Chapitre 61 : Excursion

Notes de l’auteur : Je suis de retour !! (mon mémoire achevé et mon job d'été commencé, les publications auront plutôt lieu le mardi pour la durée de l'été ;)
Bonne lecture à tous ! =^v^=

Mathilde gravit les dernières marches de la grève et s’abrita à la hâte sous l’un des kiosques qui ponctuaient la digue du port. L’endroit était désert, balayé par une pluie battante. Mathilde avait laissé sa monture à l’abri sous un auvent et avait remonté la digue à pied pour atteindre la dernière avancée de terre la séparant de la mer.

Face à son île, loin derrière l’horizon, blottie dans sa cape, Mathilde s’assit sur un banc imbibé de l’humidité ambiante et sortit de son revers de veste deux lettres qu’elle venait de récupérer à l’auberge d’Artag. D’occasionnels éclaires zébraient ciel et mer, l’éclairant par brefs intervalles. Les oreilles gorgées du grondement des vagues s’écrasant sur les rochers autour d’elle, trop absorbée pour sursauter aux déchirements du tonnerre qui vrillait l’atmosphère, Mathilde décacheta délicatement la première lettre.

Elle venait de son père et ne faisait que quelques lignes.

Ma petite Matty,

J’ai reçu de tes nouvelles, et elles me disent que tu t’en sorts de mieux en mieux dans ton entraînement. Bravo ma fille ! Je savais que tu serais à la hauteur. Je suis fier de toi. Prend bien soin de tes mains et montre à tes professeurs de quoi tu es capable. Ne te laisse pas faire.

Je crois en toi,

Papa

PS : Il est possible que tu ne puisses pas me contacter dans les prochains mois. La mise à mal de la trêve finkadienne m’oblige à voyager sans cesse.

Mathilde replia la lettre dans son enveloppe et la serra contre son cœur. La promesse d’un silence prolongé atténuait la bouffée de joie que les mots affectionnés de son père avait fait naître en elle. Pour autant, elle n’était pas surprise. Son père était un homme trop important pour que des perturbations diplomatiques majeurs n’aient pas un effet direct sur lui. La menace d’une reprise des conflits qui pesait sur le commerce de l’Archipel semblait se transférer directement sur ses épaules.

Il y avait aussi dans cette lettre le témoignage discret de l’attention que lui prêtait son Tuteur : il avait rassuré son père sur son silence, comme promis. Il faudrait qu’elle pense à le remercier.

Mathilde décacheta la lettre suivante. Le sceau étaient celui de Charles, elle aurait donc enfin des nouvelles de ses frères.

Elle sortit de l’enveloppe une feuille pliée ainsi qu’une photographie aux tons sépia, grande comme les deux-tiers de sa main, où ses deux frères souriaient à l’objectif en uniformes rutilants. Seule fausse note dans ce cliché officiel : Georges avait un œil au beurre noir et il lançait à l’objectif un regard bravache.

— Qu’est-ce qu’il a encore fabriqué celui-là… grommela Mathilde en dépliant la lettre.

Alors qu’elle s’apprêtait à lire son contenu, ses pensées allèrent un bref instant vers Lalëy. Elle se rappela sa détresse lorsqu’elle avait apprit le départ de son frère pour Arfata. Se pouvait-il que cette lettre porte une nouvelle similaire ?

Elle se surprit à retenir sa respiration en lisant les premières lignes.

Chère Mathilde,

Voilà un moment que nous n’avons plus reçu de lettre de toi, mais Papa nous assure que ce sont encore des problèmes liés à la censure… j’espère que cette adresse et ton moyen de la contourner est toujours valide, sinon je ne donne pas grande utilité à cette lettre.

Mais trêve de crainte, je t’écris pour te communiquer une grande et bonne nouvelle : Georges a obtenu son diplôme d’officier hier ! La cérémonie aurait dû convier les membres de la famille, mais à cause des tensions avec la Finkadie en ce moment, l’école a préféré procéder à une réunion privée.

Je t’ai joint une photo de nous, prise par le photographe embauché pour l’occasion. Tu noteras que Georges a un œil au beurre noir, mais ne t’en fait pas. Celui qui lui a fait ça n’a pas meilleure allure, et l’a plus que mérité.

