5.Aomi

Par Codan
Notes de l’auteur : Voici le dernier personnage que nous allons suivre pendant cette aventure ! Bonne lecture avec Aomi !

Aomi claqua son bassin contre celui qu’elle avait sous elle et se força à ne plus penser. L’homme entortilla ses mains dans le drap pour ne pas les agripper au corps de la jeune femme. Il laissa s’échapper un long feulement de plaisir et elle le sentit, en elle. Elle se retint et endigua son propre orgasme. Elle roula une dernière fois des hanches et se détacha de son partenaire. Dans un geste clinique, elle s’essuya l’intérieur des cuisses, attrapa sa tunique et ses braies et les enfila prestement. Elle revêtit son deel sombre, qu’elle para de sa ceinture ornementée de dragons d’or, remit ses bottes et sortit sans un regard pour l’homme resté dans le lit. 

Aomi traversa le couloir bordé de chambres toutes closes. En descendant les escaliers, elle sentait l’énergie du prostitué courir dans ses veines. À la réception, un vieux monsieur qui avait dû être beau l’accueillit avec un sourire poli. 

— Tout s’est bien passé, zhatgai

— Parfait. 

Elle eut un geste pour sortir sa bourse, mais le passeur l’arrêta. 

— C’est un cadeau de la maison pour les Filles de Laosha.

Aomi assentit, le remercia, et quitta la maison close. Le vent chaud du désert soufflait dans la rue. Mécaniquement, elle remonta ses cheveux en queue de cheval, et quitta les quartiers de plaisir pour rejoindre le sérail d’un pas rapide. Le tapis de sable qui recouvrait le pavé crépitait sous ses bottes. En chemin, ils furent nombreux à se courber pour la saluer. La jeune femme répondait d’un court mouvement de la tête, poliment. 

Depuis que la décision de Laosha avait été officialisée, les citoyens de Zahira se souvenait qu’elle appartenait aux Za’i. 

Lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte de la demeure familiale, elle s’arrêta quelques instants. Hauts, les trois bâtiments de briques peintes qui bordaient l’immense cour intérieure étaient surmontés de jardins luxuriants et colorés. Chaque fenêtre était bordée de plantes et de fleurs qui courraient jusqu’à l’étage d’en-dessous en une marée végétale. Alors que le pays traversait une période de sécheresse, cette abondance de verdure était un luxe que seule une famille comme la sienne pouvait s’offrir. Elle secoua imperceptiblement la tête de droite à gauche, puis s’avança jusqu’à l’entrée du bâtiment central. 

À peine eut-elle passé le porche qu’une floppée de serviteurs lui tomba dessus pour lui proposer de changer ses vêtements et ses chaussures. Il ne fallait surtout pas qu’un grain de sable ne pénètre la demeure de Kaoko Za’i. Telle une poupée, Aomi se laissa faire, histoire d’être débarrassée au plus vite de ces encombrantes précautions. Elle claqua la langue contre son palais quand un jeune garçon eut le zèle de brosser son deel. Le serviteur s’éclipsa comme une ombre. 

— Toujours aussi rustre. 

Arriva vers Aomi un garçon d’un an son aîné. Les bras croisés sur son kimono bleu profond, les yeux noirs de Haoru, plissés, jaugeaient sa soeur avec ce mépris qu’il avait toujours affiché à son encontre. Elle posa sur lui un regard indifférent tandis qu’elle le dépassait. À l’intérieur, elle avait envie d’hurler sa victoire. Il n’était pas dupe. 

— Sache que si j'étais une femme, ce serait moi et personne d'autre qui porterait les couleurs de cette famille à laquelle tu n'appartiens pas. 

Elle s’arrêta et se retourna. Le visage lisse d’Haoru avait beau posséder la beauté conjuguée de ses deux parents, il n’était plus qu’un ravage de haine et de jalousie. Une étincelle de satisfaction malsaine s’alluma en Aomi et se répandit dans ses veines comme un ardent feu d’été. 

— Si la déesse t’a fait naître garçon, c’est que tu n’étais pas digne.

Il retroussa ses lèvres dans un rictus mauvais, et s’éloigna à grande enjambées en sens inverse, les dragons de son hakama dansant dans son dos. Aomi inspira à pleins poumons. Il lui semblait que l’air était chargé d’un parfum de revanche. 

Elle passa le bâtiment d’entrée pour se rendre dans le patio. Une débauche de végétation l’accueillit. Sur la pelouse d’un vert brillant étaient alignés de longs dragons de pierre dont la gueule, dirigée vers le ciel d’un bleu éclatant, propulsait un tranquille jet d’eau auquel venait s’abreuver une multitude de petits oiseaux colorés. Aomi tenta d’oublier les malheureux qu’elle croisait chaque jour dans la cité, sans succès. Si le lieu avait accueilli l’insouciance de ses jeux de petite fille, il s’était depuis longtemps assombri pour en venir à la dégoûter. 

