Une Soeur

Par Lyra
Notes de l’auteur : Comme dit précédemment je ne cherche pas la réalité historique ^^ J'en appelle donc à votre indulgence ;)

Le silence.

Le silence épais, pesant, apaisant.

Le silence ici, moins une règle qu’une façon d’être.

Le silence...Même les massives murailles de pierres grises semblent l’avoir assimilé, absorbant les sons, buvant les murmures, étouffant les chants.

Le silence, tout ce qu’elle a connu jusqu’ici.

Aussi loin que la portait le courant de sa mémoire, son monde s’était toujours résumé à cela : sa cellule sobrement meublé, le réfectoire et sa large croix de bois, l’église et le carré de simples qui lui était dévolu. Elle avait passé son enfance dans le sillage sombre des autres sœurs, apprenant à lire dans l’épaisse Bible de la mère supérieure, récitant ses prières avec la sœur tourière, cultivant les plantes avec la sœur infirmière. Le soleil se levait chaque jour sur les mêmes travaux et se couchait sur les mêmes prières, invariablement. Elle n’avait pourtant jamais cherché à y déroger. Que peut-on désirer de la vie lorsque l’on ne connaît rien ? Elle se sentait en sécurité entre ces murs qui l’avaient vu grandir et ses aspirations s’arrêtaient net à la lourde porte de chêne qui débouchait sur un autre monde, bruyant, puant et corrompu.

Il n’empêchait qu’elle avait des questions.

Beaucoup de questions.

Du jour où elle avait été assez grande pour se hisser jusqu’à une pierre descellée du mur du jardin son petit monde tranquille avait été bouleversé par une tourmente de couleurs, sons et odeurs. Fascinée, elle s’était abreuvée de ce nectar défendu, avalant goulûment cette vie, si différente de la sienne, filtrant à travers deux pouces de lumière.

Tout d’abords, elle avait été étonnée par les femmes. Loin des lainages noirs et épais des sœurs, leurs vêtements étaient une sarabande de couleurs chatoyantes, de motifs bigarrés, ondulant sur les corsages opulents et profonds.

Puis, les hommes l’avaient surprise. A l’inverse du vieux père qui venait la confesser, ils grognaient, riaient, crachaient, hélant sans aucune gêne des passantes souriantes depuis le haut de leurs attelages, lorsqu’ils ne s’invectivaient pas à grand renfort de blasphèmes.

Toutefois, ce furent les enfants qui la stupéfièrent le plus.

Contrairement à elle, ils avaient le droit de galoper, de crier, de rire aux éclats, de salir leurs habits dans la poussière.

Contrairement à elle, ils ne semblaient pas passer leurs journées enfermés devant d’épais grimoires ou de massifs crucifix mais s’ébattaient sous les chaud rayons du soleil, lançaient des billes de terre ou atteignaient le Ciel d’une marelle tracée dans la poussière.

Et surtout, contrairement à elle, ils avaient à côté d’eux une femme qu’ils appelaient « maman », qui soignaient leurs petites blessures, qu’ils enlaçaient et qui les enlaçait en retour.

Pour ce qui devait être la première fois de sa vie, une vague d’acide lui brûla le cœur, lui meurtrit l’âme en même temps qu’une question la taraudait : Pourquoi pas elle ? Qu’avait-elle donc fait pour ne pas être là-bas, avec eux ? Quand avait-elle donc péché au point que le Ciel l’enferme ici ?

Longtemps ces interrogations tournèrent et tournèrent dans sa tête, meublant ses nuits, parasitant ses jours.

Longtemps elle retourna à cette faille dans la muraille du quotidien, grappillant des scènes, picorant des miettes de vies. Elle gardait tout cela pour elle, même face au regard morne du confesseur, même face à la suspicion de la mère supérieure devant son inattention grandissante.

Après tout, les autres disaient que derrière chaque chose Dieu était pour quelque chose. Sûrement avait-Il ouvert cette brèche pour elle, pour qu’elle regarde. Il n’y avait donc là aucun péché.

Non, aucun...

