Moïra • « Dans l'ombre des officiers »

La communication s’interrompt sur des banalités que j’ai toujours trouvé harassantes. Immobile, mon regard se rive encore sur l’écran de communication désormais noir, qui ne reflète que la lune désormais. Le calme profond de mon bureau m’enserre dans un étau d’inquiétude et pour contrer le silence, je ne fais qu’allumer la télévision. Une journaliste bavasse, je l’écoute à peine. Mon cœur manque un battement, bat plus difficilement.  Mes poings se serrent sur mon bureau et je m’astreins à prendre une profonde inspiration pour ne pas me laisser envahir par mes émotions. Sur ce sujet, Cameron et moi nous ressemblons en tout point ; les sentiments ne peuvent pas prendre le pas sur le quotidien, sur les missions. Je m’épuise, autant que je soupçonne Cameron de flancher sur cette philosophie qui nous est propre.

Malheureusement, plus le temps passe, plus je dois me rendre à l’évidence. Il y a un sujet sur lequel je ne parviens plus à me contenir : ma fille. Tout ce qui concerne Eireann, de près ou de loin, je le prends de plus en plus personnellement à cœur. Et comme à chaque fois que je parle d’elle, je me force à me replier sur moi-même, à m’écouter. Je prête alors une extrême attention à la mélodie furieuse de mon cœur qui résonne violemment dans mes tympans. Je ressens les moindres contractions, parfois involontaires, dues à mon âge.

Je ferme les yeux et appuie mon front sur mes mains croisées et soupire. Je ne l’ai toujours pas revue en chair et en os depuis notre dispute. Je ne suis pas du genre à regretter mes choix, mes actions et je ne reviendrais jamais sur les propos que j’ai tenu lors de notre dispute ; Eireann reste inconsistante, indisciplinée et jette l'opprobre sur notre famille. Cependant, avec le temps, je ne peux décidément plus nier que ma fille me manque et que ma seule erreur aura été de ne pas lui apporter le soutien maternel qu’elle attendait.

Mais, outre ma fille, d’autres préoccupations se percutent dans mon esprit. Lentement, je rouvre les yeux, pour me poser sur l’écran de télévision qui diffuse les dernières informations reçues des colonies joviennes ; les nouvelles ne sont pas bonnes du tout. En dépit de tous les efforts que la Confédération Terrienne fournit pour démanteler Panoptès, l’organisation terroriste a toujours un coup d’avance sur nous, et nous peinons clairement à contrecarrer les attaques. Les images de ce quartier fumant sur Io, connu pour être un faubourg résidentiel uniquement habité par des Naturels, me font grincer des dents.

Oui, aucune autorité, qu’elle soit locale, nationale ou supranationale ne parvient à rivaliser avec l’organisation. Je renverse ma tête sur l’arrière, croise mes mains sur mon ventre. Mes méninges tournent à plein régime et j’ai beau chercher toutes les théories du monde, une seule me paraît cohérente, une seule explique que ces criminels soient capables de nous devancer ; une taupe. Cependant, je me dois de garder cette idée pour moi. Si l’espion infiltré fait partie intégrante de l’amirauté, parler de mes doutes sans de solides preuves ne provoquera qu’une accélération des attaques et c’est tout ce que je cherche à éviter.

La petite lumière rouge continue de clignoter, accompagnée cette fois d’un petit bruit régulier, aigu, qui attire mon attention. Comme à chaque fois que cette lumière s’agite pour indiquer une communication entrante, j’ai le vain espoir qu’il puisse s’agir d’Eireann. Hélas ! la couleur de l’alerte ne trompe pas ; il ne s’agit ni plus ni moins que d’un amiral de la Confédération. Qui d’autre aurait pu me contacter, sinon ?

Je roule des yeux en découvrant le nom de l’expéditeur du message et claque de la langue contre mon palais. D’une impulsion avec mes pieds, ma chaise glisse un peu plus loin et je me redresse, la laissant s’écraser contre le mur dans un fracas au moins équivalent à l’agacement qui dresse les poils de ma nuque. « Autre chose à foutre de ma vie que d’aller voir ce connard. »

Le reflet du petit miroir près de la porte de mon bureau renvoit l’image d’un visage dépité, presque en colère et je m’immobilise. Avant toute chose, plus rien ne doit transparaître sur mes traits. La froideur naturelle de mon caractère, qui énerve les gens au plus haut point – alors que je l’admets, ça m’amuse ! – reprend sa place sur mon visage. Et enfin, je quitte mon antre. Je n’ai que quelque pas à faire pour rejoindre la tanière de l’officier général qui m’a demandée de le rejoindre.

