Un Tango au Clair de Lune

Par Raza

Sourire aux lèvres, Irina passa le pinceau de fond de teint dans son cou pour la touche finale. Après une grande inspiration, et se leva de sa coiffeuse. Ses mains tremblaient d’excitation, de tout ce stress accumulé lors des préparatifs. Elle avait dû, comme à chaque fois, prendre une journée de congé pour arriver à ses fins. Certains de ses collègues jasaient sur ses absences étrangement régulières, mais elle s’en moquait. Ce qu’elle faisait de sa vie ne les regardait pas.

Elle jeta tout de même un coup d’œil dans le miroir, pour s’admirer. Elle s’était acheté une nouvelle robe, rouge avec de petits nœuds noirs craquants. Parfois, elle regrettait qu’elle n’ait pas de public, mais elle savait bien que ce n’était pas possible. Elle avait bien conscience de la futilité de cette coquetterie, cependant elle en avait besoin, comme une étape de son rituel, un passage obligé.

D’un pas leste, le cœur battant, elle descendit les escaliers pour arriver dans son salon. Elle avait dû beaucoup s’isoler pour trouver une grande maison, mais elle était satisfaite du résultat. Elle alluma sa chaîne hifi. Autre avantage d’habiter loin de tout, elle pouvait mettre la musique qu’elle voulait, quand elle voulait, et au volume qu’elle voulait.

Les bougies des chandeliers lançaient une fragrance douce, et l’encens couvrait le reste des odeurs. Elle avait poussé les meubles contre les murs, enlevé le lourd tapis qui cachait le parquet de danse, repassé un coup de craie sur les traits effacés de la dernière fois. La lune dorait la pièce de quelques rayons timides, mais suffisants pour en tirer son essence magique. Quelle déception, lorsqu’un orage avait obscurci le ciel...

Le corps n’avait pas bougé depuis qu’elle l’avait assis sur une chaise au centre de son salon. Bien sûr, en théorie, les morts ne s’enfuient pas sans aide extérieure, mais avec ce qu’elle savait, elle ne jurait de rien. Elle s’approcha de lui lentement, la respiration presque bloquée. Le froid n’avait pas encore quitté ses vêtements, elle ne l’avait pas sorti assez tôt de son congélateur. Elle murmure la formule rituelle :

— Et nunc, saltare simul !

Celui qui n’était l’instant d’avant qu’un cadavre bien habillé se redressa en un souffle. Irina s’en sentit tout émerveillée. Elle retrouvait toujours le même frisson que la première fois, cette fois où la première partie du sort avait fonctionné, ou le mouvement, à défaut de la vie, avait rejoint son partenaire. Que de perfectionnements avait-elle dû faire pour arriver au résultat actuel !

Il lui posa une main sur l’épaule, elle prit l’autre, et poussa la chaise d’un coup de jambe osé. Alors, le tango commença.

Irina se laissa porter par l’inspiration, entre ses propres propositions et celles de l’esprit du défunt. Elle ondulait, puis enchaînait boleo, ochos, lapiz… Alors que les titres se succédaient sans relâche, son corps s’exprimait, animé d’une énergie qui lui donnait les ailes de la liberté.

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Le samedi suivant, Irina attendait devant le bar, l’air sage et suggestif, un équilibre difficile qu’elle maîtrisait bien. Elle ne voulait attirer que des danseurs, pas des dragueurs, mais un bon danseur ne voulait pas danser avec une timide qui craint l’autre. Bientôt, un jeune vint la voir. Elle l’avait déjà aperçu une ou deux fois, sans plus. Du sang neuf, elle aimait ça, mais son niveau ne l’enthousiasmait que peu. L’appel était cependant trop fort, son corps et son esprit avaient soif de danse. Elle avait encore l’ivresse de sa dernière nuit, elle savait donc qu’elle serait déçue, quoi qu’il arrive, alors pourquoi pas ? Elle prit la main tendue.

Contrairement à ce qu’elle pensait, son cavalier réussissait à l’écouter. Si quand elle dansait dans son salon, elle était la liberté, ici, elle la voyait passer, l’air goguenard et le pas franc. La soirée avançait, et elle se surprit à aller jusqu’à la fermeture avec lui. Il quitta les lieux avec politesse, prouvant à Irina qu’elle avait bien choisi un danseur.

