Chapitre 25 : L'échange

Par Makara
Notes de l’auteur : C'est avec émotion que je présente l'avant dernier chapitre (il en reste un tout petit à venir). Merci de me lire, sans vous, cette histoire serait toujours enterrée quelque part...
(Attention violence dans ce chapitre)

Alya

Lorsqu’ils atteignirent les hauts plateaux des montagnes Ocres et que l’horizon se matérialisa, Alya en eut le souffle coupé. L’océan accapara d’abord son regard. Il zébrait le ciel de son bleu scintillant. Elle avait l’impression que des étoiles étaient tombées dans l’eau tant l’azur étincelait. Un soupçon d’excitation la traversa. Elle arrivait à destination.

La cité d’Étioli n’avait rien à voir avec Mallaig. Pour Alya, la monotonie des immeubles traduisait une certaine sécurité, un ordre établi. Devant elle s’étendait un chaos architectural : mis à part l’immense tour qui occupait le centre de la ville, tout lui semblait disposé au hasard, construit subitement par un esprit fou. Elle jeta un coup d’œil aux filles qui découvraient, elles aussi, la nouvelle cité. Dans leurs yeux ébahis se reflétaient sa propre surprise ainsi que ses peurs les plus profondes. Qu’allaient-elles trouver là-bas  ?

Leur convoi, composé d’une quinzaine de cavaliers, prit la direction de l’est. Elles étaient sous bonne garde depuis qu’elles avaient essayé de s’échapper trois jours auparavant.

Lorsque Alya avait révélé à ses amies qu’elles étaient enceintes, ce fut la goutte d’eau, la manipulation de trop. Elles décidèrent de s’enfuir malgré les risques. Alors que les soldats étioliens étaient endormis, elles avaient couru dans le désert avec la force de l’espoir.

Peine perdue. En quelques heures, Azzan les avait retrouvées, incendiées, attachées et bâillonnées. Depuis, elles étaient veillées férocement, nuit et jour. Jun, Pavel et Léandre avaient bien essayé d’intercéder en leur faveur, mais leurs arguments n’aboutirent pas. Ce fut Camilla qui réussit à améliorer leurs conditions de détention, car elles étaient une « marchandise trop précieuse pour être abîmée ». Si le bâillon avait été enlevé et les liens assouplis, leur colère s’était décuplée. Elles étaient résolues à saisir toutes les chances qui se présentaient pour échapper à leurs geôliers.

Camilla s’approcha de sa petite-fille.

— Nous arrivons. Même sans voir, je le sens. Je serai bien claire avec Astrée pour lui dire que tu ne fais pas partie du marché, ne t’inquiète pas. Si tu veux, tu pourras mener la vie que tu souhaites, être libre. Bientôt, toute cette mascarade ne sera qu’un vieux souvenir.

La jeune femme ricana, atterrée par l’attitude de sa grand-mère.

— J’espère que tu paieras. J’espère que tu paieras pour le mal que tu as fait.

— C’est pour ta mère que je cherche le traitement, c’est pour tous les clones.

— Non. Tu le fais pour toi. Pour la renommée. Pour prouver que tu es meilleure que les autres clones. Différente. Tu agis pour toi. Comme tu l’as toujours fait. Cesse d’essayer de te convaincre.

Camilla ricana :

— Ah… La jeunesse est toujours persuadée d’avoir raison. Il fut un temps où on écoutait les aînés.

Alya resta silencieuse. Son regard s’arrêta sur une maison nichée au creux d’une falaise. Elle pria pour qu’Azzan ait la bonne idée de faire une pause tant son corps l’élançait.

Plus ils s’approchaient du lieu, plus elle le trouva intrigant. La maison encastrée dans la roche semblait soutenir la falaise. Son toit aux planches rouges croulait sous le poids des années. Les murs en pierre se meurtrissaient de fenêtres étroites et d’une porte d’un jaune canari. À l’extérieur, on pouvait discerner un abreuvoir, une volière en piteux état et un arbre immense à l’écorce noire et brûlante. Azzan s’arrêta.

Elle remarqua à cet instant des silhouettes qu’elle avait prises pour des rochers. Mina, à quelques mètres d’elle, se rapprocha avec son cheval et lui chuchota en Malien pour ne pas que le cavalier à ses côtés ne comprenne :

— Tu as vu ! Il y a des hommes ! Peut-être pourront-ils nous aider ?

Alya hocha la tête et serra l’une contre l’autre ses mains irritées.

Oui, elle espérait.


 

Kian


 

Kian ne rêvait pas. Il s’agissait bien d’Azzan. Celui-ci était suivi par ses soldats à cheval. Sur les montures, il distingua des silhouettes féminines. Où avait-il trouvé des femmes ? À la couleur de leur peau, il le devina rapidement : Mallaig. Il ne connaissait pas l’objet de sa mission, Azzan lui avait seulement dit qu’elle durerait plusieurs semaines, mais les morceaux qu’il mettait bout à bout ne lui plaisaient guère. Que lui avait-il caché exactement et quelle était l’étendue de son ignorance ?

— Je les connais, baissez vos armes, on ne risque rien, dit-il à ses frères et à la jeune Cyla alors que le groupe approchait à grands pas.

Anaël écarquilla les yeux d’un air éberlué.

— Hé regardez ! C’est Azzan ! Il y a plein de filles ! Il les a trouvées où ? Non, mais… regardez leur peau ! J’hallucine !

— Anaël, dégage. Va parler à l’arbre !

— J’suis pas à tes ordres, je fais ce que je veux, abruti.

Kian se tourna vers Nohan. Son frère comprit le message.

— Fais ce qu’il te dit, Anaël, ne complique pas les choses.

Le jeune homme leva les yeux au ciel et partit s’installer à l’ombre près de l’habitation en rageant ; il sortit son couteau et commença à creuser le sol d’un air concentré, certainement à la recherche d’insectes à tuer. Nohan et Cyla disparurent pour cacher leurs oiseaux.

Le convoi approchait, on discernait maintenant les visages fatigués, les mines inquiètes, les corps endoloris. Cyla vint se poster près de lui, ses mains se pressèrent autour de son tarkah. Elle ne lui faisait pas confiance, ce qu’il comprenait totalement. Il devait admettre que cette gamine avait du cran. Ça ne l’étonnait pas que son frère se soit entiché d’elle.

Le regard acier d’Azzan se posa sur Kian. Un bref instant il oublia tout. Les émotions se bousculèrent. Il ne pensait jamais le revoir. Il aurait tant voulu être seul avec lui. Ils avaient tant à se dire. Azzan releva le menton d’un air fier, tira sur ses rênes et descendit de sa monture avec agilité. Son visage était buriné par le soleil, ce qui faisait davantage ressortir ses yeux bleus. Kian tenta de se composer un visage indifférent, semblable au sien.

— Messire ? Que faites-vous là ? s’enquit Azzan en faisant une rapide révérence.

Son regard se posa sur Cyla et Nohan à ses côtés. Dans une cacophonie de cliquetis de fer et d’acier, les soldats mirent pied à terre et déposèrent leurs cavalières au sol. Elles étaient toutes attachées et les regardaient avec crainte. Kian passa une main sur les traces qu’avaient laissées les liens autour de ses poignets. Sa peau se souvenait bien trop de la morsure de la corde. Il sentait qu’il n’allait pas aimer la discussion à venir.

Azzan donna quelques ordres. Plusieurs soldats regroupèrent les femmes près de l’habitation et d’autres partirent guider les chevaux à l’abreuvoir. Kian tenta de contrôler les tremblements de ses mains alors qu’il se tenait à quelques mètres de son général. Nohan était parti donner de l’eau aux prisonnières et Cyla dévisageait chacun des membres restant avec suspicion, prête à se battre d’un moment à l’autre.

— Alors ? reprit Azzan qui attendait toujours sa réponse.

Kian se ressaisit.

— Beaucoup de choses ont changé depuis votre départ.

Il lui résuma l’ensemble des événements avec une voix qu’il souhaitait sobre, n’omettant aucun détail sur sa capture, sa condamnation à mort et l’évasion.

Le visage de son amant se durcit en entendant les nouvelles. Il passa une main sur l’encolure de son cheval pour canaliser son énervement.

— Astrée est-elle en vie ?

Kian ressentit une pointe de jalousie en entendant la question : il venait de lui dire qu’il avait été condamné à mort et sa première inquiétude tournait autour d’Astrée…

— Oui. Elle est simplement emprisonnée par Sinaï et sous haute surveillance. Astrée n’a plus aucun pouvoir, l’éclaira le Prince.

Azzan serra les poings et fixa un homme près de lui. Il avait un visage atypique, avec des yeux bridés.

— Voici mon frère, Jun, présenta Azzan sobrement.

— Vous ne vous ressemblez pas, remarqua Kian.

— Nous n’avons aucun lien de sang, mais nous avons été élevés ensemble.

Kian préféra rester silencieux. Azzan ne lui avait jamais parlé d’un frère. N’était-ce pas le genre d’informations que l’on donne à son amant  ?

Une vieille femme aux yeux bandés, jusque-là en retrait, s’avança. Elle s’exprima dans un étiolien approximatif  :

— Comment va-t-on organiser l’échange ?

Jun et Azzan se regardèrent. Kian s’exclama  :

— Je ne sais pas qu’elle était votre mission, mais vous pouvez la considérer comme avortée.

La vieille femme reprit la parole :

— Hors de question d’abandonner la mission. Atone, Jun, si nous rentrons sans le traitement, vous savez ce qui nous attend : la déprogrammation pour nous et toute notre famille. Je suis sûre que cette nouvelle souveraine sera heureuse d’avoir des femmes supplémentaires. Je suis persuadée que nous pourrons négocier.

Kian fronça les sourcils, commençant à comprendre les tenants et les aboutissants de l’affaire.

— Avec tout le respect que je vous dois, madame, je doute que puissiez obtenir un accord avec ma mère, sauf si vous souhaitez perdre votre tête.

Sa réplique ne sembla pas du tout lui plaire et elle soupira fortement. Une jeune fille mate de peau s’exprima subitement en Malien. Kian comprit ce qu’elle demandait. Sa compréhension des deux langues avait permis son rapprochement avec Azzan.

— Si les filles veulent se reposer un moment, elles peuvent aller dans l’habitation, proposa-t-il.

Azzan hésita puis acquiesça. Cyla, qui s’était éloignée revint sur ses pas.

— Elles viennent de Mallaig c’est ça ?

— Oui, confirma le frère d’Azzan.

— Si elles rentrent dans ma maison, ce sera avec les mains détachées.

Azzan accepta d’un bref mouvement de tête et la jeune fille trancha les liens qui entravaient les femmes à l’aide de son couteau. Celles-ci la suivirent et se réfugièrent dans la demeure de la dresseuse. La jeune métisse s’assit près de la maison et porta son regard dans le lointain. Les cavaliers se postèrent tout autour de l’habitation.

Azzan, après un moment de réflexion, s’adressa à la femme aveugle :

— La reine Sinaï n’est pas celle qui a mis en place cet échange, elle pourrait ne pas accepter de nous livrer le possible remède. Nous pourrions mettre malencontreusement Astrée en danger. Ce serait encore pire. Vous savez à quel point, elle est importante pour notre cité.

La vieille femme, avec des mouvements désordonnés qui traduisaient son exaspération, répliqua :

— Si nous n’obtenons pas ce traitement, notre société est condamnée ! Il nous faut demander à la Mémoire du Monde d’intercéder en notre faveur. C’est avec lui que nous devons négocier.

Azzan resta silencieux.

— Qu’avons-nous à perdre ? Ce remède n’a aucune valeur pour cette reine ! Les habitants d’Étioli ne sont pas atteints d’insensibilité, non ?

— Votre échange est voué à l’échec, ma mère ne va pas apprécier de voir des femmes enchaînées. Elle a vécu une partie de son enfance et de son adolescence en tant qu’esclave.

— Oui, mais son but le plus cher est de protéger les femmes. Toutes. Même Astrée, ajouta Azzan. Elle acceptera l’échange si nous menaçons de les tuer.

— Non !

L’opposition véhémente de Jun fit sursauter Kian.

— Hors de question de mettre en danger les filles ! s’emporta-t-il. Je le refuse !

— Jun, cessez vos enfantillages ! s’écria la vieille femme. Vous êtes bien trop attaché à elles ! Réfléchissez un instant, nous n’allons pas les tuer. Nous utiliserons un intermédiaire pour transmettre les messages. Cet intermédiaire reviendra avec le traitement et nous délivrerons les femmes.

— C’est trop risqué, insista Jun. Je le refuse.

— Mettez vos sentiments de côté, jeune homme. Rappelez-vous pourquoi vous avez fait tout ceci ! Était-ce en vain ?

Le regard de Jun s’assombrit, il ne quittait des yeux pas la jeune femme près de la porte d’entrée.

— Je ne les mettrai pas en danger ! persista-t-il. Je m’en veux déjà suffisamment.

