOUCEUR DANS CE MONDE DE BRUTE ! Après les souper moments d'Hyriel avec la justice, c'est agréable de le voir rencontrer un personnage bienveillant (enfin agréable angoissant car si j'ai bien compris elle a été abandonnée par ses parents, mais n'en n'a pas conscience :') ter-rible.)

La réaction de Théa vis à vis de l’harnachement d'Hyriel est vraiment chou, je prie pour que cette petite femme ne subisse pas trop de choses horribles (j'ai peur. J'ai peur qu'on l'abuse. Épargnez la s'il vous plaît.) Et le personnage d'Hyriel m'est de plus en plus sympathique, j'ai très envie d'en apprendre plus sur son histoire héhéhéhé

Je m'attendais à ce qu'il réagisse lorsqu'elle émet le fait d'être là depuis sept noël... Il trouve ça horrible, mais lui ? Pour combien de temps est-il là ?
J'espère qu'il aura quelques tours de gentil sorcier pour éviter l'abysse qui le guette s'il est à un moment rattrapé par la réalité :')
JeannieC.
Posté le 09/02/2022
Awch les soucis de déconnexion x) Merci pour ta patience du coup :3
Helasabeth et moi sommes très contentes de te recroiser par ici et re remercions chaleureusement pour ta lecture !
"un petit bonbon" c'est trop mignon <3 Ravies que tu aies apprécié, et oui Théa est une des petites lumières au milieu de cet univers bien sombre. Et c'est bien ça, elle a été abandonné par sa famille et ne s'en rend pas vraiment compte u_u
Des petits flashbacks avec les histoires respectives d'Hyriel et Estienne vont jalonner le roman ;) Tu les verras hors de l'hôpital général.
Héhé, Hyriel ne manquera pas en effet d'idées plus ou moins folles, tel le sorcier qu'il est xD
UnePasseMiroir
Posté le 26/11/2021
Roooooh mais elle est trop mimi 🥺 j'ai un peu parcouru les commentaires, visiblement je ne suis pas la seule à être un peu déconcertée ! mais pour moi ça fonctionne, même si au début j'étais persuadée que c'était une enfant ^^
l'attitude d'Hyriel envers elle est touchante, j'ai hâte de voir ce que leur relation va donner dans un tel endroit !
Juste une mini remarque : au tout début, le "Sympathique, comme accueil" qui pour moi tranche assez bizarrement avec le reste de la narration, ça fait un peu trop "moderne"...
JeannieC.
Posté le 27/11/2021
Re !
Ouiiiii, Théa la choupette :3 Voici Hyriel transfiguré en chevalier par ses soins xD Et on note pour "sympathique" ^^
Hortense
Posté le 17/10/2021
On découvre avec bonheur la personnalité lumineuse de Théa et ses questions innocentes qui permettent de révéler une facette bienveillante d'Hyriel. Quels liens vont pouvoir se tisser entre ces deux êtres blessés par la vie ? J'imagine que la suite nous le révélera peut-être. En tout cas, ma curiosité est éveillée !

Quelques remarques de détails :
- Hyriel fut donc là, dans ce couloir, en compagnie de la petite travailleuse à sa corvée, le tout scruté par un commis qui surveillait cela de loin. / Il était donc invalide – comme beaucoup de gens ici, se dit-elle en genre de consolation même si cela ne rendrait pas ses jambes à Hyriel : il ne serait pas le seul dans cette condition, entre ces murs. : Phrases un peu longues, peut-être les recouper en deux ?
- Elle hocha du chef : elle opina du chef ?
- des éclats pareils à des étoiles pour Théa : il me semble que "pour Théa" peut-être supprimé, on est dans sa tête.
- air angelot flottait à ses lèvres : sur ses lèvres ?
- Sa vis-à-vis : pourquoi pas Théa ? ou sa compagne ?
- retourna-t-elle, toute étonnée : répliqua-t-elle ?
- Hyriel regarda autour de lui : regardait ?

