12.Danaël

Par Codan
Notes de l’auteur : ENFIN ! J'ai commencé la réécriture, comme je l'indiquais, et je vais revenir à un rythme de publication d'une fois toutes les deux semaines. Bonne lecture à vous !

Le silence de sa chambre l’envahissait tout entier et pourtant, Danaël se révélait incapable de faire le vide dans son esprit. Il en avait pourtant grandement besoin : sa nuit avait été agitée, sa jambe était douloureuse comme jamais, et son niveau d’anxiété était à son comble. 

Il se résolut à se lever de sa position de méditation bancale : sa jambe droite refusait de se plier et d’adopter la fleur de lotus réglementaire. En grimaçant, il se traîna jusqu’à la commode où une bassine de porcelaine avait été remplie d’eau. Il se mouilla le visage, lissa ses mèches de cheveux châtains affolées par l’oreiller et puisa dans le coffre au bout de son lit pour s’habiller.

Dans toutes les chroniques du Grand Choix qu’il avait épluchées, les épreuves de Waal n’étaient rien d’autre qu’un ensemble d’exercices pour démontrer sa force physique. Celle de la veille l’avait bien prouvé. Après tout, le premier enfant du Dieu père avait la réputation de n’être qu’une brute épaisse. C’était, d’entrée de jeu, les jours qui allaient faire le plus souffrir Danaël, et il le savait. Non pas que Danaël avait peur d’échouer : c’était un fait certain qu’il allait être dans la queue du peloton. Mais dans toutes ses recherches, il n’avait trouvé aucune trace des concurrents après qu’ils ait été sortis de la compétition. Était-ce un manque de source ? Un désintérêt des chroniqueurs qui ne voulaient se concentrer que sur les combattants encore en lice ? Comment cela se faisait-il qu’il n’y en avait aucune trace non plus dans les registres d’entrées et de sorties du Haut Monastère, à Halioes ? Les moines scribes étaient pourtant les archivistes les plus rigoureux des quatre terres…

Il glissa difficilement sa jambe malade dans une culotte large, couleur ocre, qu’il referma à la taille grâce à un jeu de lacets. Il attrapa les bandes épaisses, trempées dans de l’huile de menthe poivrée qu’il enroula du genou à la cheville, étroitement. La fraîcheur fit du bien à ses muscles fatigués. D’un coup de poignet, il sécha le tout à l’aide de sa maîtrise. Avant de sortir, il enfila rapidement une large chemise dont il ferma le col à l’aide de lacets dorés. Il laissa ses habits de la veille dans un coin, pliés près du coffre : une flopée de serviteurs de Lan venaient s’occuper des tâches ménagères pendant qu’ils n’étaient pas là. 

Ce dont Danaël avait peur, c’était de cet inconnu qui se profilait suite à son éviction. Dans les premières éditions du Grand Choix, les perdants mourraient simplement pendant les combats ou, pour ceux qui y avaient survécu, étaient exécutés à chaque fin de série d’épreuves par le dieu qui les avait menées. Depuis un siècle et l’intervention du Dieu père, cela ne se faisait plus, du moins publiquement. Est-ce que les traditions avaient perduré de manière secrète ? 

Danaël n’arrêtait pas de mouliner, et cela le fatiguait. 

Il n’était pas le premier à quitter sa chambre. Beaucoup de ses acolytes étaient déjà installés dans la salle commune, pour prendre un petit-déjeuner frugal à base de fruits, de céréales et de lait. Il régnait l’habituelle ambiance calme du matin, faite de discussions mesurées.

— Bonjour, fit Danaël à la cantonade. 

Ses frères lui répondirent soit par des salutations solaires, soit par des coup de têtes brefs. Tomaïan Hugwin, près de qui il s’installa, lui adressa un sourire. Danaël prit une carafe de jus de raisin et s’en servit un verre. 

— Bien dormi ? lui demanda son ami.

— Pas vraiment.

Tomaïan esquissa une moue à mi-chemin entre la grimace et la compassion.

— Ces épreuves me rendent nerveux, moi aussi. 

Oui, mais toi tu as deux jambes qui fonctionnent et une maîtrise qui ne t’échappe pas, eut envie de répondre Danaël. Il se fourra une bouchée de céréales soufflées à l’avoine pour ne pas avoir à répondre. Les petites discussions, juste pour parler, n’avaient jamais été son fort : il préférait écouter ce qui se passait autour de lui. Il capta très vite le sujet des rares conversations autour d’eux. La plupart de ses congénères parlaient de leurs équipes et de leur exaspération de devoir travailler avec les autres peuples. 

