La naissance d'une légende

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Bonjour à tous,
Voici un nouveau chapitre qui, j'espère, vous plaira. Comme d'habitude, n'hésitez pas à me donner vos avis en commentaires !
Bonne lecture

7 Octobre :

Tout va bien. Je répète, lecteurs, tout va bien. Ne vous inquiétez pas pour moi ; malgré l’importance de la situation, je suis on-ne-peut plus calme. Après tout, pourquoi serais-je stressée, n’est-ce pas ? J’ai raison après tout. Voilà, tout est parfait, je suis très détendue.
Il est huit heures du matin. À vingt heures vingt ce soir, il ne sera plus possible de participer au Loto du jour. C’est à ce moment-là que j’annoncerai la combinaison gagnante sur internet. Mon frère a beau être un imbécile, je reconnais qu’il sait se débrouiller avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à un écran tactile. Hier soir, il m’a créé un compte anonyme sur Twitter : dans quelques heures, le petit oiseau bleu sifflera ma découverte sur toute la Toile numérique. Il n’y a plus qu’à attendre... calmement.

Midi. Mon père s’est rendu au bureau de tabac une demi-heure auparavant et a rempli la feuille de mes numéros. Je lui ai fait m’envoyer une photo de la grille pour être sûre qu’il n’avait pas fait d’erreur : l’ampleur de la tâche justifie un tel comportement. Chez quiconque, cela passerait pour un signe d’anxiété mais je vous assure qu’il n’en est rien ! Je tiens juste à ce que tout se passe comme prévu. J’aime qu’un plan se déroule sans accrocs. 

Quatorze heures. Ma mère est assise à côté de moi sur le canapé, elle lit le journal. Mon père griffonne dans son carnet de comptes et mon frère... les bruits des zombies d’ordinateur et de son Sabre de la Nuit ou je-ne-sais quoi résonne à travers les escaliers (c’est à croire qu’il ignore l’existence des casques audio). Je confesse être un peu étonnée, j’aurais imaginé ma famille un peu plus excitée par les évènements à venir. Mais tout est pour le mieux : quatre personnes détendues et relaxées passant du temps ensemble, que demander de plus ?

Il est quatorze heures trente et j’ai été chassé du salon par ma harpie de mère, sous prétexte que mon stress commençait à la contaminer. Ah ! Observez, lecteurs, comment ma propre mère se méprend ! Moi, stressée ? C’est mal me connaître...

Quinze heures. La moquette de ma chambre dessine un rond blanc sous mes pieds. Il se peut que j’aie trop fait les cent pas. Mais mon Dieu, que le temps est long ! Est-ce vraiment trop demander que les cinquante fois soixante minutes se transforment en cinq petites secondes ? Je demande un miracle, pas la Lune !

Je crains d’avoir fait une erreur quant au numéro Chance. Je reprends mes calculs -il n’est pas dit qu’Ingrid Karlsen aura fait une banale erreur de mathématiques le jour J !

Il est vingt heures. J’étais au beau milieu de mes vérifications quand mon frère a fait irruption dans ma chambre et a observé le décor avec un regard circonspect. J’admets que la pièce était jonchée de crayons, de feuilles froissées et d’autres objets moins identifiables. Sans autre forme de procès, il m’a soulevée de ma chaise à bout de bras et m’a jetée en travers de son épaule. J’étais devenu un véritable sac à patates. Je me suis donc plus ou moins laissée faire. François a ouvert la porte de sa chambre avec le pied -ce sauvage-, m’a posée sur un pouf et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il m’apprenait les ficelles de son jeu vidéo. Il m’a même aidé à créer un personnage ! Si je ne le connaissais pas mieux, je dirais qu’il essayait de me réconforter ou quelque chose comme ça. Absolument superflu, bien entendu, mais ça fait toujours plaisir.

Dans vingt minutes, mon frère et moi nous connecterons à mon compte en enverrons le message suivant : 

La combinaison gagnante est 35 56 18 22 8 9. 
Mon identité sera révélée sur ce compte dès la fin de l’annonce des résultats.