Je ne sais pas comment cela est arrivé parce que ton frère refuse de me le dire, mais je crois que ce garçon a insulté ses créations. Connaissant Georges, c’est assez étonnant qu’il ait su s’arrêter avant d’envoyer l’imbécile à l’infirmerie, donc je ne lui ai pas fait de reproches, d’autant qu’il a réussi à arriver en tête de sa promotion.

Bref, outre ce petit incident, c’était une belle cérémonie et Georges arbore fièrement ses insignes de sous-lieutenant !

J’espère que tout va bien de ton côté et que tu ne souffres plus trop de solitude. Jadice nous a raconté ta performance au Solstice, et tu as nos félicitations à tous pour cela. Tu ne sais pas combien nous avons regretté de ne pas avoir pu assister à ton premier solo à la Cour !

Ton frère qui t’embrasse fort,

Charles Eth’Arken

PS : Georges m’oblige à ajouter que j’ai aussi monté en grade, mais tu savais déjà que je passerais lieutenant cette année, donc je ne vois pas ce que cela t’apprend. Mais comme c’est cela ou le laisser faire ses pattes de mouches sur ma lettre, je préfère l’écrire moi-même !

Un sourire irrésistible étira les lèvres de Mathilde. Les chamailleries de ses frères transpiraient dans ces dernières lignes et elle pouvait presque les entendre se disputer autour du porte-plume, Georges menaçant de le tremper dans l’encrier et Charles le poursuivant pour le récupérer. Des petites taches d’encre témoignaient de leur querelle, et la plume avait gratté le papier avec plus de force que nécessaire pour les dernières phrases.

Pour le plaisir d’entendre leur voix, Mathilde lut à nouveau chaque ligne comme pour s’en imprégner, visualisant la cérémonie, le garçon assez idiot pour critiquer les créations de Georges en face de lui, la joie de Charles à voir son petit frère en tête de sa promotion.

Elle replia la lettre avec soin et resta un moment à contempler la photo de ses frères, le cœur bombé de fierté.

Une rafale de vent faillit la lui arracher des doigts. Mathilde la rangea précipitamment dans son veston, puis reboutonna sa veste et ramena son écharpe sur son menton, les yeux perdus sur le large agité. Des bourrasques remontaient à ses pieds des gerbes d’écume à chaque fois qu’une vague s’écrasait sur la digue. Elle ferma les yeux et inspira à grande goulée les embruns qui la saoulait de sel et d’air pur.

Elle ne savait pas d’où venait le goût d’amertume dans sa gorge. De la peur ? De la tristesse, ça oui. Mais il y avait autre chose. Elle aurait dû se réjouir de la promotion de ses frères, pourtant elle avait plus de regrets pour avoir manqué un moment aussi important pour eux. Cette photo semblait vide. Il n’avaient même pas eu leurs parents à leurs côté, et maintenant ils étaient entièrement à la disposition de l’armée. Mathilde frissonna. Avec un peu de chance…

Elle leva les yeux vers le ciel, qui ne donnait aucun signe de calmer sa tempête. Elle avait mal choisi le jour de son escapade nocturne, mais étrangement elle ne le regrettait pas. Ce spectacle d’une violence inattendue reflétait les remous de ses inquiétudes comme un miroir exutoire. Le mouvement des vagues déferlant sans discontinuer dans un ballet d’écume la fascinait, et l’apaisait.

Le vent par contre la glaçait de plus en plus et elle se mit à claquer des dents. Il était temps de songer à renter.

Il ne lui restait qu’un endroit à visiter avant de retourner au Collegium : le bureau de poste. Elle voulait vérifier si Beathan lui avait écrit durant ces mois de silence. Heureusement, il était sur son chemin du retour, non loin de la plage. Elle s’arracha à regret de sa contemplation de la tempête pour rejoindre sa monture.

Elle remonta les quais et poussa la porte d’un petit bureau éclairé à par deux lampes à huile. Un garde de nuit, assis les pieds en éventail sur le plan de travail, fumait la pipe, plongé dans un livre. Il était si absorbé par sa lecture qu’il ne la vit pas approcher.

— Bonsoir, je viens récupérer le courrier de la boîte numéro HYDB-397.

L’homme sursauta presque en remarquant la petite forme encapuchonnée dégoulinante qui attendait de l’autre côté de son comptoir et exhala une bouffée de fumée nauséabonde en toussant.

