II – Le soupir du ventre

Par Dan
Notes de l’auteur : Johann Strauss II – The Blue Danube Waltz

Le soupir du ventre

Au large de Jupiter

 

Le Mouton électrique ralentit à distance optimale du cargo : après neuf abordages semblables, Marvin avait perfectionné ses calculs pour amorcer les analyses sans outrepasser le périmètre de défense des vaisseaux unionaires.

L’équipage était en pleine effervescence : à l’instar de Marvin, les pirates gagnaient en maestria à chaque nouvel assaut et l’excitation avait depuis longtemps supplanté l’appréhension des premiers jours. Néanmoins, juste avant de franchir le sas, Guevara se tint face à ses trois alliés et baissa les paupières pour les acculer de son regard peint.

— Votre enthousiasme ne saurait me faire davantage plaisir, dears, dit-elle, mais je me dois de vous rappeler que ceci n’est pas un jeu.

L’agitation des empreintes de Teresa et de Disney traduisit leur embarras aussi fidèlement qu’un coup d’œil à la dérobée. Leur jeune mécanicienne était à l’initiative de la plupart des effusions de bruit et de joie, mais elle était également plus obligeante que ses collègues masculins ; elle répondit un petit « Pardon, capitaine » que Disney seconda en faisant crisser son briquet. Hadid, quant à lui, ne flancha pas d’un iota ; il n’était de toute façon pas la cible principale du remontage de bretelles.

— Nos prises nous permettent de gagner les bonus nécessaires pour subsister hors du système réciproque de l’Union, reprit Guevara, mais je n’ai point besoin de vous remémorer ceci : ces actions sont surtout une manière d’exprimer nos griefs à l’encontre du gouvernement.

— Heu… commença Disney dans un effluve de fumée mentholée.

— Ça veut dire qu’on n’est pas contents, dit Guevara.

— Da ! Da, on est serdityie ! On va leur montrer à ces troudufions que c’est pas eux qui nous contrôlent ! On a le droit de vivre et de mourir comme on veut !

— Restons-en à vivre, si vous le voulez bien, Disney, dear. Êtes-vous tous parés ?

— Parés ! scandèrent-ils – Disney éteignit sa cigarette contre la cloison, et même Hadid répondit en grognant.

Guevara se chapeauta de son casque et pivota pour ouvrir le sas ; son équipage l’y suivit et, quelques minutes plus tard, tous quatre flottaient en direction de la porte d’accès au vaisseau jupitérien. Les cargos n’étaient pilotés et entretenus que par des droïdes, leurs ingénieurs ne les avaient donc pas encombrés de générateurs de gravité ; pour les pirates, c’était toujours un moment privilégié.

— Marvin ? fit Guevara. Programme le Danube bleu.

Les quatre acolytes se propulsèrent un à un tandis que les premières notes de la valse crépitaient dans leur communicateur. Ils disposaient d’une centaine de secondes avant que le système repère les variations de température causées par leurs corps. L’introduction de la mélodie était terminée et ses passages les plus entêtants les entraînaient désormais dans des rebonds hilares sur les parois du conduit ; Guevara devinait que Teresa et Disney tentaient de danser, mais ce qui l’enjaillait le plus, personnellement, c’était d’imaginer Hadid dérivant devant l’écran de contrôle, affairé à déjouer les alertes internes au milieu de leur ballet ahurissant.

Tululululu-tulu-tulu !

Teresa dut vouloir changer de partenaire, car un discret « Ne me touche pas » parvint à Guevara sur la fréquence d’Hadid. Pas froissée le moins du monde, la Ionienne se lança dans une consécution de figures acrobatiques qui, à en juger par les saccades de son rire, consistaient surtout à gesticuler aléatoirement. Guevara aurait pu interdire les festivités en apesanteur pour réaffirmer la gravité de leur mission, mais lesdites festivités n’avaient jamais compromis leur efficience.

Par ailleurs, le divertissement partagé était aussi essentiel au moral des troupes qu’à l’esprit d’équipe, songeait-elle en entamant une élégante vrille qui la conduisit la tête la première dans le séant d’un Hadid fort mécontent.

Au grand soulagement de leur expert en informatique, le vaisseau nota bientôt leur intrusion et les pirates retrouvèrent leur sérieux pour s’atteler à leur tâche respective. Piller l’hydrogène d’un navire de l’Union représentait un défi d’ampleur : les quantités de carburant étaient astronomiques et le Mouton électrique ne possédait de toute façon pas de réservoirs dans lesquels le transvaser ; il fallait donc détourner le vaisseau entier, l’amener aux moonshiners qualifiés et se décharger rapidement de la carcasse.

Lorsqu’elle avait entamé sa transmutation professionnelle, un an plus tôt, Guevara s’était renseignée sur les prémices terriennes de la piraterie. Les documents d’archives n’étaient pas légion, car les ancêtres de leurs actuels dirigeants avaient gommé les actions répréhensibles de la Première Humanité avec un zèle qui frôlait la frénésie ; cependant, certains défenseurs du savoir ou amis des forbans étaient parvenus à conserver quelques extraits.

La méthode de Guevara appliquée aux anciens temps aurait consisté à imaginer Jack Sparrow tractant les bâtiments de la Compagnie des Indes jusqu’à Tortuga. Elle n’était pas peu fière de réussir cet exploit avec l’aide de quatre compères seulement et l’appui d’un modeste appareil comme le Mouton électrique, qui aurait sans doute fait pâle figure face au Black Pearl.

L’une des premières et principales difficultés était ici l’absence d’équipage humain, car les droïdes pouvaient opérer dans des conditions bien plus spartiates : ils n’avaient nul besoin de dormir, de se nourrir ou de se vidanger durant les quelques jours ou les quelques semaines de trajet. Autre avantage dont l’Union bénéficiait : les droïdes étaient insensibles aux pouvoirs psy ; impossible alors de lire leurs pensées, de les hypnotiser ou de labourer leurs rêves pour faciliter l’abordage. Ainsi Guevara ne pouvait s’en remettre qu’aux compétences techniques de ses alliés.