Elle trouva sa mère assise dans un canapé confortable, entre une foule de coussins chatoyants, les yeux posés sur son jardin dans une apparente méditation. Sur la table basse qu’il y avait devant elle était entassé une pile de papiers à côté d’un luxueux plumier. Kaoko Za’i supportait mal de travailler en intérieur et se réfugiait toujours dans son patio, à cet endroit où les jeux de lumière changeaient d’heure en heure. Aomi s’arrêta à quelques pas d’elle et courba le dos avec respect. Kaoko mis quelques secondes à détacher son regard de son jardin pour le poser sur sa plus jeune fille. 

— Bonjour, Aomi. Tu ne viens plus souvent te perdre ici. 

Elle sentit comme un reproche dans le ton de sa mère, mais choisit de l’ignorer. 

— Je viens vous présenter une dernière fois mes respects. Je pars pour la capitale demain matin. 

Kaoko soupira. 

— Je ne pensais pas que Laosha aurait aussi choisi les filles bâtardes. Elle doit manquer de prétendantes. 

Aomi serra les dents. Kaoko ne devina rien des émotions contraires qui se bousculaient en elle. Sa voix ne laissa rien passer lorsqu’elle annonça :

— Si vous êtes d’accord, je porterai les couleurs des Za’i avec respect et dévotion. 

Un mince sourire se dessina sur les lèvres rouges de la cheffe de famille. 

— Tu peux. Après tout, tu es ma fille. 

Toute la colère qu’Aomi avait ressenti pour elle la seconde d’avant s’évapora face à cette simple remarque. Elle retint comme elle le put le sourire qui menaça de fleurir sur son visage et s’inclina avant de tourner des talons. 

— Aomi ! 

Elle s’arrêta. Kaoko se leva pour la rejoindre. Même avec sa cinquantaine d’années, elle restait belle et gracieuse dans son hanbook, la longue robe de son costume comme flottant au-dessus du sol. Lorsqu’elle parvint à la hauteur de sa fille, elle posa l’une de ses douces mains sur le visage d’Aomi. 

— J’aurais aimé que tu restes près de moi, mon enfant de l’amour. 

Aomi pressa sa joue contre la paume de sa mère. Le silence les enveloppa. Après un long moment, Kaoko finit par soupirer et retourna à sa paperasse. Elle congédia sa fille d’un geste de la main. Aomi se courba une nouvelle fois et s’en fut, aussi rapidement qu’elle était venue.


 

Dans un sac siglé de son nom en idéogrammes, Aomi casa quelques lames dont elle caressa l’étui travaillé. Elle avait réussi à y mettre un deel de rechange, un kimono de combat solide, quelques vêtements de rechange et plusieurs bandes de tissus pour parer aux blessures les plus urgentes. Elle passa la bandoulière de sa gourde à eau dont l’outre en peau de chèvre lui ceindait le dos. Ces doigts caressèrent sans qu’elle n’y pense la ceinture à boucle de dragons. Elle attrapa son sac, le passa sur son épaule et sortit de sa petite chambre. 

Les quelques badauds présents au rez-de-chaussée de la maison de jeux baissèrent les yeux lorsqu’ils la virent arriver. Nombre d’entre eux étaient gênés d’avoir pu parier aux cartes et partagé leur alcool avec la fille de Kaoko Za’i. Aomi leur adressa un regard déçu et rassembla quelques pièces d’argent percées d’un carré pour régler sa note mensuelle. Le tenancier agita les mains. 

— Oh non, je ne peux pas faire payer une fille de Laosha. 

Aomi ne l’écouta pas et claqua les pièces sur le comptoir avant de sortir. Ce n’était pas Aomi Za’i qui payait, mais une jeune fille qui avait trouvé un refuge, une bouffée d’air dans ce lieu si loin de la demeure seigneuriale de sa mère.

Elle quitta les quartiers mal famés pour rejoindre le centre de la ville, réservés aux élites. Contrairement à leurs habitudes, les soldates qui gardaient cette frontière se rangèrent automatiquement pour la laisser passer. Du coin de l’oeil, Aomi vit un homme balayer la rue pour en dégager la fine couche de sable. Elle détourna le regard et avança. 