Elle monta dans sa voiture, direction chez elle. Elle avait mal aux pieds, des frissons de fatigue parcouraient tout son être, mais elle avait l’habitude. Pas un verre d’alcool, jamais, et deux cafés serrés lui donnaient toute la force dont elle avait besoin.

Sur le chemin, elle repensait à tout ce qu’elle faisait. Le corps se dégradait encore chaque jour, mais elle n’avait pas trouvé de meilleur partenaire. Son sort d’animation ne pouvait pas insuffler l’originalité ou la technique, elle devait avoir un bon danseur à l’origine. Quelle chance elle avait eue tout de même, de s’en tirer si facilement. Elle aurait su la difficulté de le maintenir dans état correct, elle aurait peut-être utilisé un moyen moins violent. Elle se disait que c’était en forgeant qu’on devient forgeron, même si elle ne comprenait pas trop ce qu’elle devenait. Une sorcière ? Elle trouvait le mot étrangement inapproprié. Elle lançait des sorts, elle créait des incantations, mais… Elle ne se sentait pas liée à cette idée.

Une fois chez elle, elle posa ses chaussures de danse dans leur meuble, puis retira ses chaussures de conduite. Ses pieds… Elle se frotta la plante et les orteils. Elle devrait peut-être planifier une séance d’ostéopathe, peut-être ? Non vraiment, une sorcière qui va chez l’ostéo et bosse dans un bureau, ça ne collait pas.

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L’automne était toujours une saison compliquée. Irina avait déjà raté deux pleines lunes. L’hiver est plus simple, avec son temps sec. Le printemps posait ses propres problèmes, mais Irina avait trouvé des palliatifs de la lumière lunaire, comme des rayons d’arc-en-ciel stockés dans des pierres. Malehureusement, elle n’avait pas réussi à améliorer le procédé suffisamment pour que l’énergie dure tout l’été. Elle avait presque hurlé sur un collègue, alors que, honnêtement, il n’avait pas été si nul que ça, et une cycliste avait failli passer sous ses roues dans un moment d’inadvertance. Elle s’était déjà imaginé les flics chez elle, et tous les soucis qui en découleraient. Elle s’était notée de transformer sa cave en salle secrète, avec une bibliothèque, ou quelque chose. Quelle inconsciente avait-elle été ?

Ce samedi, elle avait envie de danser, mais en même temps, elle avait aussi envie d’envoyer balader tous ces mauvais danseurs, piètres cavaliers et leurs pas maladroits. Était-ce parce qu’elle était dans cet état, ou parce que l’heure était avancée, ou un peu des deux, le type qui franchit la porte lui sembla briller. Personne ne commençait si tard, à part des touristes éméchés. Mais un touriste qui voulait danser du tango, il n’en existait que deux sortes : les débutants… et les champions. Aurait-elle la chance de remplacer son précédent partenaire ?

— Madame ?

Il avait le regard sincère, le sourire timide, mais le buste droit. Pour rien au monde elle ne l’aurait laissé passer.

Quelques caminatas, un petit ocho cortado… et une nuit de danse qui se lançait sous les plus beaux auspices. Voilà quelque chose, se disait-elle, voilà quelque chose ! Elle sentait son cœur voler. Malgré tout, comme celui qui mange après être affamé trouve son repas succulent, elle hésitait à se faire confiance. Était-il réellement ce qu’elle recherchait, ou simplement le meilleur ersatz qu’elle ait jamais eu ? Elle n’eut pas le loisir de le sonder suffisamment. Il était arrivé tard, et le bar ferma alors qu’ils n’avaient fait que trois danses. Elle pesta contre sa malchance, et osa demander, certainement en raison de son état de fatigue avancé, ce qu’elle avait sur le cœur :

— Reviendrez-vous la semaine prochaine ?

Il lui sourit, l’air gêné. Elle ne comprenait pas, il avait pourtant fait tant pendant ces quelques minutes, il rentrait en lui comme une tortue.