C’est moins extravagant que ce dont j’ai l’habitude mais parfois, la simplicité frappe plus loin et plus fort. Et puis ça a un petit côté « Anonymous » pas désagréable. 
Mon téléphone, ma montre et mon ordinateur sont disposés devant moi. Je refuse de manquer l’instant crucial. Ma mère, elle, a refusé que je monte l’horloge dans ma chambre. Quatre aurait mieux valu que trois, toutefois je survivrai. Je crois que je vais m’arrêter là pour ce soir... je serai de retour pour conter le récit de ma victoire... ou de mon échec.

8 Octobre :

Je crois que j’ai fait une bêtise. Une grosse bêtise. 

Bien sûr, vous n’avez pas le contexte, excusez-moi. Permettez-moi de corriger cela.
Il n’est pas exagéré de dire que la journée d’hier a été sans nulle doute la plus important de ma vie, et pour sûr la plus folle. Je ne sais pas ce qui m’a pris, tout est allé tellement vite, il fallait réagir et c’était si tentant ! Vous auriez fait pareil à ma place !
Pardon, pardon, une fois de plus vous ignorez de quoi je parle. Veinards. Enfin, il faut bien que quelqu’un vous mette au courant et c’est mon rôle en tant qu’instigatrice de tout ce... ce merveilleux bazar -car oui, bien que chaotique, la situation ait pris un tour inespéré- de vous expliquer. Asseyez-vous, vous allez en avoir besoin.

Au début, tout se déroulait comme prévu. Vingt heures vingt, le cœur battant à la même allure qu’un train à vapeur prêt à dérailler de son chemin de fer, j’ai twitté les numéros gagnants. Réactions immédiates et prévisibles : insultes, paris, exclamations incrédules. Je me rappelle avoir murmuré à mon frère :

« Dans vingt minutes, on saura si c’était ridicule. »

Il a gardé le silence et je m’en suis sentie reconnaissante. De l’autre côté du salon, mon père fixait la télévision, déjà allumée. Je pense que de toute ma famille, c’était lui qui s’est senti le plus investi. Les notifications explosaient comme des bulles de champagne sur mon écran de téléphone; François a préféré les supprimer. Quand vint la demi-heure, nous étions tous assis sur le canapé. Silence. Attente. Si j’échouais, personne ne le saurait jamais hormis mes parents, François et moi. Si je réussissais, en revanche... la gloire, la richesse et tout ce dont j’avais un jour rêvé serait à moi. C’était un pari gagnant. 
Alors pourquoi tant de stress, bon sang ?!

Une vibration de mon téléphone me fit violemment sursauter : un message de Charlotte. En peu de mots, elle me disait à quel point elle trouvait l’affaire excitante et qu’elle mourait de hâte de savoir qui était le gugusse derrière cette farce. Hm. Un autre message de sa part, en revanche, me fit réagir. D’après elle -et les contacts de son père- les journaux se tenaient prêts, chacun avec deux versions du même article. L’un si la combinaison gagnante du jour était identique à celle du tweet, l’autre si mon plan tournait à la catastrophe. La pression sur mes épaules a augmenté d’un cran. Pendant une poignée de secondes, je fus tourmentée de questions sans réponse : étais-je allée trop loin ? Mon ambition valait-elle la peine de créer un projet aussi alambiqué ?

Évidemment ! Bien sûr que c’en valait la peine ! Les statistiques, c’est toute ma vie ! Ce que je veux, je l’obtiens et s’il faut employer les grands moyens, qu’à cela ne tienne ! Rien ne se mettra en travers de mes idées. Si mon plan est un échec, je recommencerai. Mais je sais que mes calculs sont corrects : il y a une raison pour laquelle « victoire » rime avec « ce soir ». C’est avec une assurance retrouvée que j’éteignis mon téléphone et me tournais à nouveau vers la télévision. Enfin vingt heures quarante. 
Musique d’introduction, début de l’émission. Rappel des gains, quelques deux millions d’euros, entrée du présentateur, oh ! Un petit commentaire sur mon défi, quelle touchante attention. Et enfin, le tirage.
Le silence dans le salon devint aussi épais que de la sauce bourguignonne. Les petites balles blanches tournaient sur elles-mêmes, vrombissantes les unes contre les autres quand soudain, l’une d’entre elles est lentement aspiré par le conduit transparent. Malgré moi, je retins mon souffle.