Tandis qu’Hadid hackait les signaux d’émission pour empêcher le contrôle au sol de déceler le détournement du vaisseau, Teresa s’affairait à manipuler le droïde aventuré à leur rencontre : un modèle affecté au monitorat fonctionnel du vaisseau et des autres robots – l’intendant des lieux, en somme. Les interventions combinées de Marvin et d’Hadid l’avaient amputé de son système de reconnaissance du danger et Teresa n’eut aucun mal à le mettre en veille. Ils prirent ensuite la direction du poste où les droïdes pilotes renoncèrent tout aussi facilement, cédant la place à Hadid qui s’installa aux commandes tandis que ses comparses s’engageaient vers les cuves.

Teresa y termina sa besogne en désactivant les robots-surveillants pour laisser le champ libre à Disney, responsable du diagnostic de la marchandise. Avant d’envisager de promener un vaisseau unionaire en laisse jusqu’à Europe, il fallait en effet s’assurer qu’il ne renferme aucun danger pour les luniens : les moonshiners avaient appris à nettoyer l’hydrogène des traces radioactives dont le gouvernement usait pour suivre ses exportations, mais ils n’étaient jamais à l’abri d’une nouvelle ruse. La suprématie technologique des planétiens était incontestable et Guevara n’aurait pas été étonnée de découvrir que les administrateurs laissaient seulement croire aux pirates qu’ils parvenaient à déjouer leurs plans pour mieux les piéger.

C’était en partie pour éviter ce genre de fâcheuse surprise que Guevara accompagnait son équipage à l’abordage. Son rôle de capitaine ne commençait véritablement qu’au redémarrage du Mouton électrique, mais son rôle de clairvoyante débutait bien avant, et si elle n’était pas en mesure de prédire un cataclysme lointain, elle pouvait au moins veiller à ce que Teresa, Hadid et Disney ne soient pas pris au dépourvu par un droïde revêche ou une alarme oubliée.

— Attention au panache, dit-elle d’ailleurs.

Disney recula au moment d’ouvrir le clapet de la cuve. D’ordinaire, l’hydrogène n’émettait aucun gaz lors de son transport : refroidi dans les raffineries jupitériennes et parfaitement préservé dans les réservoirs des cargos, il conservait sa forme liquéfiée dense et économique.

— Foutrement strannyï, constata leur chimiste avec perplexité.

Guevara capta un bref mouvement temporel au niveau de sa visière, comme une couche de cristaux en expansion. Leur casque les protégeait des émanations toxiques, mais c’était un piteux réconfort : si les systèmes de refroidissement étaient défectueux et cette cargaison corrompue, il leur serait impossible de la revendre aux contrebandiers. Même les meilleurs nettoyeurs du système n’étaient pas en mesure de liquéfier l’hydrogène, d’abord parce qu’ils ne disposaient pas des machines adaptées, ensuite parce que même en investissant dans ces équipements coûteux, ils n’auraient pas eu l’occasion de s’en servir : en se vaporisant, l’hydrogène prenait de plus en plus de place, et après quelques heures de réchauffement, le cargo entier aurait explosé.

Guevara ne discernait rien d’aussi tragique dans leur avenir proche, aussi laissa-t-elle Disney procéder aux tests habituels dans le petit container de prélèvement.

— Je pige pas, lâcha-t-il. On est bien à moins deux-sept-zéro, pourtant.

— Ils pourraient mettre des bloblots, quand même, disait Teresa. Je sais que les droïdes ont pas besoin de voir le paysage, mais c’est frickin’ triste là-dedans.

— Si vous le dites, dear, si vous le dites. Disney, y a-t-il un problème ?

— Je sais pas, c’est ça qui me troue. Tout a l’air ok mais quand même. C’est pas jojo que la cuve ait prouté.

Teresa éclata d’un rire de crécelle assourdissant, qui n’était donc pas dû uniquement aux pirouettes en zéro-g.

— Prouté…

— Cela remet-il notre prise en cause ? questionna Guevara.

— Ben… je dirais que net. Enfin je vois pas pourquoi on se priverait, ça a l’air propre et stabil’nyï et tout.

— Dans ce cas nous laisserons nos collaborateurs percer l’énigme du pet. Activons-nous.

Teresa ricanait encore quand elle confectionna une guirlande des droïdes désactivés afin de les ramener à bord du Mouton électrique. Hadid venait de terminer le démantèlement du programme de trajectoire automatique et Disney les rejoignit dans le sas quelques secondes plus tard.

— Allez, rien qu’une valse ! badina Teresa qui tentait de braconner Hadid avant le retour de la gravité, tandis que le Danube bleu revenait les bercer.

Parfois, Guevara regrettait de pas les voir. Elle ne se permettrait jamais de palper ses employés comme elle avait palpé Shelley – ou Lennon, Elion et Cézanne des années plus tôt – pour savoir à quoi ils ressemblaient, alors elle extrapolait à partir des minces indices qu’elle pouvait glaner.

Disney abusait du tabac et du parfum, comme la plupart des luniens de Neptune ; son pas lourd et sa voix basse donnaient l’impression d’appartenir à un corps aussi court que compact. Teresa avait assurément les yeux mauvais, blancs ou louchants, les mains peintes et les cheveux complètement colorés à la manière de tous les Ioniens ; sans doute la taille haute et la ligne svelte si l’on en croyait la propagation aérienne de son rire et sa démarche allongée. Le très discret Hadid était un mystère à propos duquel Guevara pouvait tricoter des milliers d’hypothèses qu’il veillait à contredire régulièrement afin de ménager son effet.

Tout ceci était peut-être faux ou falsifié, au fond, et généralement, Guevara ne demeurait pas contrariée par son ignorance très longtemps, car elle n’était pas prête à ce que ses trois acolytes remplacent ses anciens camarades, ni à connaître avec eux le même degré de proximité. La simple évocation de Shelley lui brisait le cœur et la mettait en garde : ça n’était pas pour se faire des amis qu’elle s’était lancée dans cette aventure. Des amis, elle en avait déjà, et c’était en souvenir de leurs belles convictions et de leurs terribles découvertes qu’elle orchestrait tout ceci.