La vieille femme lui lança un regard noir.

— Vous les avez mises en danger à la seconde où elles sont sorties de Mallaig. Cessez de jouer les héros de dernière minute. Si cela peut vous rassurer, Alya ne participera pas à l’échange, elle restera avec moi. 

Jun se détendit un peu puis afficha une mine encore plus sombre. 

— Nous ne sommes que des ordures. Nous ne méritons pas ce traitement. 

Azzan et la vieille femme le fixèrent scandalisés. 

— Les remords ne servent à rien, Jun, insista Azzan gravement. Nous n’obtiendrons jamais le remède sans un moyen de pression. Si cette reine tient réellement à la vie des femmes, il n’y aura aucune blessée. On ne peut pas s’arrêter là à cause d’une de tes habituelles crises de conscience. 

Les poings du jeune homme se serrèrent, son visage devint un masque de tristesse.

— Non. Je… Je ne peux pas envisager cette possibilité…

La vieille femme préféra ignorer sa remarque et termina :

— Voilà comment nous allons nous organiser.


 


 

Cyla

Cyla et Nohan s’étaient éloignés du groupe de visiteurs. Ils avaient grimpé à l’arbre noir qui surplombait la vallée pour tenter de discerner les soldats de l’Odalisque. Pour le moment, ils ne discernaient aucun mouvement sur l’étendue désolée. Cyla se perdit dans la contemplation des rapaces qui dessinaient d’immenses arcs de cercle dans le ciel. Les aigles lui rappelèrent des souvenirs de dressage avec son père. Le froid s’insinua dans son corps. Sa gorge se noua. La cruelle réalité lui revint avec la rapidité d’un boomerang. Il était mort. Rien ni personne ne le lui rendrait. Sa disparition laissait une blessure gigantesque dans son être. On lui avait arraché sauvagement sa naïveté et sa vie passée. Tout était à reconstruire et ce monde nouveau lui était complètement étranger.

Nohan l’appela. Cyla eut l’impression que les bruits, les sons, la vie reprenaient consistance quand il croisa son regard. Le prince était son point d’ancrage, sa réalité. Avec agilité, il se laissa choir au sol. Nohan le suivit.

— Ces femmes me font de la peine, murmura Nohan.

— Oui, ce n’est pas normal qu’elles soient prisonnières…

Cyla regarda le groupe d’adultes en train de discuter avec véhémence. Une pression sur son bras le fit se retourner. Nohan lui indiqua un point dans le désert. Un nuage de poussière se détachait de l’étendue aride.

Nohan acquiesça et ils prirent la direction de la maison. Alors qu’ils se rapprochaient de sa demeure, Cyla remarqua Anaël, droit comme un « i », l’œil figé contre une mince ouverture et la main dans le pantalon. Il s’arrêta, interloqué.

— Qu’est-ce que ton frère fabrique ?

Nohan se figea et rougit jusqu’à la racine des cheveux.

— Oh, non ! Il n’est pas en train de… Mais si, il ose !

Nohan se rua sur son frère et le poussa violemment.

— Mais t’es pas bien ? Tu ne vois pas qu’il y a du monde !

Anaël, à peine gêné, sortit la main de son pantalon et prit une mine surprise.

— Ah mince, j’avais pas vu les autres…

Le frère de Nohan pouffa. Cyla avait beau réfléchir, il ne comprenait toujours pas la situation.

— Ça va, y a pas mort d’homme, Nohan. Arrête de faire cette tête ! Si on peut même plus se faire plaisir dans ce bas monde !

Cyla fronça les sourcils et préféra entrer dans la bâtisse. Décidément, Nohan ne lui ressemblait en rien. 

Il mit un moment avant que ses yeux s’accoutument à la pénombre. Les prisonnières étaient toutes exténuées, poussiéreuses et blessées. Certaines lavaient leurs bras dans le seau, d’autres étaient allongées sur son lit ou sur des tissus glanés dans l’habitation. Toutes le dévisagèrent avec intérêt, comme s’il était la clé de quelque chose. Cyla préféra éviter leurs regards et commença à rassembler ses affaires dans un gros sac en toile, en silence.

— Excuse-moi, petit… Vous partez  ?

La question posée en étiolien provenait d’une des prisonnières. Celle-ci avait des yeux verts et une peau bien plus foncée que les autres filles. Cyla fut étonné qu’elle maîtrise si bien sa langue.

— Oui, on part.

— Aidez-nous s’il vous plaît. Nous devons nous échapper. N’y a-t-il pas un moyen de sortir sans se faire remarquer  ?

Cyla hésita. Ils manquaient de temps et il ne devait pas se mêler de ce qui ne le regardait pas. Les troupes royales étaient à leurs trousses.

— Je… commença-t-il.

Son père s’imposa soudain dans son esprit. Il les aurait aidées. Il avait toujours cherché à protéger ceux qui en avaient besoin.

Cyla se rappela de la trappe sous son lit. Le boyau passait en dessous de la maison et rejoignait l’autre versant de la colline. Si les femmes s’échappaient par là, elles rejoindraient la ville… Elles tomberaient certainement sur les soldates et la découverte des femmes intrigueraient Sinaï. Cela leur ferait gagner du temps…


 

Alya


 

Le désespoir dans l’âme, Alya attendait la réponse de l’enfant aux étranges prunelles. Après avoir écouté les conversations d’Azzan et de sa grand-mère, Elle était revenue dans la maison et avait récapitulé à ses amies qu’elles seraient l’objet d’un chantage. Elles avaient débattu de longues minutes juqu’à l’arrivée du gamin. Elles attendaient maintenant sa réponse.

— Je vais vous aider.

Alya n’en crut pas ses oreilles. Elle scruta les yeux dissemblables de l’enfant qui lui semblaient presque familiers.

— Il y a un souterrain en dessous de mon lit. Il va vous mener à l’autre versant. Si vous courez assez vite, peut-être arriverez-vous à rejoindre un groupe de guerrières au service de la reine. Vous serez en sécurité si vous les trouvez.

Alya prit les mains du garçon et les serra contre les siennes.

— Merci…

— Je m’appelle Cyla.

— Merci, Cyla, merci pour ce que tu fais pour nous…

— Je le fais au nom de mon père. C’est ce qui est juste.

Une bouffée d’espoir envahit Alya. Enfin, elle pouvait reprendre le contrôle de son destin. Enfin, elle pourrait à nouveau vivre libre, loin de sa grand-mère.

— Partez maintenant ! s’écria Cyla en pointant du doigt une zone de l’habitation. Le temps presse !

Alya se précipita vers le lit, le poussa et tira sur l’énorme poignée circulaire. La trappe s’ouvrit dans un impressionnant grincement. Des fumerolles poussiéreuses la firent tousser. Cyla lui fit un signe de main avant de disparaître à l’extérieur avec ses affaires.

— Suivez-moi, les filles, on part ! s’écria Alya, le cœur battant.

Ses amies se relevèrent, le regard empli d’espoir. Alya tint l’ouverture d’une main et de l’autre aida ses camarades à descendre. Mina fila la première, suivie par Azélie, puis par Irys, Yumi et enfin Ness.

Au moment où Alya allait se faufiler dans le boyau, la porte s’ouvrit. Jun entra dans la demeure. Alya s’immobilisa. Ils se dévisagèrent et le temps parut suspendu. Jun referma brutalement derrière lui et s’adossa contre le bois.

— Pars, Alya. Je vais maintenir l’entrée fermée le plus longtemps possible.

La jeune femme sentit une boule se former dans sa gorge.

— Jun…

— Pars, Alya, implora-t-il. Maintenant ! Je veux que tu sois libre, je veux que tu sois heureuse et surtout je veux être sûr qu’il ne t’arrive rien.

Les doigts de la jeune femme se mirent à trembler alors que des sentiments contradictoires l’envahissaient. Elle commença à descendre les marches qui la menaient dans l’obscurité. Elle releva la tête subitement.

— Viens avec nous.

— Non. Je dois vous protéger. Je les retiendrai le plus longtemps possible. Pars.

Alya lui jeta un dernier regard et referma la trappe sur elle.


 

Kian

La discussion durait depuis déjà dix minutes. Azzan et la vieille femme récapitulaient l’ensemble du plan. Kian n’écoutait plus. Il n’était plus Étiolien. Le destin de ces femmes lui importait peu.

Il souhaitait simplement l’attention d’Azzan. Mais il ne semblait plus exister. Toutes les pensées de son amant étaient tournées ailleurs, vers cette machination qui ressemblait tant à celles de son père ou de sa mère. Auparavant, ses qualités de stratège l’impressionnaient ; maintenant, il commençait à se demander s’il n’avait pas lui-même fait partie d’un vaste plan. Au fond de lui, il sentait que leur amour avait toujours été inégal. Lorsque les sentiments amoureux n’ont pas la même force des deux côtés, l’esprit le détecte.

Cyla s’approcha de lui, elle venait de sortir de sa demeure, un lourd sac en toile sur les épaules. Nohan la rejoignit avec les oiseaux.

— On part, j’ai vu des soldats, déclara-t-elle seulement.

Kian acquiesça et lança un dernier regard à Azzan. L’avait-il un seul moment aimé ? Ou l’avait-il utilisé comme Astrée l’avait fait avec son père ?

— Je vais leur voler des chevaux, murmura la jeune fille avec un mince sourire.

Le Prince ne réagit pas, absorbé tout entier par ses pensées, mais lui emboîta le pas. Anaël les rejoignit en courant et leur posa mille questions. Personne ne lui répondit. Ils allaient disparaître derrière l’habitation du dresseur lorsqu’Azzan le héla. Kian s’arrêta. Son cœur battit la chamade. Enfin…

— Allez-y, je vous rejoins.

Cyla le dévisagea, l’air énervé, mais ne fit aucun commentaire.

Azzan s’avança.

— Où vas-tu ? demanda-t-il sèchement.

— Je pars. Tu n’as pas entendu tout à l’heure, lorsque je te disais que j’avais été condamné à mort ? Je ne peux pas rentrer à Étioli.

— Attends-moi ici, je règle ce problème, j’obtiens le traitement et on pourra vivre ensemble à Mallaig.

Kian eut un rire nerveux. Il secoua la tête.

— Non, merci. Je passerai toujours après ta loyauté pour Astrée et ta cité.

— Oui, c’est le cas. Tu le sais depuis le début.

— Je ne veux pas de ça. Et je ne souhaite pas aller à Mallaig. En aucun cas je ne souhaite rejoindre un peuple qui sacrifie sa population, qui sous prétexte d’une supériorité technologique se croit tout permis. Si tu ne veux pas me perdre, abandonne ce plan horrible.

— Tu ne peux pas me demander ça, tu ne rends pas compte ! Nous avons une chance d’avoir un traitement ! Je vais pouvoir retrouver durablement mes sensations !

Kian détailla son amant du regard. Ses yeux magnifiques. Sa bouche accueillante. Ses bras qui savaient être réconfortants. Il devait dire adieu à tout son être, à tout son corps. Une nouvelle allégeance commençait pour lui aussi.

— C’est fini, Azzan. Adieu, dit-il avec froideur.

Il se détourna alors que le général lui demandait pour la deuxième fois sa destination. Il resta sourd à ses appels, à ses suppliques. Il l’entendit rager puis tourner les talons. Alors qu’il grimpait le long du sentier, des coups violents résonnèrent contre du bois.

— Elles se sont enfuies ! Elles se sont enfuies ! hurlèrent des hommes.

Il se retourna brièvement. Azzan avait disparu. Il entendit un charivari infernal provenant de la maison. Les soldats couraient dans tous les sens, récupéraient les chevaux restants, fouillaient les environs. Azzan sortit de l’habitation en furie. Il asséna un coup de poing monumental à son frère qu’il traîna sur plusieurs mètres avant de l’attacher à l’arbre noir.

Kian se détourna de la scène. Tout cela ne le concernait plus. Il devait retrouver ses frères et Cyla.

Alya

Depuis qu’elles étaient sorties du souterrain, elles couraient. De toutes leurs forces. Parfois, elles trébuchaient. Le souffle court, l’esprit embrasé par la terreur d’être rattrapées, elles se relevaient.

La sueur dégoulinait de partout, collait leurs vêtements, entravait leurs foulées. Le vent était leur pire ennemi. Il les enchaînait par ses rafales fiévreuses, les giflait en plein visage et leurs corps chaviraient comme si elles étaient de fragiles poupées de papier. Chaque fois que l’une s’écroulait, toutes se précipitaient pour la relever. Elles devaient arriver toutes ensemble. Personne ne resterait en arrière. Elles se l’étaient jurée. Toutes ou personne.

Devant elles, au loin, des ombres se profilaient : la délivrance. Encore quelques mètres, elles pouvaient le faire. Elles y étaient presque. Ces femmes allaient les aider, les protéger de leur cité de l’enfer.