— Étant donné que nous sommes officiellement en paix, et que le Grand Choix était d’abord un événement pour rassembler les quatre peuples dans un esprit de fête, il est logique que le Dieu père souhaite nous associer. Après tout, ce sont ses enfants qui en ont fait un événement de concurrence entre eux, pas lui.

Danaël se rendit compte, comme bien souvent, qu’il avait réfléchi tout haut et que cela avait jeté un froid dans la conversation. Il avala une gorgée de jus de raisin pour se donner contenance.

— Peut-être, intervint Galed Onaël, mais ça ne te dérange pas de devoir coopérer avec des gens que tu ne connais pas ? 

Il pensa à l’Orgoï de son équipe et eut un soupir agacé.

— Bien sûr que si, mais pour autant je comprends la décision. Je n’ai jamais dit qu’elle me plaisait. 

Cela détendit l’atmosphère. Raëlan Koyan lui ficha un coup de coude amical dans les côtes, auquel Danaël répondit par une tape sur le bras. 

— Ça va aller ta jambe ? lui demanda-t-il. J’ai encore de l’huile de menthe poivrée, si tu veux.

— Pour l’instant, j’ai encore pas mal de stocks. Je pourrais finir les épreuves de Waal sans souci.

Il ne se faisait pas d’illusion qu’il allait les quitter dans quelques jours, qu’importe la manière.

— Il paraît que Waal a offert des prostitués aux Orgoïs avant hier, pour qu’ils fassent le plein d’énergie, lâcha Galed. J’ai entendu des serviteurs en parler dans les couloirs.

— Je pense que nous, on peut courir pour que Lan fasse pareil, ricana Raëlan. Il est tellement jaloux !

— Oui, mais on sait tous que c’est un moyen plus efficace que la méditation, ajouta Danaël. Sachant que c’est une pratique courante pratiquée chez les Alayis entre eux, et que les Mushadins se baladent avec un harem rien qu’à elles, je suis d’accord avec ce que tu sous-entends Galed : nous partons désavantagés.

— T’es d’un optimisme dingue, Dan ! 

— Essaie d’être optimiste avec une jambe inutile pour des épreuves de force physique. 

Tomaïan haussa des épaules. 

— Si Lan t’a choisi, c’est qu’il a une raison. Les deux dernières incarnations du dieu père sont des Thaelins, il doit savoir ce qu’il fait. 

Fallait-il leur dire, que Lan avait avoué avoir été influencé pour le sélectionner ? Qu’il n’était pas là par amour du dieu, mais juste pour que leur frivole maître s’amuse en le voyant échouer ?


 

Quand ils s’installèrent dans les gradins, Danaël et ses amis détaillèrent les autres participants avec plus ou moins de méthode. Là où Galed retenait les points forts de leurs adversaires, Raëlan notait les particularités physiques exotiques et ne manquait pas de les moquer, ce qui provoquait le rire tout en légèreté de Tomaïan. Danaël, lui, était ailleurs. L’angoisse de ne pas savoir ce qu’il allait advenir de lui ne le quittait pas et il se passait en boucle la suite possible des événements après son élimination. 

— Bon allez, j’ai vu mon équipe là-bas, je vous laisse ! 

Raëlan les quitta en leur faisant signe de la main. Galed l’imita, et Tomaïan fut le dernier à partir, non sans avoir serré l’épaule de Danaël avec un sourire d’encouragement. Peu de temps plus tard, la grande silhouette d’Aomi masqua le soleil une seconde avant qu’elle ne prenne place à côté de lui, sans un mot, les bras croisés. Il la lorgna, sans oser s’avouer intimidé : elle posait un regard froid et sans expression sur la tribune d’honneur, d’où le dieu Waal et sa Donneuse Leti Ioreik devaient se montrer. 

— Bonjour. 

La voix chaude de Mala brisa le silence pesant qui s’était installé. Pris de court, Danaël bredouilla une réponse, tandis qu’Aomi resta muette. L’Alayi s’assit à côté de lui. Elle ramena sa sacoche en tissu grossier sur ses genoux et en sortit une petite boîte en bois. 

— Je… 

Elle l’ouvrit pour en montrer le contenu à Danaël : une sorte de baume à l’aspect blanchâtre et à l’odeur indéchiffrable, mais clairement pas agréable. Danaël plissa le nez.