Cependant, un jour où elle avait dû perdre la notion du temps à force de contempler cet autre monde on la surprit.

Ce jour, le silence fut brisé par ses cris et le bruit des lanières de cuir fendant l’air.

Ce jour, la brèche du mur fut colmatée à coup de mortier, celle son âme à coup d’exhortations et de repentir.

Elle passa des nuits agenouillée sur le carrelage froid de l’Église, des jours à prier pour éloigner la tentation de son âme.

Le jardin fleurit, sécha, tomba, gela.

Elle oublia.

Elle oublia ce monde extérieur, tentateur et se consacra à la communauté.

Au fil des années, les sœurs rapetissaient, devenaient moins impressionnantes. Le regard de la mère supérieure s’adoucissait devant cette petite. Elle se félicitait de l’avoir élevée dans la grâce de Dieu, de l’avoir éloignée du diable et du monde des hommes.

Dieu savait pourtant combien cela avait été difficile… Cet enfançon arraché aux bras de Lilith, de son impie de mère. Elle la revoyait griffant, hurlant, possédée. Une louve cherchant à récupérer son petit.

Elle revoit les gardes l’emportant au loin, les yeux fous.

Le dernier geste désespéré, lançant son pendentif à sa fille pour que quelque chose d’elle perdure. Un élan étrange l’avait poussée à lui accorder cette dernière faveur.

Le bijou était toujours serré dans un tiroir de son bureau et probable qu’il n’en sorte jamais.

Elle ne laissait rien pénétrer dans cette maison qui puisse détourner les âmes de la voie de Dieu et y avait brillamment réussi. L’enfant trop curieuse était désormais une religieuse silencieuse.

Les cheveux coupés court sous son voile, elle continuait à suivre les autres d’un pas mesuré, à prier avec ferveur.

Elle n’avait plus pénétré dans le potager depuis longtemps, préférant marcher avec la mère supérieure dans la cour lors de la promenade journalière, écoutant attentivement les enseignements de son aînée.

Elle ne rêvait plus d’extérieur, se contentant de prier, d’obéir, d’ingurgiter des mots saints à défauts d’autres nourritures plus piquantes.

Noël, Pâques, Pentecôte se succédant, elle arrivait presque à croire à sa mission, s’impliquant avec ardeur dans la vie du couvent. On l’admirait pour son abnégation, la félicitait pour sa piété, l’encourageait dans son humilité.

De moniale, elle devint infirmière.

Entre les odeurs de camphre et de sang elle voyait défiler tout un monde dans son infirmerie. Des hommes, un peu, des femmes beaucoup. Tuméfiées, meurtries, les chutes dans les escaliers et autre ruades de chevaux lui confirmèrent que sa place était ici.

D’infirmière, elle devint professeure pour les jeunes novices, leur inculquant les bases de la vie des saints. L’appréhension de certaines lorsque leurs parents les demandaient au parloir, leurs disparitions en larmes lui confirmèrent que sa place était ici.

De professeure elle devint aide de la mère supérieure dont la vue diminuait de même que la santé.

Le sourire paisible de la mort et les sœurs dont elle devenait la mère lui confirmèrent que sa place était ici.

Son visage, dans le verre dépoli des fenêtres se plissait, se crevassait mais elle s’en satisfaisait.

Jusqu’à ce jour.

Ouvrant un tiroir du bureau de sa prédécesseur à la recherche d’encre, elle tomba sur un petit paquet noué de ficelle.

Légèrement intriguée, elle l’ouvrit.

Une pierre laiteuse tomba dans sa main.

Elle la fixa un moment, la surprise cédant le pas à l’incompréhension, l’incompréhension à l’indifférence.

Un simple bijou, quoi de plus banal ?

Un souvenir de famille sans doute.

Elle se résolut à le renvelopper, le remettant à sa place, déterminée à ne plus y prêter attention.

Cependant, la journée passant elle ne pouvait en détacher sa pensée.

