Le retour des Augures approchait à grands pas. Les dernières répétitions de la pièce de théâtre étaient de plus en plus intensives. Toutes les occasions étaient bonnes pour réviser ses répliques, rejouer une scène ou un dialogue. Lady Tymphos était impitoyable. Elle critiquait sévèrement leur jeu d’acteur, leur diction, leur manière de projeter leurs voix…
— On devra vous entendre dans tout le Cantatorium, répétait-elle sans fin, et vous devrez couvrir les discussions des Nobles dans l’assemblée. Si les Augures ne peuvent pas vous entendre, nous aurons fait tout cela pour rien !
Hans était sa cible favorite. Le rouquin mourait sur les planches au cours de l’acte II et peu importait comment il se débrouillait avec sa scène, Lady Tymphos n’était jamais satisfaite. Ce devait être symbolique, puis réaliste, et Hans devenait fou à force de recevoir des consignes comme : « pas assez poignant », « trop vivant »…
Rok n’était pas épargné non plus. Il jouait le meilleur ami du personnage principal de la tragédie, et bien qu’il n’ait qu’une dizaine de répliques, elles étaient bizarrement alambiquées. Lorsqu’il avait montré son texte à Mathilde, elle avait d’abord cru à une erreur.
Ces phrases ironiques et pleines de second degré étaient à des kilomètres de la sensibilité de Rok et typiquement le genre de remarque dont Galis avait l’habitude. Le géant ne comprenait pas la moitié des sarcasmes qu’il était censé dire, et encore moins comment il était censé les prononcer pour être compris.
Comme ce n’était pas la Directrice Adjointe qui allait s’en charger, Mathilde l’assista dans une révision générale de ses répliques. Puis, après deux ou trois séances assez fructueuses en progrès, elle le repoussa doucement. Elle avait sa propre tâche à abattre, et bien que l’aider lui fasse plaisir, elle n’avait pas le temps.
— Soyons d’accord, lui glissa-t-elle avant de partir, nous savons très bien tous les deux qui tu devrais aller voir pour ce genre de lignes.
Elle n’explicita pas. C’était inutile. Galis était évidemment la personne la mieux indiquée. C’était même un peu trop gros pour une coïncidence. Mathilde soupçonnait Artag d’être responsable de ce choix particulier de rôle pour le géant. Il avait dû faire cela pour les forcer à coopérer sans en avoir l’air, pour que cela vienne d’eux plutôt qu’ils obéissent seulement à un ordre. Rusé, le Chambellan !
Galis tirait toujours une immense satisfaction à aider autrui, il n’hésiterait pas à voler à son secours s’il avait s’agit de n’importe quels autres Filleuls. Il fallait juste qu’il sorte de sa mélancolie, et que Rok assouplisse ses exigences…
Si le géant était celui qui appelait à l’aide, Galis serait plus susceptible de céder, cela dit. Se sentir utile pousserait peut-être l’Ilarnais à cesser de broyer du noir…
Pour sa part, Mathilde s’échinait plus que jamais sur les partitions envoyées par son père. La musique de Daniel Donenza était magnifique dans sa simplicité, et faisait vibrer en Mathilde son amour pour les mélodies folkloriques de l’Archipel.
C’était une telle souffrance pour elle de ne pouvoir leur rendre justice qu’il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne s’écroule d’épuisement à la fois physique et mental à la fin d’une session de violon. Mais elle ne pouvait pas s’arrêter. Le temps lui filait entre les doigts et elle avait beau s’y accrocher de toute ses forces, le spectacle approchait.
Ses mains continuaient de la frustrer, trop faibles et malhabiles dans les passages importants du morceau, mais elle s’immergeait tant dans la musique elle-même qu’elle ne leur prêtait plus attention. « À force de travail », se disait-elle, « les imperfections finiraient bien par s’estomper… ».
*****
Enfin, le jour de la représentation arriva. Les Filleuls se rendirent au Cantatorium en carrosse juste après leur petit-déjeuner et participèrent à la préparation de la scène auprès du personnel, sous la direction du directeur du théâtre et de Lady Tymphos.
Puis, tandis qu’on mettait en place les derniers éléments de décors, constitués de plantes en pots, de châteaux en planches de bois peints et de draperies colorées, ils firent deux filages de la pièce pour se familiariser avec leur nouvelle scène et l’acoustique si particulière du Cantatorium.
