Chapitre 47 : Cicatrisation

Notes de l’auteur : Je fais un retour un peu plus tôt que prévu, mais bon, j'ai pu me libérer alors pourquoi vous faire attendre ? ;)
Bonne lecture à tous ! =^v^=

Mathilde regardait fixement le calendrier depuis bientôt une dizaine de minutes. La date du Retour des Augures à la Capitale, le 31 août, était entourée de rouge et l’aspirait comme un maelstrom, la plongeant dans un abysse de découragement. Plus que quatre semaines avant le jour du concert. Elle baissa les yeux vers ses mains. Couturées de lignes rougeâtre fragiles et cuisantes, elle les reconnaissait à peine.

Mrs Titus avait jugé la cicatrisation complète deux jours plus tôt, elle pouvait maintenant aller sans bandages. C’était un progrès certes, mais Mathilde ne réussissait pas à se réjouir. Elle avait commencé ses exercices de kinésithérapie avec assiduité, respectant à la lettre les consignes qu’on lui donnait, mais les résultats tardaient à se montrer.

Mathilde plia et déplia les doigts, lentement. Ils étaient agités d’un tremblement involontaire et quasi constant qui rendait toutes ses tâches quotidiennes difficiles. Son écriture était illisible, sa précision au mousquet ou au pistolet était exécrable, tenir une épée était hors de question et, pire que tout, son jeu au violon était un massacre.

Le Collegium lui avait acheté un nouvel instrument en guise de dédommagement, un modèle splendide et rare qu’elle aurait dû apprécier… mais son ancien lui manquait trop pour cela. En y ajoutant le fait qu’elle ne parvenait pas à en extraire un son décent, il ne fallut pas longtemps avant qu’elle le prenne en aversion.

Mrs Titus lui avait promis que le tremblement n’était qu’une séquelle passagère due à l’expérience traumatique qu’avaient vécue ses muscles, qu’il disparaîtrait avec le temps, mais Mathilde était constamment habitée par la peur de ne pas retrouver le contrôle de ses mains.

Elle posa les yeux sur son étui à violon qui attendait sur une étagère de sa chambre, en face de son bureau. Un frisson la parcourut de la tête au pied et elle s’empressa de replonger la tête dans son anthologie des plantes vénéneuses. Un flot d’images et de paroles désagréables voilèrent un moment ses yeux, bourdonnant à ses oreilles comme un essaim de frelons furieux.

Quelqu’un frappa à la porte, la faisant tressaillir.

— Le dîner est servi, Miss, dit la voix étouffée d’une domestique.

Mathilde leva la tête vers l’horloge de sa chambre. Voilà déjà quatre heures qu’elle travaillait sans interruption. On lui avait donné le droit de travailler depuis ses appartements pendant les cours d’entraînement physique, ainsi que pendant les heures d’études, en guise de consolation pour son agression. C'était un soulagement, car elle n’était pas prête de se sentir de nouveau à l’aise dans une salle d’étude. Cependant, elle s’était vite rendu compte qu’entre ces quatre murs, elle perdait toute notion du temps.

Elle soupira, s’enroula dans son châle et sortit de sa chambre en traînant les pieds. Elle aurait aimé prolonger sa solitude encore un peu. Rien que l’idée de croiser les Mauves suffisait à la faire frissonner — de peur peut-être… ou de rage, elle ne savait pas trop.

Elle descendit dans la grande salle, où le buffet du soir était servi aux Filleuls, copieux pour pallier à leur épuisement. Les effluves de viandes rôties, de légumes sautés et de riz parfumé prirent Mathilde à la gorge, trop lourdes pour son estomac comprimé par l’angoisse.

Luisa, Lalëy et Kaleb étaient déjà attablés et discutaient avec animation, toujours affublés de leurs vêtements d’exercices. Il lui sembla qu’ils baissèrent d’un ton à son arrivée, s’interrompant parfaitement lorsqu’elle passa à leur niveau. Mathilde ne leur accorda pas un regard, se contenta de composer son repas et de s’installer à une table vide.