Chaque sourire le ramenait à son souvenir, chaque respiration amenait sa présence. Elle en vint à penser que le Diable lui-même avait posé cet artefact sur sa route pour la faire douter de sa divine mission.

Mais elle serait plus forte que lui, sa foi serait un rempart inébranlable devant l’indigence de sa volonté.

Oui elle résisterait.

Forte de cette résolution elle entreprit de mettre de l’ordre dans les registres du couvent, délaissés depuis des années.

La religieuse qui la trouva une heure plus tard faillit repartir chercher de l’aide tant l’air hagard de sa supérieure l’inquiéta.

Revenant certainement à la réalité devant son regard effrayé, l’aînée reprit contenance, posant un épais volume relié de cuir et s’enquerit de l’objet de la visite.

La religieuse manqua de nouveau courir demander de l’aide lorsqu’elle la vit blanchir brutalement à l’annonce qu’une brèche, rebouchée il y a bien des années dans le jardin, s’était éboulée.

Alors que la moniale courait déjà inspecter les dégâts, la plus jeune se risqua à jeter un œil sur le livre resté sur le bureau.

La page ouverte avait été gagnée par la moisissure mais se distinguait encore des bribes de mots « 17…. », «...à une mère hérétique » , « enfant élevée dans la foi à Saint...Vœux prononcés le…. », « ...pendenti ... ».

Rien qui n’eut pu provoquer une si grande émotion. Elle haussa les épaules et emboîta le pas de la mère. La curiosité était un vilain défaut, non ?

Les jours suivants le comportement de la prieure inquiéta les sœurs. Elle si calme, si mesurée, si...éloignée de tout, semblait sans cesse en proie à de mystérieuses pensées dont elle sortait perdue, faisant les cents pas dans le jardin à côté d’un carré de simples laissé à l’abandon.

On pensa à la fièvre, la sœur infirmière fut envoyée l’examiner et lui préconisa de se reposer. Elle refusa et poursuivit ses activités, s’occupant à toute heure l’esprit et les mains.

On la voyait de plus en plus dans les classes, muette ombre noire. Elle observait toutes ces filles réunies, bercées par le monologue de leur professeure, novices et pensionnaires venues attendre un prochain mariage.

Rien n’avait changé et pourtant tout semblait bouleversé.

Elle les observait, pâles et tranquilles marcher deux par deux dans la cour, sans même chuchoter. Elle les observait, absorber sans mot dire l’Enfer promis par le prêtre aux curieuses, aux extravagantes, aux bavardes.

Elle les observait tenter en vain de déchiffrer les caractères latins inscrits sur les vitraux pour baiser les yeux dès que quelqu’un pénétrait dans la chapelle.

Elle se surprenait.

Était-elle devenue, malgré tant d’années de prières folle et corrompue ? Ces choses avaient toujours eu lieu, jamais elle ne les avait considérées.

Lorsque ces réflexions venaient la secouer elle s’en détournait par tous les moyens.

Elle y réussissait généralement bien.

Sa brusque « maladie » était devenue aux yeux de ses semblables un lointain souvenir, au point qu’elle-même finit par l’éluder.

Cependant, un doute lancinant venait la tarauder parfois, lorsque, seule, elle écoutait le silence de la bâtisse.

Ce silence, elle l’avait tant gardé.

Lorsqu’une sœur nouvellement arrivée revenait à Dieu des suites d’une inavouable blessure.

Lorsque des pensionnaires aux joues encore rebondies partaient au bras d’un homme trois fois leur aîné.

Lorsque le nouveau confesseur renvoyait des enfants tremblants.

Lorsqu’elle avait lu le registre...

Elle avait confié ses doutes à son confesseur. Il lui avait répondu par la pénitence.

Elle avait parlé à la tourière. Elle avait haussé les épaules avec indifférence.

Elle avait interrogé son âme. Elle n’y avait trouvé qu’accoutumance.

Elle était seule et entourée.

Elle rouvrit le petit tiroir du bureau.

Un éclat bleu laiteux traversa son visage.

