Chapitre 60 : la Bibliothèque

Notes de l’auteur : Bonne lecture à tous ! =^v^=

Perchée au sommet d’une échelle quasi verticale, Mathilde tendit le bras pour atteindre la couverture reliée d’un vieux manuel. Il était trop haut. Même dressée sur la pointe des pieds, il lui manquait cinq centimètres. Elle s’étira encore, allongeant les doigts au maximum, quand un choc ébranla l’échelle.

Mathilde sentit le vide l’aspirer. Elle se cramponna de justesse aux montants de bois, ses mains striées de cicatrices blanchies par l’effort. Le cœur battant la chamade, elle jeta un regard assassin vers l’imprudent qui avait failli la précipiter six mètres plus bas.

Deux yeux mauves la fixaient sans ciller, luisant dans l’obscurité qui régnait entre les étroites étagères. Les joues de Mathilde s’enflammèrent.

Ça y est. J’en ai ma claque.

Elle se laissa glisser le long des montants et atterrit de plain-pied sous le nez en trompette de son ennemi juré. Fineas ne broncha pas sous son regard accusateur et se contenta de poser un doigt sur sa bouche, feignant de se préoccuper des règles de bonnes conduites de la bibliothèque. Mathilde l’empoigna par le col et rapprocha son visage du sien.

— La punition d’Artag ne te suffit pas ? siffla-t-elle en gardant sa voix étouffée. Après m’avoir broyé les mains, pourquoi ne pas me briser tous les os en me faisant tomber d’une échelle ? Et si je meurs dans la chute, c’est encore mieux, c’est ça ?

Le Mauve l’arracha à son col et arrangea les rubans qui ornaient sa chemise, un sourcil impérieux levé et l’autre baissé sur ses améthystes incandescentes. Son charisme suintait à fleur de peau, mais c’était plus un manque de contrôle qu’une attaque. Il était rongé par une haine sourde, mais les défenses de Mathilde étaient trop hermétiques pour la laisser passer.

— Je ne vois pas ce que tu cherches à prouver, répliqua-t-il sur le même ton, je me suis simplement cogné contre ton échelle. Cela n’a rien à voir avec toi. Tu n’es pas le centre du monde.

Estomaquée par son culot, Mathilde gronda entre ses dents serrées.

— Alors, pourquoi ne pas m’ignorer ? Oublier que j’existe ? Ça devrait être à ta portée, non ?

Elle mentait. Elle ne l’en croyait plus capable depuis longtemps. Cet idiot cherchait à tout prix à retrouver un peu de contrôle dans leur vie de Filleuls étriquée de règlements, et avait jeté son dévolu sur elle pour se délasser les nerfs.

Elle replia ses doigts en poings serrés. Ils la démangeaient, impatients d’enfin se ruer sur le lieu rendez-vous qu’elle s’était promis de leur offrir : le nez de Fineas. Que dirait-il en voyant sa précieuse voilette tâchée de rouge ?

Cette vision assez jouissive suffit à dissiper la tension qui l’habitait. Elle regarda brièvement autour d’eux et ne repéra personne dans les environs. C’était rare de le trouver isolé, sans son laquais de Glen à sa botte. Elle avait une vengeance inespérée à portée de main.

Fineas la lorgna avec un reniflement dédaigneux.

— Je n’ai pas à suivre les ordres d’une pouilleuse.

Ah, il voulait la jouer snobe ? Très bien. Mathilde aussi pouvait prendre cette route. Le battre sur son propre terrain promettait une perspective alléchante.

— Ta pouilleuse, elle appartient à l’une des dix plus grandes fortunes de l’Archipel.

— Une fortune obtenue dans le commerce, balaya-t-il en fonçant le nez.

Mathilde le toisa avec un mélange d’affliction et de mépris. Il était plus stupide qu’il n’en avait l’air. Le commerce consistait la principale source de revenus des Nobles d’Impera, vu que l’Île-Capitale était la plus petite de l’Archipel et était constituée essentiellement de zones urbaines.

Plus grave à ses yeux, il venait d’insulter son père avec son ton moqueur. S’il continuait sur cette voie, ils n’allaient pas jouer ce jeu longtemps.

— Certes, dit-elle les lèvres pincées, le commerce… de diamants, entre autres choses. Ça doit te parler, vu que l’essentiel des gemmes qu’on trouve sur vos bijoux provient de nos mines. Sans parler des épices dans vos assiettes ou des tapisseries sur vos murs.