Il s’agit du numéro 35.

Les premiers cris de joie résonnent dans la maison mais rapidement, nous retombons dans l’attente. Tant que le dernier numéro n’est pas tombé, tout n’est pas encore joué. Le numéro 56 succède au 35. Puis le 18, lui-même suivi du 22. Le 8...

Et le 9.

J’ai tout gagné.

« J’AVAIS RAISON ! »  braillais-je en bondissant sur mes pieds.

« Bravo ma puce ! » s’exclama mon père en me soulevant dans ses bras.

Pas besoin que je vous donne trop de détails sur ce qui suivit. Vous avez juste besoin de savoir qu’on a rarement vu autant d’effusions et de marques d’affection en aussi peu de temps dans la famille Karlsen. Sincèrement, je pense que nous avons à ce moment frôlé l’hystérie. Mais quelle joie, bon Dieu ! Je me souviens rayonner de fierté, le regard attendri de ma mère et de mon père, le coup de poing affectueux de François dans mon épaule. C’était grandiose. Mon père a ouvert une bouteille de limonade pour fêter ça. Je flottais sur mon petit nuage quand François eut ces paroles malheureuses : 

« Allez, chose promise, chose due ! Il est temps que le monde sache qui est ma sœur ! »

Tweet posté, identité révélée, tranquillité envolée. En moins d’une heure, les journalistes se pressaient sur le pas de la porte. Nous fixions la porte qui retenait à grand-peine les curieux quand ma mère se décida à agir :

« Bon, soupira-t-elle. Je suppose que nous devons les accueillir... »

Je jetais du regard des éclairs à François, qui eut la bonne idée de paraître gêné. J’avais l’assurance qu’il se tiendrait penaud pendant l’interview. Car c’est bien de cela qu’il s’agissait ! Les chaines de télévisions, les radios, les journaux, chacun voulait en apprendre plus sur cette drôle de gagnante, nouvellement millionnaire. L’autorité de ma chère maman permit de remettre de l’ordre : chacun rentra dans la maison en file indienne, sans oublier d’essuyer leurs pieds sur le tapis, s’il-vous-plaît merci. J’étais assise sur le canapé, me rappelant de garder le dos bien droit face à ces professionnels qui n’avaient qu’une chose en tête : un scoop. Il était hors-de-question de leur montrer une faille.  Ces messieurs-dames prirent place en face de moi, micros braqués dans ma direction, calepins sur les genoux. Un moment d’hésitation leur fit garder le silence jusqu’à ce que l’un d’entre eux se lance :

« Mademoiselle... êtes-vous réellement la personne qui a envoyé ces lettres ? Ces lettres dans lesquelles vous dites connaître à l’avance les résultats du Loto ? »

Pas besoin de réfléchir longtemps sur ça. 

« C’est moi, » lui répondis-je.

Et un déluge d’interrogations s’abattit sur ma tête. Les voix s’entremêlaient, mes réponses ne sortaient pas assez rapidement, si bien que, dans une tentative de reprendre le contrôle, je me tus soudainement. Le message dut passer car le flot se tarit. Ce n’était cependant que pour mieux ressurgir : d’un coup, les questions se succédèrent comme des balles.

« Pouvez-vous nous dire votre nom, mademoiselle ?

-Ingrid, Ingrid Karlsen.

-Quel âge avez-vous ?

-Treize ans.

-Vous êtes très jeune ! Et pourtant vous avez accroché l’attention de la France entière.

-Eh bien...

-Vos lettres ont tout de suite fait mouche. Les médias sont désormais braqués sur vous.

-Je pense...

-Vous avez fait preuve d’une grande audace, si je puis me permettre. Et si jeune !

-Ma foi...