Pour la première fois depuis des années ses lèvres séchées, craquelées, serrées se détendirent en un vrai sourire, montant du plus profond de ses entrailles, comme un lever de soleil sur une aube grise.

Elle avait enfin compris.

 

D’infimes, mais néanmoins perceptibles, changements commencèrent à bouleverser l’ordre de la petite société. Des livres apparurent mystérieusement dans les coins sombres, disparaissant la nuit pour revenir au matin, tachés de cire. Des murmures bruissaient dans les couloirs, grossissaient, devenaient paroles dans la cour. Les novices et pensionnaires s’étonnèrent de la présence de plus en plus forte de leur mère supérieure lors des leçons. Elle n’hésitait pas à compléter les dires d’une sœur, à expliquer un point obscur ou aider une fillette perdue.

Les ânonnements d’enfants apprenant à lire retentissaient sous les arches de pierre, le doux roulement des globes se reflétait dans des dizaines de prunelles écarquillées, l’histoire du royaume remplaçait celles des saints.

Comme un tableau estompé auquel on aurait patiemment rendu vie, le couvent s’ébrouait dans des rires de moins en moins retenus. Le jardin verdissait sous les bonds de cabri, les plantes fleurissaient, là juste sous le muret.

Le bouche à oreille fit le reste du travail.

De nombreuses petites arrivaient perdues et frissonnantes pour repartir des années plus tard tête haute.

On en arriva, en haut lieu, à se demander si quelque sorcellerie n’était pas là à l’œuvre. On affreta une délégation chargée d’inspecter d’éventuelles marques de la perfide présence du Malin.

On ne trouva que voiles noir, têtes baisées et murmures bas qui eurent tôt fait de se redresser une fois vautours dehors et rassurés.

Comme des années auparavant, la mère supérieure contempla son reflet dans les fenêtres.

Vieilli, amaigri, creusé mais toujours là, fidèle à son poste.

Elle sourit.

C’était pour bientôt elle le sentait.

Une petite main tirailla sa robe noire.

Une des petites nouvellement arrivée lui demandait de l’aider à déchiffrer un livre plus gros qu’elle.

Elle sourit tendrement devant cette requête qui lui était coutumière. Soulevant enfant et livre sur une hanche elle se rendit dans le jardin où plusieurs groupes, travaillaient, riaient, courraient.

S’asseyant sur un banc encore tiède de soleil, elle ouvrit le livre et se mit à lire, la tête de la petite contre son épaule.

La cloche du soir sonna, l’enfant bondit sur ses pieds, lui lançant un grand sourire.

Elle lui donna sa bénédiction et la gamine partit en courant jusqu’au réfectoire, suivies des autres qui terminaient de rassembler livres et jeux.

Elle leur fit signe de partir sans elle.

Restée seule elle inspira l’air du crépuscule, chargé des arômes chaud de thym, marjolaine et origan.

Cela lui manquerait.

Elle se leva, défroissant sa robe. D’un pas vif et précis elle se dirigea vers un certain mur au fond du carré de verdure.

Les cailloux mêlés de mortiers fleurirent dans l’herbe.

Il lui restait encore une dernière chose à faire.

Le dortoir des pensionnaire était vide à cette heure-ci. Une fine poussière dansa dans un dernier rayon de soleil lorsqu’elle s’assit sur un lit.

Curieuse, avide d’apprendre, la petite était son rayon de soleil à elle. Elle irait loin, elle en avait la certitude.

Et elle l’aiderait à ça.

 

La tourière ne posa pas de questions lorsque la mère supérieure franchit le porche, enveloppée dans la mante éliminée de ses visites aux pauvres.

Elle ne remarqua pas que la direction qu’elle prenait était différente de d’habitude.

Elle ne remarqua pas qu’elle s’arrêtait devant les murs du jardin, comme pour écouter une dernière fois.

Du moins, elle ne le remarqua pas tout de suite.

Comme la prieure n’avait pas tout de suite prêté attention à cette boule qui grandissait dans son sein.

Comme une enfant ne remarqua qu’au moment du coucher qu’un étrange et brillant collier avait été glissé sous son oreiller, avant de retourner, perplexe, bavarder avec ses camarades.