— Je ne sais pas… Vous… Vous dansez bien, mais ce n’est pas mon bar habituel. Si vous voulez me revoir, vous me trouverez au Café de los Angelitos.

Sans se préoccuper de sa réaction, il tourna les talons et s’en alla.

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Elle attendit d’avoir une nuit de pleine lune derrière elle. Puis deux, pour être sûre. La magie était cassée. Le sort fonctionnait, bien sûr, la danse était excellente, et la liberté toujours de la partie, mais elle était désormais obsédée par l’idée de danser avec l’inconnu. Peut-être pourrait-elle ne pas le tuer ? Danser avec lui toutes les semaines, dans une vie normale ? Ou même tous les jours ? Cette pensée la fit frissonner. Elle ne devait pas avoir peur de la routine, pas peur de tout gâcher. Cette idée idiote que se lancer dans une relation la mettait en danger, elle s’en était débarrassée depuis longtemps, elle n’était plus une adolescente. De toutes les façons, si jamais ce rêve venait à défaillir, elle pourrait toujours revenir à la solution précédente.

Un bon samedi d’hiver, au froid mordant et au vent cinglant, elle décida de se rendre au Café de los Angelitos. Le bâtiment ne payait pas de mine. Rien à voir avec son clinquant homonyme de Buenos Aeres. Cependant, la petite porte dans une rue mal éclairée, le panneau à peine visible et les escaliers tordus étaient trois promesses d’une belle soirée. Aucun établissement ne tenait dans ces conditions sans une réputation de fer.

Pour ne pas se faire trop remarquer, elle était entrée peu après minuit. Elle avait hésité à prendre une fiole de poison, du chloroforme et sa grande corde, mais elle s’était dit qu’elle devait espérer plus. Elle voulait croire en un avenir merveilleux, ou le quotidien ne serait que tourbillons et sentana… et son cavalier vivant.

Il était là. Il dansait avec une autre. Bien sûr, il dansait avec une autre, il n’allait pas rester sur le côté, à attendre qu’elle arrive, que croyait-elle ? Elle n’aurait pas dû attendre, elle aurait dû… Elle se ressaisit. Pas de regret. On avance, on avance. La musique s’arrêta, elle en profita pour lui glisser une œillade, qui suffit à lui faire lâcher sa partenaire.

— Salut ! Vous vous souvenez de moi ?

— Bien sûr ! La fille d’octobre ?

Elle ne savait pas si ce qualificatif lui plaisait, mais d’un autre côté, il était vrai qu’ils ne s’étaient même pas échangé leurs noms.

— Irina.

— Enchanté. Liam.

— Une danse ?

Cette phrase suffit. Elle lui prit la main, il lui posa l’autre sur l’épaule, et la folie commença. Oui, cette fois, tout était parfait. Pas de relent de pourriture, caché par de l’encens, pas de salon vide, mais la vie autour d’eux, un public… Quelques couples avaient cessé leur tango, pour les observer. Bientôt, ce fut tout le bar qui partageait ce moment, respectait ce qui était désormais une démonstration, un spectacle, une performance artistique. Elle voulait que cette nuit continue à jamais, cependant, malgré ses connaissances occultes, ses potions et ses sorts, elle ne pouvait pas arrêter le temps. Le gérant annonça la fermeture.

La tête lui tournait, elle s’affala sur une chaise. Liam lui tendit un verre d’eau, et lui proposa de la raccompagner. Épuisée, elle accepta avec joie. Elle viendrait chercher sa voiture plus tard, là, elle avait un besoin urgent de dormir.

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Alors qu’elle rouvrait les yeux, elle se retrouva assise dans un fauteuil inconnu, au milieu d’un salon inconnu. Elle reconnaissait un air de tango en musique de fond. Elle se sentait froide, très froide. Elle se sentait absente, revenue d’ailleurs. Liam ! Elle n’arriva pas à parler. Ce dernier posa la main sur son épaule, et murmura :

— Et nunc, saltare simul !