La figure de l’Imperien vira au cramoisi, ses yeux écarquillés comme une grenouille qu’on étrangle. Devant lui, elle avait accepté de courber l’échine pour éviter le conflit, quitte à fuir sa présence. À force, il avait dû prendre son choix pour une faiblesse…

Désemparé derrière sa voilette frémissante, il bouillait de la remettre à sa place, sans trouver les mots. Mathilde se délectait de la fébrilité de ses prunelles, qui cherchaient un argument, un jeu d’esprit pour asseoir de nouveau sa supériorité. En vain. Il lui manquait l’habileté et la vive imagination de Petra. Pathétique.

En désespoir de cause, il attrapa Mathilde par le col, la souleva de terre et la coinça contre les étagères.

— Ton père s’est fait de l’argent sur le dos de tout l’Archipel, grinça-t-il d’un ton acide, il n’y a pas de quoi se vanter. Et puis… j’ai entendu dire qu’il était très populaire auprès des femmes, qu’il rencontre au cours de ses voyages. Comment ta mère supporte-t-elle de voir son honneur bafoué par un mari coureur de…

Son fiel se finit dans un gargouillis étranglé au moment où la jambe de Mathilde lui frappa l’entrejambe. Il la lâcha et recula, courbé en deux, le visage si crispé qu’il semblait se replier sur lui-même. Mathilde lui saisit le bras et le lui tordit dans le dos, appliquant une pression à la limite du tenable sur ses mains.

La joue encastrée contre les reliures en cuir des ouvrages centenaires, Fineas se retrouva immobilisé avant d’avoir pu comprendre ce qui lui arrivait. Aussitôt, son charisme se déchaîna à l’encontre de Mathilde, mais il se brisa sur les yeux, qu’il distinguait avec difficulté, son cou tordu contre les livres.

Étonnamment, malgré leur dureté, ils étaient calmes et froid comme deux cristaux de glace. Aucune trace de la panique qu’il cherchait à lui imposer. Le teint aussi pâle que d’ordinaire et la respiration régulière, la seule expression qu’il pouvait déchiffrer sur ses traits lissés était le mépris, à peine discernable dans l’arc de ses sourcils.

Tout en maintenant sa prise, elle approcha ses lèvres de son oreille et murmura sur un ton posé.

— Un mot de plus sur ma famille, et je te brise les doigts.

Il n’y avait aucune trace de colère dans ce chuchotement, pourtant Fineas peina à déglutir. La fille qui lui tordait les phalanges, comme pour éprouver résistance de ses os, n’avait rien à voir avec celle dont il avait piétiné les mains des mois auparavant.

Il l’avait soulevé avec tant d’aisance à l’instant… et à présent il ne pouvait se mouvoir sans être traversé d’un éclaire de douleur nerveuse. Les lèvres de Mathilde se relevèrent en un sourire de loup. Les cours de combats du Collegium lui servaient enfin à quelque chose ! Depuis le temps qu’elle rêvait de faire ça !

Rouge de colère, Fineas explosa à voix basse en redoublant d’efforts pour diriger son charisme vers elle.

— Lâche-moi, espèce de maniaque ! Comment oses-tu lever la main sur moi ?

Elle haussa les sourcils et lui mit sous le nez sa paume zébrée de cicatrices.

— Tu as osé, non ? Tes mains pour les miennes, c’est plutôt équitable.

— Si tu me touches, je te jure que ta vie deviendra un enfer ! cracha-t-il, les veines gonflées de son front battant contre ses tempes.

Il pensait lui opposer là une menace digne de la faire reculer. Il ne réussit qu’à la faire rire.

— Et comment comptes-tu t’y prendre ? Ton charisme me donne à peine quelques fourmillements au bout des doigts, et il me semble que ton temps est très pris par une certaine punition.

— Nous sommes à quatre contre un !

Mathilde augmenta la pression contre les doigts du Mauve, qui ne put retenir un hoquet de douleur.

— Oh, comme c’est honorable ! Mais là, tu es tout seul. Enfin, si tu veux jouer dans cette cour, j’ai deux coéquipiers qui ne seraient pas contre te refaire le portrait.

— Tu es folle !

— Pas plus que toi.

— Si je crie, les Augures viendront voir ce qu’il se passe !