Elle prit sa fourchette en veillant à ce que tous ses doigts lui obéissent. Une chose aussi simple que de saisir un objet lui demandait un effort et ne se faisait pas sans un tiraillement douloureux de ses cicatrices.

« ça va passer. » Se répéta-t-elle comme à chaque fois que ses mains la faisaient souffrir. « Mrs Titus l’a promis. »

Contrôlant son tremblement du mieux qu’elle pouvait, elle commença à manger. Des éclats de voix jaillirent du fond de la salle. Les Mauves venaient d’arriver. Elle déglutit avec difficulté. Du calme. Artag leur avait interdit de l’approcher jusqu’au le retour des Augures. Il avait dû se montrer particulièrement persuasif, car, s’ils ne lésinaient pas sur les commentaires acerbes et les regards haineux, ils les faisaient néanmoins en gardant leurs distances.

Mathilde ressentait plus de rancune que de crainte envers eux, et elle maudissait sa propre faiblesse qui l’empêchait de leur rendre le mal qu’ils lui avaient fait. À chaque fois qu’elle croisait leurs prunelles violettes, elle se détournait prestement, de peur de céder à une pulsion de violence. Ses mains n’y auraient pas résisté, et c’était bien l'unique chose qui la retenait d’écraser son poing sur le visage arrogant de Fineas.

Cela dit, elle pouvait tirer une certaine satisfaction à les observer de loin, car elle n’était pas la seule que cet incident ait amochée. Fineas avait passé un sale quart d’heure entre les mains du géant. Il était même étonnant que Rok ne soit resté que trois jours en cellule d’isolement, vu ce qu’il lui avait fait.

Son visage était tuméfié, sa bouche fendue et son nez cassé. Ses chers yeux violets étaient cerclés de noir et injectés de sang. Il avait également le bras en écharpe à cause d’une épaule déboîtée.

Toutes ces blessures infligées à son tortionnaire n’étaient pas désagréables à Mathilde, seulement elles étaient aussi la preuve que Rok avait perdu le contrôle de lui-même. Pour un Filleul, ce n’était pas une mince affaire. Chaque matin, une heure avant le petit-déjeuner, il devait effectuer des travaux supplémentaires avec Sir Malik qui le laissait pantelant pour le reste des cours. Les Mauves subissaient le même sort chaque soir, mais pendant deux heures de plus.

La punition de Rok avait été atténuée par le fait qu’il avait porté secours à Mathilde. Artag l’avait aussi furieusement soutenu auprès de la Directrice Adjointe. Mais, à entendre Lady Tymphos, il y avait plus que de la légitime défense dans son acte. D’aucuns auraient pu croire qu’il en avait profité pour régler ses propres comptes avec le Mauve…

Ils s’installèrent tout au fond de la salle à manger. Mathilde remarqua qu’ils n’étaient pas au complet. Un des Mauves manquait à l’appel. Tycho entra quelques minutes plus tard, la tête haute et le regard fier. Ses cheveux blonds étaient décoiffés, ses vêtements débraillés et un de ses yeux s’ornait d’un tout récent cercle noir. Il ne portait toujours pas sa voilette.

Lorsque Mathilde le vit s’asseoir à côté de Luisa, le dos tourné au reste des Mauves, elle devina que son groupe n’avait pas dû lui pardonner d’avoir averti Artag de leurs méfaits. Mathilde non plus n’était pas disposée à passer l’éponge sur la passivité dont il avait fait preuve à chaque fois qu’on l’avait harcelée, mais elle devait reconnaître que sans lui, l’incident aurait pu être bien pire.

Elle avala une nouvelle bouchée de légumes en reniflant. Il ne s’en sortait pas mal pour un traître : le groupe de Luisa l’avait intégré très facilement et il s’entendait bien avec Kaleb. Il n’était donc pas à plaindre.

Les derniers Filleuls manquants pénétrèrent dans la salle à manger. Couverts de sueur et d’égratignures, encore à moitié essoufflés, Rok et Galis s’installèrent en face de Mathilde, en pleine dispute sur le dernier cours de Sir Malik.