Comme la veille, elle fut saluée à chaque fois qu’elle rencontrait quelqu’un. La boule de revanche qui grossissait en fond de sa poitrine se teintait à chaque fois un peu plus de dégoût. En levant les yeux, elle vit les hauts bâtiments de briques enduites, habillés d’une prodigieuse verdure. Le gynécée. Aux pieds du bâtiment, au beau milieu d’une énorme place publique, un gigantesque bassin d’eau claire où des poissons colorés se mouvaient lentement. Aomi le contourna, pour gravir la flopée de marches et parvenir aux lourdes portes d’entrée. Cette fois encore, elle n’eut pas besoin de sortir ses papiers d’identité, et elle pénétra dans l’enceinte sacrée. 

À ses pieds, un marbre bleu dont les nervures imitaient le remous des vagues. De grand murs blancs sur lesquels des tentures, représentant des scènes colorées, avaient été accrochées. Le bruit d’une cascade vint aux oreilles de la jeune femme. Elle n’eut pas longtemps à attendre avant qu’une servante arrive et la mène dans une vaste pièce où d’autres filles de Laosha attendaient. Ses concurrentes la dévisagèrent. Certaines cachèrent mal leur curiosité de voir enfin la bâtarde de Kaoko Za’i. Elle réajusta la lanière de son sac qui s’échappait de son épaule et descendit les marches pour les rejoindre. 

Au milieu de cette foule, Aomi détonnait. Elle s’était parée simplement de son habituel deel noir aux reflets bordeaux, qui descendait jusqu’à la mi-cuisse, de son ample pantalon rouge qui bouffait aux genoux où ses bottes de cuir sombre à lacets remontaient. Le seul signe de sa richesse était sa ceinture aux dragons d’or. Aucune parure dans ses cheveux noués en un haut chignon serré. Aucun bijou. Pas d’hanbook coloré, par de kimono chatoyant, aucun maquillage. Elle était venue pour combattre.

Un coup d’oeil circulaire à l’assemblée lui indiqua qu’elle était la seule à avoir opté pour autant de simplicité. Si toutes les filles des Mushadins étaient éduquées en guerrière, elles n’en restaient pas moins les émissaires de leur famille. Laosha les avaient choisies pour la noblesse de leur sang. Et, au vu des moues dégoûtées à peine dissimulées par les fards, personne ne comprenait la présence d’Aomi. Les conversations reprirent leur cours alors que la jeune femme alla s’installer au bout d’un banc molletonné et parés de coussins. Sa voisine, même à l’autre bout, se leva aussitôt.

En silence, Aomi put s’adonner à l’observation des autres filles de Laosha et émettre sur elles ses premiers avis. Elle en connaissait beaucoup de noms, car la noblesse était un vase clos dans lequel personne n’avait de secret. Elle savait qu’Iwako Jo’ra, en train de parader dans son kimono fleuri, était une redoutable adversaire dès qu’elle avait une arme dans la main. Elle savait également qu’elle avait été surprise avec un homme de basse condition dans les écuries de ses parents. Un peu plus loin, Fan Ha’o, petite et nerveuse, rapide, mais aussi très émotive et incapable de garder la tête froide. Sur elle circulaient des rumeurs de suicide. À la force de son rire, personne n’aurait pu le deviner.

Aomi accepta la liqueur de rose sucrée qu’une servante lui proposa et la sirota. Les parfums que certaines de ses concurrentes portaient, mêlées aux effluves de nourriture, donnait un mélange assez lourd. Aomi sentait poindre un mal de tête, que les discussions et les rires autour d’elle n’arrangeaient pas. Elle soupira, et regarda à nouveau parader les autres filles de Laosha. Quarante-neufs jeunes femmes qui se connaissaient toutes, qui avaient évolué dans les même milieux, desquels Aomi avait toujours été tenue à l’écart. Quarante-neuf concurrentes qui se jaugeaient entre elles sous les apparences mondaines. 

— Laosha et sa Donneuse, Zaora Za’i ! annonça la voix forte de la maîtresse d’hôtel. 

Le silence se fit. Chacune se leva et se courba alors que Laosha, suivie de près par sa Donneuse, descendait lentement les marches. Parée d’un beau kimono bleu pâle et de bijoux scintillants dans ses longs cheveux noirs, la déesse embrassa la scène. Aomi sentit son regard s'appesantir sur elle, et releva légèrement la tête. Indéchiffrable, Laosha l’observait depuis la dernière marche de la salle. Zaora, une marche après elle, lançait à sa soeur l’ordre muet de s’incliner à nouveau, mais Aomi l’ignora. La déesse choisit d’interrompre leur échange visuel et ouvrit grand les bras. 

— Mes filles ! 

Les jeunes femmes se redressèrent, et posèrent la main sur leur coeur. 