Le sourire de Mathilde reprit son accent lupin qui la faisait ressembler à son Tuteur. Sa peur avait disparu, de même que la colère qui l’habitait quelques minutes plus tôt. La stupidité de son adversaire les avait chassées.

Elle inspira à fond, paisiblement. Le Collegium l’avait armée, Artag l’avait formé, les petits jeux cruels de cet imbécile ne l’atteindraient plus.

— Qui croiront-ils, d’après toi ? susurra-t-elle. Celui qui a failli me faire perdre l’usage de mes mains, ou celle que tu as manqué de tuer d’une chute d’une échelle de six mètres ?

Le visage congestionné du Mauve bleuit de rage tandis qu’elle le coinçait de plus en plus par ses mots. Comment une arriviste comme elle pouvait avoir l’impertinence de lever la main sur lui ! Personne ne l’avait jamais fait, et ce n’était pas cette gueuse qui allait commencer !

Mathilde sentit la décharge nerveuse parcourir le garçon avant qu’il frappe. D’une ruade, il projeta sa jambe en arrière, espérant trouver la poitrine de son adversaire. Mais elle s’était déjà retirée, et il ne réussit qu’à heurter à pleine vitesse les montants en chêne de la bibliothèque.

Face à la solidité du bois plein, ses souliers vernis ne firent pas le poids. Ses lèvres laissèrent s’échapper un glapissement incontrôlable et il se recroquevilla autour de son pied meurtri. Avec la force qu’il avait mise dans son coup, une entorse était à considérer…

Indemne et satisfaite, Mathilde l’abandonna à sa douleur et s’enfonça plus profondément dans les rayonnages de la bibliothèque.

Le bruit allait attirer l’attention des Augures et malgré ses menaces antérieures, elle ne souhaitait pas attirer d’avantage d’attention négative sur elle à cause de Fineas. S’il lui restait deux sous de jugeote, il ne dirait rien de leur « échange » aux Directeurs. Après tout, il en était l’initiateur et ses antécédents plaidaient en la faveur de Mathilde.

Pour être sûre de ne croiser personne d’autre, elle monta dans les rayonnages supérieurs, une sorte d’étroit balcon qui courrait le long des murs pour atteindre les étagères les plus proches du plafond. C’était la cachette idéale pour qui cherchait un peu de paix.

Elle s’assit le dos calé dans un coin, puis exhala longuement en se massant la nuque. Son corps paraissait avoir concentré sa nervosité en millier de cristaux logés entre les fibres de ses muscles, et elle ne s’apercevait que maintenant du mal qu’elle avait à bouger.

Pourtant, cette tension ne s’étendait pas à son esprit. Elle s’étonnait elle-même du calme qui l’habitait. Était-ce le soulagement d’avoir pu obtenir un semblant de vengeance sur son agresseur ? Ou alors s’était-elle simplement mieux contrôlée que d’habitude ? En tout cas, Artag serait fier !

Son sourire ne la quittait plus, et s’agrandissait davantage à chaque fois qu’elle songeait aux inepties de Fineas. Enfin, elle pourrait le revoir sans crainte. Elle devrait rester prudente — elle l’avait tout de même menacé, son ego surdimensionné n’allait pas le lui pardonner de si tôt — mais elle n’aurait plus peur.

Elle se surprit à anticiper avec impatience le moment où elle pourrait raconter son affrontement à Rok. Lui aussi serait fier. Et Galis rirait et la taquinerait, comme à son habitude. Une chaleur agréable se répandit dans les muscles tendus de Mathilde. Se savoir soutenue faisait vraiment toute la différence.

Savourant sa petite victoire encore et encore, Mathilde feuilleta quelques livres piochés dans les étagères autour d’elle sans retenir grand-chose. Elle était si absorbée par ses pensées qu’il se passa un long moment avant qu’elle réalise que la lumière de la pièce avait drastiquement baissé, au point de rendre la lecture impossible.

Lorsqu’elle avisa enfin que la seule chose qui bravait l’obscurité complète était les rares veilleuses rougeoyantes disposées aux portes de la bibliothèque, elle comprit qu’elle avait dépassé les horaires d’ouvertures.