— Pour ta jambe, cela peut soulager tes muscles… 

— Non merci, répondit sèchement Danaël. 

Elle voulait l’empoisonner, c’est ça ? Elle pensait sincèrement qu’il allait accepter de prendre ces remèdes bizarres et puants ? Alors qu’elle allait ranger son étrange mixture dans son sac, on la lui prit des mains : Peon l’amena jusqu’à son nez pour la sentir, puis eut une moue de dégoût. 

— C’est quoi, du pus de sanglier ? 

Mala tendit la main, mais Peon l’ignora pour continuer son inspection. Danaël roula des yeux, poussa un soupir, et fit de son mieux pour contenir son exaspération. 

— C’est à base de racines de khanjea, c’est un apaisant pour… 

— Rends-lui, l’Orgoï. 

Aomi ne les regardait toujours pas, fixée sur la tribune. Peon haussa les sourcils, tandis que sa tête se pencha sur le côté. 

— De quoi tu te mêles, toi ? 

— Rends-lui, c’est pas à toi qu’elle le proposait. 

— Et à qui… oh. 

Lorsque son regard tomba sur Danaël, ses sourcils se froncèrent et à la au dégoût s’ajouta la colère. Danaël ne baissa pas les yeux. Peon finit par laisser tomber le petit pot dans les mains de Mala et de s’asseoir à côté d’elle. Les tribunes, même gonflées, furent presque silencieuses, et chacun se regardait avec un mélange d’appréhension et de méfiance. 

— Bonjour à tous ! 

À la tribune apparut la silhouette du héraut de l’empereur. La jeune femme prit une nouvelle grande inspiration annoncer les noms : Maëlan, qui remonta les dernières marches avec difficulté, Waal dont la vigueur brute habillait tous ses mouvements, et Leti Ioreik. La Donneuse s’avança jusqu’au balcon, et appuya ses mains sur la rambarde en embrassant l’Amphithéâtre du regard. Sa petite silhouette habillée du rouge de Waal exhalait la force et la dureté des Orgoïs.

— Certains d’entre vous partent désavantagés aujourd’hui, dit-elle d’une voix forte. Il va falloir penser à vous remuer. 

Danaël entendit Peon renâcler. Il serra les dents. 

— Pour cette seconde épreuve, vous allez devoir vous battre à mains nues avec un concurrent d’une autre équipe choisi au hasard. Interdiction d’utiliser sa maîtrise.

Danaël ferma les paupières un instant. Depuis qu’il était arrivé dans cette maudite ville, il avait l’impression d’être plongé dans un cauchemar éveillé. De ce qu’il avait vu la veille, aucun autre ne partait aussi désavantagé que lui. Sur l’arène, six organisateurs étaient apparus et avaient divisé l’espace en autant de cercles d’un diamètre d’environ cinq mètres.

— Pour ne pas perdre trop de temps, plusieurs combats vont être menés en même temps. Soyez bien attentifs au moment où votre nom sera appelé. 

Elle eut un geste de la main, et les organisateurs scandèrent les premiers noms. Peon fut appelé sur le troisième cercle. Il se leva avec fougue et dévala les escaliers. Alors que sa concurrente descendait à son tour, il l’observa avec un air conquérant qui agaça prodigieusement Danaël. Comment pouvait-il être aussi arrogant ? Pensait-il vaincre aussi facilement la Mushadine désignée pour l’affronter ? Il mériterait de perdre, juste pour recevoir une bonne leçon. 

L’organisateur annonça d’un coup de sifflet le début du combat. Aussitôt, Danaël vit le dos de Peon se courber vers l’avant, et ses bras venir protéger son torse. Ses jambes semblaient légères, il bascula son poids de l’une à l’autre sans aucune difficulté. Danaël sentit le goût de la jalousie venir piquer le fond de sa gorge. La Mushadine se tenait droite, presque rigide là où Peon montrait plus de souplesse. Alors qu’ils tournaient dans leur cercle, Danaël se demanda quand est-ce que l’un allait attaquer quand un arc d’eau se détacha du sable et entoura les chevilles de la Mushadine. 

— Interdiction d’utiliser sa maîtrise ! intervint l’organisateur d’une voix forte. Vous êtes disqualifiée pour cette épreuve ! 

La Mushadine mit quelques secondes à comprendre qu’il s’adressait à lui, puis perdit toute sa superbe.

— Mais ce n’est pas moi ! protesta-t-elle.