Azélie se mit à crier. Derrière, des chevaux les suivaient, lancés au galop. Le martèlement de leurs sabots emplissait leurs oreilles. Bientôt, ce bruit remplacerait complètement les battements de leurs cœurs. Ils allaient les rattraper. Les larmes coulaient sur leurs visages.

Mina courrait le plus vite, elle était juste devant le reste du groupe. Un cheval les doubla. Azzan, sur son destrier, avait le visage transformé par la fureur. On ne voyait de lui que des yeux déchirés par la colère, des muscles bandés, une mâchoire crispée dans une grimace féroce. Il leva son glaive et, sans qu’elles comprennent ce qu’il s’apprêtait à faire, l’abattit sur Mina.

Elle s’écroula dans une giclée de sang. Les jeunes femmes s’arrêtèrent comme un seul être. Sous le choc. Leurs membres se mirent à trembler. Elles glissèrent au sol, rampèrent jusqu’au corps de Mina. Non. Pas ça. Non. Non.

L’épée l’avait atteinte à la gorge, sectionnant une partie de la nuque. Elle était morte sur le coup.

Azzan hurla de rage. Il jeta son épée au loin. Des pleurs emplirent le désert.

— Vous ne m’enlèverez pas mon remède ! vociféra-t-il.

Les sanglots redoublèrent. Le sang sur leurs mains les révulsait. Il était chaud. Pourquoi est-il si chaud ? Elles n’avaient jamais été confrontées à la mort. Cela ne pouvait pas être aussi horrible, aussi sale. Mina…

Les soldats d’Azzan les rejoignirent pratiquement au moment où des cavalières les atteignaient. Quelques minutes trop tard. Azzan ordonna qu’on aille chercher la reine. C’est la dernière chose dont elles se rappelèrent alors que les hommes du meurtrier les entouraient.

Sinaï

Sinaï était en train de s’apprêter lorsqu’elle fut avertie des événements advenant à l’extérieur. Aussitôt, elle convoqua la Mémoire du Monde pour qu’il l’accompagne et lui demanda de récupérer ce précieux traitement que les Maliens demandaient. Elle prit le temps d’endosser son habit de guerrière. Il était composé de plumes d’aigle rouges et de plumes d’Ombre. Elle attacha à sa nuque une parure de perles ourlée d’un magnifique diamant et posa sur sa tête un ornement composé de gouttes translucides similaires. Il tombait jusqu’à ses sourcils noirs et épais et faisait ressortir la noirceur de ses pupilles. Elle délivra ses cheveux crépus qui vinrent se dresser autour d’elle comme une couronne et posa sur ses lèvres un rouge des plus sanguins. Elle allait intimider ces Maliens. Elle allait impressionner le monde.

Une fois prête, elle descendit les étages de la tour. On lui amena son cheval. Elle l’enfourcha avec panache et les guerrières rassemblées baissèrent l’échine avant de la suivre alors qu’elle s’élançait à l’extérieur du palais.

Après une vingtaine de minutes de galop. Sinaï aperçut le petit groupe de soldats. Elle reconnut sans mal Azzan. Sa peau pâle attirait l’œil. Ses yeux bleus marquaient. Qu’avait-il comploté avec sa chère Astrée ? Pourquoi voyait-elle un groupe de femmes près d’eux  ?

Ses guerrières se positionnèrent en demi-lune autour des ennemis. Elles étaient deux fois plus nombreuses.

Le regard de Sinaï se posa sur les prisonnières. Elles tenaient le corps sans vie d’une de leurs camarades et pleuraient. Immédiatement, l’Odalisque ressentit une bouffée de haine pour Azzan, à n’en pas douter à l’origine de ce meurtre. Même si ces femmes n’étaient pas ses filles, celles qu’elles avaient éduquées, celles qui l’avaient suivie, elle se ferait un devoir de les protéger.

Le général s’avança. Il ne posa pas un genou au sol. Il ne feignit pas un respect ou une allégeance qu’il ne lui vouait pas.

— Nous sommes ici réunis pour discuter des termes d’un marché, dit-il. Astrée et votre défunt mari ont mis en place un accord entre nos deux cités. Je suis ici pour vous forcer à l’honorer.

Le cheval de Sinaï piaffa comme s’il émettait son désaccord.

— Je n’ai rien à honorer si le marché n’est pas de mon fait, déclara Sinaï d’un ton sec.

— Vous êtes devant le fait accompli, à présent. Voici les femmes que votre mari souhaitait faire venir à Étioli en échange d’un remède. Ce traitement n’est rien pour vous, ne changera rien à votre vie, par contre, il changera la notre. Votre Mémoire du monde possède ce remède.

— Je refuse d’accepter des femmes en offrandes, elles ne sont pas des objets, s’opposa farouchement l’Odalisque. Relâchez-les immédiatement.

— Ce sont des clones, nous en avons des centaines comme celles-ci. Et nous pouvons en faire d’autres. Si vous ne nous donnez pas le remède, nous les tuerons. Nous avons déjà commencé. Leurs vies nous importent peu. Par contre, il me semble que vous n’avez pas eu de naissances depuis longtemps. Ces clones sont enceintes. Elles vous donneront des filles. Nous nous en sommes assurés.

Sinaï resta interdite un instant. Enceintes ? Comment Azzan pouvait-il savoir à l’avance le sexe ? S’il avait raison, ces femmes étaient extrêmement précieuses. Rien qu’à la pensée que le Palais se remplisse à nouveau de babillements, son cœur se gonfla d’espoir.

— Nous pouvons aussi à l’avenir vous proposer d’autres clones pour compenser votre déficit de naissances au lieu de vouloir nous faire la guerre.

Ainsi, Azzan avait eu vent de son projet d’attaquer Mallaig… Redoutait-il son attaque ? L’Odalisque fit un signe à la Mémoire du Monde. Celui-ci s’avança.

— Avez-vous le remède dont il est question ?

— Oui, votre majesté.

— Pourquoi n’en ai-je jamais entendu parler ?

— Votre défunt mari ne souhaitait pas vous en soyez informée…

Sinaï comprit le rôle d’Astrée dans le stratagème. Peut-elle avait-elle souhaité créer son propre quartier des femmes pour l’évincer ? Le seul fait d’avoir eu une fille lui avait permis d’atteindre les plus hautes sphères du pouvoir, alors…

Les pensées de l’Odalisque se figèrent. Elle fut prise d’un rire sardonique. Mais bien sûr ! Tout s’expliquait. Kalie n’avait jamais été la fille du Kâ. Elle était un clone au même titre que ces pauvres enfants effondrées au sol.

— Tout va bien, votre majesté ?

L’Odalisque jeta un regard perçant à la Mémoire du Monde.

— Que fait ce remède ? questionna-t-elle d’une voix intéressée.

— Il permet de retrouver des sensations. Les clones de la cité Mallaig en sont privés. Pour le moment, les effets ne durent pas longtemps, mais les scientifiques de la cité avec leurs matériels réussiront certainement à mettre en place un médicament.

Elle acquiesça. En effet, elle n’avait pas besoin de ce type de remède. Elle allait accepter l’échange. Dès que les filles seraient en sécurité, elle enverrait ses troupes tuer Azzan et détruire ce traitement.

Azzan, qui attendait sa réponse depuis trop longtemps, récupéra son épée et s’approcha du groupe de filles. Une jeune femme métisse se leva et se posta devant ses amies. Sinaï leva une main pour arrêter Azzan.

— J’accepte votre marché, déclama-t-elle.

Le général s’arrêta et sourit. La Mémoire du Monde s’avança vers lui et sortit de sa besace une fiole d’une dizaine de centimètres. Azzan l’attrapa et en but une petite quantité. Quelques minutes s’écoulèrent alors qu’il attendait de ressentir les effets. Sinaï le dévisageait avec méfiance. Qu’allait-il se passer si le contenu se révélait inefficace  ? Ses mains se figèrent sur l’encolure de son destrier.

— Ça fonctionne, annonça Azzan.

Il fit un signe aux filles. Celles-ci se levèrent les unes après les autres et traversèrent les quelques mètres qui les séparaient des armées de la reine. Seule restait la métisse, toujours accrochée au corps de son amie.

Sinaï envoya Nerha récupérer la dépouille.

— Nous sommes quittes, à présent. Partez.

Azzan la fixa un instant. Sinaï comprit qu’il voyait clair dans son jeu. Il savait qu’elle ne le laisserait pas vivre.

— J’ai une dernière requête.

— Je ne pense pas pouvoir y accéder.

— Si nous atteignons sains et saufs notre cité avec le traitement, nous pouvons vous proposer autre chose contre la vie d’une personne qui nous est chère.

Astrée, bien sûr. Leur génome Un.

— Je ne vous rendrai pas cette catin. Elle pourrira dans mes cachots.

— Nous avons les plans pour rejoindre Astrakam. Nous pouvons vous les fournir. Ils ne nous sont d’aucune utilité. Nous sommes persuadés que notre solution pour sauver l’espèce humaine est la plus durable. La vôtre a atteint ses limites, je pense. Nous vous proposons deux alternatives pour maintenir la paix entre nos deux cités. Il serait raisonnable de les accepter.

Sinaï n’aimait pas la tournure que prenait cette discussion. Elle sentait la manipulation d’Azzan… Mais qu’avait-elle à perdre ? Ses armées n’étaient pas encore prêtes pour attaquer Mallaig, il lui fallait encore quelques mois pour mater les rébellions masculines qui éclataient toujours dans ses rangs. 

Astrakam pouvait être aussi une bonne destination pour trouver des femmes, pour la suite. Une fois que la Cité Mallaig serait sous son contrôle. 

De plus, les Dieux étaient là-bas. Ils souhaitaient visiblement l’arrêter, la contrôler, la tuer. La tentative d’assassinat de son fils avait attisé sa curiosité pour cette ville. Ils l’avaient trahie alors qu’elle avait élevé leur enfant handicapé comme le sien. Avaient-ils la solution aux problèmes de naissance de femmes ? Depuis tout ce temps, peut-être regardaient-ils à travers les yeux des Silleurs en riant. En riant d’eux, simples mortels qui s’évertuaient à survivre, à faire subsister la race humaine.

— Très bien. Si vous ne revenez pas dans quatre mois jour pour jour avec les plans menant à Astrakam. Je mettrai à mort Astrée et j’envahirai votre ville.

Azzan acquiesça, mima une courbette puis enfourcha son cheval et partit au galop, suivi par ses acolytes.

Sinaï sourit. Si les Maliens pensaient qu’elle allait libérer Astrée, ils rêvaient. 


 

Alya

Alya vivait les derniers événements comme un cauchemar. Elle ne pouvait éloigner son regard du cadavre de Mina. Elle tenait toujours sa main inerte dans la sienne lorsqu’une guerrière la força à monter sur son étalon. Leurs doigts se délièrent et elle ressentit un vide immense s’installer. Elle avait choisi d’accompagner les filles, mais pour la première fois depuis le début du voyage, elle se sentit seule. Sans sa grand-mère, sans Jun, sans Mina. Seule dans une nouvelle cité.

La voix de Meï résonna dans sa tête :

Alya, des temps troubles arrivent. Nous aurons besoin de toi. Si tu veux être sûre que tes amies soient en sécurité, il faut que tu te rapproches de l’Odalisque.


 

Alors que le voile de l’inconnu se levait et que la poussière jaune de ce monde s’insinuait partout, elle prit une grande inspiration et remplit ses poumons de cet air iodé si étrange. Elle décida de suivre les conseils des Dieux. Après tout, ils l’avaient aidée jusqu’à présent…


 


 

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Joren
Posté le 30/10/2021
C'est de la folie... Incroyables ces personnages. Quels évènements !

Tout est hallucinant. Mais ce qui me choque le plus c'est de constater que Sinaï même si elle est au regret de voir son fils condamné, doit se sentir en sécurité de ne plus l'avoir avec elle puisqu'il est susceptible d'être contrôlé pour la tuer... Sauf qu'Alya vient d'arriver. C'est génial. S'éloigner d'un danger pour en trouver un autre !

L'une des premières actions que j'ai faite en arrivant sur PA a été de choisir un livre et je suis arrivé sur Sillages. J'ai bien fait !

Bises :)
Makara
Posté le 30/10/2021
Merci merci pour tes compliments. Je suis tellement contente que tu aies accroché à ce roman, ça me fait trop plaisir ❤️.