Mathilde put jouer son morceau et se rendit compte qu’une difficulté supplémentaire s’ajouterait à son solo. Il lui faudrait beaucoup plus de force que prévu pour projeter le son de son violon jusqu’aux dernières rangées de spectateurs. Elle n’avait pas anticipé cet aspect-là, car elle n’avait jamais pu réviser que dans sa chambre.
En catastrophe, elle se remémora ses années d’études du violon où elle avait eu l’occasion de jouer dans des théâtres pour des auditions. C’était le même principe, il n’y avait pas de quoi paniquer. Elle devrait juste garder ce détail en tête pour adapter sa performance à la salle.
Elle ne pouvait malheureusement pas être sûre du résultat, car la présence des spectateurs changerait encore l’acoustique. Elle n’avait qu’à prier qu’on l’entende jusqu’au poulailler, tout là-haut, sans devoir tendre l’oreille…
Le soir venu, le Cantatorium ouvrit ses portes et les Nobles commencèrent à remplir les sièges. Un brouhaha croissant envahit les gradins et remonta jusqu’aux coulisses, où les Filleuls fébriles ne tenaient plus en place. Certains faisaient des allées et venues dans les couloirs étroits, d’autres s’étaient réfugiés dans une loge pour réviser une dernière fois leur texte ou retrouver leur calme.
Mathilde passait après la pièce de théâtre, mais cela ne lui apportait aucun réconfort. Faisant fi de sa robe de gala, elle se blottit dans un coin sombre entre une caisse et un rideau et se concentra sur sa respiration, roulée en boule avec l’étui de son violon serré contre sa poitrine.
Inspirer. Expirer. Du calme. Elle pouvait le faire. Elle s’était entraînée suffisamment… non ? Son cœur n’était pas de son avis et battait la chamade au point qu’elle sentait ses veines pulser contre ses tempes et son cou. Le bruit de la foule la tétanisait.
Mine de rien, cela serait sa première représentation en public sur une véritable scène en dehors de ses auditions scolaires… Elle regarda ses mains et gémit. Elles tremblaient comme des feuilles ! Toute cette rééducation pour rien ! Elle les pressa l’une contre l’autre, entrelaçant ses doigts pour les immobiliser, mais rien n’y fit.
Le pire, c’était qu’elle était incapable de dire si c’était le traumatisme musculaire qui était de retour, ou simplement l’effet du stress. Elle priait en son sein pour que ce soit le dernier, elle ne pouvait pas se permettre d’échouer sa performance !
Alors qu’elle se lamentait sur son sort, le front appuyé contre le cuir de son étui, elle entendit des pas venant dans sa direction. Elle sursauta et dans un réflexe instinctif, serra plus fort son violon contre elle, se reculant davantage dans l’ombre. La peur insensée que les Mauves étaient venus lui briser une nouvelle fois son instrument l’avait foudroyée et elle agit avant même d’articuler complètement sa pensée.
Mais elle réalisa son erreur en voyant Rok surgir d’entre les décors, la mine renfrognée et les pages de son texte sous le bras. Il s’assit sur une caisse en face d’elle sans la remarquer, et fut rejoint par un autre Filleul en pourpoint couleur nuit et argent. Mathilde retint difficilement une exclamation de surprise : c’était Galis !
L’Ilarnais se plaça sur un tabouret à distance raisonnable du géant et lui fit un geste de la main comme pour l’inviter à parler.
— Recommençons, dit-il d’une voix qui tentait de rester aussi neutre que possible. Tu peux le faire, j’en suis sûr.
Il n’arrivait pas à effacer totalement de son ton la pointe de jubilation qui entourait ses mots. Rok n’était pas dupe, à en juger par le coup d’œil agacé qu’il lui jeta, mais il se plia tout de même à ses exigences.
— « Vous êtes donc grand seigneur, Monsieur, » récita-t-il, « pour qu’avec tant d’aisance vous vous permettiez d’outrager mon ami. »
Sa voix grave donnait des airs de menace à sa réplique, et Galis agita la tête en plissant les lèvres, à la manière d’un maître face à l’élève se trompe pour la énième fois.