— Vous avez le mot de passe ? Grommela-t-il.

Mathilde lui donna la suite de chiffre que Beathan lui avait apprise et le garde hocha la tête en consultant son registre.

— Parfait parfait…

Il se leva et consulta les rangées de petites boîtes aux lettres numérotées qui s’élevaient derrière lui et ouvrit celle au numéro correspondant. Il en sortit une petite enveloppe et la tendit à Mathilde.

— Voilà pour vous, Mam’zelle.

Mathilde attrapa le télégramme d’une main ganté et se tourna légèrement pour lire son courrier. Une casquette vissée sur ses yeux enfouis sous la broussaille de ses sourcils, le vieil homme tira sur sa pipe en la regardant parcourir le petit rectangle de papier.

— Pourquoi un télégramme ? Marmonnait-elle pour elle-même. D’habitude, il écrit des lettres… Ce message provient bien de la boîte de Beathan Mc Ceallaigh ?

— Si fait, acquiesça le postier en tirant sur l’embout de sa pipe (attitude qui lui donnait l’air de mâchonner son épaisse moustache grisonnante). Je l’ai transcrit moi-même il y a deux jours. C’est pas terrible comme nouvelle, hein ? Sacré temps qu'le notre…

Mathilde relut catastrophée les quelques lignes que contenait le message de son ami marin.

Chère Mathilde,

Je vais devoir cesser de t’écrire quelque temps : l’Hydre Bleue part pour la Finkadie demain et je n’ai malheureusement pas assez d’argent pour envoyer de lettres depuis là-bas. Je continuerai de te contacter par télégramme quand je pourrais.

Amicalement, Beathan.

Mathilde grimaça. C’était si soudain… et en même temps elle aurait dû s’en douter. La trêve avait beau avoir été raffermie par le travail d’Artag auprès des ambassadeurs, cela ne voulait pas dire que les tensions allaient disparaître du jour au lendemain. En attendant, l’Empire n’allait pas prendre de risque de s’exposer à un revirement de situation.

— Il y a une réponse ? Gouailla le gardien, prêt à s’installer à son poste de télégraphie.

Les clients nocturnes étaient rares, et il était prêt à se plier en quatre pour épousseter l’ennui de son comptoir. Mathilde secoua la tête. Beathan n’avait pas laissé d’adresse radiophonique. Tant qu’il serait en mer, il resterait injoignable, à moins d’utiliser le poste radio de son capitaine, option peu probable pour un mousse. Elle devrait prendre son mal en patience et attendre qu’il atteigne les rivages finkadiens…

Le gardien ôta sa casquette, passa une main calleuse sur ses cheveux laineux avec un soupir las. Malgré l’ombre du capuchon qui mangeait le visage de la jeune fille, il devinait la consternation et la tristesse dans le plis incertain de sa bouche, dans la crispation de ses mains autour du télégramme.

Encore une mauvaise nouvelle… Des comme elle, il en voyait de plus en plus ces derniers temps. Une pitié. Il entreprit de la rassurer entre deux bouffées de fumée.

— J’vois bien votre mal, mam’zelle. Faut pas vous faire de mourron comme ça. Il reviendra vot’ marin. Faite moi confiance. J’en ai vu des départs larmoyants, tiens. À chaque fois qu’la Finkadie fait des siennes, c’est la même histoire. Mais pardi, j’vous promet que vot’ gaillard reviendra en un seul morceau. Les journaux disent qu’les négociations ont été bonnes.

Mathilde le remercia encore d’un hochement de tête en prenant garde à ce que son son visage reste toujours dissimulé, puis quitta le poste de relais, atterrée.

Dehors, le vent avait forci au point qu’elle dut serrer sa pèlerine contre elle pour ne pas qu’elle l’empêche de marcher. L’orage grondait et la pluie semblait décidée à inonder les rues. Mathilde remonta en selle, et mena son cheval vers le centre-ville. Elle avait le cœur lourd. Pour une première excursion nocturne depuis des semaines, elle avait espérer rentrer au Collegium apaisée d’avoir respirer l’air libre, pas angoissée de savoir son ami parti pour le front et ses frères sur le point d’en faire autant.