"Sauf qu'Alya vient d'arriver. C'est génial. S'éloigner d'un danger pour en trouver un autre !" => Tout à fait 😜

"L'une des premières actions que j'ai faite en arrivant sur PA a été de choisir un livre et je suis arrivé sur Sillages. J'ai bien fait !" => le hadard fait bien les choses 😉
Bisous volants 😘

Eryn
Posté le 25/09/2020
Super, on sent qu'on approche de la fin et qu'il va falloir un deuxième tome pour avoir la suite... J'aurai aimé que ça soit un livre unitaire, j'ai pas envie d'attendre pour connaître la fin ! Je suis contente d'avoir lu jusque là, c'est une belle histoire et les personnages sont vraiment attachants !
Makara
Posté le 27/10/2020
Merci pour ces compliments <3
Malheureusement, tu vas devoir attendre pour la fin du tome 2... Si j'avais une réponse de ME positive je m'activerai plus vite ! Donc c'est pas ma faute :p
DraikoPinpix
Posté le 26/06/2020
Coucou !
J'ai beaucoup ces trois derniers chapitres. L'action s'enchaîne et nous entraîne dans ton histoire. Voilà enfin tous tes personnages réunis dans un seul chapitre, quel plaisir !
Et j'aime toutes ces magouilles, ces machinations entre les cités. J'ai été étonnée (d'un côté, il y a des moments, je ne réfléchissais pas XD) et c'est si logique !
A bientôt !
Makara
Posté le 01/07/2020
Coucou DraikoPinpix ! Merci pour tes gentils commentaires tout au long de l'histoire ! Je suis contente de t'avoir entraîné dans mon univers ! Ah si tu aimes les magouilles, tu vas être servie avec le tome 2^^héhé.
Quel est le rebondissement qui t'a le plus marqué dans cette histoire ?
Bisous volants <3
DraikoPinpix
Posté le 01/07/2020
Coucou !
Je suis heureuse d'avoir embarqué dans cette aventure. Je serai au rendez-vous pour le tome 2 :)
chlo.k
Posté le 08/06/2020
Alors là, beaucoup, BEAUCOUP de choses à dire sur ce chapitre.
Kian amoureux et jaloux est très chouette à voir. Ca fendille l'image du prince froid et hautain qu'il avait à travers le regard des autres protagonistes :) Quant à Azzan, un de perdu = dix de retrouvés ! (Il me semble d'ailleurs que certain.e.s lecteu-rices sont prêt.e.s à s'inscrire sur la liste d'attente :-) )

D'ailleurs mention spéciale à ton traitement d'Azzan (et de la mamie, aussi, mais je ne la supporte toujours pas donc bon). On comprend bien qu'il ne n'est pas vraiment "méchant", mais qu'il est tout simplement désespéré. D'un côté, qui ne le serait pas avec une telle malédiction ? Bref, la fin justifie les moyens, hein...
Et Jun, ah la la... "Le coeur a ses raisons que la raison ne peut comprendre" (ou un truc dans ce goût là, ne me juges pas, je suis scientifique dans l'âme moi)

Je ne sais pas trop quoi penser d'Anaël, qui semble mettre un point d'honneur à paraître détestable, mais qui est malgré tout profondément attaché à ses frères ! Son perso est assez chouette, mais vraiment dur à apprécier haha ^^

Quant à toutes ces révélations surprises qui s'enchainent, mais OMR ! Allez, je parierait bien que la petite Kalie est la clone d'Alya, puisqu'elle semble aussi métisse sans être pour autant issue d'une union naturelle :-)
Quant à ces pauvre Malliennes, j'imagine qu'elles ont été fécondées sans le savoir avec le "vaccin" que leur a inoculé Jun avant leur fuite...

Et, LAST BUT NOT LEAST...
"Ils l’avaient trahie alors qu’elle avait élevé leur enfant handicapé comme le sien." => Sinaï ne peut faire QUE référence à Nohan, là. Nohan serait donc le fils des Dieux ? (Ou Anaël si tu veux nous faire un gros plot-twist) Voilà qui appuie grandement ma petite théorie du commentaire précédent héhé.

Dernière remarque vis-à-vis de la forme : Je n'ai pas trop apprécié le passage au présent pour la fuite des filles et le meurtre de Mina (Au passage : NOOON, je t'amais beaucoup, Mina :( ). Je comprends que tu as voulu lui donner plus d'action et la rendre plus dramatique, mais je trouve que ça fait tâche... D'autant que tu as déjà montré que tu pouvais écrire des scènes de combats ou au suspense haletant en restant au passé ;-)
Makara
Posté le 08/06/2020
Re-coucou !!!! Mais qui a dévoré mon livre en quelques jours et ça me rend toute chose ? MERCI Chlo.k :)
Oui, il y a beaucoup de révélations dans ce chapitre. ça va, ça ne fait pas trop ?

"D'ailleurs mention spéciale à ton traitement d'Azzan (et de la mamie, aussi, mais je ne la supporte toujours pas donc bon). On comprend bien qu'il ne n'est pas vraiment "méchant", mais qu'il est tout simplement désespéré. D'un côté, qui ne le serait pas avec une telle malédiction ? Bref, la fin justifie les moyens, hein."=> C'est valable pour la grand-mère aussi cet argument :p
Personne l'aime la mamie XD


chlo.k
Posté le 08/06/2020
Alors là, beaucoup, BEAUCOUP de choses à dire sur ce chapitre.
Kian amoureux et jaloux est très chouette à voir. Ca fendille l'image du prince froid et hautain qu'il avait à travers le regard des autres protagonistes :) Quant à Azzan, un de perdu = dix de retrouvés ! (Il me semble d'ailleurs que certain.e.s lecteu-rices sont prêt.e.s à s'inscrire sur la liste d'attente :-) )

D'ailleurs mention spéciale à ton traitement d'Azzan (et de la mamie, aussi, mais je ne la supporte toujours pas donc bon). On comprend bien qu'il ne n'est pas vraiment "méchant", mais qu'il est tout simplement désespéré. D'un côté, qui ne le serait pas avec une telle malédiction ? Bref, la fin justifie les moyens, hein...
Et Jun, ah la la... "Le coeur a ses raisons que la raison ne peut comprendre" (ou un truc dans ce goût là, ne me juges pas, je suis scientifique dans l'âme moi)

Je ne sais pas trop quoi penser d'Anaël, qui semble mettre un point d'honneur à paraître détestable, mais qui est malgré tout profondément attaché à ses frères ! Son perso est assez chouette, mais vraiment dur à apprécier haha ^^=> Je suis contente de lire ton ressenti sur Anaël, c'est un perso que j'ai retravaillé, il était mal-défini dans la première version !

Quant à toutes ces révélations surprises qui s'enchainent, mais OMR ! Allez, je parierait bien que la petite Kalie est la clone d'Alya, puisqu'elle semble aussi métisse sans être pour autant issue d'une union naturelle :-) => INtéressante ta théorie :p

"Ils l’avaient trahie alors qu’elle avait élevé leur enfant handicapé comme le sien." => Sinaï ne peut faire QUE référence à Nohan, là. Nohan serait donc le fils des Dieux ? (Ou Anaël si tu veux nous faire un gros plot-twist) Voilà qui appuie grandement ma petite théorie du commentaire précédent héhé. => Intéressante ta théorie :p XD je me répète^^

En ce qui concerne le passage au présent, tu es la première à me dire qu'il te gène. Cela t'a coupé dans ta lecture ? Le "nous" ne t'a pas gênée par contre ?
Je t'avoue que j'aime bien, je trouvais que ça donnait un côté "directe" !
Allez, je dois répondre à ton dernier com. Snif, c'est fini (makara va pleurer).
Makara
Posté le 08/06/2020
Il y a eu des gros beugs dans cette réponse de com XD
J'espère que tu vas te retrouver^^
chlo.k
Posté le 09/06/2020

En ce qui concerne le passage au présent, tu es la première à me dire qu'il te gène. Cela t'a coupé dans ta lecture ? Le "nous" ne t'a pas gênée par contre ? Je t'avoue que j'aime bien, je trouvais que ça donnait un côté "directe" ! => Effectivement, je pense que la sensation de "gêne" que j'ai eu en lisant ce passage était plus dûe au "nous" qu'à l'usage du présent :-)
Arabella
Posté le 22/01/2020
Coucou Makara ! J’approche de la fin (entre deux copies de bac, tu es ma pause !)
Un chapitre long où il se passe beaucoup de choses et des choses passionnantes :
-Jun s’humanise…il est un peu idiot (il faut choisir Alya et pas faire de bêtises…il commence à peine à le comprendre)
-Azzan (bouhhh j’ai de plus en plus de mal …méchant méchant, il pense qu’à sa poire lui !
-Kian qui murit et s’autonomise !
-Le passage avec Cylan est très très touchant. Je trouve que cette phase de réalisation avec le passage du « elle » à « il » est amené de façon très habile et bravo ! Vraiment. Tu es une virtuose des sentiments (donne moi des cours !!!!!). Je dois dire que c’est peut être l’un de mes passages préférés. On a vraiment une introspection très intéressante ! Cylan est définitivement l’un des personnages les plus complexes à mon sens, les plus riches.

Alors si je dois dire un petit bémol, mais il faudrait que je relise entièrement ton roman pour en être sûre, c’est que parfois Il y a des moments où l’action va trop vite à mon sens. Peut-être pourrais-tu plus développer interactions. Je ne sais pas comment expliquer cette sensation, mais c’est en faite dans la jonction des faits. Par exemple deux personnages qui parlent et tout d’un coup, quelque chose survint et le lien entre les deux peut être amené avec un peu plus de souplesse.
C’est une question de souplesse, je pense.
J’adore toujours ton roman hein. Je te dis ça vraiment pour chipoter pour amener un petit plus.

Des bisous ! je lis la fin demain !!!!
Makara
Posté le 24/01/2020
Coucou arabella :)
Alors j'attendais ton ressenti depuis un moment :) je suis bien contente de lire que tu adore le passage avec Cyla, ce n'était pas une mince affaire ^^. Je pense aussi que Cyla est un personnage très riche, je ne vais pas m'ennuyer dans le second tome avec lui ! :)
Tu as raison, je pense que ce chapitre manque un peu d'interactions entre tous les persos, c'était vraiment difficile d'avoir tout le monde au même endroit et je pense qu'en effet, je pourrai développer certaines relations mais après le chapitre va être vraiiiiiiiiment trop long -_- ( peut-être qu'il faut que je le coupe en deux ?)
T'inquiète pas, tu as le droit de chipoter^^ héhé
Pleins de bisous <3
LionneBlanche
Posté le 15/11/2019
Coucou Makara :)

L’enchaînement est différent sur ce chapitre : les personnages se succèdent assez rapidement les uns aux autres et ça donne un effet beaucoup plus actif, je trouve. Comme on les connait déjà bien, en plus, c’est vraiment très facile à suivre, même pour ma petite mémoire alors que ma dernière lecture date un peu. :)

Azzan ! :O :O :O :O :O :O et Kian, par affiliation ^^ Je suis triste pour Kian au passage : c’est vraiment dur pour lui de comprendre qu’il n’a pas la première place dans le cœur d’Azzan. Mais du coup, je suis très très très contente qu’il l’ait largué pour partir avec ses frères et Cyla ! Même si je pense que ça a contribué à ce que Jun finisse attaché sans ménagement, et, et à ce qu’il assassine Mina. :O :O :O Oui, je suis un peu choquée. ^^ Je ne pensais pas que ça irai jusque-là quand même : #plongéeenenfer ! ^^ Bon, on a quand même senti le vent tourner, grâce à Kian, mais ça reste violent. ^^ D’ailleurs, je trouve Kian un peu injuste à un moment, quand il dit que le sort des femmes, il s’en fiche. Bon, il est triste, mais quand même, c’pas sympa ! ^^
Sur le coup, je n’ai pas trop compris pourquoi Azzan semblait tant s’intéresser à Astrée, mais Sinaï m’a donné une partie de la réponse. Ils ne peuvent pas reproduire Astrée, leur génome 1 ? Ils ont vraiment besoin d’elle ? En parlant de Sinaï, merci pour la révélation de malade sur Kalie ! :O Mais c’est génial ! Je n’aurais jamais pensé à ça ! Comment ils ont mis les femmes enceintes ? Un truc caché lors des entraînements ou une perte de mémoire ? En vrai, ils ont vraiment fui ? Ça pourrait être une machination mise au point directement par les dirigeants de la ville pour récupérer le remède…
« Mais bien sûr ! Tout s’expliquait. Kalie n’avait jamais été la fille du Kâ. Elle était un clone au même titre que ces pauvres enfants effondrés au sol. »
Pourquoi c’est un italique ? Si c’est une pensée, ça ne devrait pas être au présent ?

Dans le genre, je m’en fiche des autre, il y a aussi la mami, qui, à part sa petite-fille… Non mais j’espère vraiment qu’elle va finir par mourir, même si c’est très méchant. ^^

Cyla risque d’être déçu en comprenant qu’elle est vraiment une fille… Mais avec Anaëlle dans les parages, il vaut mieux pour elle se faire passer encore pour un garçon… Anaëlle… ; No comment ^^
J’ai eu peur que Cyla n’aide pas Alya, je suis contente qu’elle se soit décidée. 