— Non, non, non. Ce n’est pas ça. On dirait que tu vas agresser ton interlocuteur ! Tu dois dire ta phrase dans le même esprit que les autres que nous avons vu ensemble : avec de l’ironie. En t’entendant, le spectateur doit comprendre que tu te moques de ton adversaire, parce que ton ami est le prince héritier.
— Mais dans l’acte II, je l’affronte en duel, bougonna Rok en fronçant les sourcils. Pour moi, cette réplique est une menace.
Galis soupira et lui prit le texte des mains.
— Certes, il y a une menace sous-jacente. Mais elle est subtile, presque imperceptible.
— Si je la rends imperceptible, le sectateur ne la comprendra pas.
Galis pouffa et se laissa tomber sur une caisse voisine à celle de Rok, un sourire narquois sur son visage poudré.
— Crois-moi, il comprendra. Il a le contexte pour ça… et ton intonation. C’est pour ça que tu dois la dire comme je t’ai montré.
Il articula alors la réplique de Rok avec une ironie empreinte d’un subtile mépris. Mathilde constata le contraste flagrant de la prononciation de son cousin par rapport à celle du géant. Dans la bouche de Galis, les mêmes mots prenaient une légèreté acide, presque délicate malgré leur tranchant indéniable. En disant ces mots, son visage s’affirmait dans une expression de Noble sûr de sa puissance.
Sa transformation ne dura que le temps de sa réplique, après quoi il redevint le Galis qu’elle connaissait, le plaisantin au sourire taquin. Pendant le quart d’heure qui suivit, il fit répéter le géant encore et encore jusqu’à ce que son intonation s’approche suffisamment de son exemple.
Mathilde les observait sans bouger, sidérée. Elle n’arrivait pas croire ce que lui disaient ses sens. Galis en train d’aider Rok ? N’était-ce pas la première fois qu’elle les voyait parler ensemble sans qu’elle ait besoin d’amortir chaque choc entre eux ?
Silencieuse dans son coin sombre, elle resta cachée tout le long de leur échange. Elle craignait de briser cet instant de collaboration inespéré en se manifestant. De plus, elle était curieuse de savoir ce qui les avait amenés à ce stade de coopération.
En effet, le comportement de Galis n’avait pas changé. Il était à peine plus modéré dans ses paroles ou son attitude, et gardait sa désagréable habitude de voir les autres comme des enfants à qui il faut tout apprendre. Mathilde avait compris qu’il s’agissait de sa manière de se montrer bienveillant, et elle savait le remettre à sa place lorsqu’il allait trop loin.
Cependant, Rok n’avait pas les mots ni le tact nécessaire pour reprendre Galis sans le brusquer, ce qui avait donné lieu à d’explosives conversations au cours des derniers mois. La véritable évolution résidait de ce fait de son côté. Malgré ses grognements et ses regards noirs, il se pliait aux exercices de prononciations de l’Ilarnais et se bornait à ignorer ses remarques sarcastiques.
Mathilde sourit malgré elle. La ruse d’Artag, s’il était bien à l’origine de la distribution des textes, avait fonctionné au-delà de ce qu’on aurait pu espérer, connaissant le caractère buté des deux garçons.
Elle avait envie de courir les féliciter à présent, surtout Rok pour enfin réussir à passer par-dessus le snobisme d’un Noble. Ce n’était pas parfait, mais après avoir attendu cinq mois que ces deux idiots communiquent, Mathilde s’estimait plus que satisfaite !
Cependant, avant qu’elle puisse s’exécuter, Hans fit irruption dans leur recoin de coulisse.
— Venez ! dit-il d’un ton pressant. On vous cherche, le rideau va se lever d’un moment à l’autre !
La pièce commençait. Le cœur de Mathilde bondit dans sa poitrine. Déjà ? Ses doigts se crispèrent autour de son étui à violon. C’était trop tôt, elle n’était pas prête, elle n’était pas… Au loin, les coups de bâton frappés sur les planches annoncèrent le début des hostilités et les premières voix de ses camarades se firent entendre, soutenues par l’acoustique de l’immense salle de spectacle.
Elle renversa la tête en arrière, portant ses yeux humides sur les machineries qui se perdaient dans l’obscurité du plafond. Elle brûlait de s’envoler loin, à l’abri de ces centaines de paires d’yeux qui se préparaient à la juger.