L’organisateur ne voulut rien entendre et donna les points à Peon, qui revint à sa place d’une démarche moins vive. Sans doute était-il déçu de ne pas avoir combattu. L’attention de Danaël se détourna bien vite de lui car il fut appelé à son tour. Il prit sa respiration et se leva. La descente des escaliers fut longue et douloureuse. Le regard du public lui perçait la peau, et celui de son adversaire, un Alayi de grande taille, l’analysait déjà derrière son air inexpressif. Avant même qu’il ne foule le sable de l’arène, Danaël savait qu’il avait perdu. 

Il se tint aussi droit que possible. L’organisateur responsable les regarda l’un après l’autre, souffla dans son sifflet et recula hors du cercle. L’Alayi s’abaissa sur ses appuis là où Danaël fit un pas en arrière. Il ne pouvait pas fuir. Il ne pouvait pas déclarer forfait. Devant lui, l’Alayi esquissa un sourire. Le cœur de Danaël s’emballa. Son adversaire s’avança vers lui et lui projeta son poing dans la figure. Occupé à parer de l’avant-bras, Danaël ne se rendit pas compte de la jambe de l’Alayi qui balaya la sienne. Sa jambe malade ne supportant pas tout son poids, il s’écroula à terre.

Il fut tenté un instant de se relever, mais à quoi bon ? Il avait déjà perdu. Il laissa le décompte de l’organisateur s’écouler, il laissa le nom du gagnant être clamé et acclamé, puis se remit difficilement debout. Il entendit ensuite que des points de malus lui étaient ajoutés. Un coup d’œil vers l’endroit où ses coéquipiers étaient assis le décida à ne pas les rejoindre : le visage de Peon était déformé par la colère et le dégoût. Il avala difficilement sa salive, puis boîta jusqu’à la tour est.

 

Avant que la majorité de ses compatriotes ne revienne, Danaël s’était éclipsé dans le centre d’Urbaïs. Il leva les yeux vers les lampadaires, encore frappé par leur modernité. En clopinant, il tourna au coin de la rue. Il retrouva la petite cour carrée aux gravillons blancs, l’arbre qui y poussait trop droit, la grille de fer forgée, et derrière la porte sur laquelle il frappa, le petit homme dont l’air revêche disparut lorsqu’il le reconnut. 

— Bonjour Danaël, le salua l’archiviste. Je vous prépare les mêmes cartons ? 

— Non, pouviez-vous m’apporter le registre des disparitions de l’année 485 des Âges de Paix ? 

— Hum, cela doit se trouver dans les fonds de la maréchaussée. Je vous apporte ça !

L’archiviste fila dans la réserve avec une vivacité que son âge ne laissait pas présager. Danaël ferma la porte derrière lui et boitilla jusqu’à la salle de lecture. Le soleil entrait dans les larges fenêtre aux croisillons de fer doré et illuminait les longues tables de bois vernis. Le jeune homme tira une chaise rembourrée pour s’installer à sa place habituelle. Il grimaça lorsque son genou l’élança. 

Il n’avait plus beaucoup de temps. Il allait se faire éliminer dans deux jours, il devait savoir ce qu’il arrivait aux concurrents une fois sorti des épreuves. Dans un soupir, il reprit son carnet dans lequel il notait avec méticulosité toutes ses recherches. Il se pinça l’arête du nez et relit. 

Il avait listé tous les candidats éliminés pendant et à la fin de chaque cycle d’épreuves du dernier Grand Choix. Il devait maintenant retrouver leur trace. 