— Pourquoi n’as-tu pas suivi le sentier, comme indiqué sur le plan ? s'énervait Galis. Tu serais arrivé à leur base bien plus vite !

— Il était bien trop exposé, et ils m’auraient attendu de ce côté-là. Ma route était plus sûre et mieux couverte par les arbres.

— Il fallait traverser des buissons entiers de ronces ! Qui peut franchir un obstacle pareil en moins de dix minutes ?

— C’était faisable. Je l’ai fait en cinq.

— C’est ça, vante-toi en plus ! Je te répète qu’à moins de faire deux mètres de haut, il n’y avait pas moyen de passer par là !

Mathilde pinça les lèvres et plongea le nez dans son assiette. Elle ne voulait pas s’énerver davantage. Si ces deux-là ne parvenaient toujours pas à coopérer, ce n’était plus son affaire. Qu’ils règlent leurs problèmes entre eux ! Au moins, le simple fait qu’ils se parlent était un signe qu’ils essayaient.

Hans s’assit à côté de Mahtilde, la faisant sursauter. Il était tout autant couvert de griffures de ronces que ses compagnons, mais un sourire doux éclairait son visage constellé de tâches de rousseur.

— Salut. Est-ce que ton temps d’étude a été productif ?

Elle dodelina de la tête avec une grimace.

— En partie seulement. J’ai fini le devoir de Lady Thiang sur les poisons insipides et celui sur les corrosifs, mais je doute qu’elle parvienne à déchiffrer mon écriture…

— Tu devrais accepter la proposition qu’elle t’a faite et passer à la machine à écrire. Tu n’aurais plus à te soucier d’être lisible ou pas.

— Non, répliqua Mathilde en secouant opiniâtrement la tête. Écrire est un entraînement supplémentaire pour mes mains. Ça leur fait gagner en souplesse et en contrôle.

Hans fronça les sourcils en jetant un regard furtif à ses cicatrices.

— Tu passes déjà tes journées à t’exercer, laisse-les un peu tranquilles. Le repos aussi, c’est une voie de guérison.

— C’est un conseil de Mrs Titus.

— Ah bon.

Le rouquin n’avait pas l’air convaincu pour deux sous, mais n’insista pas. De leur côté, Rok et Galis avaient terminé leur dispute sur un silence bougon et, tandis que le géant entamait son repas, Galis s’adressa à Mathilde sur un ton plus timide.

— Alors ? Ta journée ?

Elle ne lui répondit pas et continua de manger. Après deux ou trois tentatives infructueuses, l’Ilarnais fit de même, réduit au silence. Finalement, ce fut Rok qui prit la parole.

Sa mâchoire et ses pommettes portaient encore la marque des coups que Fineas lui avait rendus, mais ils disparaissaient déjà. Les diverses égratignures des ronces paraissaient presque naturelles sur son visage aux traits abrupts. Pourtant, lorsqu’il leva son œil vers Mathilde, elle y vit une lueur franche qu’elle avait appris à déchiffrer. Il était inquiet.

— Ton nouveau violon, il te va ?

Il avait probablement voulu lui montrer l’intérêt qu’il prenait à sa rémission, mais cette seule mention de l’instrument fit à Mathilde l’effet d’un pied en bois incandescent lui traversant sa poitrine. Le tremblement de ses mains s’accentua. Elle mit un moment avant de trouver les mots.

— Pas terrible. Mais ce n’est pas lui, le problème…

— Il te reste encore quatre semaines entières avant le retour des Augures, s’empressa de répliquer Hans, alerté par la teinte livide qu’avaient prises ses joues. D’ici là, tu auras le temps de…

— De quoi ? Le morceau que j’ai choisi est bien trop technique pour que je puisse le jouer avec des mains dans cet état ! Il me faudrait des mois ! Une année entière ! Peut-être même…

Les mots se coincèrent dans sa gorge et elle enfouit son visage dans ses bras pour cacher les larmes qui lui embuaient les yeux. La main de Hans se posa sur son dos, légère comme un oiseau timide et prête à s’envoler au moindre signe de mécontentement. Cette attention maladroite lui arracha un sourire et elle le rassura d’un hochement de tête.