— Vous êtes les plus nobles guerrières de votre génération. Vous aurez l’honneur de porter mes couleurs et celles de vos ancêtres pour le Grand Choix. Ne faillissez pas à votre tâche et faîtes en sorte d’être digne de la faveur que je vous ai faite !

Elles s’inclinèrent de nouveau en réponse.

— Profitez de tout ce qu’il y a ici. Des chambres vous ont été assignées ici ce soir, mes femmes vous y conduiront. Si vous avez besoin d’énergie, n’hésitez pas non plus à demander, des hommes et des femmes sont à votre disposition. 

Laosha fit demi-tour sans un mot de plus, et Zaora, après avoir lâché sa sœur du regard, lui emboîta le pas. Une fois qu’elles furent parties, Aomi siffla le reste de son verre, et grimpa les escaliers à grandes enjambées. Quelques mètres plus loin, son aînée l’attendait. 

— Quoi ? demanda laconiquement Aomi. 

Zaora posa une main sur son épaule. 

— Attention à toi. Beaucoup vont te tester. 

Aomi releva les sourcils. 

— Tu ne m’apprends rien de nouveau. 

Zaora soupira d’exaspération. Aomi l’avait souvent vue faire ça, lorsqu’elle était enfant. 

— Tu es une Za’i. L’enfant bâtard et chéri de Kaoko Za’i, celle qu’elle a caché aux yeux de tous pendant très longtemps. Elles ne te connaissent pas, mais elles ont peur de toi. Elles vont vouloir t’éliminer, qu’importe les moyens. Tu es une concurrente pire que les Orgoïs pour elles. Si les règles ne l’interdisaient pas, elles te tueraient avant même que tu poses un pied à la capitale. 

Aomi serra les dents. 

— Et en quoi ça te concerne ?

Zaora lui donna une pichenette sur le front. Réflexe de benjamine, Aomi se laissa faire. 

— Tu es ma sœur, idiote. On vient du même ventre. 

— Ça n’empêche pas Haoru de me détester. 

— Haoru est jaloux d’être un homme, et moi, je suis ta soeur. C’est mon rôle de te protéger. Et tu aurais pu t’habiller avec un costume de cérémonie, tu attires trop les regards ainsi. 

Aomi haussa les épaules. 

— Nous sommes des combattantes, non des poupées. 

Zaora secoua la tête. 

— Tâche de rester en vie jusqu’à votre arrivée. Je ne pourrais pas garder un oeil sur toi. 

— Je ne te le demande pas. 

Zaora tapota l’épaule de sa soeur, et fit quelques pas pour rejoindre sa maîtresse qui attendait plus loin. 

— Par contre, si tu pouvais me rendre un service, l’interpella sa benjamine. 

L’aînée des Za’i se retourna. 

— Demande à Laosha pourquoi elle a choisi une bâtarde de la représenter, elle qui ne peut supporter que le contact de jeunes filles nobles et puériles. 

Sur ce, Aomi s’éloigna du bruit, des rires, de l’agitation. Elle dépassa Zaora, puis sa déesse sans leur accorder un regard et s’enfonça dans les vastes couloirs, ses bottes claquant sur le marbre bleu. Il fallait qu’elle retrouve sa solitude. 

 