Certes, le vieil homme n’avait pas tort, la guerre n’était pas pour tout de suite et les promesses de paix valaient la peine d’espérer, mais elle restait sur sa déception. Le télégramme de Beathan aurait dû être la cerise sur le gâteau, compléter sa joie d’avoir enfin des nouvelles de sa famille, pas gâcher sa soirée. Enfin, elle était trop fatiguée pour diluer ce tracas dans une nouvelle distraction. Il était temps de rentrer.

Elle confia sa monture aux palefreniers des écuries d’Artag, puis continua à pied, enveloppée dans sa pèlerine, courant sous l’averse diluvienne. Ses bottines en cuir gorgées d’eau, elle allait de porche en porche pour s’abriter le plus possible de la tourmente.

Il fit bientôt si sombre qu’elle arrivait à peine à voir où elle allait. Heureusement, le passage secret n’était pas loin. Aveuglée par les gouttes qui barbouillait d’eau ses lunettes, elle finit par les glisser dans sa manche et se diriger dans son monde de myope. Les formes brouillées par ses yeux et l’obscurité lui donnaient l’air d’évoluer dans un rêve où elle aurait les yeux à demis-clos et où elle passerait la nuit à tenter de les ouvrir en entier.

Enfin, elle reconnu les formes de la fontaine au cerf. Il était temps, l’averse était si dense qu’elle l’avait trempée jusqu’aux os. Avec un peu d’espoir, les lettres avaient survécu à cette douche, sinon elle devrait s’en remettre à son feu de cheminée pour les sauver.

Elle souleva la bouche d’égout avec plus de difficulté que d’habitude. Le métal lui glissait entre les doigts et il lui semblait peser des tonnes. Elle descendit les échelons après l’avoir roulé au-dessus de sa tête et sauta à bas de l’échelle avec un soupir de soulagement.

Les égouts grouillaient de bruits bizarres, amplifiés par le ruissellement de la pluie dans les tunnels. Elle frissonna. Elle ne les aimait toujours pas, mais ils lui offraient un peu de répit face au déluge qu’elle venait de traverser.

Mathilde tamponna ses lunettes avec le bas de sa chemise dans une vaine tentative de les sécher et s’approcha de l’entrée du passage secret. Elle trouva du bout des doigts le minuscule blason de Sir Yakov Kh’arnam, discrètement gravée dans l’ombre des aspérités de la pierre. Une pression légère, et le mur rentra dans le sol, révélant le long boyaux obscures qui la ramènerait au Collegium.

Aussi peu motivée était-elle à l’idée de retourner là-bas, elle avait néanmoins hâte de retrouver des habits secs et d’un peu de chaleur. Elle remit ses lunettes, où persistaient des traces d’humidité et alluma une des lampes à huile qui attendaient dans un renflement du boyau de pierre.

Ce faisant, un crissement de métal retentit derrière elle, suivit d’un bruit d’eau. Mathilde se hérissa. Elle détestait tourner le dos aux ramifications souterraines qui s’étendaient sous la ville. Transie de froid et nerveuse, elle fit volte face vers les canalisations qui se noyaient dans l’obscurité.

Elle s’attendait à trouver un rat ou un chat dans la lueur de sa lampe et à rire de sa paranoïa.

Elle trouva une lame.

Dans un réflexe gravé dans ses muscles par des mois d’entraînements, Mathilde se jeta de côté pour éviter le coup. La lame entailla son flanc, ripa contre ses côtes et se planta dans le mur en y clouant sa cape. Mathilde trébucha, étranglée par la boucle de sa pèlerine. L’instant d’après, un bras vint s’écraser contre sa gorge, la plaquant contre l’albâtre.

Déjà, la douleur jaillissait de son flanc pour se répandre en elle en un feu liquide confondant son rouge sur ses habits trempés. La main pressée sur sa plaie, les yeux écarquillés et le front dégoulinant d’une brusque sueur qui se confondait avec les vestiges de l’averse, Mathilde releva la tête vers son agresseur, suivant la courbe acérée de son bras jusqu’à un visage encapuchonné.

À la lumière de sa lampe qui avait roulé au sol, la peau dénuée de cet avant-bras lui parut sombre, plus sombre que celle de n’importe quel île de l’Archipel. Quant au visage… elle distingua des traits comme elle n’en avait jamais vus, imprégnés d’ébène comme si la nuit s’était coulée dans sa peau.