Son corps et ses pensées retrouvèrent leur poids tandis qu’ils subissaient la décontamination : les soupapes crachaient des tourbillons de gaz si féroces que l’on se serait cru pris dans les franges d’un gigantesque brossomatique, mais c’était un maigre prix à payer pour s’assurer de ne véhiculer aucun germe ou virus allogène. Une fois lustrés comme des souliers, les pirates ôtèrent leur casque et s’égaillèrent dans le vaisseau.

Pendant qu’Hadid et Disney se préparaient au gardiennage – chacun avait positionné ses détecteurs afin de s’assurer que ni l’ordinateur ni les cuves ne regimberaient – Teresa disparut dans la galerie inférieure qui tenait lieu d’atelier et Guevara rejoignit Marvin dans le cockpit. Piloter sans yeux « valides » n’était pas aussi malaisé que l’on aurait pu le croire : la capitaine avait personnalisé le tableau de bord afin de recevoir les informations sous forme tactile ou auditive et Marvin faisait un intermédiaire hors pair, quoiqu’un peu réticent.

Guevara alluma progressivement les moteurs afin de guider les vaisseaux accouplés ; hors des puits gravitationnels des planètes et des lunes, c’était une bagatelle, mais cela s’avérait autrement plus ardu lorsqu’il fallait percer l’atmosphère d’Europe, qui approchait rapidement ; là, les talents combinés d’Hadid et de Guevara étaient nécessaires.

Le Mouton électrique entraîna d’abord le cargo pour lui donner de la vitesse, puis, au jugé, Guevara les désolidarisa : les deux engins n’étaient pas conçus pour subir ces pressions en se tenant la main ; si l’un cédait, c’était la mort assurée.

À l’instant précis où Guevara relâchait leur passager clandestin, Hadid devait activer un virus afin d’alimenter les moteurs du cargo le temps de la réentrée ; un exercice éminemment délicat, car les vaisseaux unionaires étaient équipés de systèmes d’autocorruption susceptibles d’être retardés, mais jamais tout à fait éteints. Le gouvernement préférait sacrifier une cargaison plutôt que de la voir tomber aux mains des pirates ; les honnêtes luniens, comme tous les habitants du système, étaient tenus de se procurer de l’hydrogène aux pompes et nulle part ailleurs.

Somme toute, la réussite de Guevara dépendait à quatre-vingts pour cent de la virtuosité d’Hadid.

La capitaine se cramponna aux manettes tandis que le Mouton électrique ruait, puis elle dévia très légèrement leur course pour ne pas entrer en collision avec le cargo qu’elle repêcha plus bas.

— En approche, annonça Marvin.

Sous les yeux de Guevara, l’empreinte fourmillante d’Europe gagnait en intensité. Elle régla le cap sur la zone du chaos de Conamara, une région urbaine active qui, au contraire du marché d’Inverness, savait parfaitement dissimuler ses traits criminels au passage des patrouilles.

La livraison d’un cargo était toujours un événement notoire et un comité d’accueil les attendait déjà au chantier de navale spatiale – la cachette simple et optimale que le chef receleur Eastwood préférait. Cela dit, on avait finalement peu d’égards pour les corsaires et leurs prouesses : le dock s’était changé en ruche bien avant qu’ils mettent patin à terre et, le temps que Guevara troque sa veste et son pantalon contre une grenouillère, les videurs s’aggloméraient autour du cargo comme des mouches sur un étron frais. Dans moins de trois heures, il n’en resterait plus rien.

Teresa prenait les devants, désormais, et s’occupait de démembrer les droïdes dans l’atelier avant que les pilleurs les maraudent ; ainsi, les pirates pouvaient se réserver les meilleures pièces pour le Mouton électrique ou les conserver pour un troc futur en période de disette. Tandis qu’Hadid et Disney préparaient une excursion en ville pour les ravitailler grâce à la récompense immédiate d’Eastwood, Teresa négociait quelques chutes de kevlar avec les mécaniciens.

— Milady !

La voix résonna en échos entre les parois des hangars et des canaux de travaux où d’autres ouvriers construisaient d’autres gabares que d’autres pirates dépouilleraient peut-être bientôt ; puis la voix se noya dans le fracas des outils sur les coques, les soufflets de ventilation et les stridulations des soudeurs.

— Guevara ! insista la voix.

L’interpellée pivota pour constater qu’une forme familière s’approchait rapidement, et comme Disney échangeait des murmures curieux avec Hadid, Guevara préféra s’isoler.

Elle faisait confiance à son équipage, bien évidemment ; pas comme elle avait fait confiance à la clique, à l’époque, mais il était vain de sans cesse les comparer : les temps avaient indéniablement changé et ils n’avaient pas changé pour le mieux. Guevara avait la ferme intention d’y remédier ; cependant, pour le moment, son plan exigeait la plus grande discrétion.

— Marchons, dear Napoléon, marchons, dit-elle après une accolade de salut quelque peu raidie par l’anxiété. J’ai besoin de me dégourdir.

Napoléon lui proposa un bras autour duquel Guevara passa le sien. Il était plus jeune d’une quinzaine d’années, mais il savait parfaitement jouer les chevaliers servants.

— Bravo, belle pioche, aujourd’hui ! dit-il.

— Allons, nous savons tous deux que vous vous intéressez autant aux vaisseaux unionaires qu’à l’entrecuisse de dame Menkalinan.

— Encore moins, avoua-t-il, mais vu le remue-ménage, je me suis dit que je devais vous féliciter.

— Vous me feriez davantage plaisir avec une bonne nouvelle qu’avec des flatteries. Auriez-vous ceci pour moi ?

D’un pas nonchalant, ils suivaient les raies ciselées dans les dalles et les pavés ferraillés : en quadrillant l’ensemble du chaos, elles permettaient aux aveugles et aux bigles de s’orienter du bout de la canne ou du pied. L’on retrouvait ce procédé ingénieux dans toutes les cités et toutes les bourgades des lunes de Jupiter ; généralement, les rails joignaient les édifices administratifs ou touristiques aux artères principales, mais il n’était pas rare de découvrir des lignes privées raccordées au réseau. D’autres luniens avaient même établi des codes de relief et de forme pour tracer des cartes vers des lieux particuliers – repaires de moonshiners ou toilettes publiques.