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Isapass
Posté le 27/06/2021
Ah, quelle bonne idée cette société matriarcale ! Ça change un peu !
Décidément, tous tes personnages ont quelque chose à prouver, en premier lieu au sein de leur propre peuple. Et leurs différences de culture et de personnalité sont telles que ça promet des rencontres explosives. Parfait !
J'ai eu un petit flottement quand Aomi prépare son sac et veut payer sa chambre. Je n'avais pas compris que quand elle part après avoir vu sa mère, elle part de la maison, je pensais qu'elle partait juste du patio. Ce qui fait que quand elle quitte sa chambre, je n'avais pas compris où elle était ni pourquoi elle voulait payer. Peut-être qu'une petite phrase de transition permettrait une plus grande clarté.
Sinon rien à dire. Aomi n'est pas encore attachante (elle ferait même un peu peur pour le moment) mais elle est déjà très intrigante.
A très vite !
Codan
Posté le 18/09/2021
Oui, j'avais vraiment envie de faire une société matriarcale alors j'en ai casé une ici !
Tu as bien compris l'un des points communs des persos, c'est qu'ils doivent prouver leur valeur !
Okay pour ce petit passage, je vais le rendre plus clair, merci de m'avoir remonté ce souci !
Et Aomi, son but n'est pas d'être attachante, du moins au départ, donc totalement normal xD
Elenna
Posté le 26/10/2020
Tient ? Une deuxième batarde ? A croire que les Dieux et Déesses font d'étranges choix cette fois ci... Cette culture là me fait plutôt penser à un mélange entre culture Asiatique et paysage Africain. ça se marie franchement bien !
En tout cas, tu réussis extrêmement bien à donner une voix propre à chaque peuple et culture ! On rentre bien dans l'histoire ! Je file directement lire la suite !
Codan
Posté le 27/10/2020
Tu vas comprendre assez vite en poursuivant ta lecture, en tout cas j'espère ! Merci pour tous ces compliments ><
Gabhany
Posté le 16/07/2020
Hello Codan ! Je suis désolée, j'ai lu les précédents chapitres sans commenter, mais j'étais intriguée ! J'ai bien aimé cette présentation des quâtre persos, ils sont tous intéressants et je remarque quelques similitudes entre eux... problèmes familiaux, un des deux parents inconnus, mis à l'écart dans leurs sociétés respectives... je trouve que c'est très efficace pour qu'on se demande nous aussi d'où ils viennent ! J'aime bien Péon ET Mala. Lys est trouble à souhait, ET j'ai hâte de voir ce que va donner leur rencontre !
A bientôt !
Codan
Posté le 20/07/2020
Hello ! :D
Lire tous ces chapitres les uns après les autres t'a permis de faire des rapprochements intéressants en effet ;)
A bientôt, hâte de lire tes impressions et réflexions !
Vipère
Posté le 13/06/2020
Alors, dernier perso principal avec lequel on fait connaissance!

Pour le moment je l'aime beaucoup, j'attends de la connaître mieux mais c'est sans doute ma préférée avec Mala.
L'univers social et culturel est très cohérent et bien mis en oeuvre, on devine les enjeux de caste et l'entre-soi de l'élite tout en gardant la perspective très personnelle d'Aomi sur tout ça, ce qui est bien joué. La relation avec sa mère telle que tu l'esquisses est également très intéressante.

Bon, maintenant, la suite!!
Codan
Posté le 16/06/2020
Ah c'est marrant de voir quels sont les persos préférés des lecteurs ! Tu es la première à me dire qu'Aomi est ta préférée !
Je suis rassurée que mon univers mushadin soit cohérent. Ca m'aide à faire le tri entre quoi travailler, et quoi garder :)
Bonne lecture !
Notsil
Posté le 09/06/2020
Oh, encore une avec des soucis familiaux ^^ Et une guerrière qui sait où elle va mettre les pieds.

Il est vrai que les dieux ont eu de rares choix surprenants ; ont-ils senti quelques chose de spécial chez leurs élus ou ont-ils été manipulés pour faire éliminer des gêneurs ? ^^
Je crois qu'elle va me plaire, la ptite Aomi ^^
Codan
Posté le 10/06/2020
Ah en fait j'aime bien les soucis familiaux xD je trouve qu'on peut en créer sous de multiples formes, et que ça impacte toujours un personnage au plus profond de lui. (oui, la famille est un pilier essentiel, pour moi, je l'utilise sans faire attention, maintenant que tu le dis je m'en aperçois >< )
Le "choix" des dieux sera expliqué au fur et à mesure, pas d'inquiétude :)
Et je suis super contente que tu aimes ma petite (grande en taille quand même xD) Aomi !
Xendor
Posté le 22/04/2020
Salut !

Le chapitre dégage une impression de Japon, et c'est sympathique. Je ne suis pas chaud avec tout ce qui se fait, mais c'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions sur le pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre.

J'ai l'impression un peu de me retrouver dans reigns avec ces intrigues de cours et tout.

Hâte de lire la suite ! Je pense avoir un préféré dans ces élus que tu présentes.
Codan
Posté le 22/04/2020
Salut Xendor ! Heureuse de te revoir par ici !
Oui je me suis inspirée de cet univers asiatique, j'y mets aussi un peu de Corée, quelques petites choses mongoles... Je n'aurais pas le temps de revenir sur Zahiara, mais c'est en effet un esprit d'intrigue de cour que je voulais mettre en valeur. Super contente que tu l'aies bien cernée !
La suite dans deux semaines promis, elle attend tranquillement dans mes dossiers ! Pourrais-je savoir qui est ton chouchou ?
Xendor
Posté le 22/04/2020
Perso, Peon. Il m'inspire plus de sympathie que tous les autres ^^ Déjà son nom (dans les jeux vidéos les péons sont les petits soldats que t'envoie en mode chair à canon, mais le nom est tellement sympathique :) ), et puis, le fait qu'il soit dans un milieu beaucoup plus concurentiel au sens brutal que les autres.
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