Comme personne n’avait remarqué, que, depuis quelques années, le silence n’était plus.

 

« Nous sommes les voix de celles qui n’en ont plus. »

 

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Pluma Atramenta
Posté le 21/11/2020
Salut Lyra ! <3

En voilà encore un texte follement prometteur ! Lui et le précédent, je les aies dévoré goulûment, avec un appétit d'ogresse, et savourant chaque bouchée. En effet, tu sais tourner beaucoup de phrases très joliment, avec des métaphores totalement appropriées et une fluidité de texte impressionnante !

Tout coule, que diable...!

Je garde quand même l'essentiel de mon premier avis. Malgré son extrême richesse, ton texte pourrait plus rengorger de détails. (oui, je l'avoue, je suis friande de détails, ne serait-ce les plus infimes, comme les froissures d'une robe ou les rides d'une vieille lorsqu'elle sourit) Je lis à travers tes nouvelles une très grande capacité de descriptions (originales) et c'est pourquoi je suis un peu déçue que tu ne l'exploites pas davantage... (D'ACCORD, je suis aussi friande de descriptions. C'est pas un crime, si?)
Cela dit, ne te sens surtout pas "obligée" de modifier ton texte si toi, (et rien que toi, c'est largement suffisant) le trouve à la hauteur de tes attentes. Avant d'accepter les remarques d'un.e autre, essayes déjà de déterminer ce que ton cœur, LE TIEN, te dit.
Et dès que tu auras cette certitude, je suis sûre que c'est ainsi que ton texte ira le mieux.
Ce que j'apprécies tout particulièrement à travers tes récits, c'est le choix des mots, je trouve. Soit ce sont eux qui sont percutants, soit c'est toi qui sais parfaitement comment les manier. (ou soit les deux, tiens !) Je ne sais pas, tu trouves toujours le moyen de me poigner assez profondément. Peut-être est-ce aussi dû au choix de sujet, qui m'a primordialement menée à ajouter ce recueil à ma PàL.
C'est que même rien qu'avec le résumé, j'ai salivé.
Bien...! Je pense que maintenant, j'ai fait le tour de mon impression XD Ne doute pas de ma présence pour les nouvelles suivantes !

Puisse tes écrits découler d'une beauté semblable à celle de la Voie Lactée ! <3
Pluma.
Lyra
Posté le 27/12/2020
Hellooooo petite Pluma! ^^
Mes excuses pour ce retard, mes neurones furent totalement aspirés par les partiels et je n'ai eu que fort peu de temps à consacrer à l'écriture d'autre chose que des commentaires de documents...
Mais me revoilà!
Tout d'abord laisse moi te dire un immense MERCI pour l'ensemble de tes commentaires: c'est de la poésie et je ne suis pas sûre de les mériter! Ils m'ont touchés plus que tu ne peux l'imaginer, au point que je ne saurais en dire plus car je ne trouve pas les mots (la honte pour une plume..)Juste énormément de gratitude pour avoir pris le temps de me lire, de commenter et de ciseler tes commentaires.
Comme pour Une Sorcière, je vais te répondre que je comprends parfaitement ta soif de détails! C'est ça le vice, lorsque l'on écrit on a les images en tête, nettes, détaillées et parfois, il arrive d'oublier que l'hypothétique lect.rice.eur ne vit pas dans notre tête (fort heureusement pour iel XD) .
Je garde au chaud ta remarque lorsque, les dix nouvelles bouclées, je procéderais à la réécriture^^ En fait, j'évite de trop détaillé car sinon, je pars bien trop loin et le texte est aussi léger que l'accord du Brexit... Pour être parfaitement honnête d'ailleurs, j'ai beaucoup de mal à les modifier car changer un mot, ajouter une phrase implique de revoir toute la structure pour que tout coule ^^'
Brefouille...
Encore un immense merci, je suis très heureuse que ce texte t'ai plu et touchée par ta prose.
Prends bien soin de toi <3
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