Forêts de pierres à l'assaut du ciel,
Incendie de lumières aux heures de la nuit,
Nous avons parcouru vos déserts de nature :
Ces lieux où même les arbres sont civilisés
Et poussent droits comme des "i".
Vous abritez
Les nids de nos chimères,
Le fracas sévère de nos dénuements
La cupidité de nos pulsions austères.
Que protégez-vous, sinon les angoisses de vos habitants ?
Quel nomadisme vous frappera quand il sera temps de partir...
loin des nuages blancs,
loin des murs défraîchis,
loin des routes de bitumes.
Quand tout ne sera plus que terre sous le pas des hommes,
Où vous en irez vous ?
Le poème précédent, j'avais beaucoup aimé le début, un peu moins la fin que je trouvais peut-être un peu plus attendue et moins fluide à l'oreille
Mais celui-ci est vraiment superbe !
Les premiers vers sont magnifiques, pleins d'images de nature et de vastes plaines.
Merci pour le partage et au plaisir de te lire encore !
Fy