Sans le violon de son père, sans l’habilité de ses mains, elle avait l’impression de se tenir en équilibre au-dessus d’un brasier, sur un fil tendu que les flammes s’apprêtaient à dévorer. Cette scène trop grande, ces projecteurs aveuglants, ces Nobles avides de son moindre faux pas, elle les sentait déjà la consumer.
Dans sa détresse, Mathilde n’entendit pas les pas qui se rapprochaient de sa cachette, et ce ne fut que lorsqu’on l’appela par son nom qu’elle sortit de sa tétanie. Une femme vêtue d’une robe en soie parme et coiffée d’une tiare d’argent se glissait entre les caisses encombrant les coulisses en répétant : « Mathilde ? Mathilde ? Bon sang, réponds-moi ! ».
Elle arriva enfin à la hauteur de la violoniste, et Mathilde reconnut sa sœur, une expression sévère déformant ses traits délicats. La surprise lui arracha un petit cri, qui permit à Jadice de la repérer parmi les piles de matériel. Aussitôt, la cantatrice fronça davantage les sourcils et planta ses poings gantés sur ses hanches.
— Enfin te voilà ! Je savais bien que je te trouverais recroquevillée dans un coin ! Sors de là tout de suite !
Prise de court, le corps de Mathilde obéit avant même de s’en rendre compte. Jadice la prit par les épaules et l’ausculta sous tous les angles avec un air inquisiteur.
— Dès que j’ai appris que tu présenterais un solo de violon ce soir, j’ai su que ça allait arriver. Tu vas devoir te mettre en scène devant toute la Cour et même le couple impérial ! Je suis venue vérifier que tu ne vas pas tous nous déshonorer avec ton émotivité. D’ailleurs, j’avais raison ! Reprends-toi un peu, on dirait que tu vas assister à ton propre enterrement !
Mathilde se dégagea brusquement.
— Si tu es là pour me houspiller, tu peux retourner dans ta loge. Tu ne m’aides pas du tout.
Jadice secoua la tête en soupirant et épousseta la robe de gala de Mathilde en grommelant.
— Au moins, tu portes une robe décente pour un récital… qu’est-ce qui est arrivé à tes mains ?
Mathilde les lui arracha et les enfouies dans le tissu ample de ses manches. Sa vue s’était brouillée d’un coup et elle sentit des larmes goutter le long de ses joues, sur son menton et dans son cou. Jadice écarquilla les yeux, horrifiée et sortit prestement un mouchoir de dentelle précieuse de ses longs gants.
— Hé là, doucement ! s’affola-t-elle en tamponnant délicatement son visage. Qu’est-ce qu’il y a ? Ne pleure pas comme ça, tu vas ruiner ton maquillage. C’est… c’est si grave que ça ?
Mathilde renifla, ravalant ses larmes du mieux qu’elle le pouvait, puis planta son regard dans celui de sa sœur. Jadice écarta son mouchoir dans un geste plein d’une gêne hésitante.
— Quoi ? Qu’est-ce que…
Mathilde ferma les yeux et entoura sa sœur de ses bras, la serrant fort contre elle. Jadice se figea, les bras suspendus dans les airs. Une incompréhension complète s’étalait sur son visage.
— Juste un moment, murmura Mathilde sans relâcher sa prise. Accorde-moi juste un moment.
L’incompréhension se mua en inquiétude et Jadice lui rendit son étreinte, d’abord prudemment, puis franchement, la soulevant presque de terre. Mathilde inspira le parfum de sa sœur, savourant chaque seconde de ce contact familier.
Elle en tremblait tant elle était émue. Jadice la tint longtemps ainsi, sans dire un mot, lui caressant seulement le haut de la tête en prenant soin de ne pas défaire sa coiffure. Puis, lorsqu’elle fut apaisée, sa sœur lui releva la tête pour croiser son regard.
— Toi, ça ne va pas. Tu ne crois pas une seconde que tu vas réussir, je me trompe ?
Les yeux de Mathilde parlèrent pour elle, et Jadice effleura son front de ses lèvres.
— Petite idiote. Il n’y a que toi qui doute.