J’ai particulièrement apprécié la lecture du premier paragraphe où on retrouve Alya, et celui où elle prend la fuite avec les filles. C’était très joli et agréable à lire. :)
C’est triste pour Jun qui se retrouve dans le pétrin, mais je suis vraiment soulagé que, finalement, il ne soit pas si mauvais que ça, et surtout, qu’il aime vraiment Alya. Mais je suis très inquiète pour elle, car elle a accompagné les femmes, car elle a le sillage, que les dieux veulent tuer Sinaï, veulent se servir d’elle, et risquent de la mettre en danger… :/

Plus qu’un chapitre :/ à bientôt Makara :)
Makara
Posté le 18/11/2019
Coucou lionne blanche :)
Te voilà sur la fin ! Merci encore pour ta lecture assidue <3
Alors je réponds à tes remarques :
Au sujet de Kian et Azzan "Même si je pense que ça a contribué à ce que Jun finisse attaché sans ménagement, et, et à ce qu’il assassine Mina. :O :O :O Oui, je suis un peu choquée. ^^ Je ne pensais pas que ça irai jusque-là quand même : #plongéeenenfer ! ^^ " => En effet, si Kian n'avait pas rompu avec lui et que Jun n'avait pas laissé les filles s'enfuir, Azzan n'aurait jamais tué Mina...
"Sinaï m’a donné une partie de la réponse. Ils ne peuvent pas reproduire Astrée, leur génome 1 ? Ils ont vraiment besoin d’elle "=> Alors ils peuvent la reproduire mais ils n'ont pas les connaissances qu'elles a accumulées. C'est une chose dont je dois parler dans la réécriture.
"D’ailleurs, je trouve Kian un peu injuste à un moment, quand il dit que le sort des femmes, il s’en fiche. Bon, il est triste, mais quand même, c’pas sympa ! ^^" =>Tu sais Kian n'est pas parfait !
"Comment ils ont mis les femmes enceintes ? Un truc caché lors des entraînements ou une perte de mémoire ? "=> C'est une insémination artificielle et ils leur ont effacé la mémoire.
En vrai, ils ont vraiment fui ? Ça pourrait être une machination mise au point directement par les dirigeants de la ville pour récupérer le remède… => C'est le cas... As-tu oublié de lire le chapitre qui se nomme Révélations ? :p
Bah non la mamie elle ne va pas mourir ^^ Je l'aime trop ! XD
En effet, l'avenir n'est pas rose pour Alya ! Tu verras ce que je lui réserve !
Merci pour ta lecture <3
Tac
Posté le 08/11/2019
Yo ! Je m’approche de la fin, mwahahahaha / bouhouhouhouhou
Petite précision très importante : je fais mes coms au fil de la lecture, du coup certains trucs sont dits plus bas dans le texte mais je n’y suis juste pas encore parvenue. J’ai laissé mon com tel quel parce que dans le doute ça peut t’être utile de voir ma progression.
Ah c’est l’heure de la rencontre ! Pouuuh trop d’excitation !
Pertinence de la présence des explications de Kian à Azzan ? Le lecteur sait ce qui s’est passé à Etioli : je pense que c’est inutile et redondant de synthétiser là ce qui s’est passé. Pourquoi ne pas mettre tout simplement « Kian expliqua à Azzan ce qui s’était passé à Etioli » ou « K relate à A le renversement du régime », bref, juste une phrase pour qu’on aille à ce qui nous intéresse vraiment.
Kian serait-il la caution morale de cette histoire ? *musique de suspens *
Si j’ai bien compris, la conversation entre la grand-mère, azzan et Kian se déroule en etiolien ? ça serait assez intéressant que la grand-mère prononce certains mots en mallien (d’ailleurs pas de majuscule aux noms des langues) en pensant que Kian ne parle pas le mallien et l’insulte en mallien alors que Kian la comprend. Je pense que ça serait un jeu très cool qui te permettrait d’insérer différents niveaux de communication et aussi traduirait mieux certains enjeux, notamment la différence culturelle/politique/systémique entre Etioli et Mallaig.
« L’insupportable femme soupira » je pense que tu devrais aller plus doucement dans les jugements de valeur, montrer que Kian se fait progressivement une idée des personnages. Je pense que la nuance est toute simple à introduire, par ex « La femme, qui tapait déjà sur les nerfs de Kian »
Jun qui apparait dans la conversation xD ce mec inutile xD « hors de question de mettre en danger les filles » mais SERIEUX mais qu’est-ce que tu as fait toi ? tu les as invitées à un brunch au pied de la tour eiffel peut-etre ? non ? c’est bien ce qui me semblait !
« Rappelez-vous pourquoi vous avez fait tout ceci ! Était-ce en vain ? » je déteste Jun (tu l’auras compris) mais j’ai encore un vague espoir pour lui. Clairement, ce n’est pas trop tard pour retourner sa veste. Changer les plans, ce n’est pas forcément avoir fait tout ça en vain, c’est juste un changement d’objectif… Mais je crois pas assez en Jun pour croire vraiment à ce qu’il change d’avis. Surtout, je ne crois pas en toi pour nous éviter le pire tournant que peut prendre l’histoire (et je trouve que c’est bien que tu fasses prendre à ton histoire le pire tournant qu’elle peut prendre, faut toucher le fond pour remonter, sinon je trouve que c’est trop facile – mais la lectrice en moi te déteste :p ). La grand-mère est quand même une grosse conna**e. Elle s’en fout de tout le monde sauf de sa famille. C’est une forme d’égoïsme particulière qui me la rend exécrable. « je sauve que les gens que je connais ! » ah bah merci on va aller loin avec cette mentalité… en quoi c’est un critère de sélection ? c’est horriblement injuste !
Mais le revirement de Jun avec ses doutes me perturbe vraiment, ceci dit. En quoi il a cru qu’il n’y aurait pas de blessé ni rien ? il savait que c’était dangereux, là j’ai la sensation qu’il pensait sur la grande roue et qu’on lui apprend qu’il va à la maison hantée. Il a déjà traversé le désert où il y avait des dangers où ils auraient tous pu mourir, pourquoi avoir peur du danger maintenant ? y en avait déjà avant, je trouve que son raisonnement ne tient pas la route, ou c’est peut être la façon dont il est formulé. En tout cas j’en ai vraiment l’image du mec pas fiable qui change d’avis dès que son organe sexuel (pour le dire proprement) fonctionne, mais qui n’assume aucun de ses choix : ni celui qu’il avait fait initialement (échanger des gens contre un rèmede), ni celui qu’il fait là (remettre en question le marché).
Quant à Azzan, je ne sais pas trop où le situer. A la fois il n’est pas de Mallaig car il est à l’extérieur, mais il n’est pas d’Etioli non plus. Je ne parviens pas à fixer à quel camp il se rattache vraiment : il tremble un peu devant Kian parce qu’il n’est pas fier de ce qu’il a fait et en même temps il veut continuer l’échange. J’ai pas l’impression qu’il ait beaucoup d’esprit d’initiative non plus, j’ai l’impression qu’il prend ses ordres soit d’étioli soit de mallaig mais qu’il ne décide rien tout seul (mais mon impression est peutêtre fausse, je ne saurais pas trop te dire pourquoi je ressens ça). Je suis un peu perplexe, c’est peut-être ton objectif cela étant. Toujours est-il que le silence de Kian me semble étrange tout au long de cette discussion. C’est de son point de vue mais je le trouve ultra passif dès que Jun parle, or il me semble être plutôt du genre à intervenir, et encore moins à se laisser marcher dessus par la grandmère. Je l’aurais bien vu juger Jun comme une chiffe molle, aussi, vu que Kian est un exmple de personnage droit dans ses bottes, le contraire, donc, de Jun…
J’ai une grande question : pourquoi Azzan and co sont allés vers la maison ? Quel en est l’intérêt ? L’objectif ? J’ai la sensation qu’ils y vont par hasard mais du coup c’est trop facile je trouve (si j’ai loupé l’explication), vraiment ça ne me satisfait pas.
Je trouve que le premier et les deux premières phrases du pdv de Cyla manquent de poésie étant donné ce que tu essaies de décrire.
La scène du pdv d’ALya fonctionne, mais le passage avec Jun m’a fait sortir de mes gonds. Je ne comprends pas comment elle peut être encore amoureuse de lui, il me révulse ! j’ai hurlé dans mon appart. Makara, tu es responsable de tapage nocturne, voilà, c’est dit.
« Il n’était plus Etiolien. Le destin de ces femmes lui importait peu. » Le mec s’en bats les c*** xD Je retire ce que j’ai dit, le mec n’est pas la caution morale de l’histoire xD (ah, ces personnages qui sont amoureux avant toutes choses…. (ça marche pour Kian, je trouve, mais pas pour Alya, pas vu ce que Jun a fait et dit. Alya n’a peut être pas conscience de ce qu’est le féminisme vu qu’elle vit dans une société égalitaire mais du coup elle devrait se révolter de voir ses droits diminués, et elle connait la lutte pour ses droits vu qu’elle-même n’est pas un clone et qu’elle était donc hors système à Mallaig, donc je ne comprends pas son absence de révolte, ou la faiblesse de celle-ci(désolée je dois être suuuuper lourde là-dessus faut que j’arrête mais à chaque fois un autre argument déboule et du coup j’en parle tout le temps, pardon))).
« je souhaite que tu me sois loyal, que tu m’appartiennes » si je puis me permettre, être loyal à et appartenir à, c’est pas la même chose…
Petit revirement de Kian, oklm. En quelques paragraphes j’ai la sensation que l’amoureux transi passe à un type détaché et froid. Je me demande si pour atténuer cela (je trouve que ça fait un peu l’effet d’une descente de grand huit, c’est possible mais un peu brutal), tu pourrais peutêtre parler plus de ce fameux engagement qu’il a pris, de son nouveau devoir qu’il veut endosser, que retourner à Mallaig ne l’intéresse pas et qu’il veut s’accomplir lui-même, lutter contre son état de Silleur.
Je suis en train de me demander en quoi le fait de ne rien ressentir pourrait être transposé dans la réalité. Jun et Azzan sont deux figures qui n’ont pas de sensations, et ce sont les deux qui viennent d’une société égalitaire mais se contrefoutent de dégrader des femmes pour retrouver leurs sensations. Ça explore peutêtre l’idée que l’absence de sensations physiques entraîne un détachement du monde et une vision distordue ? les deux persos ne veulent que deux choses : retrouver leurs sensations et vivre ever after avec leur love interest et dont give a fuck par rapport au reste du monde. Bref, ça m’interroge sur ce que ça peut raconter. Fin de la parenthèse.
Je suis relativement étonnée que Kian ne soit pas étonné de la brutalité d’Azzan lorsqu’ils apprennent la fuite des femmes, ni qu’aucun de la troupe d’Azzan ne songe à poursuivre Kian and co pour leur poser des questions, ils sont évidemment d’excellents suspects vis-à-vis de cette disparition, ils connaissent les lieux etc.
Je suis aussi étonnée par le détachemetn de Kian vis-à-vis de tout. J’ai l’impression qu’il ne voit que son intérêt personnel : il n’est plus à etioli, pouf, rien à foutre de la ville et ses habitant.e.s, il n’est plus avec azzan, pouf, rien à foutre du drame qui se joue là. Si c’est sa « mentalité de soldat » dans le sens où il suit la personne à laquelle il a juré allégeance (à peine une allégeance brisée, la première chose qu’il a faite a quand même été d’en refaire une, le mec n’a pas beaucoup d’uatonomie), peut-être, je pense, que tu devrais mieux le souligner ?
Je suis chooooquée d’Azzan ! On en avait que la vision présentée par Kian, peu de choses, mais comme Kian est présenté comme un type bien on s’imagine que son mec est un type bien aussi… mymy xD
Bon, en tout cas c’est assez clair la situation d’Azzan, contrairement à ce que je disais plus haut, no souci, pas de doute xD en même temps je me demande si le fait que Kian soit parti ne l’a pas amené se radicaliser : sur ses deux objectifs dans la vie, il en a perdu un, donc il ne peut que s’accrocher à l’autre, du coup il est d’autant plus désespéré et prêt à tout.
Dans les réflexions de l’Odalsque : pourquoi certaines sont en italiques ? je n’en vois pas l’intérêt.
Bon, trop d’émotions, faut que j’aille me faire du gâteau au chocolat pour me remettre !
(mais le chap est bien, je trouve que ne gères pas trop mal les pdv, ça s’enchaîne etc (faudrait que je prenne le temps de te faire de vraies remarques sur ce qui fonctionne...)
Plein de bisous <3
Makara
Posté le 30/12/2019
Coucou tacounette <3
Tu as raison sur la pertinence des infos que Kian donne à Azzan, je vais résumer cela.
Je note aussi ton idée d'insultes dans les langues de chacun des persos, ça pourrait donner aussi un peu d'humour dans cet fin de tome plutôt sombre.
En ce qui concerne le dialogue entre Kian, Jun et la grand-mère, je vais le reprendre mais ta phrase "La femme, qui tapait déjà sur les nerfs de Kian " est adoptée ^^

"Mais le revirement de Jun avec ses doutes me perturbe vraiment, ceci dit. En quoi il a cru qu’il n’y aurait pas de blessé ni rien ? il savait que c’était dangereux, là j’ai la sensation qu’il pensait sur la grande roue et qu’on lui apprend qu’il va à la maison hantée. Il a déjà traversé le désert où il y avait des dangers où ils auraient tous pu mourir, pourquoi avoir peur du danger maintenant ? y en avait déjà avant, je trouve que son raisonnement ne tient pas la route, ou c’est peut être la façon dont il est formulé. En tout cas j’en ai vraiment l’image du mec pas fiable qui change d’avis dès que son organe sexuel (pour le dire proprement) fonctionne, mais qui n’assume aucun de ses choix : ni celui qu’il avait fait initialement (échanger des gens contre un rèmede), ni celui qu’il fait là (remettre en question le marché)." => Bon d'abord ta haine envers Jun est très drôle mais cela me montre que je dois tout de même reprendre un peu le personnage sur la fin et ses réactions ( j'ai un peu l'impression que ces corrections vont être sans fin...) AU SECOURS !