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Isapass
Posté le 29/06/2021
Ah je comprends ce que cherche Danael ! Il a peur que sa sélection par Lan soit un moyen pour le faire disparaître discrètement. D'ailleurs, on sent bien la tension et l'urgence qui l'habitent et qui le poussent dans ses recherches aux archives.
Sinon, j'ai pas mal envie de les secouer, les quatre : aucun d'entre eux n'a l'intelligence de se dire qu'ils ont tout intérêt à se serrer les coudes ? Enfin, sauf Mala apparemment. Ca me déçoit que Danael puisse penser qu'elle voudrait l'empoisonner. Pourquoi elle ferait ça ?! Il a pourtant l'air d'un garçon intelligent, il pourrait réfléchir ! Et Peon n'arrange pas les choses...
Danael avait remarqué la singularité des autres, avant les épreuves. Il ne les a pas reconnus ? Ça ne l'intéresse pas de savoir pourquoi ils se retrouvent comme par hasard dans la même équipe ? J'imagine que ça finira par arriver, il faut juste qu'ils s'apprivoisent (pas gagné...)
La façon dont se déroule le combat de Peon me laisse penser que les épreuves sont truquées pour que leur équipe aille loin. Je parie que l'épreuve de rattrapage pour Danael sera faite sur mesure et lui permettra de rester dans la course.
J'ai aussi noté les particularités physiques d'Aomi et de Danael, mais je ne sais pas trop quoi en déduire.
Une petite remarque : à travers les deux derniers chapitres, on perd un peu Mala de vue. C'est vrai que les deux garçons accaparent un peu la scène, mais leurs points de vue respectifs donnent quand même leurs impressions sur Aomi. Alors qu'on dirait qu'ils n'ont aucun avis sur Mala. Ils ne parlent presque pas d'elle. Du coup j'espère que le prochain chapitre est de son point de vue, parce que c'est elle qui reste pour le moment la moins lisible pour moi.
Codan
Posté le 18/09/2021
C'est une réaction de chez Danaël qui va être rectifiée à la réécriture, on en a parlé avec ma bêta !
J'ai freiné la réunion des 4, parce que dans un premier jet elle arrivait trop vite et c'était trop évident. Leurs peuples se méfient les uns des autres depuis des siècles....
Je dois aussi retravailler le personnage de Mala, et ton commentaire me conforte dans cette idée ^^
Elenna
Posté le 28/10/2020
J'ai beaucoup trop de peine pour Danaël en fait là !
Il ne mérite pas ça...
Mais sinon je sens venir la grosse information super importante avec cette histoire de disparitions.
Bref, hâte de lire la suite !
Codan
Posté le 28/11/2020
Les cailloux que je sème sont beaucoup trop gros pour passer inaperçus xD
T'inquiète pas pour Danaël, il va évoluer <3
Notsil
Posté le 28/10/2020
Coucou !
Pauvre Danaël ^^
Je n'ai pas trop compris pourquoi la mushadine était disqualifiée contre Peon.... Mais j'imagine qu'on en saura davantage plus tard.
Danaël... bon, ok il a un désavantage, mais il manque vraiment de combattivité. Il n'a même pas cherché à se relever (d'où le malus je suppose), et je pense que c'est ça plutôt que son échec qui aura contrarié ses compagnons.
Peut-être qu'une fois qu'il aura compris que les gens éliminés le sont pour de bon (car je suppose que c'est ça qu'il va découvrir, qu'ils sont tués ?), ça le motivera un peu plus :p
Je sens du règlement de compte dans l'équipe, quand il reviendra ^^

Sinon j'ai vu ça :
"Ses frères lui répondirent soit par des salutations solaires, soit par des coup de têtes brefs." -> coups ? et la formulation me parait étrange, "de brefs coups de tête" me parait plus logique. M'enfin à toi de voir ;)
Codan
Posté le 28/11/2020
Hello Notsil !

La Mushadine a utilisé sa maîtrise, ce qui était proscrit dans cette épreuve ^^
Oui tu as complètement raison, c'est son manque de combativité qui exaspère Peon ! Mais en même temps, c'est le personnage, il est habitué à baisser la tête et à éviter le conflit et la difficulté. Il va changer, promis !

Merci d'avoir relever ça x.x j'ai beau relire, comme d'hab...

Xendor
Posté le 27/10/2020
Coucou Codan !

Pauvre Danaël, il enchaîne vraiment les déconvenues. J'avoue également que ce qu'il a découvert me titille. Quel sort était réservé aux vaincus du tournois ? J'avoue que la réponse m'intéresse, parce que - comme tu le laisses - supposer, cela pourrait dévoiler un apect beaucoup plus sombre des Quatre Terres qu'on ne le pense. Ma principale interrogation reste quand même de voir si les quatre vont se décider à coopérer ^^

J'ai été un peu surpris, quand même, du peu de temps passé sur son combat dans l'arène. peut-être qu'il faudrait développer un peu plus. Mais après, vu que Danaël est dans un esprit "de toutes façons, j'ai perdu", je ne sais si ce serait bien ou pas.

Un bon courage pour la suite !
Codan
Posté le 28/10/2020
Toujours fidèle, Xendor ! :D

Je laisse ça planer pendant un moment, mais j'espère que la réponse à ce mystère te plaira !

Je t'avoue que je me pose la même question pour le combat. Je ne sais pas s'il serait intéressant d'y passer plus de temps. J'en discuterai avec ma bêta !

Merci beaucoup, et merci d'être toujours là :D
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