— Oui, j’en ai, répondit Napoléon. J’ai contacté Leia. Elle pense que tout sera prêt d’ici deux semaines.

Guevara en frissonna et prit une profonde inspiration chargée des odeurs de l’huile et du métal brûlants.

— Fort bien, dear. Je vous remercie. Et comme convenu…

Elle manipula son bracelet pour lui transférer soixante coupons.

— Madame est généreuse ! fit Napoléon. Quelle journée lucrative, décidément ! Si vous ne m’en voulez pas, je vais vous fausser compagnie et profiter de ma veine auprès de mon prochain client.

Napoléon la gratifia d’un baisemain et tourna les talons, laissant Guevara seule et un peu étourdie. Elle était confondue par la promptitude avec laquelle les choses se mettaient en place, désormais, et comme toujours lorsqu’une étape cruciale s’apprêtait à être franchie, elle était un peu soucieuse, aussi. Mais elle était heureuse, surtout, car bientôt, sa patience et ses sacrifices seraient récompensés.

Dans le dos de Guevara, les exclamations affairées des moonshiners avaient des airs de fête et le rire tonitruant de Teresa la fit sourire. Ravie par leur récente réussite et par les bons augures de Napoléon, Guevara songea que cette escale était l’occasion rêvée pour inviter l’équipage à célébrer en bonne et due forme.

Elle pivotait en direction du Mouton électrique lorsqu’elle capta un grand brouillon de nuances. Son cœur battait encore à l’idée vertigineuse de la révolution quand il se coinça dans sa poitrine ; elle eut tout juste le temps d’ouvrir la bouche, les yeux brûlés par les traces ardentes de l’avenir, quand le cargo volé explosa.

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Jamreo
Posté le 11/06/2017
Hello hello !
Je ne suis pas déçu d'être passé par ici ^^ passée la petite déstabilisation des mots différents (qui ont dû être bien choisis, parce que finalement c'est pas difficile à lire !), je me suis totalement laissé entraîner dans cette histoire qui a déjà l'air riche en personnages singuliers et en péripéties. Encore une fois j'ai trouvé ça très visuel, et c'était un plaisir tout coloré à imaginer. Coup de coeur pour Bowie et sa clé qui le gêne pour marcher parce qu'elle lui rentre dans le séant xD coup de coeur pour Bowie tout court, en fait, qui a l'air à la fois très candide et très aguerri à sa façon (je sais ça peut paraître bizarre ces deux qualificatifs ensemble). C'est un peu désolant pour lui que Napoléon lui ait pas rendu ses 5000 crédits, au moins :o 
J'ai beaucoup beaucoup apprécié le passage chez Guevara et son nouvel équipage, dans ce chapitre. C'est tellement bien trouver de les faire travailler en musique, et puis que ce soit Kant ou Disney, ils m'ont fait rire. Dabos, bon on sait pas trop de trucs sur lui :p
Et puis... ben en fait, à part te dire que j'ai été conquise par à peu près tout, je ne vois pas xD de plus qu'excellents premiers chapitres ! 
Dan Administratrice
Posté le 11/06/2017
Coucou Jamou !
Oui c'est pas évident à la base et moi-même quand je relis des chapitres écrits avec les mots planétiens je bute encore un peu, même aujourd'hui, donc j'imagine que c'est assez perturbant à découvrir ! Ca me fait vraiment plaisir ce que tu dis sur l'aspect visuel et coloré parce que je recherchais justement une espèce de patchword entre film SF rétro et dessin animé ♥
Hihi je suis bien contente que tu aimes Bowie (je sais que c'est pas bien d'avoir des préférences entre ses enfants mais j'ai un faible pour lui). Pour le côté aguerri, je pense qu'il a encore pas mal de choses à apprendre ; mais il est courageux, en tout cas. Disons qu'il est prêt à faire des choses qui le terrifient quand la situation l'exige. Et en plus il surkiffe la brioche alors vraiment je vois pas ce qu'on peut lui reprocher :P
J'ai assez peu de retours sur le passage dont tu parles avec l'équipage alors je suis contente de savoir qu'il t'a plu ! Moonshine est une histoire que j'écris exclusivement en musique et souvent ça se calque beaucoup sur le texte ^^ Quant à découvrir des choses sur Dabos... il faudra patienter !
Tu me combles de clafoutis ♥ Je suis vraiment très heureuse que ça t'ait plu et si tu reviens par ici j'espère sincèrement que la suite ne te décevra pas ! Merci tout plein *pluie de Mika sur toi*
Praline
Posté le 05/06/2017
Alors d'abord... IL Y EN A UN QUI S'APPELLE DABOS MON DIEU TROP D'AMOUR <3 
ça c'est dit.
Si j'ai bien compris, Guevara voit l'explosion avant tout le monde? Donc tout le monde va peter ? My god ! J'aimais bien son équipage pourtant...
 