Ton impression sur Azzan est juste, il ne décide rien tout seul. Il est un soldat à la solde de Mallaig et d'Astrée ( je développerai plus son perso dans le tome 2).
"Jun et Azzan sont deux figures qui n’ont pas de sensations, et ce sont les deux qui viennent d’une société égalitaire mais se contrefoutent de dégrader des femmes pour retrouver leurs sensations. Ça explore peutêtre l’idée que l’absence de sensations physiques entraîne un détachement du monde et une vision distordue ?" => Mm oui tu te rapproches de ce que je veux dire. C'est un élément que je voulais déjà développer dans le tome 1 mais je pense le faire dans le tome 2 au final.

"Je suis chooooquée d’Azzan ! On en avait que la vision présentée par Kian, peu de choses, mais comme Kian est présenté comme un type bien on s’imagine que son mec est un type bien aussi… mymy xD" => C'est marrant que tu dises ça, car pour moi Kian n'a pas eu le comportement d'un type bien pendant tout le tome 1 (récapitulatif : Il laisse son frère Anaël se faire humilier, puis il le jette de leur moyen de locomotion en plein désert, puis il enlève Cyla à son père, l'enferme et la bâillonne, transperce son frère avec une lance (bon tjs Anaël mais quand même) puis il a torturé Azzan (enfin ça c'est un fait qui date mais bon, pour moi quelqu'un qui torture c'est pas forcément quelqu'un de bien...) Lol. Donc bon Azzan ne pouvait pas être un gars "bien" (bon à la fin il est carrément super violent mais bon la fuite des filles, la trahison de son frère et la rupture avec Kian lui a tappé sur le système... Pauvre petit :p )

"Dans les réflexions de l’Odalsque : pourquoi certaines sont en italiques ? je n’en vois pas l’intérêt."=> I don't know. Je vais changer ça :p
Merci en tout cas, chacun de tes coms m'a retourné le cerveau mais c'est nécessaire ! ça me pousse plus loin dans la réflexion autour de cette histoire <3
Pleins de bisous volants <3
Tac
Posté le 30/12/2019
MAIS SI tu vas t'en sortir avec ces corrections ! Tu vas gérer comme la personne incroyable que tu es !
Je suis heureuse de voir que certaines de mes analyses vont dans le sens de ce que tu voulais faire, je me sens un peu intelligente :D
Par rapport à Kian, j'avoue que tel que tu le décris, en effet, c'est un sale type. Mais c'est marrant j'en avais quand même la vision d'un type bien au départ... peutêtre est-ce dû aux pdvs qui le présentaient comme un soldat droit dans ses bottes et uncertain nombre de personnes le considèrent comme fiable. Après c'est moi qui ait aussi tendance à faire confiance aux mauvaix personnages * bruit de coeur qui se brise *
Bref, plein de bisous, et aie un peu confiance en toi pour les corrections ! YOU CAN DO THIS !
ClaireDeLune
Posté le 31/10/2019
J'ai raté un épisode ? Depuis quand Kian sait que Cyla est une fille ?
à créer -> a créé

Sinon c'est toujours aussi sympa (j'ai l'impression de découvrir ces chapitres avec vingt ans de retard, je n'ai jamais eu les notifs...
Makara
Posté le 31/10/2019
Coucou claire de lune <3
Oh je suis troo contente de te revoir ! Ça faisait longtemps ! :) oui avec le nouveau site, je n'ai pas notifier les gens sur mon jdb ;)
Oui kian sait que cyla est une fille depuis le moment où il l'a enlevé dans le chapitre 10 ;)
Du coup tu trouves ça bien qu'elle se genre au masculin dans ce chapitre ou tu trouves cela trop tard ?
Je suis partie dans la réécriture donc n'hesite pas à me dire si certaines choses t'ont gêné à la lecture !
Pleins de bisous volants <3
ClaireDeLune
Posté le 31/10/2019
Aah ok, c'est donc moi qui suit stupide. pas de problèmes xD
Oui, j'ai remarqué le changement de pronoms. Pour le fait que ce soit tard ou pas, ça dépend de l'effet que tu veut donner. Si lorsqu'iel prend sa première décision tu penses que c'est plus un "caprice" ou du moins qu'iel hésite, tu peux laisser le féminin (j'avais pas déjà fait un commentaire à ce sujet d'ailleurs ?) Si c'est un choix définitif, ce changement de pronoms pourrait intervenir plus tôt, au moins lorsqu'iel parle d'iel-même. Mais le faire maintenant permet aussi de marquer une transition claire entre ex-Cyla et nouveau-elle Cyla après la la mort de son père. Bref, tout dépend du sens que tu veux donner à cette révélation de genre...
Makara
Posté le 31/10/2019
"Aah ok, c'est donc moi qui suit stupide. pas de problèmes xD"=> Ah dis pas ça ! Ce chapitre commence à dater ! Je pense que tu as dû le lire il y a 1 an au moins ! Lol, donc bon c'est tout à fait normal de l'oublier !
Au sujet de Cyla tu as tout à fait résumer ce que je voulais faire : "Mais le faire maintenant permet aussi de marquer une transition claire entre ex-Cyla et nouveau-elle Cyla après la la mort de son père."=> Après la mort de son père, il peut s'assumer complètement sans se poser des questions, il est un nouveau Cyla ;-)
Merci pour ta réponse :)
ClaireDeLune
Posté le 31/10/2019
Mais de rien ! Dans ce cas, précise peut-être au moment des débuts de ses questionnements que c'est encore en gestation, histoire qu'on ne tique pas trop en voyant que tu continues à la-le genrer au féminin après...
Isapass
Posté le 30/10/2019
Super chapitre ! On peut dire que jusqu'à la fin, tu tiens le lecteur en haleine !
Je n'ai jamais pu croire que Kian était mauvais. Maintenant, je l'aime bien. J'espère que je ne me trompe pas ! Azzan, par contre... bouuuuh ! Et la mamie infernale... grrr !
J'ai beaucoup aimé le pov d'Alya à la première personne et au présent.
La seule remarque que j'aurais, c'est que j'aurais aimé que tu développes un peu plus l'introspection de Cyla quand il/elle décide de vivre sa nouvelle vie en tant que garçon. C'est un sujet super intéressant, je pense qu'il ne faut pas hésiter.

Détails :

"Azzan s’arrêta.
Elle remarqua à cet instant des silhouettes qu’elle avait prises pour des rochers." : on ne sait pas à qui se rapporte ce "elle" (bon en fait on le devine vu que tu es dans un pov Alya, mais ça fait un peu approximatif)

"Nohan et Cyla disparurent pour cacher leurs oiseaux.
Le convoi approchait, on discernait maintenant les visages fatigués, les mines inquiètes, les corps endoloris. Cyla vint se poster près de lui, ses mains se pressèrent autour de son Tarkah. " : même chose. Et j'avais aussi remarqué ça dans le chapitre précédent, tu devrais peut-être te noter d'y être vigilante en correction ;)

"Même si ces femmes n’étaient pas ses filles, celles qu’elles avaient éduquées," : celles qu'elle avait éduquées

"Ils l’avaient trahi alors qu’elle avait élevé leur enfant comme le sien." : WHAAAAT ? Y a un des trois frères qui n'est pas son fils ?

"Si tu veux être sûre que tes amies soient en sécurité." : à vérifier mais je pense que "que tes amies sont/seront en sécurité" est plus correct.

J'enchaîne sur le dernier ;)
Makara
Posté le 31/10/2019
Coucou Isa :)
Je suis contente d'avoir ton ressenti sur ce chapitre :)
"Super chapitre ! On peut dire que jusqu'à la fin, tu tiens le lecteur en haleine !"=> Makara s'essuie le front car elle a bûché comme pas possible sur les rebondissements.
"La seule remarque que j'aurais, c'est que j'aurais aimé que tu développes un peu plus l'introspection de Cyla quand il/elle décide de vivre sa nouvelle vie en tant que garçon. C'est un sujet super intéressant, je pense qu'il ne faut pas hésiter."=> En effet, tu penses que je peux le rallonger dans ce passage ?
"J'ai beaucoup aimé le pov d'Alya à la première personne et au présent"=> Oh ça me rassure car cela en a perdu plus d'une ;-)

"Ils l’avaient trahi alors qu’elle avait élevé leur enfant comme le sien." : WHAAAAT ? Y a un des trois frères qui n'est pas son fils ?=> J'imagine trop ta tête dire WHAT, lol. Oui en effet ;-), je pense que tu peux deviner qui avec le dernier chapitre !
Merci pour les peccadilles et remarques, je corrige !
Bisous volants <3
Gabhany
Posté le 28/10/2019
Coucou ma petite Makara !
Quelle émotion de lire ce dernier chapitre ! Je n'ose imaginer ce que ça a dû être pour toi ! C'est formidable, je suis fière de toi et je ne doute pas que Sillages sera un jour publié !!!
Le gros bémol dans ce chapitre pour moi c'est l'attitude d'Azzan. Je ne parviens pas à le comprendre. Je ne saisis pas s'il veut à ce point le remède pour pouvoir être pleinement avec Kian ou s'il ne le fait que pour lui-même et sa cité, ou pour tout ça à la fois. Je le trouve cruel et froid, et ne parlons même pas de ce qu'il fait à Mina……..
Mais bon, tout le reste est tellement bien, c'est tellement la fin parfaite pour eux tous, pour un nouveau départ, que ce n'est pas grand chose. Je parie qu'Azzan va devenir le méchant du prochain tome =D
Jun remonte un peu dans mon estime, mais un peu seulement ^^
Nohan et Cyla sont un peu en retrait mais ça se comprend, c'est la résolution de l'intrigue du marché entre Mallaig et Etioli qui prime dans ce chapitre. Leur arc à eux est prêt à débuter, ils ne font qu'attendre de pouvoir partir j'ai l'impression.
La scène avec Anaël devant la cabane XD
Et enfin pour Alya et les autres, le futur s'annonce compliqué… mais je suis sûre que tu nous réserves encore bien des surprises !
Snif, c'était mon dernier commentaire … :') jusqu'au prochain tome ! =D
Gabhany
Posté le 28/10/2019
Je rajoute qqch après avoir lu les autres comms : Moi j'ai trouvé cette fin en tant que fin de tome plutôt bien dosée et intéressante. on est bien conscients des enjeux, de comment les choses vont évoluer, et la situation dans laquelle tu laisses tous nos persos adorés assez inquiétante pour qu'on ait envie de lire la suite.
ah et aussi : Sillages est GENIAL. Vraiment.
Et je plussoie tout le paragraphe de Sorryf quant à la réaction de Kian face à Azzan. Rien d'autre à dire, elle a tout mieux dit que moi !
Makara
Posté le 29/10/2019
Coucou ma petite gabhany <3
Coucou ma petite Makara !
"Quelle émotion de lire ce dernier chapitre ! Je n'ose imaginer ce que ça a dû être pour toi ! C'est formidable, je suis fière de toi et je ne doute pas que Sillages sera un jour publié !!!" > Oh ce serait tellement un rêve ! Mais déjà je suis tellement contente que tu m'ais suivi pendant tous ces mois <3 MERCI !