Elle allait bien. Elle ne pleurerait pas… enfin, pas tant que les Mauves seraient en vue.

Rok, les sourcils froncés, mâchonnait sa viande en fixant un point au loin, quelque part dans les fresques du plafond. Il hésita, tournant sa fourchette dans son assiette, puis se lança.

— Et si tu changeais de morceau ? Ça serait si grave que ça ?

Mathilde le regarda avec un air interloqué.

— Je ne peux pas, j’ai déjà envoyé au Cantatorium ce que je jouerais pour qu’ils fassent les programmes.

Rok haussa les épaules.

— Et ? C’est toi qui décides au final.

— Mais, ça n’est pas… enfin, je veux dire…

Elle était si désarçonnée par sa suggestion qu’elle n’arrivait pas à lui répondre correctement. Soucieux de l’avoir ébranlée, Rok repoussa son assiette en se renversant sur sa chaise.

— Si ça te dit rien, oublie. Après tout, je n’y connais rien, moi, à la scène… Fais ce que tu veux.

— Ce n’est pas ça, insista-t-elle, c’est juste que ça serait tellement… inconvenant. Surtout pour un événement officiel ! On pourrait le prendre pour un affront.

Il pencha la tête sur le côté en la fixant de son regard de borgne aussi acéré qu’un fer de lance.

— Tu t’en fiches, non ?

— Rok ! s’indigna Hans à demi-voix.

— Quoi ? C’est vrai.

Le rouquin s’apprêtait à rétorquer lorsque la cloche de la fin du dîner carillonna depuis les tours du Collegium. Aussitôt, Rok rassembla ses affaires et les quitta pour aller rejoindre Artag, avec qui il avait rendez-vous ce soir-là. Hans ne tarda pas à faire de même, pressé par un devoir qu’il avait en retard. Il ne resta plus que Galis, vers lequel Mathilde ne levait toujours pas la tête. L’Ilarnais tenta en vain de capter son regard puis, résigné, s’affala sur la table.

— Vas-tu vraiment continuer de m’ignorer ?

Il avait réussi à ce que sa phrase ne sonne pas comme un reproche, mais plutôt comme un regret plaintif. Mathilde resta silencieuse. Une ombre d’impuissance passa sur les traits de porcelaine du garçon.

— Je t’ai déjà demandé pardon, que puis-je faire de plus ?

Cette fois, il y avait de la panique qui couvait dans sa voix, et Mathilde se mordit l’intérieur de la joue. Sa colère envers son cousin n’était pas assez profonde pour résister à de telles attaques. Enfin, elle releva la tête pour lui rendre son regard cristallin.

Elle voulut donner à ses prunelles la froideur des glaciers d’Ilarna, comme son père le faisait si bien lorsqu’il la grondait, mais en voyant le visage de Galis s’éclairer d’un nouvel espoir, elle comprit qu’elle avait échoué. Elle se rattrapa par ses mots.

— Tu peux commencer par faire un effort pour notre équipe. Fais en sorte de t’entendre avec Rok.

— Je ne demande pas mieux ! s’exclama le garçon. Mais tu aurais vu ce qu’il a fait pendant l’entraînement de cet après-midi…

Il se coupa en pleine phrase en remarquant le regard sévère qu’elle lui lançait.

— Je n’en ai rien à faire de vos histoires ! Trouvez un moyen, je me fiche de savoir lequel, mais coopérez !

Galis sursauta et rentra la tête dans les épaules en cachant derrière sa frange ses yeux écarquillés. Il n’arrivait toujours pas à se faire à ce ton exaspéré qui jaillissait plus souvent depuis son accident. Comme intimidé, il acquiesça, le nez enfoncé dans ses bras croisés sur la table.

Au fond de la salle à manger, les chaises des Mauves raclèrent le plancher ; ils se rendaient à leur punition auprès de Sir Malik. Une fois que le bruit de leurs pas se fut éteint, Mathilde se leva à son tour et alla poser son plateau sur le chariot où était entreposée la vaisselle sale. Galis la laissa partir pour finir son repas, ce dont elle lui sut gré. Sa manie de la suivre partout l’oppressait un peu, et il avait l’air de s’en rendre enfin compte.