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Rimeko
Posté le 17/11/2023
Hello !
Hahaha, je m'attendais pas à cette fin, elle le mérite un peu ta protagoniste ceci dit xD L'ironie quand même que la personne avec laquelle elle pensait enfin peut-être construire quelque chose de "vrai", sans impliquer de nécromancie, soit celle qui la tue et se serve d'elle de la même manière - d'autant plus que ça veut dire que, là où elle admire Liam, lui reconnaît son talent assez pour la tuer, mais pas suffisamment pour ressentir la même chose. RIP Irina, l'arroseur arrosé xD
La nouvelle est bien mené en tous cas, bien écrite, et l'idée est originale. Merci du partage !
Raza
Posté le 17/11/2023
Hello ! Content que tu aies apprécié, et merci pour ce commentaire enthousiaste !
Feydra
Posté le 12/11/2023
Un texte très réussi. Ta protagoniste obsédée par la danse, sans aucune empathie, est vraiment glaçante. La chute m'a vraiment surprise. J'avais imaginé peut-être quelqu'un qui voulait l'empêcher d'agir ou venger l'autre danseur, mais qu'il soit comme elle, bravo ! C'est très bien écrit. J'aime bien aussi sa réflexion sur le fait qu'elle ne se sentait pas une sorcière.
Raza
Posté le 12/11/2023
Merci pour le commentaire ! Ravi de savoir que tu as été surprise, et que tu as apprécié ses états d'âme (et d'ailleurs, qui décide qui est une sorcière et qui ne l'est pas, hein ?)
Solamades
Posté le 11/11/2023
Ce texte est une belle surprise ! Je me suis fait avoir par la chute, j’avoue. Cette passion intense et dévorante est bien racontée mais… franchement… j’y connais rien, mais… c’est pas une pratique courante pour les danseurs de tango, hein?
Raza
Posté le 12/11/2023
Merci beaucoup! Ah chouette que la fin t'aie surprise ! :) Je ne sais pas, je ne fais pas de tango, enfin, pas depuis très longtemps... Peut-être ? :P
Belisade
Posté le 09/11/2023
Bonjour Raza,
J'ai bien aimé cette histoire d'arroseur arrosé. On voit tout de suite où tu veux en venir, mais c'est excellent. La sorcière qui danse avec un mort et qui est insatisfaite, qui cherche un bon danseur pour sa danse macabre, je trouve que c'est une très bonne idée et malgré le côté macabre, c'est plein d'humour. Je voyais des décors à la Hopper pour les cafés où elle cherche sa victime. Mais le Café de los Angelitos c'est une trouvaille, une pirouette ! Merci pour cette lecture.
Raza
Posté le 10/11/2023
Merci pour ton commentaire! Content de voir que malgré l "prévisibilité", tu as apprécié :)
Azurys
Posté le 09/11/2023
Bonjour Raza (:

J'ai bien apprécié cette lecture. Du début à la fin les événements s'enchainent de manière logique et cohérente, c'est très agréable pour la lecture. La fin est effectivement un peu prévisible, ce qui n'est pas bien dérangeant, surtout quand on considère la limite de temps et de mots imposée.

Je suis tout à fait étranger au milieu de la danse et encore plus à celui du tango, mais l'univers que tu présentes est bien imagé et se suffit à lui même. Quelques précisions supplémentaires n'auraient pas été de refus d'ailleurs, dans le cadre d'un texte plus long. Des précisions sur la nécromancie par exemple, ou sur le contexte spatio-temporel.

Félicitations pour ce texte !
Raza
Posté le 09/11/2023
Merci ! Je connais un peu la danse, mais pas beaucoup plus que ça ^^', j'ai fait mes recherches, pas beaucoup plus... Je pense qu'effectivement le délai a été un facteur clef sur la fin. :D A bientôt
Gabhany
Posté le 08/11/2023
Hello Raza,

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, cette passion de la danse qui transforme l'héroïne en meurtrière, et que justement elle se retrouve prise à son propre piège !
Ton idée était originale, bravo pour ce texte :)
Raza
Posté le 09/11/2023
Merci pour ton commentaire, ravi de savoir que ça t'a plu :)
Herbe Rouge
Posté le 05/11/2023
Bonjour,