Dans le coin de l’œil de Mathilde, une deuxième ombre remua près du passage secret, vêtue d’une cape semblable à son assaillant. Même enfumé par l’incendie qui consumait dans son flanc, le cerveau de Mathilde parvint à l’inévitable conclusion.

Ses attaquants étaient des Finkadiens.

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Timie
Posté le 16/11/2022
Noooooon!!
Ce chapitre commençait si bien !!
Boooon, ça fait beaucoup d'informations à digérer d'un coup !!
J'espère que ça ne va pas faire un effet boule de neige !
Aryell84
Posté le 01/08/2022
Coucou!!!!!!
Trop heureuse de retrouver Mathilde et ta plume!
On sent que les choses se compliquent là, surtout que je me demande si c'est en la suivant que les Finkadiens ont trouvé le passage - auquel cas elle est encore plus dans le caca parce que ça serait de sa faute - et sinon, comme ils l'ont trouvé! Bref, je suis presque contente de te lire en retard pour ne pas avoir un suspens comme ça à supporter ^^
Rien à dire sur le fond sinon, mais j'ai relevé un peu plus de maladresses et coquilles que d'habitude, sans doute parce que c'est la reprise ;)
Voici ce que j'ai repéré:
- « d’occasionnels éclaires » → éclairs
- « les oreilles gorgées du grondement des vagues s’écrasant sur les rochers autour d’elle » → je trouve qu’il y a un problème de rythme dans cette proposition, je pense que ça irait mieux si tu changeais « s’écrasant » en « qui s’écrasaient », ça donnerait une respiration (mais comme tu le sens évidemment!)
- « que tu t’en sorts » → sors
- « des perturbations diplomatiques majeurs » → majeures
- « le sceau étaient » → était
- « les yeux perdus sur le large agité » → y a un petit truc qui me chagrine parce que « sur » ne me semble pas aller avec l’expression, mais en même temps c’est pas possible de mettre « dans » avec ce qui suit…. Peut-être « les yeux perdus dans le contemplation du large agité » ?
- « Il n’avaient même pas » → ils
- « le vent par contre... » → « par contre » me semble un peu oral et familier
- « elle dut serrer sa pèlerine contre pour ne pas qu’elle l’empêche de marcher » → la tournure pour ne pas que est un peu lourde, d’autant plus que tu as déjà un « au point que » juste avant
- « les promesses de paix valaient la peine d’espérer » → je ne suis pas sur que ce soit la bonne expression, peut-être « les promesses de paix n’étaient pas complètement creuses »
Voili voilou, je me dépêche de lire le chapitre suivant !!! ;)
Fusca-history
Posté le 05/07/2022
DAAAAAAAAMN ! J'ai commencé ce chapitre en pensant lire un chapitre réconfortant de Mathilde qui a des nouvelles de plein de monde, pour ensuite me rendre compte que les nouvelles sont plus déprimantes qu'autre chose, et enfin ça ?? Mais au secours ! Surtout qu'à priori, sans Sylphe et sans arme, elle risque assez peu de faire le poids contre plusieurs soldats finkadiens (qui ont en plus dû être triés sur le volet pour faire partie de cette mission), et ça annonce TELLEMENT de problèmes ; parce que le passage secret est ouvert et qu'ils peuvent atteindre le Collegium sans le moindre problème, tuer ou au moins blesser pas mal de monde, parce qu'à priori, même si ça se passe bien, il y aura la question après de comment les soldats sont arrivés, que l'existence du tunnel va être révélée à tous (il va peut-être même être scellé ?) qu'elle risque de s'en prendre plein la gueule pour avoir fait entrer - même involontairement - des soldats finkadiens dans le Collegium, et qu'Artag risque de s'en prendre plein la gueule (parce que je pense qu'il va vouloir la protéger) en disant que c'est lui qui lui a révélé l'existence de ce tunnel...
Je m'attendais pas du tout à ça dans ce chapitre, et ce retournement de situation est incroyablement bien mené, j'ai beaucoup trop de questions actuellement ^^
Bref, je n'ai plus qu'une hâte, c'est d'être à la semaine prochaine ! (on peut dire que tu sais faire ton retour en tout cas ^^)
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