-Mais la question qui nous brûle les lèvres à tous est évidemment : comment ? Comment avez-vous réussi un tel tour de force ? »

Enfin une question à laquelle je vais pouvoir répondre sans peur d’un piège, songeais-je. Idiote que j’étais. 

« La rumeur serait-elle vraie ?

-La rumeur ? Quelle rumeur ? » tiquais-je. 

« Vous ne savez pas ? Mais enfin, celle selon laquelle vous auriez la capacité de voir l’avenir ! »

J’aurais dû m’y attendre, honnêtement. C’était naïf de ma part d’espérer du quidam moyen que sa première hypothèse serait la science. Non, le surnaturel, tellement plus simple. Et dire qu’il se trouve des gens pour dire que les mentalités ont évolué depuis le Moyen-Âge ! Toujours est-il qu’ils me fixaient, tous, avec leurs grands yeux et leurs sourires béats. Le journaliste profita de ma stupeur pour renchérir :

«Un tel don a dû être difficile à cacher, pourquoi le révéler maintenant ?

-Ce n’est pas...

-Une existence telle que la vôtre remet des siècles de certitude en cause. Beaucoup parlent de vous comme d’un héros ! »

Je restais muette de stupeur, incapable de trouver une réponse appropriée.

« Car c’est ça, l’explication, n’est-ce pas ? Vous pouvez voir l’avenir ? »

Et en un instant, je me suis sentie basculer. Rendre ma formule publique avait pour but de me donner la gloire et la richesse, un moyen de satisfaire mes ambitions... Mais voilà que l’opinion publique s’était trouvé une explication autrement plus satisfaisante. Si je révélais maintenant que non, ils s’étaient fait des idées, je n’étais pas une sorcière ou une devineresse mais juste une fille extrêmement douée en maths, l’attention retomberait. Si je ne répondais pas à leurs attentes, ils me tourneraient le dos et je tomberais dans l’oubli. Mais je le confesse, une autre pensée m’a traversée l’esprit : « Ma vie va devenir encore plus intéressante que prévue. » 
J’ai relevé la tête, dévisagé les journalistes impatients, j’ai souri et dit :

« C’est ça. Je vois l’avenir. »

Alea jacta est, chers lecteurs.  Et puisse le sort m’être favorable !
 

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Baladine
Posté le 27/02/2023
Coucou du lundi !
Toujours aussi agréable. J'aime bien l'insistance avec laquelle Ingrid assure qu'elle est calme. On comprend tout de suite qu'elle est stressée ^^ Les scènes et passages dialogués s'insèrent parfaitement dans ce journal intime. Ce n'est pas évident à faire, et pourtant tu t'y prends avec une grande fluidité. Le chapitre se termine au bon moment, juste quand on sent que la situation risque d'échapper complètement à Ingrid, et ça donne envie de lire la suite !
J'ai trouvé un peu bizarre le fait que son frère l'emmène jouer aux jeux vidéos en la mettant sur l'épaule, par contre. C'est un peu infantilisant et comme elle a 13 ans et qu'elle ne manque pas d'orgueil, ça m'a surpris qu'elle ne réagisse pas. Mais peut-être que leur relation est comme ça ^^
Quelques coquillettes pour assaisonner tout ça :
- j’ai été chassé du salon par ma harpie de mère, sous prétexte que mon stress commençait à la contaminer => chassée
- la plus important de ma vie => importante
-car oui, bien que chaotique, la situation ait pris un tour inespéré => a pris ?
A très vite !
Bleiz
Posté le 28/02/2023
Coucou du mardi !

Merci pour ton commentaire ! Je suis d'accord avec ta remarque, j'ai modifié dans ma réécriture. Au tout début, Ingrid devait avoir 10 ans, donc parfois je la vois encore comme ça et ça se voit dans certaines scènes. Maintenant, au lieu de la mettre sur son épaule, il la traîne par terre x)
À très vite ! :)
Baladine
Posté le 28/02/2023
Hahaha c’est mieux oui ^^ quel bonheur d’avoir un grand frère !
JeannieC.
Posté le 11/11/2022
On est dans un journal intime et pourtant l'ensemble est très théâtral ! Dialogues bien géré et amusant interactions très rythmées. Et voilà Ingrid qui révèle enfin son identité. Sans doute est-ce le début de ses ennuis ahah. En tout cas pour le moment, c'était fun de la voir coopérer avec son frère.
Ingrid est toujours aussi originale et exubérante. Un vrai coup de coeur pour ce personnage et ton univers <3