Elle la poussa face à un grand miroir en pied qui prenait la poussière.
— Pour une fois dans ta vie, vois-toi comme tu es et non comme tu crains d’être.
Mathilde toisa la fille face à elle, vêtue d’une robe en dentelle carmin, le teint pâle, les cheveux en couronne autour de sa tête et coulants sur ses épaules comme des rivières de lait. Ses manches longues et bouffantes masquaient en partie ses mains et sa robe s’évasait sur ses épaules, sa gorge seulement recouverte d’un fin tissu transparent rassemblé sur son cou en un col haut de dentelle.
Ses pleurs avaient rosi ses joues et apporté du brillant à ses prunelles. Jadice lui désigna son reflet avec autorité.
— Ce n’est pas ma petite sœur pleurnicharde que je vois là, c’est une soliste. Je ne sais pas ce qui est arrivé à tes mains, mais elles ne t’ont pas empêchée d’arriver jusque là.
Puis, elle la tourna de nouveau vers elle et martela de sa voix assertive.
— Ta robe est très bien, ta coiffure aussi et tu aimes le violon plus que personne : tu vas y arriver. Tu m’entends ? Répète !
Mathilde s’exécuta mollement en retenant un rire nerveux.
— Je vais y arriver…
— Bien, acquiesça Jadice en se dégageant. Je dois retourner dans ma loge, mais je te préviens : qu’aucun autre mot que ceux-là ne te traverse l’esprit avant la dernière note de ton morceau ! Tu dois briller !
Elle lui serra une dernière fois les épaules avant de s’en aller aussi rapidement qu’elle était venue, prouvant combien elle était familière avec les coulisses du Cantatorium. Mathilde resta seule, assise sur une caisse face au miroir, pensive.
Sa sœur était vraiment particulière… mais bon, de temps à autre, un peu d’exubérance ne faisait pas de mal pour remettre les idées en place. Elle reprit son étui à violon contre son cœur et elle adressa un demi-sourire à son reflet.
— Je vais y arriver. Je vais y arriver…
Et Galis et Rok qui travaillent ENFIN en équipe !! Artag a vraiment réussi son coup, c'est machiavélique et superbement bien exécuté ^^
Excellent chapitre, je vibre d'impatience d'aller au suivant, don cje ne m'attarde pas, je suis d'accord sur tout avec Hastur ;)
Voici les petites coquilles que j'ai relevées:
- « Le retour des augures approchait à grands pas à mesure. » il manque quelque chose non ? Ou alors tu as mis un point au mauvais endroit
- « les discussions des nobles dans l’assemblé » → assemblée
- « sans l’habilitée de ses mains » → habileté
- « chaque seconde de ce contacte familier » → contact
Des bisous <3
Merci pour ton commentaire et tes repérages des coquilles récalcitrantes, je file lire le suivant ;)
A tout de suite ! =^v^=
Emmy
Ca y est, on a peut-être atteint le point de bascule dans la relation entre Galis et Rok. A voir si cela se concrétise véritablement par la suite avec des enjeux différents. En tout cas, je trouve que cette amorce est assez naturelles, via l'ombre d'Artag qui plane :).
J'ai beaucoup apprécié aussi ces sortes de véritables retrouvailles avec Janis. Je trouve que c'est bien jouer, car il y a quelque chose de très logique à ce que ça soit la seule personne qui puisse apporter du réconfort à Mathilde dans cet instant. Elle est sa soeur, mais surtout c'est une artiste qui comprend le stress de la représentation et tout ce qui peut l'accompagner.
J'apprécie toujours autant le sensibilité de Mathilde. Cela la rend vraiment très attachante comme personnage. Je trouve que dans ce chapitre, ça en a devient encore plus palpable !
Je suis très impatient de lire le prochain chapitre du coup. :D
A bientôt !
Merci pour ton habituel et si plaisant commentaire.
Rok et Galis partagent en effet un moment inédit où, oh joie, ils ne se disputent pas... chose rare XD
Jadice prend enfin son rôle de sœur à cœur et, comme tu le dis si bien, elle est un peu la seule personne à vraiment pouvoir la comprendre en ce moment.
Je suis toujours heureuse d'entendre que Mathilde te plait autant! A bientôt dans un nouveau chapitre ! =^v^=
Emmy