Lorsqu’elle passa devant la table de Luisa, la Sandéenne la rattrapa en quelques enjambées gracieuses et la prit délicatement à part dans l’embrasure de la porte. Mathilde s’apprêtait à se dégager quand elle croisa ses iris charbonneux. Ils lui semblèrent emplis de culpabilité et de compassion. Luisa avait presque les larmes aux yeux.

— Je ne vais pas t’importuner longtemps, p-promis, murmura-t-elle d’une voix tremblotante. Je voulais juste… je voulais juste te demander pardon pour… enfin, c’est horrible ce qu’ils t’ont fait et…

Elle inspira profondément et acheva sa phrase les yeux fermés.

— … ça ne serait pas arrivé si nous avions été de meilleures amies !

Un rictus se forma sur les lèvres de Mathilde. Elle n’avait pas tort. Les Mauves ne s’en seraient probablement pas pris à elle si elle avait été plus entourée… mais c’était un peu tard pour s’en rendre compte. Mathilde tenta de faire lâcher prise à la main de Luisa qui emprisonnait le tissu de sa manche, mais elle s’agrippa plus fort, les yeux cloués au sol.

— Nous étions si j-jalouses… J’aurais dû… j’aurais dû… L-Lalëy et moi sommes d-désolées pour tes m-mains…

Elle bégayait à présent. Dans un instant, elle allait fondre en larme. Mathilde trouvait presque injuste qu’elle extériorise autant une douleur qui ne lui appartenait pas. C’était ses mains qu’on avait malmenées, pas les siennes. Ses intentions avaient beau être bonnes et ses regrets sincères, elle ne se sentait pas de les accepter. Réconforter la Sandéenne était au-dessus de ses forces.

— Si Lalëy est désolée, pourquoi n’est-elle pas avec toi ?

— Elle p-pense que tu n-n’accepteras pas d-d’excuses… que c’est peine p-perdue…

— Et pourquoi pas toi ?

Luisa releva la tête et son visage éploré émergea de ses abondantes boucles brunes, le nez rougis et les yeux bouffis larmes.

— Que tu l-l’acceptes ou p-pas, je devais venir m-m-’excuser… c’est la m-moindre des choses…

Sa voix mourut dans un couinement pitoyable et les larmes débordèrent, dévalant ses joues tel un raz-de-marée. Mathilde resta immobile face à ses sanglots. Non. Ce n’était pas à elle de la consoler. Même si Luisa avait l’air sincère, Mathilde avait le cœur trop blessé pour cela. Elle ne trouva pas la force de la repousser rudement non plus, et se contenta de lui adresser une furtive tape sur l’épaule en se détournant.

— Comme toujours, tu en fais trop.

Elle s’échappa avant que Luisa n’eût pu protester et monta se réfugier dans sa chambre. Il restait quelques heures avant le couvre-feu et son nouveau violon attendait encore d’être dompté. Elle n’avait pas de temps à perdre.

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MarenLetemple
Posté le 17/12/2021
Quel joie de retrouver un nouveau chapitre !
"Mathilde trouvait presque injuste qu’elle extériorise autant une douleur qui ne lui appartenait pas. " --> j'aime beaucoup cette phrase. Elle est très juste.

Petite coquille : "Artag leur avait interdit de l’approcher jusqu’au le retour des Augures." --> jusqu'au retour

À bientôt !
:)
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Yaaaaas !!! J'ai réussi à rattraper tout mon retard en une fois!!!
... bon, il est minuit passé maintenant, mais relire et répondre à tout tes commentaires était tellement prenant et agréable (même drôle parfois) que je n'ai pas pu m'arrêter, et j'ai dit f**k le sommeil !

Bref, merci encore pour toutes les petites réactions que tu m'as partagée à travers tous ces commentaires et je te dis à la prochaine ! =^v^=

Emmy

PS: maintenant ça sera à toi de passer un petit moment à lire toute mes réponses ;p
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