J'en reste là pour le moment - je souhaite essayer de lire au moins un peu tous les nominés aux Histoires d'Or. En tout cas, je repasserai ! Ton histoire part direct dans ma PàL.
Bonne journée ! =) A bientôt
Bleiz
Posté le 13/11/2022
Coucou,
La personnalité dramatique d'Ingrid me permet d'insérer des dialogues et des descriptions très théâtrales comme tu dis :) Je suis ravie que l'histoire continue de te plaire ! Hâte de te revoir dans les commentaires.
À bientôt :)
Tac
Posté le 02/11/2022
Yo !
Quel parti pris intéressant que cette histoire ! Cette héroïne exubérante qui semble tout décider et vouloir contrôler d'une main de fer et pourtant se laisse embarquer dans une aventure plus grande qu'elle... c'est assez drôle. Je ne vois pas trop où tu veux en venir avec l'histoire, mais nous n'en sommes qu'à l'exposition, que j'ai trouvée très prenante, donc bravo !
Je trouve que le côté interpellation du lecteur marche plutôt bien, et l'altercation "j'écris mon autobiographie qui sera peut-être exposée dans un musée un jour" avec "j'ai 13 ans" est très sympathique.
Plein de bisous !
Bleiz
Posté le 02/11/2022
Salut !
Sympa de te retrouver sur cette histoire ! Celle-ci est d'ailleurs finie (je poste les chapitres au fur et à mesure), si ça t'intéresse.
Merci pour ton commentaire ! J'espère que la suite continuera de te plaire,
À bientôt ! :)
MrOriendo
Posté le 30/10/2022
Hello Bleiz !

Je découvre ton histoire dans le cadre des Histoires d'Or et je viens de finir les trois premiers chapitres.
Je dois dire que je ne fais pas du tout partie de ton lectorat cible : quand j'ai lu le résumé du récit, ça ne m'a tout simplement pas attiré du tout. Et en plus, j'ai toujours détesté les maths, alors le tableau était complet !
Je suis donc rentré dans ton texte avec un a priori assez négatif en me disant que j'allais me forcer à lire pour pouvoir voter et que je passerai vite au suivant pour me changer les idées.

Et bien je dois dire que je suis ravi de m'être trompé.

À ma surprise, je n'ai pas vu passer ces 3 chapitres et j'ai accroché très rapidement à ton histoire. Le style est plaisant, le rythme soutenu, et l'enthousiasme, l'euphorie et le stress de ton héroïne sont vraiment communicatifs.
On sent à l'issue de ce chapitre 3 que la situation va déraper et ça nous fait évidemment sourire. Ça donne surtout envie de lire la suite pour découvrir quelle tempête d'événements son égo surdimensionné a bien pu déclenché.

En ce qui me concerne c'est une promesse : une fois les Histoires d'Or terminées, je reviendrai lire la suite.
Merci pour cette belle découverte à laquelle je ne m'attendais pas.

Ori
MrOriendo
Posté le 30/10/2022
*a bien pu déclencher.
Désolé pour cette coquille qui fait saigner des yeux...
Bleiz
Posté le 30/10/2022
Bonjour,

Un grand merci à toi, non seulement pour ton commentaire qui me ravit, mais aussi car je n'avais pas vu que mon histoire avait été mise dans les Histoires d'Or ! J'ai hâte de te revoir par ici lorsque tu liras la suite :)
P.S: moi aussi je déteste les maths, je ne les utilise que pour cette histoire !

À bientôt :)
Zephirs
Posté le 28/09/2022
Coucou !

Ce chapitre tient sacrément en haleine, je dois avouer avoir moi-même ressenti le stress d’Ingrid, au début. Niveau émotions, j’ai trouvé ça bien retranscrit. Les relations sont un peu plus dévoilées. J’ai été agréablement surpris, notamment, par celle entre Ingrid et François.