Sinon je suis toujours aussi impressionnée par ton écriture et ton imagination qui sont sublimement mises au service de tes personnages et de ton univers. <3 je reviendrai certainement pointer le bout de mon nez apres les HO, c'est sûr !  
Dan Administratrice
Posté le 05/06/2017
Comme tu as pu le constater dans ce chapitre :P J'ai pas pu résister, fallait bien que je rende un hommage !
Guevara voit bien l'explosion avant tout le monde ; pas longtemps avant puisque ça pète quand même à la fin du chapitre. Mais qui sait qui traînait exactement aux alentours du cargo au moment où ça s'est produit...
Merci beaucoup pour tes compliments en tout cas, ça me touche beaucoup ♥ Si tu reviens dans le coin, j'espère que la suite te plaira !
Laure
Posté le 10/12/2015
Me revoici !
Tu écris tellement bien, c’est si joli à lire ! J’adore la justesse des dialogues. Ça fait tout naturel.
Par contre, je dois t’avouer que je suis trop souvent à mon goût un peu perdue, parmi tous ces personnages… J’ai hooonnnte ! Je comprends pas pourquoi j’intègre aussi mal les noms. C’est peut-être toutes les références… D’un côté, je trouve ça super cool et original, mais de l’autre, ça m’empêche de me rapprocher des personnages, je pense. Je me sens loin d’eux, j’ai l’impression que mon cerveau leur ôte leur individualité parce qu’ils ont des noms connus qui correspondent pas toujours à leur sexe en plus. Ce qu’il est stupide, parfois, mon cerveau ! Je te dis pas ça pour que tu changes ta façon de faire, hein, parce que c’est bien cool (j’ai été ravie de voir un Dabos, il est bien drôle). C’est juste que j’essaie de m’expliquer ce qui fait que j’ai du mal à entrer dans ton histoire pourtant si bien écrite et tout…Beehhh je suis si désolée de toujours pas être bien embarquée dans l'histoire arrivée au 3e chapitre :'( (faudrait que je relise les deux autres, en fait)
Peut-être que tu pourrais faire un tout petit peu plus de rappels pour les lecteurs qui sont comme moi et qui aiment bien se faire prendre par la main dans les premiers chapitres d’une histoire ? C’est bien, entrer comme ça dans l’action dès le début et tout, mais moi j’ai du mal à suivre. Bon, peut-être que le problème vient vraiment juste de moi, hein, si tous les autres comprennent bien tout ce qui se passe, tu n’as rien à changer ! :)
Ton univers a l'air tellement bien développé et cohérent, ça me rend triste de ne pas m'attacher plus aux personnages... huhuuu (oui bon je vais relire les deux autres, c'est décidé) 
Détail : « Leurs casques les protégeaient des émanations toxiques » Je pense que ça sous-entend qu’ils ont plusieurs casques ; il faudrait écrire leur casque les protégeait, il me semble. Mais ce genre de choses m’a toujours semblé assez ambigu. 
Dan Administratrice
Posté le 10/12/2015
Coucou Ethel !
Mais eh, ne t'inquiète vraiment pas et ne sois pas si dure avec ton cerveau ! Je crois que je comprends ce que tu veux dire, en plus, et vraiment j'avais pas imaginé un instant que ça pourrait poser problème de leur donner des noms de gens célèbres, si j'avais su D': J'aimerais avoir une solution miracle ; ça me chagrine que ça t'empêche de t'attacher aux personnages v.v Si c'est seulement ça qui t'en empêche, peut-être que c'est un tout, aussi, puisque tu parles aussi d'avoir du mal à suivre ?
Je ne pense pas pouvoir changer leurs noms à ce stade, pour moi ils sont trop ancrés, mais je peux essayer de rendre le reste plus abordable, peut-être. La question est... comment x'D Comme je ne sais pas exactement ce qui te manque pour entrer dedans, j'ai du mal à cerner le fond du problème. Trop d'informations ? Trop de personnages ? Et après, peut-être que tu n'as pas de point particulier à soulever, j'imagine qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et que peut-être, d'emblée, ce n'est pas non plus le genre d'histoire qui te parle ? Yo no se ^^'
Ne t'excuse pas en tout cas ! Tu fais bien de me le dire, c'est moi qui suis désolée de ne pas avoir réussi à t'embarquer, et encore plus désolée de ne pas savoir comment arranger les choses pour que tu prennes au moins le train en marche @.@ Lou me parlait de peut-être faire une introduction, ou de déplacer la scène des planétiens au début du chapitre un pour "donner le ton" mais j'ai dans l'idée que c'est pas ce genre de petits ajustements qui vont t'aider avec ton souci >< Et je suis bien embêtée, vraiment ! Rien ne me ferait plus plaisir que d'être capable de t'entraîner dans l'aventure mais je ne vois pas comment réduire le nombre de personnages ou faire en sorte que tu suives... pour moi tout est tellement clair (c'est agaçant, j'aimerais sortir de mon cerveau et voir le texte de l'extérieur pour pouvoir mieux cerner le problème).
Je vais garder ton idée de rappel à l'esprit et je verrai à la relecture si je peux de temps en temps glisser des petits points pour situer (pour m'aider, tu aurais une idée du genre de rappel qui t'a manqué ? Je voudrais pas tomber dans le travers inverse et en rajouter des tartines sur des sujets qui ne posent pas soucis x'D)
Merci pour la faute, au passage ! Et encore une fois, ne t'inquiète pas (et même si les autres n'ont pas de problème, ça ne m'empêche pas de vouloir essayer d'assurer mes arrières et de t'aider, c'est déjà bien gentil à toi de t'acharner dans la lecture dans ces conditions ='D). Merci pour ton retour Ethel ♥ Si tu te replonges dans les premiers chapitres, n'hésite pas à me dire comment s'est passée ta deuxième lecture ; et si tu poursuis, j'espère que la suite te paraîtra un peu moins obscure et qu'elle finira par te plaire !
Rachael
Posté le 25/03/2016
J’ai trouvé cette idée de la danse dans l’espace très cocasse. Et cette musique que tout le monde connait, elle attaque tout de suite dans la tête ça donne tout de suite une ambiance particulière. Ce métier de pirate m’a l’air d’avoir quelques bons côtés, même si on sent que ce n’est pas pour les « mauviettes ».
Les aspects techniques sont très cool, pas trop présents, mais pas absents non plus, de la récupération au démantèlement, en passant par l’arrivée sur Europe. Le chantier légitime pour camoufler la piraterie, c’est bien vu et très vraisemblable.
Alors comme ça Guevara est en affaire avec Napoléon ? Intriguant... et qu’est-ce que c’est que cette révolution ?
C’est sympa de retrouver Guevara et Hal avec de nouveaux compagnons. J’ai eu un peu de mal de ce côté à comprendre qui était qui et en particulier qui était femme/homme. En fait, comme tu ne le dis pas dès le début, je m’étais imaginé d’après les noms (plutôt masculins) qu’il s’agissait d’hommes, alors que non... Il me semble que cela éviterait les confusions si tu le précisais dès le début d’une manière ou d’une autre. Peut-être que les noms qui ne correspondent pas au sexe d’origine c’est un peu perturbant pour certains lecteurs ? Pour moi, je pense que ça ne me gênera pas si tu dis dès le départ que truc ou bidule est un homme ou une femme. Sinon quand on découvre que quelqu’un qu’on croyait homme est en fait une femme, il faut se « reconfigurer la cervelle » et c’est un peu perturbant. C’est le genre de truc qui peut faire sortir certains de l’histoire.
Bref ce chapitre s’avale sans reprendre son souffle, entre espace et chantier navals, et on se laisse promener dans une chouette ambiance, avec plein de petits détails qui donnent de la vie (comme les raies dans les dalles, qui mine de rien montrent qu’il doit y avoir pas mal d’aveugles aux alentours).
Et évidemment le final donne envie d’aller vite voir la suite ! Tu ne vas pas tuer Guevara, hein ? hein ?
 