"Le gros bémol dans ce chapitre pour moi c'est l'attitude d'Azzan. Je ne parviens pas à le comprendre. Je ne saisis pas s'il veut à ce point le remède pour pouvoir être pleinement avec Kian ou s'il ne le fait que pour lui-même et sa cité, ou pour tout ça à la fois. Je le trouve cruel et froid, et ne parlons même pas de ce qu'il fait à Mina…….." => Disons qu'il fait d'abord passer la Cité avant tout autre chose puis ensuite son bien-être et ensuite Kian...
Je parie qu'Azzan va devenir le méchant du prochain tome =D => Il sera un bon antagoniste en tout cas !
Nohan et Cyla sont un peu en retrait mais ça se comprend, c'est la résolution de l'intrigue du marché entre Mallaig et Etioli qui prime dans ce chapitre. Leur arc à eux est prêt à débuter, ils ne font qu'attendre de pouvoir partir j'ai l'impression.=> Tout à fait !
"La scène avec Anaël devant la cabane XD" => Tellement !
En ce qui concerne ce chapitre en tant que fin de tome, ce n'est plus le cas, j'ai rajouté un petit chapitre que tu pourras commenter :p Il vient ouvrir l'histoire sur la troisième cité ! Enfin ;-)
Bref, j'ai hâte que tu me dises ce que t'en penses ! Merci encore pour ton soutien <3
Pleins de bisous volants <3
Stella
Posté le 28/10/2019
Coucou
Que d'émotions de lignes lues et de chemin parcouru depuis les HO où j'ai découvert sillages. Bravo bichette d'être venue à bout de ton histoire. Bon généralement le dernier chapitre d'un bouquin je suis remontée à bloc parce que je suis triste que ça finisse. On va voir comment ça se passe 😅
J'ai beaucoup aimé Kian dans ce chapitre. Il est trop mignon dans ses réactions face à Azzan. Au terme de ce tome 1 Kian est mon personnage étiolien préféré
Ça fait vraiment bizarre de les voir tous ensemble
"Alya ne sera pas dans le lot. Croyez-vous que je mettrai la vie de ma petite-fille en danger ?" merci mamie tu es trop gentille ! Sérieux je ne comprends pas pourquoi ils continuent de suivre les directives de cette vieille mégère ! Personne n'a pensé à échanger Kian le fugitif contre le remède ? Anael vient tuer mamie. Stp
Le premier changement de focale est trop rapide à mon goût. Attention de ne pas étourdir le lecteur
" Cyla avait grimpé à l’arbre noir qui surplombait la vallée pour tenter de discerner les soldats de la Reine."*je ne comprends pas quand se situe cette action par rapport à la discussion Kian_mamie à laquelle Cyla assiste ou alors j'ai zappé qu'elle partait ? "Depuis qu’ils avaient atteint sa maison, son cœur pesait aussi lourd qu’une enclume."* les soldats sont déjà là ? Ou Cyla parle du groupe d'Azzan ?
Sa prise de décision est belle et courageuse bémol je ne sais pas si le fait qu'elle arrive maintenant la mette en valeur... Tout comme l'évocation de son père. J'ai l'impression qu'il est mort depuis des lustres. Peut-être une focale Cyla plutôt dans les précédents chapitres...
" Jun referma brutalement derrière lui et s’adossa contre le bois.
— Pars Alya. Je vais maintenir l’entrée fermée le plus longtemps possible."* il se rattrape un peu. Je lui accorde 5%de pardon 😁
-C’est fini Azzan. Adieu, dit-il avec froideur.*😭Stella pleure toutes les larmes de son corps
Pourquoi tu as changé le temps de la narration dans la partie sur Alya ? On passe du passé au présent. Le nous je comprends D'habitude je n'aime pas le nous mais là il est plein de puissance
Non mais pourquoi Azzan tue la fille ? Alors là je ne comprends pas. C'est leur monnaie d'échange. Ou alors les dieux le manipule ? Bah non il est malade... Pourquoi ?! Pour le remède... Il suffisait de l'attraper la pauvre Mina et de passer tes nerfs sur ton frère. Je trouve cette mort gratuite. Il nous pète un câble. Moi ki l'aimais bien. Tuer une femme il va se faire raccourcir le Azzan.
Et Sinaï qui se pomponne... 😖Elle était remontée dans mon estime ça n'a pas duré longtemps
OK pour la fin. Je reste trop choquée du comportement d'Azzan pour vraiment juger. Je suis dans le même état qu'Alya. La pauvre je ne sais même pas comment elle fait pour bouger.
Bon il est où le pdv de Nohan tu l'as oublié ? Je trouve qu'on le perd un peu dans tes derniers chapitres.
Peccadilles
— Tu as vu ! Il y a des hommes ! Peut-être pourront-ils nous aider ?*des gens ? plutôt que des hommes ?
— J’suis pas à tes commandes, *tes ordres ?
Des bisous étoilés
On retrousse ses manches et on corrige. Je veux une dédicace de toi dans un salon avant 2021😁
Makara
Posté le 29/10/2019
Coucou Stella <3
"Que d'émotions de lignes lues et de chemin parcouru depuis les HO où j'ai découvert sillages. Bravo bichette d'être venue à bout de ton histoire." => Cette phrase m'a mis les larmes aux yeux, je me suis dis que t'es là depuis le tout début avec Gabhany et vous m'avez accompagné pendant plus d'un an, je trouve ça fou <3 Merci du fond du coeur car vos commentaire m'ont toujours permis d'avancer <3
Revenons a ce chapitre ! Il était très compliqué à écrire car justement j'avais tout le monde dans un même lieu et c'était chaud de montrer ce que faisait tout le monde, je pense que j'ai encore deux-trois petites modifications à faire pour fluidifier tout ça :)
"J'ai beaucoup aimé Kian dans ce chapitre. Il est trop mignon dans ses réactions face à Azzan. Au terme de ce tome 1 Kian est mon personnage étiolien préféré"=> C'est marrant de voir les différentes réactions des lecteurs par rapport à lui !
"Anael vient tuer mamie. Stp"=> ce serait drôle^^
"Sa prise de décision est belle et courageuse bémol je ne sais pas si le fait qu'elle arrive maintenant la mette en valeur... Tout comme l'évocation de son père. J'ai l'impression qu'il est mort depuis des lustres. Peut-être une focale Cyla plutôt dans les précédents chapitres..." => Je comprends ton ressenti mais je ne sais pas où le placer ce passage sinon... Je verrai à la réécriture ;-)
"Pars Alya. Je vais maintenir l’entrée fermée le plus longtemps possible."* il se rattrape un peu. Je lui accorde 5%de pardon 😁"=> Bon c'est déjà ça^^ ahaha
"C’est fini Azzan. Adieu, dit-il avec froideur.*😭Stella pleure toutes les larmes de son corps" => XD mais non ils vont se revoir ! ;-)
"OK pour la fin. Je reste trop choquée du comportement d'Azzan pour vraiment juger. Je suis dans le même état qu'Alya. La pauvre je ne sais même pas comment elle fait pour bouger."
=> Bon j'ai rajouté un petit chapitre pour cloturer ce tome et ouvrir sur le prochain, je pense qu'il est nécessaire, tu me diras ? (il est très court 400 mots)

"Pourquoi tu as changé le temps de la narration dans la partie sur Alya ? On passe du passé au présent. Le nous je comprends D'habitude je n'aime pas le nous mais là il est plein de puissance"=> Mmm je ne sais pas tout le passage m'est venue au présent quand je l'ai écrit et après je n'arrivais pas à le basculer au passé. Tu trouves que ça fait très bizarre ?
Au sujet de la mort de Mina, on peut dire oui qu'azzan la tue gratuitement, il est furieux contre tout le monde et le fait payer aux filles ( Il est d'abord un soldat - au contraire de Jun-)

"Bon il est où le pdv de Nohan tu l'as oublié ? Je trouve qu'on le perd un peu dans tes derniers chapitres."> En effet, je ne savais pas trop quoi mettre dedans, j'avais peur que cela ralentisse le récit... A
Makara
Posté le 29/10/2019
Oups, mauvaise manipulation, je pense que mon com est un peu dans le désordre ! Désolée ! Lol
Je terminais par " A voir à la relecture ! ( ma nouvelle formule magique ! ) XD
En tout cas merci pour tout encore !
J'espère que tu pourras me dire ce que tu penses du dernier chapitre
Stella
Posté le 30/10/2019
C'est marrant de voir les différentes réactions des lecteurs par rapport à lui !>mais oui ! j'ai lu les commentaires des autres c'est assez partagé les avis. C'est bien de susciter des émotions aussi tranchées. Tes lecteurs sont vraiment attachés aux personnages.
"Mmm je ne sais pas tout le passage m'est venue au présent quand je l'ai écrit et après je n'arrivais pas à le basculer au passé. Tu trouves que ça fait très bizarre ?" j'ai été perdue au début pour le présent pas le nous. Je n'aime pas qu'on change mes petites habitudes. Mais le nous au passé c'est moche.
Je vais lire le bonus ce midi.
" vous m'avez accompagné pendant plus d'un an, je trouve ça fou"c'est ton histoire qui est dinguissime. Tinkiet on sera aussi là pour la relecture
Des bisous
tiyphe
Posté le 28/10/2019
Bon déjà : FELICITATION pour avoir terminer ton tome 1 ! Je sais à quel point c'est jouissif d'arriver à la fin ! Et tu as réussi bravo !
Désolée mon commentaire est ultra long xD

Sache que je suis très triste que ça se termine, avant même d'avoir lu le chapitre ! :(
C'est trop bien Sillages !

Dans sa globalité j'ai bien aimé ce chapitre, mais ce n'est pas mon préféré.
Je le trouve un peu décousu et certains passages m'ont ennuyés alors que ceux qui m'ont enthousiasmés je les ai trouvé trop courts ! (OK je suis ultra dure désolée :/ j'crois que je suis vraiment triste que ça se termine ahah, mélangé à une mauvaise matinée, le tact est moins mon fort xD)
C'est un avis un peu personnel, puisque j'ai plus d'affinité pour certains personnages au dépens des autres.

Ça annonce quand même pas mal de choses pour le prochain tome, j'ai hâte de suivre Kian, Nohan, Anaël et Cyla pour la ville d'Astrakam ! Ça risque d'être un quatuor hyper intéressant !
Finalement Alya et Jun ont été séparés et ça me rend un peu triste, il y avait une belle alchimie entre les deux (en dehors de leur histoire d'amour).
Je n'ai toujours pas d'affinité pour Sinaï :/ Et encore moins pour Azzan xD

Mes réactions / commentaires / remarques au fil de la lecture :

J'aurai aimé en apprendre plus sur la tentative de s'échapper, une phrase ou deux qui dit ce qu'elles ont tenté et comment elles ont échoué, au-delà de la fatigue et la maladie. Tu finis là-dessus dans le dernier chapitre du point de vue d'Alya, du coup là je trouve que c'est un peu mis de côté, en mode "finalement, c'est pas important, elles étaient fatiguées alors elles ont échoué".

"Oui, elle espérait."
-> Il y a pas mal de choses qui m'intriguent avec cette phrase, déjà elle est en italique, comme lorsque les Dieux communiquent avec les Silleurs... Est-ce que ce sont les dieux qui disent ça ?
-> Après, l'utilisation d'espérer est bizarre, enfin la phrase en elle-même est bizarre. Le fait que ça commence par "Oui" évoque peut-être les pensées d'Alya ? C'est elle qui espère ? Mina ? Je comprends la notion d'espoir et elle a sa place puisque tu décris avant qu'elles sont maintenant prisonnière, mais c'est juste mal développé je pense.

"il sortit son couteau et commença à creuser le sol d’un air concentré, certainement à la recherche d’insectes à tuer."
-> J'ai ri xD Le pauvre est réduit à tuer des insectes xD

"Nous sommes poursuivis par le Reine."
-> Même que le Père-Noël n'est pas content parce que son reine s'est barré sans laisser un mot ! Tout ça pour poursuivre 3 frères dont un qui tue des insectes au couteau ! Ralala ! S'il ne revenait pas avant Noël pour la distribution des cadeaux, se serait une catastrophe !!

"je doute que puissiez obtenir un accord avec ma mère"
-> je doute que vous* puissiez

Tu ne vas pas m'aimer, mais je me suis ennuyée pendant tout le dialogue entre Azzan, Kian, Jun, Grand-Maman-Relou-et-Connasse. La façon dont Kian et Azzan s'oppose l'un a l'autre a du sens puisque le second a une mission et le premier essaie de sauver sa peau. Mais du point de vue de Kian, je ne trouve pas le dialogue intéressant. On dirait des enfants qui se disputes des sucettes.
Désolée xD Tu nous as habitué à mieux comme ambiance, ça pourrait être plus stressant, Kian pourrait perdre un peu les moyens face à la détermination et aux mensonges de son amant, là il se fâche un peu, mais c'est tout, j'imaginais cette conversation plus houleuse, avec des avis qui divergent dans tous les sens comme à la fin où Jun n'est pas d'accord avec son frère et la mamie.

Ah je suis contente d'avoir le point de vue de Cyla et son ressenti face à la mort de son père, ça arrive un peu tard, même si je ne vois pas quand ça pourrait arriver plus tôt, donc pas de problème là dessus :)
En tout cas, elle m'avait manqué :3 non pardon, il* m'avait manqué !
Et sa façon de s'accepter comme il est, c'est beau et touchant :')

C'est un des points de vue que je n'ai pas trouvé assez long, parce que j'aime trop Cyla et sa maturité pour son âge !