Ce n’était pas encore le couvre-feu, mais les Augures fermaient les portes de la Bibliothèque des Sylphes deux heures avant minuit pour éviter que les étudiants ne s’endorment entre les étagères. Mathilde se leva en grommelant. Elle ne serait pas punie, mais elle était bonne pour un laïus sur l’importance d’un rythme de vie sain si elle se faisait attraper.

Aidée par sa position élevée, elle parcourut les rayonnages du regard pour évaluer quelle trajectoire la mènerait plus rapidement vers la sortie sans rencontrer d’Augure en patrouille. Ce faisant, elle s’aperçut que la lampe d’une des tables de travail était allumée.

Une personne, passe encore, mais deux ? Les Augures n’avaient pas dû faire leur vérification habituelle. Tout en restant cachée dans la pénombre qui entourait le plafond et le balcon, Mathilde se rapprocha pour identifier l’autre Filleul qui s’était laissé prendre par le temps.

Accroupie contre la balustrade, elle scruta la silhouette mince qui s’agitait en ombre chinoise au-dessus d’une longue table où elle avait déroulé de grandes cartes parcheminées. Son cœur bondit de joie dans sa poitrine. Ces membres osseux, ce profil acéré, cette allure lugubre…

Artag était de retour !

L’envie de dévaler l’escalier et de courir jusqu’à lui la submergea, mais elle se rappela in extremis qu’elle était encore en pleine infraction des règles du Collegium. Artag ne lui en aurait probablement pas tenu compte, mais il avait aussi l’air très occupé. Elle ne voulait pas prendre le risque de le déranger.

Elle n’avait pas souvent eu l’occasion de le voir travailler, car il s’appliquait toujours à lui consacrer son temps lors de leurs entretiens. Aussi, l’intensité de sa concentration autour des documents la fascinait.

Une lentille grossissante coincée sous son arcade sourcilière, son œil multicolore scrutait avec minutie les cartes étalées sur la table d’étude. Puis, il consultait tour à tour une collection de vieux opuscules ouverts autour de lui, et enfin griffonnait ses observations dans un petit carnet tenant dans la paume de sa main.

Ce manège consciencieux, et en même temps rapide et nerveux, alarma Mathilde. Il arrivait probablement tout juste des terres conquises finkadiennes, et il se plongeait aussitôt dans le travail sans prendre même la soirée pour se remettre du voyage ? Cela n’annonçait rien de bon pour les négociations…

Des pas se rapprochant interrompirent les inquiétudes de Mathilde pour les remplacer par d’autres. Les Augures revenaient et elle n’était toujours pas partie ! Elle se blottit plus encore dans un repli sombre du balcon en espérant qu’ils n’avanceraient pas dans sa direction avant qu’elle n’eût pu déguerpir.

Heureusement pour elle, ce fut le Chambellan qui vit surgir face à lui le couple immortel.

— Artag ! s’exclama Sheila en venant à sa rencontre pour l’embrasser, tu es de retour ! Tu aurais pu nous prévenir.

L’Ilarnais se raidit sous cet accueil, ses sourcils froncés obscurcissant les ornières sous ses yeux. Il se dégagea et inclina le buste devant les Directeurs.

— Pardonnez-moi, vous n’étiez pas dans votre bureau.

— C’est vrai, admit la femme. Nous nous sommes absentés pour raccompagner tes collègues aux portes de la Citée Impériale. Ils doivent regagner leurs postes en terre conquise.

Mathilde se plaqua la main sur la bouche pour retenir une exclamation de surprise. Les Porteurs de Sylphes étaient partis ? Comme ça, sans faire leurs adieux ? Elle n’avait pas imaginé leur départ si brusque. Enfin, ils étaient en temps de crise, cela n’aurait pas dû l’étonner.

Plus important à ses yeux, cette nouvelle avait des implications très réjouissantes pour ses projets avenirs…

Darin passa en revue chaque document ouvert avec un hochement de tête appréciatif.

— Tu es toujours aussi méticuleux dans ton travail. Y a-t-il quelque chose que l’on puisse faire pour t’aider ? Un livre qui te manque ? Tu sembles avoir sorti essentiellement des recueils d’histoires sur la Finkadie…

Il accompagna ses derniers mots d’un regard interrogateur qui fit soupirer Artag. Rangeant son verre grossissant dans sa poche poitrine, il marmonna avec réticence.

— La trêve est maintenue, mais tout juste. J’ai réussi à établir un accord provisoire avec leurs ambassadeurs, et je tiens à le renforcer le plus vite possible. Je veux en finir avec ce conflit. Pour ça, j’ai besoin de mieux connaître nos ennemis.