Détails :
ils s'essaimèrent dans le vaisseau : je crois que le verbe ici ne convient pas. éparpillèrent ?
au chantier de navale spatiale : bizarre ce « navale » utilisé comme nom, mais si c’est un nouvel usage du futur pourquoi pas...
Dan Administratrice
Posté le 25/03/2016
Coucou Rach ! C'est toujours un plaisir de te retrouver par ici !
Hihi contente si cette scène t'a plu ! C'est clair que je dois pas être la première à me servir de ce morceau, même dans l'espace ! Mais je l'avais dans la tête dès que j'ai commencé à écrire alors autant assumer jusqu'au bout :P Ah ça, pirate ça a ses bons côtés, oui ! Que ce soit des mers ou des étoiles, ça a quand même toujours un petit truc qui fait rêver, même si la réalité de nos pirates devait être un peu moins fun qu'on l'imagine. Après dans le contexte c'est vrai que c'est du haut niveau de criminalité, presque le must 8D
Ah et je suis soulagée si tu n'as pas eu l'impression qu'il y avait trop de détails techniques ; je voulais en donner pour que tout l'abordage soit crédible, mais pas trop non plus parce que foncièrement j'y connais rien en pilotage de vaisseau (sans dec' :P) ni en piraterie interstellaire (re sans dec'). Je savais pas trop sur quel pied danser avec les commentaires précédents alors le tien me rassure ! Et ça me rassure aussi pour la "planque", c'est un détail que j'ai rajouté après (à la base j'avais pas prévu de montrer le chantier mais j'ai trouvé que j'exposais pas assez les spécialités de chaque lune, donc c'était l'loccasion), alors tant mieux si ça marche !
Eh oui, Napoléon est dans tous les coups fourrés :P Mais pour la révolution, tu te doutes bien que je ne vais rien pouvoir dévoiler à ce stade ! Pour le sort de Guevara aussi, je serai muette comme une tombe (mauvais jeu de mots !)
Ah tu n'es pas la première à avoir des bugs avec les personnages qui ont des noms de sexe opposé (... on se comprend xD). C'est vrai que pour moi c'est extrêmement clair dans mon esprit et j'essaye de faire attention mais ça ne coûte rien d'enfoncer le clou, merci de me le signaler ! Je vais voir ce que je peux faire pour dissiper les confusions d'entrée de jeu ;)
Merci beaucoup pour tes compliments ! Idem, ces petites raies, je les ai rajoutées en me disant que j'aurais pu exploiter un peu mieux le fait qu'ils soient tous à moitié bigleux... Cette histoire est en perpétuel ajustement, mais le résultat me plaît de plus en plus alors tant mieux ! Pour ce que tu relèves, c'est "essaimer" qui te fait tiquer ? Parce qu'il me semblait bien qu'on pouvait l'utiliser comme ça, mais c'est vrai que ça a peut-être plus un sens de "partir en groupe" ? Je vais modifier ! Et oui pour la navale j'ai hésité, mais en fait tout le lexique des vaisseaux dans le space-op est inspiré de la marine (bâtiments, flotte, etc), et j'ai pas encore trouvé de substitut qui me convienne complètement... alors en attendant, on va dire que oui, c'est un néologisme ! *sifflote*
Merci encore énormément pour ta lecture et ton retour ! ♥ J'espère que la suite te plaira !
EryBlack
Posté le 28/11/2015
Ooooh nooooon D: Ma qué pasa ?? Non ! Guevara va pas mourir, hein ? Et les autres !! Non, pas Disney et Dabos ! Kant, j'ai une dent contre le philosophe, mais j'étais déjà fan du personnage TOT Danah, si tu continues à semer les morts comme ça, je vais m'arrêter de la lire, cette histoire !
Non, non, c'est une blague. Loin de moi l'idée de m'arrêter <3 (Pis je les enterre peut-être trop vite... Hiii, j'espère vraiment :( ) Avec la musique, c'était par-fait. Vraiment trop cool. J'ai rien d'autre à dire xD 
Est-ce que le fait de parler aussi poliment fait partie des caractéristiques "planétiennes" (enfin, luniennes) de Guevara ? (Je sais pas si tu as déjà dit d'où elle venait, ça m'a peut-être échappé) Et le fait que Kant rigole, c'est juste son caractère ou là aussi c'est un truc de Ioniens ? Tout ce que tu mets en place à ce niveau-là et à propos de l'apparence, comme prévu, j'adoooooore ! C'est fait par petites touches en plus, c'est parfait ! ET IL Y A UN DABOS ! Je le savais que ça sonnerait trop bien, comme prénom. (Oh, d'ailleurs, ils ont pas de noms de famille, les luniens ?) ET TU MENTIONNES JACK SPARROW ! C'est génial. Je me suis quand même demandé si Pirates des Caraïbes avait survécu jusque-là, ou si c'est un pur commentaire de narration, juste pour émettre une comparaison.
("le mystère du pet" -> gros fou rire. Je dois être un peu Ionienne sur les bords :P) Napopo est vachement plus cool dans ce chapitre-ci... Mais du coup ça m'inspire méfiance. Je me dis que ce projet que Guevara a avec lui est peut-être le même que celui que Bowie avait, à savoir délivrer Wilde ? Et du coup je... Mais il est méchant, pourquoi c'est ok pour Guevara et pas pour Wiwie ? ç_ç 
Non vraiment... Désolé pour le bazar de mon commentaire, mais je suis tellement FAN <3 Tout me paraît extrêmement bien géré. Le rythme, par exemple : si j'avais dû écrire ce chapitre moi-même, je pense que j'aurais eu tendance à m'étendre beaucoup plus sur les manoeuvres de détournement + atterrissage et tout, alors que là clairement, c'est pas ce qu'il faut ! C'est super efficace comme ça. J'ai peut-être eu une petite incertitude au sujet du vaisseau que Guevara conduit : c'est le croiseur planétien ou le Mouton ? Je crois que c'est le Mouton, mais pendant un moment je n'étais pas sûre. 
J'ai aussi deux mini-remarques :
- "aussi fidèlement d'un coup d’œil à la dérobée" : qu'un ?
- "Guevara ne serait pas surprise de découvrir que..." : avec ce temps, ça donne l'impression que c'est ce qui va vraiment se passer. "n'aurait pas été surprise" était peut-être plus proche de ce que tu voulais dire ?
- Et je trouve que Guevara dit beaucoup, beaucoup "mon cher" à Napoléon. Je me demande si c'est genre un réflexe de parole, tic de langage, une convenance etc, ou si tu en as mis plus que prévu. Ça faisait un effet d'écho à la lecture, je me disais que tu pourrais en enlever deux ou trois.
Et voilà ! Bravissimo, Danoüh ! Je vais la suivre de très très près, cette histoire <3
Dan Administratrice
Posté le 28/11/2015
Coücoü Ëry ! Ca me fait toujours trop plaisir de te voir par ici !!