Et la porte coulisse sur le visage carré aux pommettes basses de l’amiral Pavel Tokarev. Ses yeux bruns me scrutent, alors qu’il s’écarte dans une fausse galanterie, le bras insupportablement révérencieux. Pavel, en plus d’être proche de la tsarine Alevtina Romanova, est clairement le genre d’homme que je ne supporte pas, parce qu’il aime plus que tout avoir le dernier mot. Cette espèce de petit rat, arrogant et imbu de sa personne, ne doit sa place qu’au décès du précédent officier supérieur qui occupait la chaire russe dans l'État-Major. Et il vous traite comme s’il avait sauvé le monde.

Pas la peine de jeter un œil dans son dossier pour comprendre que c’est un planqué. La pointe de ma langue vient humidifier mes lèvres.

— Pavel, sourié-je mielleuse.

Si j’use de familiarité avec Cameron, c’est parce que nous nous connaissons depuis de très nombreuses années et que notre relation va au-delà de tout ce que les gens pourraient bien imaginer. Si j’use de familiarité avec Pavel, c’est parce que je ne désire pas un seul instant me laisser marcher sur les pieds. Dans une volonté de ne pas donner le change, comme s’il cherchait à faire jouer entre une échelle hiérarchique qui n’a pas mise, Pavel ne répond pas.

Ce n’est pas ce qui m’empêche de prendre place sur la chaise face à son bureau, de croiser mes jambes et de me mettre à mon aise. Non, jamais je ne considérerais cet homme comme possiblement au-dessus de ma personne. Parce que je lui suis infiniment supérieure. Mon pied se balance au rythme d’une musique qui me trotte dans la tête. Sans être trop certaine qu’il puisse s’agir d’un air de Chopin, je manque de chantonner la mélodie à voix basse quand Tokarev s’installe enfin sur son séant. Il glisse un pad vers moi.

— L’Amirauté a reçu les premiers comptes-rendus de l’Alecto et je dois admettre que je suis surpris de voir par qui ils sont signés…

Surpris, mon œil.

— Ah bon ? feinté-je innocemment. Le capitaine Nivens aurait-il enfin décidé de ne plus écrire ses rapports lui-même et de déléguer cette basse besogne à un subalterne ?

— Ne me prenez pas pour un idiot, Moïra !

« On y est. » Mes lèvres s’étirent, mais je ne bouge pas d’un pouce, si ce n’est pour caresser doucement mes avant-bras, afin de calmer la chair de poule qui parcourt ma peau. Bien sûr que c’est un abruti ! Consciente cependant que je ne peux pas rétorquer ce type de propos à un collègue avec lequel je suis censée collaborer, seul un soupir s’échappe de mes lèvres, dans une moue théâtralisée dont j’ai le secret.

— Où est le problème ?

— Le problème. Le problème ? Vous êtes sérieuse, Moïra ? L’Alecto et sa faction ont une organisation parfaitement huilée ! Vous interférez directement dans son autonomie pour y intégrer votre fille ! Vous outrepassez vos prérogatives.

— Vous avez attendu trois mois, Pavel, pour me convoquer comme si j’étais votre subalterne pourquoi ? Pour que je vous rende des comptes ? Voyons, cher ami, je vous pensais bien plus prompt que ça !

— Vous êtes incroyablement arrogante, O’Brian, et les amiraux…

— Les autres officiers généraux ne sont pas là pour venir se plaindre, Pavel. Il ne sont pas présents dans cette pièce pour exiger des explications. À ce que je sache, il n’y a que vous et moi dans ce bureau.

Je remue légèrement ; l’immobilisme ne me convient pas, et je décroise puis recroise mes jambes, chassant les fourmis qui commençaient déjà à parcourir mes muscles. Je ne retiens pas le soupir qui s’échappe de mes lèvres tant la situation ne m’amuse déjà même plus. La fatigue liée au devoir de justification m’épuise plus qu’autre chose. Si les sept autres officiers généraux sont au courant de ma manœuvre, jamais ils n’ont daigné me signaler quoi que ce soit durant tout ce laps de temps. Mon inimitié avec Pavel a pris de telles proportions pour une raison qui m’échappe encore et à la moindre occasion, le Russe essaie de me piéger.