Sheila pencha la tête de côté avec un sourire tendre.

— Peut-être, mais ce n’est plus le moment. Tu as le droit à un peu de repos tout de même. Les horaires de cette bibliothèque sont faits pour préserver le sommeil des Filleuls, ceux de tes pupilles comme le tien.

— Et puis, tu n’es pas le premier à vouloir à tout prix mettre fin à cette guerre, renchérit Darin en lui tapotant l’épaule, une lueur triste dans les yeux. D’autres se sont tués à la tâche, et nous tenons à ce que tu n’ajoutes pas ton nom à cette liste.

Artag n’avait pas l’air d’apprécier ces réprimandes. Mathilde était trop loin pour voir la couleur de ses yeux, mais pouvait deviner son agitation à ses doigts arachnéens qui pianotaient convulsivement dans son dos.

Il était une pelote de nerfs pétrie d’adrénaline que les Augures avaient arrêtée en plein élan dans ses recherches. Au vu de l’effort de concentration qu’il avait dû fournir, Mathilde compatissait avec sa frustration.

La discussion des Directeurs et du Chambellan continua un peu, mais Mathilde fila sans s’attarder davantage. Malgré son insatiable curiosité, elle préférait abréger sa séance d’espionnage pour rejoindre ses appartements avant que les Augures ne s’aperçoivent de sa présence.

De plus, elle tenait à passer une nuit complète et aussi paisible que possible, car, grâce au départ d’une certaine personne, la suivante promettait d’être beaucoup plus courte.

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Timie
Posté le 16/11/2022
1. Fineas est un sale gosse
2. Heureuse de revoir Artag, moins qu'il n'apporte pas de bonnes nouvelles
3. On peut en savoir plus sur les sylphes pleeeeaaaaase ??
Bisouuus
Fusca-history
Posté le 05/07/2022
Le culot de Fineas en devient presque comique... mais la réponse de Mathilde est incroyable ! j'étais partagée entre l'étonnement (je ne la voyais pas tout envoyer valser pour le remettre à sa place j'avoue ^^) et l'admiration parce que, quand même, elle l'a éclaté et fait voler en éclat ses grands airs et sa certitude que Mathilde n'était qu'une victime parfaite pour lui. Et ce que c'était satisfaisant de voir Mathilde sûre d'elle - enfin ! parce que c'est une telle évolution depuis les tous premiers chapitres, je suis fière d'elle - et que Fineas soit réellement le seul responsable de sa pénible douleur au pied ^^
Et le retour d'Artaaaaaaag ! (à force tu sais bien que c'est mon personnage préféré haha) Par conter, le voir si soucieux n'annonce pas grand chose de positif pour la situation politique à venir ! Tout comme le retour des deux Porteurs de Sylphe à la frontière qui, même s'il est fort appréciable - et apprécié - pour Mathilde, rajoute à la tension géopolitique ambiante que tu fais régner (parfaitement d'ailleurs ^^)
Bref, super chapitre, qu'il était temps que je commente (à la troisième lecture ^^) et hâte d'aller lire le nouveau !
Hastur
Posté le 16/05/2022
Hello !

Voilà bien longtemps que j'avais manqué à ma lecture hebdomadaire. J'ai rattrapé mon retard et ça a été un plaisir de m'enfiler un petit paquet de chapitres d'un coup ! :D

Je me plais toujours autant à suivre Mathilde. On ressent bien l'évolution de tous les personnages, de la situation aussi vis-à-vis de la guerre et des conséquences qu'elle pourrait engendrer.

Hâte de voir ce que tu réserves pour Mathilde, si tu lui offriras un Silphe du 3me Cercle ou non, ou bien celui de la sirène qui a rapport avec la musique en un sens :).

Bon courage pour ton mémoire et la suite de l'écriture :).
MarenLetemple
Posté le 02/04/2022
J'aime beaucoup l'évolution de Mathilde. On voit que ce qu'elle a vécu a servi à renforcer son caractère et à la rendre plus forte.
Finéas... quel imbécile fini ! À ses côtés, Malfoy est presque un ami !
J'aime bien ce qu'augure le retour d'Artag, non que je sois fan de guerre, hein, mais parce que les enjeux vont changer pour les Filleuls.
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