Aha, je ne dis rien pour Guevara et les autres, mais je suis rassurée de savoir que tu continueras malgré tout (ne serait-ce que pour savoir s'ils sont morts ou pas :P). Je suis désolée pour Kant, si ça peut te rassurer c'était loin d'être mon philosophe préféré aussi, mais je me force à sortir un peu de mes goûts de temps en temps ; et je trouvais que le prénom lui allait bien ! Enfin je suis contente si tu l'as appréciée malgré le préjugé ^^ Et si la musique a fonctionné, aussi ! C'est un peu cliché mais bon, moi ça me fait marrer (niveau d'humour abyssal).
Ooh mais je crois que je dois m'excuser x'D J'ai l'impression qu'à force de parler de codes dans tous les sens tu cherches beaucoup d'explications que je n'ai pas ^^' Je suis pas allée jusqu'à leur attribuer des façons d'agir/parler selon les lunes ; c'est sans doute une lacune. Je me suis arrêtée aux évolutions de la langue pour les planétiens et à "notre" français pour les luniens ; pour ce qui est du langage soutenu de Guevara, c'est juste sa façon à elle de parler (et ça t'a pas échappé, j'ai pas encore dit de quelle lune elle venait). Idem pour Kant, qui est juste du genre fofolle ^^' Du coup je suis un peu triste de te décevoir, je suis pas allée jusque là dans la généralisation D'= Cela dit je suis contente si au moins ça a l'air progressif et que ça fait pas trop d'infos d'un coup, pour ces histoires d'habillement et compagnie ^^
Nope, ils ont pas de nom de famille ! Je me suis posé la question un moment mais je crois que ça me ferait trop bizarre ; techniquement ils pourraient le faire à la manière des planétiens qui les font à partir des prénoms des deux parents, mais ça ferait des associations bizarres x'D Pour Pirates des Caraïbes, en fait j'essayais de montrer que leurs archives c'est pas non plus le truc le mieux géré du monde ; qu'avec le temps passant et les infos partant un peu dans tous les sens c'était assez difficile de faire la distinction entre la réalité et la fiction parmi les documents conservés. Je pense que j'aurai l'occasion de revenir là-dessus quand je parlerai davantage des archives !
Aha si l'humour caca-prout-prout te parle tu devrais être servie ! Faudrait que je dépasse le stade fécal, quand même... je me désespère toute seule parfois. Ben tu vois, suffisait de le voir dans un autre environnement pour commencer à l'aimer, Napo :P Mais je ne dirai rien non plus sur les plans de Guevara et sur la méchanceté de notre brigand à sandales.
Ne t'excuse pas du tout ! Déjà c'est pas le bazar et en plus comment je pourrais t'en vouloir ? Avec tous ces compliments que tu me faiiiis @.@ ♥ En plus tu me rassures vachement sur le rythme, j'avais peur d'en avoir fait trop justement sur ce point précis alors c'est soulageant (j'avais envie de montrer comment ça se passait mais c'est pas évident de doser). Je note ton incertitude et je vais essayer d'y remédier (c'est bien le Mouton électrique !) et au passage j'ai du coup corrigé avec tes remarques très justifiées ! Merci tout plein !
Je me sens très gâtée et très flattée de t'avoir comme lectrice aussi régulière et impliquée, merci ! Ca me touche ! ♥♥
Quine
Posté le 29/11/2015
Aaaaah non, c'est pas possible ! It Kant happen ! (laule, quel jeu de mots) C'est cruel de finir le chapitre comme ça :'(
Dabos ? IL Y A VRAIMENT UN DABOS ? <3 Bon dieu Danouh, ce chapitre était géant, un pur régal ! Il rebondit comme il faut, et puis avec la musica, c'est top ! Entre les gloussements quand tu parles de Jack Sparrow et le sourire béat avec la scène du Danube bleu, c'était coloré ! (bon, ça veut rien dire, mais tu comprends l'idée ? xD)Et puis tu m'a prise de court avec le prout. Je m'y attendias pas, et j'ai rit. Très fort.
Kant est tellement sympatoche ! Son rire et ses cheveux réchauffent le coeu. Héhéhé, elle me donne envie de faire des bonds un peu partout. :D
Nah, Lachipo fait son retour. J'ai dû me retenir et visualiser ses chaussettes et son t-shirt pour ne pas jurer. Même s'il est clairement moins salaud dans ce chapitre. En parlant de chaussettes, le "Ce fut une autre paire de chaussettes lorsqu'il fallut percer l'atmosphère d'Europe", m'a bien amusée, et encore plus le "J'ai contacté Yoda." (sérieusement, ces phrases sont merveilleuses) <br />
Je suis toujours épatée par la justesse de ton écriture. les passages avec les manoeuvres du vaisseau sont parfaites, c'est juste ce qu'il faut. Je suis en admiration totale avec ton style d'écriture <3
Oh et je viens de voir ça, pour le premier chapitre tu as mis une chanson des Black Keys ! Oooh je fonds <3 (même si cet album n'est pas mon préféré, mais bref :D)
Dis, tu nous fait pas trop languir avant de publier la suite, hein ? 
<3
Dan Administratrice
Posté le 29/11/2015
Quiquine ! Ahah si tu commences avec un jeu de mots aussi génial, on va pas s'en sortir !!
Tiens je réalise que j'ai oublié de réagir avec le commentaire d'Ery mais OUI, y'a bien un Dabos ! (je lui ai demandé la permission quand même, j'espère qu'elle sera flattée quand elle verra le résultat :P) et je suis d'accord avec Eryboute ça rend très bien en prénom =D
Merci tout pleiiin ohlàlà tu me gâtes tellement avec tous tes compliments @.@ Je suis super contente si tu as passé un bon moment en lisant ce chapitre, et si la musique et le reste ont fait leur petit effet ! Je comprends l'idée de la coloration, et je me dis que pour un chapitre raconté du point de vue d'une aveugle c'est plutôt cool comme ressenti ! Tain et même le prout il marche, quoi, je suis comblée !!
Je suis bien contente que tu aimes Kant, moi aussi je m'y suis attachée ! Aha s'il faut se conditionner pour pas dire des vilaineries à l'apparition de Lachipo, alors :P Mais oui tu vois, il a des bons côtés, aussi ; enfin des moins pires. Merci pour tes compliments en tout cas, ça me va droit au coeur ! Et ça me rassure aussi sur le dosage de certaines infos comme ces fichues manoeuvres ='D
Wiii The Black Keys ! C'est pas mon album préféré non plus mais depuis que j'ai écouté cette chanson en commençant Moonshine, ça me met des images de début d'épopée spatiale dans les mirettes *w* La suite d'ici une dizaine de jours, tant que j'arrive à me tenir à mon planning !
Merci merci merci ! ♥ 
Rimeko
Posté le 02/12/2015
Bonjour Danah !
 