C’est un effort quotidien que de ne pas faire l’erreur la plus minime qui pourrait jeter l’opprobre sur la fin de ma carrière. Pis encore ! Qui pourrait me mener à bien pire qu’une simple déchéance de grade. Et si je veux pouvoir protéger efficacement ma fille, je dois me prémunir de Pavel avant toute chose.

— Mais si vous voulez tout savoir, Pavel, j’admet avoir fait pression pour que le collège instructeur du Camp Curragh revoie sa position concernant le dossier de ma fille. J’ai, effectivement, demandé à la lieutenant Elisabeth Owen de céder sa place à Eireann en lui promettant une future intégration sur un autre SSAS.

Le petit sourire sur mes lèvres s’élargit alors que je considère Pavel avec un certain mépris.

— J’ai fait du népotisme, oui. Mais vous savez quoi, Pavel ? Je sais parfaitement ce que je fais, et pourquoi je le fais. Regardez par vous-même les dossiers de l’aspirante et vous conviendrez qu’il y a quelque chose à faire de cet élément.

Pavel se raidit sur sa chaise, quand je repousse le pad vers lui. Et je comprends alors qu’il sait, qu’il est au courant. Mais de bonne grâce, je transfère des informations qu’il est censé déjà avoir, juste pour faire bonne figure. Ses yeux bruns parcourant les lignes. Il visionne certaines courtes vidéos à sa disposition. Oh ! il doit les connaître, mais il se prête à l’exercice, peut-être pour ne pas avoir à admettre que j’ai raison. Les muscles de sa mâchoire se contractent, un tic nerveux agite le coin de ses lèvres.

— Vous n’imagine pas le scandale que ça ferait si l’on venait à apprendre que c’est une amirale qui a forcé le jeu et imposé l’engagement de sa progéniture au sein de la Confédération ! tente-t-il vainement de s’emporter.

Il cède. Il craque. Il perd du terrain et c’est jouissif. Mon estomac se contracte sous l’excitation latente de voir mes serres se resserrer autour de ma proie, alors que je gagne du terrain.

— Allons, susurré-je. Dois-je vous rappeler qui est à bord du SSAS Alecto en ce moment-même ?

Il se ratatine dans son siège, Pavel, et me fusille du regard, alors que je me contente de l’observer de la manière la plus neutre possible. Mais suis-je vraiment capable de cacher l’émotion presque sadique qui envahit mon être en cet instant précis ? Mes longs doigts s’emmêlent alors que je pose mes avant-bras sur le bureau, me penchant quelque peu vers lui.

— Croyez-vous franchement, Pavel, que l’amirauté a été aveugle très longtemps ? Nous avons fermé les yeux sur la falsification des documents fournis à la Confédération le jour de l’engagement de Mikhaïlovna. Mais vous connaissez l’adage : « les chiens ne font pas des chats » et la génétique a de ça merveilleux qu’on ne peut pas changer les similitudes physiques qu’on retrouve au sein d’une même famille.

Ma fille et moi en sommes les preuves vivantes. Nos cheveux rouges et nos yeux émeraudes ne trahissent personne et cacher que je suis la mère d’Eireann serait stupide au possible. Je tends ma main vers le pad que Tokarev tient toujours en main et je le force à le poser sur le bureau. Le tic-tac d’une vieille montre, signe ostentatoire de l’aisance financière de l’officier russe, résonne discrètement dans le silence que j’impose.

Je laisse l’idée faire son chemin, histoire qu’il comprenne bien que si j’ai fermé les yeux sur l’ascendance de Mikhaïlovna et sur les problèmes sous-jacents que j’y trouve – comme le fait que si un jour sa sœur venait à mourir, elle quitterait indubitablement la Confédération pour prendre le pouvoir de l’Empire russe – il peut bien en faire de même pour Eireann. Mais, je préfère enfoncer le clou. On sait jamais, c’est un idiot.

— J’imagine donc que vous ne verrez aucun inconvénient à, à votre tour, fermer les yeux sur ce tout petit écart de ma part, n’est-ce pas ?