Tout s’enchaîne très vite arrivé au milieu/à la fin. C’est fluide, on est captivé.
J’avoue que je trouve le revirement d’Ingrid amusant (même si on s’en doute un peu avec ce qu’il y a avant). Elle se conduit comme un extraterrestre qui, pour ne pas effrayer les autochtones, se fait passer pour un dieu pour expliquer sa technologique avancée. Ça me fait marrer, même si j’ai quelques doutes sur sa capacité à tenir longtemps sa langue avant de dévoiler son génie.

En somme, un bon chapitre. Je n’ai pas grand-chose à dire sur la forme. Les descriptions sont bien, le style est appréciable. Allez, juste pour chipoter :

« En moins d’une heure, les journalistes se pressaient sur le pas de la porte. Nous fixions la porte qui retenait à grand-peine les curieux quand ma mère se décida à agir » => répétition de « porte » qui pourrait sûrement être arrangé en quelque chose d’un peu plus élégant.

Un plaisir,
À bientôt !
Bleiz
Posté le 29/09/2022
Bonjour,

Merci pour ton commentaire ! Pourrais-tu me dire ce qui t'as surpris à propos de la relation entre François et Ingrid ? Et oui, Ingrid va devoir tenir sa langue un bon bout de temps si elle ne veut pas dévoiler sa combine... et merci d'avoir chipoté, c'est toujours utile x)

À bientôt !
Zephirs
Posté le 29/09/2022
Ce qui m'a surpris, c'est qu'au début, je les voyais comme chat et chien. Il y avait déjà eu une petite nuance dans le chapitre d'avant, mais c'est encore plus nuancé que ce que je pensais avec François qui essaye carrément de lui remonter le moral. Je trouve ça pas mal, et assez crédible niveau relation.

Ravi d'avoir pu t'aider !
À bientôt :)
Sylvain
Posté le 13/01/2022
Notre Ingrid serait-elle fan de l'agence tous risques?^^
Tout s'enchaine très vite dans ce chapitre, je pensais que ton histoire tournerait autour du développement de la formule. Finalement non, c'est juste une amorce. Du coup, je me demande où va nous entrainer ton histoire.
En tous cas, j'imagine qu'elle sera vite dépassé par les évènements.
Ah oui! J'attend aussi la réaction de Charlotte!
Bleiz
Posté le 13/01/2022
Bonjour,
Oui, l'agence tous risques laisse des traces dans mon écriture x) Et non, la formule n'est vraiment que le début pour le coeur de l'histoire, dont je pose les bases dans les chapitres suivants ! Mais on s'en rapproche à grands pas. J'espère que la suite te plaira !
Edouard PArle
Posté le 23/12/2021
Coucou !
C'est intéressant d'inverser le passage où elle regrette ce qu'elle a fait à l'annonce des résultats, ça instaure une petite tension qui demeure jusqu'à la fin du chapitre.
Hâte de voir ce que l'annonce d'Ingrid va susciter, ça risque de faire des étincelles xD
J'ai envie de dire que c'est maintenant que les choses intéressantes commencent (=
Une petite coquille :
"en enverrons le message suivant" -> envoyant
Un plaisir,
A très vite !
Bleiz
Posté le 27/12/2021
Bonjour,
Oui, j'ai voulu créer un peu de suspense pour accrocher le lecteur. Merci pour la remarque, je vais corriger ça.
À bientôt !
Benebooks
Posté le 16/12/2021
Houlà houlà houlà... je sens que ça va mal tourner pour Ingrid XD elle n'aurait pas dû !
Sinon, c'est toujours bien écrit et fluide, et pour ma part, le format journal ne me dérange pas, dans la mesure où les journées sont longues, donc on oublie qu'il s'agit d'un journal
Et j'aime bien les références à des phrases de films/livres ^^
Bleiz
Posté le 17/12/2021
Je n'avais pas vu ce commentaire ! Encore merci d'avoir pris le temps de me donner tes impressions. À bientôt !
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