J'ai un peu regretté que la fin ne me surprenne pas plus, on la devine très vite, même si elle me plait tout de même, comme quelque chose de logique et d'attendu.
Et j'ai aimé cette passion de la danse que le personnage transmet aisément.
Deux petites coquilles :
"Après une grande inspiration, et se leva de sa coiffeuse" = "elle se leva"
"Malehureusement"
Raza
Posté le 06/11/2023
Bonjour,
Oui, il est vrai que cette fin peut être un peu "décevante"... J'aurais dû réfléchir plus longtemps peut-être, mais quand j'ai écrit, elle était tellement logique, comme tu me le dis, que je n'ai pas réussi à trouver quelque chose d'autre, trop aveuglé par cette idée ^^'
Merci pour le relèvement des fautes, et pour la passion de la danse, j'en suis ravi !
Dédé
Posté le 04/11/2023
Je me suis retrouvé transporté par la lecture de ton texte, si bien que je n'ai pas eu le temps d'anticiper quoi que ce soit.

J'ai passé un très agréable moment de lecture. J'avoue même que... je ne dirai pas non s'il y avait une suite ou quelque chose pour profiter encore un peu plus de cet univers qui m'a vraiment charmé. Suivre les rencontres d'Irina, celles de Liam. J'ai même eu envie de voir leur danse pour de vrai parce qu'elle avait l'air magnifique. Dans ma tête, c'était à couper le souffle !

Un grand merci d'avoir proposé ce texte ! Je crois que cela m'a permis de découvrir ta plume pour la première fois, en dehors du challenge Patober. Je ne regrette pas ! :D

A bientôt !
Raza
Posté le 06/11/2023
Hello, et merci beaucoup pour ton commentaire ! Content de voir que j'ai réussi à te faire imaginer la beauté de cette danse :) (et tant mieux que tu n'aies pas trop remarqué l'arrivée de la fin :D)
Francois6po
Posté le 04/11/2023
Une belle histoire bien dans le thème halloweenesque et dansant.
J'ai bien aimé la manière dont tu transmets la passion et les doutes du personnage.
À partir de la rencontre avec Liam je me demandais quelle direction allait prendre la nouvelle. La fin est assez classique, mais dans le bon sens du terme.

J'ai relevé un petit accro au début du texte.
"Après une grande inspiration, et se leva de sa coiffeuse" > je suppose que c'est plutôt "elle se leva de sa coiffeuse"

Et, si je peux me permettre une remarque plus subjective. Je trouve que tu n'utilise pas assez le prénom du personnage. Le mot "Irina" n'apparait que huit fois dans la nouvelle, et j'ai eu l'impression dans plusieurs passage que mentionner le prénom plutôt que juste "Elle" aiderait la lecture et rendrait la scène un peu plus personnelle.

Merci pour ce texte.
Raza
Posté le 06/11/2023
Merci pour ton commentaire, pour le petit soucis de mot, et la remarque constructive. Il est vrai que dans ma méthode d'écriture, j'ai parfois une distanciation un peu forte (j'utilise souvent des lettres pour les prénoms, avant de les changer). J'essaierai d'y faire plus attention pour le futur.
Enfin, content que malgré l'aspect un peu simpliste de ma fin, tu l'aies apprécié quand même !
RoseDL
Posté le 31/10/2023
J'ai aimé cette nouvelle, très agréable à lire. Je m'attendais un peu à la fin : au début je me suis dit qu'elle allait tuer le mystérieux danseur, puis j'ai vite compris que c'est elle qui allait se faire prendre ! Bien que je n'ai pas trop eu de suspens, il était très satisfaisant de lire cette fin, qui me semble très logique.
J'ai aussi beaucoup aimé le début, qui nous place bien dans l’atmosphère du tango et bien que je me doutais que le personnage principal faisait quelque chose d'anormal, je ne m'attendais pas à une danse avec un cadavre animé. S'il n'y avait pas le rouge de la tenue, on aurait pu se croire dans la famille Adams.
Le relâchement de la tension avec Irina qui ne s'imagine pas en sorcière moderne ponctue agréablement le texte et permet de sourire malgré l’atmosphère sombre.
Raza
Posté le 03/11/2023
Merci pour ce gentil commentaire! Oui, je sais que la fin n'est pas aussi surprenante que je l'aurai voulue, mais tant que tu as eu un sentiment de satisfaction, tant mieux!
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