Pavel cligne lentement des yeux. « Échec. » Je suis pourtant une bien médiocre joueuse d’échec, mais l’officier qui me fait face est dans une impasse. Anastasia Mikhaïlovna-Romanova est la carte à jouer contre la tentative de Pavel à me faire chanter.

Car, c’est de cela dont il s’agit ; une manœuvre éhontée d’esbrouge. Patiente et mesurée, je me force cependant à calmer les vagues d’excitation qui parcourent les fibres de mon corps. La sensation de gagner me procure toujours un sentiment bien délicieux. Les ongles de Tokarev tapotent le métal de son bureau, tandis qu’il semble se plonger dans une intense réflexion. Enfin, aussi intense que son esprit limité lui permette.

— Très bien, Moïra. Je ferme les yeux, mais à une seule condition.

J’arque un sourcil, dubitative. Ah tiens ? Il est peut-être moins crétin que je le pensais. Je me contente de hausser les épaules. Qu’il prenne mon silence pour acceptation, je peux bien faire une concession.

— Vous faites ce que vous voulez de votre fille, mais vous m’aidez à convaincre l’Amirauté de dépêcher une escouade de protection auprès de la Tsarine Alevtina.

Et passer outre notre crédo de non-ingérence dans les affaires politiques des pays ?

— La Confédération n’intervient pas pour…

— Les renseignements russes ont d’excellentes raisons de penser que Panoptès cherche à se débarrasser de la tsarine, me coupe Pavel. Si vous ne voulez pas que Mikhaïlovna ne soit une plus grosse épine dans votre pied, alors Alevtina doit vivre, quoi qu’il en coûte.

La mention du nom de l’organisation terroriste ranime une colère sourde que je maîtrise toujours aussi mal. Je m’enfonce dans mon siège, croise mes doigts sur mon ventre et réfléchis. Le soupir, la crainte fugace qui passe sur le visage de l’officier général me rassure cependant sur un point.

La taupe de Panoptès ne peut pas être l’amiral Pavel Tokarev.

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Julien Willig
Posté le 12/03/2022
Ah bah, au tour de Moïra maintenant ! x)
"Les images de ce quartier fumant sur Io" : ton univers est subtilement détaillé, on comprend à quel point le système solaire a pu être colonisé rien qu'avec ce genre de bout de phrase, c'est bien joué :)
... attends mais Anastasia est la sœur de la tsarine ? :o
Sinon, j'aime beaucoup le point de vue de Moïra, c'est très riche en personnalité.

Au niveau de la forme :
"sur l’écran de communication désormais noir, qui ne reflète que la lune désormais" : répétition de "désormais" ;)
"Vous n’imagine pas le scandale" : il manque un petit z à "imaginez" ^^
"la génétique a de ça merveilleux" : ça serait plutôt "a ça de"
"une manœuvre éhontée d’esbrouge" : "esbroufe", non ?

En tout cas bravo, tes chapitres sont toujours aussi sympa :)
KM Rivat
Posté le 24/02/2022
Wow ! Ce chapitre est intense !
Et ces informations, je ne saurais par où commencer, c'est énorme.

Déjà, je comprends mieux la méfiance de Moïra à l'égard d'Anastasia. Et moi qui croyais la russe seulement un peu chauvine sur les bords, pour siffloter l'hymne russe lorsqu'elle est sereine xD

Et... ah ouais. La tsarine serait en danger. Ça implique un si gros boxon, avec les magouilles de chacun des officiers pour placer ses pions et prévenir le départ de Mikhaïlovna 😱

Et... au final... dur de l'admettre... mais je crois que j'aime bien Moïra. Au moins un peu.

Bravo, la tension est fort bien gérée !
Fenkys
Posté le 28/07/2021
Après une période d'isolement, je reprend cette lecture.
Donc nous découvrons Moïra au travail. Le dernier personnage dont je m'attendais à partager le point de vue. Elle cesse d'être une entité abstraite pour devenir un personnage réel avec ses complexité et ses problèmes. Et jusqu'à présent, je l'avais toujours cru au sommet de la hiérarchie alors qu'il y a encore du monde au dessus d'elle.