A très bientôt
JeannieC.
Posté le 17/10/2021
Re !
D'abord merci pour les petites suggestions de forme, on va étudier tout ça =)
Et nous sommes touchées par ton enthousiasme pour Théa et sa relation avec Hyriel <3 L'occasion pour lui de montrer ses côtés plus doux et sensibles. On espère que la suite de leur interactions te plaira, ainsi qu'avec le troisième larron en approche.
Encore merci et à très bientôt ! =D
Edouard PArle
Posté le 14/10/2021
Bonjour à vous !
J'aime beaucoup le personnage de Théa, je suis content de voir qu'elle a son importance dans votre histoire. Sans elle, je pense qu'Hyriel aurait trouvé son acclimatation beaucoup plus sinistre. Elle est d'une simplicité assez touchante. Après pour nuancer un peu, elle fait peut-être un petit peu trop simple dans certains passages, par exemple le "gentil sorcier". Après peut-être qu'elle a un handicap mental, ça expliquerait mieux son comportement et même sa présence dans l'hospice.
Je découvrirai la suite avec plaisir.
Une petite remarque :
"Hyriel fut donc là, dans ce couloir," fut là je trouve que ça sonne pas super bien (surtout au milieu d'un texte aussi bien écrit que le votre) se retrouva dans le couloir ?
Un plaisir,
A très bientôt !
JeannieC.
Posté le 14/10/2021
Hello !
C'est tout à fait ça, Théa est déficiente mentale, d'où le grand étonnement aussi d'Hyriel en mode "je n'ai jamais vu une telle personne auparavant" devant cet esprit enfantin dans un corps de femme ~
Très heureuses que le personnage te plaise et Thé
JeannieC.
Posté le 14/10/2021
** fichtre ! Mauvais clic et j'ai envoyé avant d'avoir fini !
Je disais... xD ...et Théa va être une des relations porteuses de douceur et d'un peu de lumière pour Hyriel.
On note ta petite remarque et on verra comment peut-être la re-tourner !
A très bientôt =)
Edouard PArle
Posté le 14/10/2021
okay, ca permet de mieux comprendre son comportement. J'ai mis un peu de temps à le capter^^
Et oui, le commentaire qui s'envoie avant d'avoir fini je connais xD
A plus !
Etienne Ycart
Posté le 13/10/2021
Salut Helasabeth et Jeannie
d'abord une question
Hyriel, il est handicapé depuis longtemps façon poliomyelite
Ou bien c'est le boureau qui lui à fait ça ?
Sinon, Hyriel est sympa certes
mais il n'est pas moins homme...
oui le décors est planté
l'histoire va pouvoir évoluer
Mais celui qui approche me dit rien de bon qui vaille!
JeannieC.
Posté le 13/10/2021
Hyriel est handicapé de naissance, il a la maladie dite "des os de verre". Nous sommes contentes si tu le trouves sympathique - et bien d'accord, il n'en est pas moins homme malgré le regard souvent déshumanisant ou fantasmatique de cette époque sur le handicap ^^
Aaaah et surprise alors pour le nouvel arrivant =)
Merci et à une prochaine !
Etienne Ycart
Posté le 09/03/2022
Je continue ma relecture, je note les changements c'est plus fluide...on comprend beaucoups mieux les handicaps d'Hyriel et de théa qui devient tout de suite trés attachante....
Yannick
Posté le 03/10/2021
Hello,
Un chapitre sympa comme déjà mentionné par Louis ou Alice. Pour ma part, le personnage de Théa est apparu assez clairement dès sa présentation dans les chapitres précédents. Je ne suis pas retourné en arrière pour vérifier, mais j’ai gardé la souvenir d’une jeune fille qui salue de la main un nouvel arrivant tout en frottant son mur, et je l’ai aussitôt imaginé comme « simplette ».
JeannieC.
Posté le 04/10/2021
Hey ! Contentes de te recroiser par ici Yannick =D
Et nous te remercions pour ta lecture et tes impressions. Chouette pour Théa alors si elle t'est aisément apparue :)
Louis.W
Posté le 25/09/2021
Mon intérêt pour Théa à je l'avoue, plus grimper en lisant les commentaires que le chapitre en lui-même.

Son côté enfantin m'a un peu déconcerté, je ne pense pas que c'est mal, je pense que cela m'a juste éloigné du personnage.

En revanche, je pense, si je peux me permettre bien sûr, qu'une réaction de surprise de Hyriel serait bienvenue.
En fait, durant tout le chapitre j'étais convaincu que cette jeune femme était une enfant et non une jeune femme. Je croyais carrément avoir mal lu "jeune femme". Et c'est parce qu'Hyriel, qui est face à elle, n'est rien déconcerté par le contraste entre son attitude et son physique. (Ce qui je l'avoue me paraît même étrange).