"- Excuse-moi, petit… Vous partez ?"
-> Si j'ai bien compris c'est Alya, mais elle n'était pas à l'extérieur de la maison pour espionner la conversation des adultes ?
Ah tu l'expliques juste après, my bad ^^

"- Viens avec nous."
-> OUI ! J'attendais cette phrase ! C'est tellement classique, tellement prévisible, mais tellement jouissif xD (je suis folle désolée mdr) #DRAMA

"Kian, tu ne rends pas compte !"
-> tu ne te* rends

"Il asséna un coup de poing monumental à son frère qu’il traîna sur plusieurs mètres avant de l’attacher à l’arbre noir."
-> Nooooooon Jun T_T Touche-le pas, monstre sans coeur qui brise le coeur de Kian-chou ! (oui je commence à l'apprécier xD)

"Depuis que nous sommes sorties du souterrain, nous courons."
-> Bah, depuis quand il y a des "nous" dans ton histoire ?! Et du présent ?! :o

"Elle est morte sur le coup."
-> Euh quoi ? Non ! Non pas Mina :( C'est la seule dont je me souviens son nom ! T_T Tu n'en as pas marre de tuer des gens comme ça ! En plus Azzan il est fou de faire ça, il a complètement perdu la tête ! Il compte les échanger comment ? En petits morceaux !

"Votre défunt mari ne souhaitait pas vous en soyez informée…"
-> ne souhaitait pas que* vous

"Kalie n’avait jamais été la fille du Kâ. Elle était un clone"
-> :O mais non ??? Je ne m'y attendais pas !!

Je ne comprends pas, ça change quoi qu'ils tuent Azzan et ses gardes comme l'avait imaginé Sinaï à la base ? Elle n'a pas vraiment d'intérêt dans le nouvel échange qu'il propose, elle pouvait dire oui et tout de même le tuer, ça ne changeait rien, si ?

QUOI ? ça se finit juste comme ça ? Mais ce n'est pas une fin !

Encore bravo ! Trop fière de toi ! Et j'espère que ce commentaire interminable ne t'aura pas déprimée xD Désolée :o
Makara
Posté le 29/10/2019
Coucou Tiyphe :)
"Sache que je suis très triste que ça se termine, avant même d'avoir lu le chapitre ! :(
C'est trop bien Sillages !" => Merci <3 en fait tu as un petit chapitre de rab :p
Suite à vos commentaires un peu mitigés Sorryf et toi je me suis dis que le 1er petit chapitre que je réservai pour le tome 2 je l'ai mis à la fin du tome 1, tu me diras ce que tu en penses :p

"Je le trouve un peu décousu et certains passages m'ont ennuyés alors que ceux qui m'ont enthousiasmés je les ai trouvé trop courts ! "=> Tu as tout à fait raison, je pense que je peux améliorer ce chapitre ;-) et ce sera le rôle de la réécriture ! Je travaillerai donc les dialogues !
En tout cas, elle m'avait manqué :3 non pardon, il* m'avait manqué !
Et sa façon de s'accepter comme il est, c'est beau et touchant :') =>Bon super que ça te plaise, c'était pas une mince affaire à travailler ça !

"OUI ! J'attendais cette phrase ! C'est tellement classique, tellement prévisible, mais tellement jouissif xD (je suis folle désolée mdr) #DRAMA"=> J'ai eu la même réaction en l'écrivant XD

" Nooooooon Jun T_T Touche-le pas, monstre sans coeur qui brise le coeur de Kian-chou ! (oui je commence à l'apprécier xD)" => Tu me fais trop rire Tiyphe !
En tout cas c'est toujours un plaisir de lire tes réactions au fur et à mesure ! Merci <3
"Depuis que nous sommes sorties du souterrain, nous courons."
-> Bah, depuis quand il y a des "nous" dans ton histoire ?! Et du présent ?! :o"=> Bah, le nous me semblait bien car cela montre qu'Alya n'a pas peur seulement pour elle mais pour tous le groupe. Le présent m'est venu naturellement pour ce passage, vu qu'il est court, je ne pensais pas que cela gênerait... Toi ça t'as vraiment dérangé ?

"Elle est morte sur le coup."
-> Euh quoi ? Non ! Non pas Mina :( C'est la seule dont je me souviens son nom ! T_T Tu n'en as pas marre de tuer des gens comme ça ! En plus Azzan il est fou de faire ça, il a complètement perdu la tête ! Il compte les échanger comment ? En petits morceaux !" En fait, Azzan agit ici sous le coup de la colère, Kian a cassé, Jun l'a trahi, les filles se sont enfuis c'est un peu trop pour lui...

"Je ne comprends pas, ça change quoi qu'ils tuent Azzan et ses gardes comme l'avait imaginé Sinaï à la base ? Elle n'a pas vraiment d'intérêt dans le nouvel échange qu'il propose, elle pouvait dire oui et tout de même le tuer, ça ne changeait rien, si ?"=> Oui mais elle n'aurait pas eu les plans d'Astrakam...
"QUOI ? ça se finit juste comme ça ? Mais ce n'est pas une fin !"=> Allez je t'ai entendu je t'ai ajouté un petit chapitre d'ouverture sur Astrakam ;-)
Encore bravo ! Trop fière de toi ! => Merci bichette <3
tiyphe
Posté le 30/10/2019
"Bah, le nous me semblait bien car cela montre qu'Alya n'a pas peur seulement pour elle mais pour tous le groupe. Le présent m'est venu naturellement pour ce passage, vu qu'il est court, je ne pensais pas que cela gênerait... Toi ça t'as vraiment dérangé ? "
-> Dérangé est peut-être fort, mais en fait tu n'as à aucun moment utilisé la première personne et le présent dans tout ton récit, ce qui fait que c'est surprenant et que ça fait tiquer.
Du coup je ne sais pas trop, sûrement que tu peux laisser ça comme ça, s'il n'y a que moi qui ait tiqué ;)
Parce qu'après je comprends ton argument de vouloir insister sur le point de vue d'Alya sur elle et les filles.
Sinon il faudrait rajouter des passages à la première personne à d'autres moments ? (Quand Cyla lit la lettre de son père après sa mort ? A d'autres moment dur comme ça ?)
Sorryf
Posté le 28/10/2019
coquilles :
Le reine -> la reine (désolée j'ai lu et noté sur tel, j'ai pas pu copier coller la phrase entière et ces deux mots sont hyper vagues xD mais avec la fonction recherche tu trouveras facilement !)
que ma mère a créer -> créé
qu'elle était votre mission -> quelle (il me semble)

Ce chapitre... en tant que chapitre il était WOAAAAA ! mais en tant que fin de tome je sais pas trop... Je commence par la partie chapitre :

Les retrouvailles de Kian et Azzan, je m'attendais à ce qu'ils se tombent dans les bras putain, zero fanservice è.é xD mais je les ai retrouvées supers, et effectivement j'étais dégoutée pour Kiki je comprennais bien son amertume, il se sent rejeté se demande si ça a pas toujours été le cas... Et ensuite par contre je trouve qu'il atteint le summum de l'égoisme, a quitter Azzan juste parce qu'il l'a un peu snobé (en présence de monde, et dans une situation "politique") En plus, il aurait pu avoir le remède, Kian comprend pas que c'était important, que son petit nombril sexy n'est pas le centre de l'univers ?
Bref, j'ai trouvé toute cette relation super, la déception de Kian, l'égoisme qui en résulte, la foirade... trop bien fait tout ça ! j'espère qu'ils vont se rabibocher, il faut que Kian grandisse.
(au fait j'ai lu un commentaire qui disait qu'il fallait a tout prix que tu nous raconte leur rencontre et comment ils sont tombés amoureux en tant que torturant/torturé : j'APPROUVE CE COM !)

J'ai trouvé par contre Nohan et Anaël (et même Cyla avant que les femmes soient envoyées dans la maison) trop absents de toute cette partie. Ils devraient être hyper curieux de ce qui se passe, Pourquoi Anael écoute ses frères et va au coin ? il écoute rien d'habitude. Cyla et Nohan sont allés voir les oiseaux c'est ça ? je trouve étrange qu'ils soient pas plus intrigués par Azzan qui revient avec des gens de Mallaig.

J'aurais trop aimé connaitre les émotions d'Azzan, son ressenti quand les sensations lui reviennent T.T mais bon je comprend que c'est pas son POV et donc impossible. Quel dommage !

Je trouve bizare [pinaillage] que le remède soit tout prêt dans la poche. Il faut pas du temps pour le préparer, ou au moins aller le chercher ? comment ça se fait qu'ils en avait comme ça sous la main alors que le truc leur sert a rien ?

La mort de Mina était d'une violence O_______O ! super scène !

J'ai un fantasme, c'est que Anaël et la Mamie se rencontrent et qu'ils deviennent des amis inséparables xDDDD je les imagine faire des manigances ensemble ça me donne le sourire (et des sueurs froides) pour la journée !
Alya et Cyla, ça me fend le cœur qu’elles ne sachent pas qu’elles sont cousines. J’espère qu’un jour elles l’apprendront ! (pardon je parle encore de Cyla au féminin ! je suis un peu triste qu’elle ait décidé d’être un garçon je sais pas pourquoi)
Voila pour le chapitre en tant que tel, qui était super et plein de rebondissements comme d’habitude !
Maintenant comme fin de tome… personnellement je trouve que c’est un peu trop brutal, et… euh… « quelconque » (aouch ça sonne dur ! ce chapitre n’a rien de quelconque ! mais disons qu’une fin de tome ça devrait être une apothéose, ou une conclusion, et là je trouve que ce chapitre n’est ni l’un ni l’autre, pour moi c’est des péripéties (qui sont super !), on s’attend à avoir la suite dans une semaine (et on a hate :p)) En plus ça se termine sur des points de suspension :-( !
Je pense que rajouter ne serait-ce qu’un tout petit paragraphe un peu classe qui résume les enjeux, conclut et ouvre un peu (ça sonne scolaire olala) ça suffirait ! puis un petit « fin » pourquoi pas, c’est toujours émouvant. A toi de voir, tu trouves peut-être que ca fait un peu artificiel. En tout cas ce roman est GENIAL du début à la fin, bravo pour tout ce travail !!!
Makara
Posté le 28/10/2019
Hiiiiii Sorryf tu es passée trop vite en fait <3
Purée, j'ai jamais eu autant peur de lire un com ! mdr
(Tu verras quand tu posteras le dernier chapitre de KEM ! XD, t'as l'impression que tu livres ta vie ! lol)
Tellement merci d'avoir suivi cette histoire <3 (et en plus de faire des rêves avec moi dedans ! XD)
Bon je t'avoue que la relation Kian/Azzan j'ai grave galéré à l'écrire. Je suis contente que le dialogue te plaise malgré ta déception de ne pas les voir tomber dans les bras l'un de l'autre :p. Mais t'inquiète, leur histoire n'est pas fini. :D

"J'ai trouvé par contre Nohan et Anaël (et même Cyla avant que les femmes soient envoyées dans la maison) trop absents de toute cette partie. Ils devraient être hyper curieux de ce qui se passe" => C'est vrai, il faut que j'arrive peut-être à ajouter un passage sur eux. Je vais voir comment ajouter cela (mais c'est grave casse-tête car j'ai trop de persos dans un même lieu qui ne se connaissent pas en plus ! snif)

"Je trouve bizare [pinaillage] que le remède soit tout prêt dans la poche. Il faut pas du temps pour le préparer, ou au moins aller le chercher ? comment ça se fait qu'ils en avait comme ça sous la main alors que le truc leur sert a rien ?"=> En effet, je vais peut-être rajouter une petite phrase mentionnant qu'il est cherché le remède sur ordre de Sinaï.
"La mort de Mina était d'une violence O_______O ! super scène !"=> Je pense que l'emploi de la première personne du pluriel rend la scène très émouvante ! (j'étais en pleurs à l'écrire)

J'ai un fantasme, c'est que Anaël et la Mamie se rencontrent et qu'ils deviennent des amis inséparables xDDDD je les imagine faire des manigances ensemble ça me donne le sourire (et des sueurs froides) pour la journée ! =>MDR

Alya et Cyla, ça me fend le cœur qu’elles ne sachent pas qu’elles sont cousines. J’espère qu’un jour elles l’apprendront ! (pardon je parle encore de Cyla au féminin ! je suis un peu triste qu’elle ait décidé d’être un garçon je sais pas pourquoi)=> Oui mais bon ça fait un moment que tu devais le voir venir, pourtant ! Ils vont se recroiser ;-)
"Maintenant comme fin de tome… personnellement je trouve que c’est un peu trop brutal, et… euh… « quelconque »"=> Mmmm je te comprends, après je ne voulais pas terminer sur un gros cliffhanger. Je voulais terminer les boucles narratives, Alya arrive à Etioli, Cyla en part, Jun et son frère récupèrent le remède, Cyla assume son genre.
Bref, je pensais peut-être ajouter un petit paragraphe sur les Dieux pour faire office de conclusion, mais vu que l'on change de ville, il faudrait que je rajoute un chapitre non ?
"En tout cas ce roman est GENIAL du début à la fin, bravo pour tout ce travail !!!" => Merci bichette <3 ça me touche tellement ce que tu dis vu que le tien est aussi génial <3
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