Le moment en apesanteur (avec le Danube Bleu en fond sonore :D) est juste magique <3 C'est tellement drôle d'imaginer tes personnages là-dedans... surtout avec Dabos qui essaye de travailler avec ça xD (Nan, mais Dabos quoi ! <3 ça marche super bien comme prénom en plus)
J'ai vraiment aimé ce chapitre, encore une fois, ton écriture et tes personnages et tout ton monde qu'on devine par bribes, c'est juste génial, mais j'aurais tout de même deux petites remarques à faire :
- Quelque chose m'a un peu gênée dans le récit de l'abordage du vaisseau... Après réflexion, je crois que tu en fais trop ou pas assez. Surtout dans les passages très résumés où genre ils coupent les drones ou quand ils transfèrent l'hydrogène... Peut-être qu'une ellipse fonctionnerait mieux, mais c'est un avis très personnel hein
- Un petit truc bête : avec le titre du chapitre, je pensais que ce serait encore du point de vue de Bowie. Pourquoi parler du Major Tom et donner ce chapitre comme une suite au deuxième avec le (2) ?
Ah, le retour de Napoléon ! ^^ Hé, il a l'air bien plus sympa dans ce chapitre...
Je me demande si Guevara a aussi pour projet de délivrer Wilde (on dirait bien...) et quelle est cette histoire de révolution, mais ça a l'air bien alléchant tout ça !
... Enfin, sauf la fin. C'est lié au "prout" (lol) de la cuve d'hydrogène ? En tous cas, elle m'a glacée, et couper pile à cet endroit, c'est du sadisme envers le lecteur :'(
Vivement la suite, donc !
Dan Administratrice
Posté le 02/12/2015
Coucou Rimeko !
Merci pour ton commentaire ! Je suis vraiment contente si tu as aimé ce passage, c'est cool qu'il marche aussi bien, moi qui avais peur de m'amuser toute seule x'D Et oui, Dabos ça fait un chouette prénom ! Même pour un relou travailleur et sans humour :P Je te remercie pour tes compliments, ça me fait vraiment plaisir =)
Pour la question du dosage dans ce passage, dans un sens je vois ce que tu veux dire (je me suis demandé moi-même si j'avais bien dosé) et dans un autre ça m'étonne parce que les commentaires jusque-là étaient plutôt rassurants. Disons qu'en dire plus, ça serait vraiment indigeste et inutile ; en dire moins ça me semblerait être dommage, parce que c'est important pour moi que le lecteur sache en quoi consiste le nouveau travail de Guevara et quel est le rôle de chacun des membres de son équipage dedans. Je me verrais pas passer ça sous ellipse et le décrire ça serait trop technique ; même moi je n'aurais pas les "moyens" de le décrire (surtout concernant le transfert d'hydrogène).
Pour ce qui est du titre, figure-toi que ça m'a titillée ! En fait "Ground Control to Major Tom" c'est le nom de la partie II ; il n'y a pas à proprement parler de chapitres, mais des scènes se déroulant à des endroits différents (d'où les (1), (2), etc) et amenées à varier de plus en plus en taille, comme c'est le cas dans la partie I, en fait, avec les trois petits bouts de trois narrateurs différents. Du coup ces scènes n'ont pas de titre et étant en plus très nulle à ça je me verrais pas en pondre juste pour la forme...
Je suis contente si j'ai réussi à montrer un autre aspect de Napopo :P Quant aux plans de Guevara et à la révolution, je serai muette comme une tombe ! Je ne dirai rien non plus sur le prout, et tant mieux si la chute a fonctionné. Sadique, moi ? Allons, allons... !
Merci encore tout plein Rimeko ! J'espère que la suite te plaira ! 
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