Bien sûr tout dépend de l'éffet que vous souhaitez créer. Mais je pense que l'histoire gagne en relief si dès ce moment, et en accord avec le personnage principale, on peut nous lecteur supposer qu'il y a ""quelque chose qui cloche"" avec le personnage de Théa.

Ça nous ferait lire le chapitre avec davantage de sentiments contradictoires mais intéressant, que juste de la confusion "qu'est-ce qu'il se passe".
JeannieC.
Posté le 25/09/2021
Re !

Ah oui, je vois pour Théa ! On l'appelle "la petite femme / la jeune femme" mais c'est vrai que quand on comprend qu'elle a une déficience intellectuelle, ça peut surprendre. Cela dit elle a le physique un peu typé : tête large, trapue, doigt potelés, petits yeux en amande. Mais même avec ces indices, en effet cela pourrait valoir le coup de verbaliser davantage la surprise d'Hyriel quand il comprend qu'il a affaire à une "femme-enfant". Peut-être juste après sa surprise au compliment de Théa sur ses attelles de chevalier par exemple ~ On va discuter de ça avec Helasabeth =)

A pluche !
Eryn
Posté le 23/09/2021
La jeune femme était toujours là. Elle avait sursauté à la gifle derrière la porte. Mince, le pauvre !
Alors là, ok, on change de chapitre du coup ce n’est pas gênant de changer de personnage. Par contre, pourquoi l’appeler « la jeune femme » ? Je pense que vous pouvez mettre son nom, ça indiquera au lecteur qui elle est, mais Hyriel ne le saura toujours pas.
Sinon ça fait bizarre d’avoir « la jeune femme » et d’être dans son « point de vue » direct après, je ne sais pas si je suis claire. j'imagine que c'est comme ça en attente du moment où elle se présente ?
« Elle fit la pote » = pas compris.

Théa a l'air assez naïve vue comme ça, j'attends d'en lire plus sur ce personnage pour me faire un avis, mais par moments cette manière d'écrire l'infantilise énormément.
JeannieC.
Posté le 23/09/2021
Alors "faire la pote" par chez moi c'est "bouder" :3
Et au sujet de Théa, c'est volontairement très enfant quand on est avec ses pensées. Elle a une déficience intellectuelle, faut l'imaginer à 6/7 ans dans sa tête. Cela dit, on espère réussir à tenir un juste milieu avec ce personnage, ne pas faire dans le "trop" simplet et infantile même s'il y a du volontairement très naïf quand on est avec ses yeux ^^
Eryn
Posté le 24/09/2021
J'avais compris, le côté enfant est bien rendu d'ailleurs.
Alice_Lath
Posté le 21/09/2021
"— Ah bon ? Pourquoiiiiiii ? " Un chouïa trop de "i" haha, ça casse un peu la lecture
Sinon, très chouette chapitre ! J'ai beaucoup aimé passer dans la tête de Théa, découvrir son regard, sa manière de penser, comment elle tissait le lien avec Hyriel. C'était vraiment un beau chapitre à lire, j'ai hâte de voir comment elle évolue dans le quotidien de l'hôpital et qui est cette personne qui arrive. Il y a deux ou trois tournures un poil lourdes, mais sinon, rien à redire. J'espère que Hyriel va pas trop la manipuler, parce que quand on le voit à travers les yeux de Théa, j'ai quand même un peu envie de dire méfiance hahahaha
Alice_Lath
Posté le 21/09/2021
*j'ai appuyé sur publier sans avoir fini mon com
Bref, Théa est un personnage que j'aime beaucoup pour le moment, j'accroche bien à elle, je suis curieuse de voir ce qu'elle va devenir par la suite et ce que vous lui réservez haah (svp, rien de trop cruel :') )
JeannieC.
Posté le 22/09/2021
Je me suis posé la question, pour les fins de phrase très étirées de Théa xD Oui, peut-être quelques "i" en moins quand même xD

En tout cas ça fait très plaisir, ton enthousiasme sur cette scène et sur Théa <3 Et oui clairement, elle est baba et magnifie Hyriel, là xD
Encore un grand merci pour ta lecture et à une prochaine :D
Helasabeth
Posté le 23/09/2021
Et je rajoute au passage qu'Hyriel est peut-être condamné pour sorcellerie mais que ne t'inquiète pas, ce n'est pas un salopard. X)
Vous lisez