À un moment, tu as utilisé le mot esbrouge, je suppose que tu voulais écrire esbroufe
Laurence Acerbe
Posté le 03/01/2021
Bonjour bonjour.
Je ne pensais pas qu'on suivrait Moïra ! Plutôt intéressant, car je trouve qu'elle parait un peu plus humaine, complexe. Elle a ses raisons d'être froide, une sorte de devoir. Elle rend aussi Cameron plus humain, et on remarque que sa fille critique mais lui ressemble finalement beaucoup!
L'utilisation de la première personne me fait croire que tu es schizophrène et que ceci est le reflet de tes multiples personnalités :D
AislinnTLawson
Posté le 03/01/2021
Ah ça, les ressemblances entre la fille et la mère... La pomme ne tombe pas très loin de l'arbre, comme on dit !

On donne toujours un peu de soi à ses personnages, fort heureusement, je ne suis pas dans le self-insert xD
Cela étant, juste à titre de précision, avoir de multiples personnalités, c'est un Trouble Dissociatif de l'Identité (thème que je traite d'ailleurs dans la saga ^^')

Je te remercie pour ton commentaire ♥
TheRedLady
Posté le 17/09/2020
Bon, j'aime pas Moïra xD Elle est cruelle, sadique, calculatrice, bref, tout ce que je déteste chez un être humain xD
Le chapitre est très bien mené et tu instilles le chantage avec brio. J'ai noté quelques coquilles ainsi qu'une répétition de "jeter l’opprobre", il est suffisamment rare pour que ça se remarque dans le même chapitre.
En tout cas, l'histoire avance bien, Moïra n'a presque pas à bouger de sa chaise entre 2 chapitres !
Nastia reste mon perso favori, elle a bon cœur, c'est une vraie ♥
AislinnTLawson
Posté le 22/09/2020
Je note pour la répétition !
Quant à Moïra, beh, est-ce qu'une femme dans un monde d'homme ne doit-elle pas continuer à se battre, même arrivée en haut de la hiérarchie ? Surtout que quand on sait qui est Moïra... M'voilà :D

Moi je l'aime, c'est l'essentiel krkr
drawmeamoon
Posté le 15/09/2020
J'ai une question : Je fais comment si j'aime tous tes personnages ? Non parce que là je peu plus dire "ah iel je l'adore", parce que je fais ça tout le temps
Mais je vais quand même le faire : J'adore Moïra

ET BON SANG ! Je ne m'attendais pas à voir un chapitre sous son point de vue, tu ne cesse de me surprendre, et c'est continuellement positif T-T

Je ne sais même pas quoi te dire tellement je suis subjuguée, j'ai dévoré ce chapitre comme les autres, et j'ai tellement hâte de lire la suite, tellement !!

Et toute la sous intrigue qui se met en place j'adore, je suradore T-T
Hâte de savoir qui est la taupe aussi krkr
Je suis sûr dans mon instint que c'est pas Anastasia, (je me permet de placer mes théories), c'est pas Nivens non plus, et d'après Moïra c'est pas Pavel (je vais la croire sur parole). Bon ca peut pas être Eireann c'est sûr, et j'ai mon esprit qui me hurle que c'est un personnage qu'on a déjà rencontré

Du coup, j'ai deux théories, une totalement what the fuck : C'est Ethan (ALORS OUI JE HURLE A L'INTÉRIEUR, mais c'est une théorie qui se base sur mon instinct et purement sur mon instinct) parce que j'y crois pas trop non plus... (Je veux dire Panoptès il veut tuer les naturels et il est quand même un peu amoureux d'Eireann :x Après ! Ca veut rien dire, tu peux être amoureux du personnage principale et être le méchant- A VOIR)

Ou alors seconde théorie : Sasha Iounevitch et là j'ai aucune idée non plus de pourquoi. C'est juste les deux personnages qui me semblent suspect

Mais je verrais bien n'est-ce pas :eyes:
Ou alors je me trompe clairement et on a pas encore rencontré ce personnage !!

BREF, je suis aux aguets et j'ai hâte de lire la suite !
Merci de nous partager ton histoire, elle est si bien !

Bonne soirée <3
AislinnTLawson
Posté le 22/09/2020
Je te laisse faire tes théories, haha mais ça me fait plaisir de voir ce qui passe par ta tête
Quant à Moïra, tu dois faire partie des rares à l'apprécier, les gens ont tendance à la trouver antipathique mdr (en même temps, elle est pas sympa non plus) !

En tout cas, je promets de revenir très vite avec un chapitre (du coup pas cette semaine avec l'emménagement ça a été caca lol xD)

A bientôt ♥
Vous lisez