Chapitre 42 : Rancune

Notes de l’auteur : Bonne lecture ! =^v^=

Mathilde rentra tard au Collegium. Le couvre-feu passé, Lady Tymphos l’accueillit avec un air sévère, mais ne fit aucun commentaire au vu de qui avait émit l’invitation. Mathilde se réfugia dans sa chambre et rejoignit le confort de ses draps au plus vite. Entre l’entraînement du matin et l’après-midi au Palais, elle avait les nerfs à vif et le corps moulu. Cependant, malgré l’épuisement mental dans lequel elle se trouvait, elle n’arrivait pas à blâmer Berlioz.

Pour la première fois, elle avait été témoin de la fragilité du petit Prince, de l’étendue de sa détresse face à des réalités aussi dures que celle de la guerre. Son charisme l’avait broyée, la laissant avec une sensation qu’un gouffre vertigineux s’était creusé en elle. Elle aurait aimé posséder le même pouvoir, transmettre à l’enfant son calme, lui offrir une quiétude de quelques instants.

Son piano avait fini par l’apaiser, mais lorsqu’elle avait dû le quitter, la mélancolie était revenue dans son regard. Mathilde était persuadée qu’il avait recommencé à pleurer après son départ. Les yeux fixés sur les moulures du plafond, son cœur se serrait à l’idée que Berlioz n’aurait peut-être personne pour le consoler ce soir.

Mathilde sombra dans un sommeil agité, peuplé de rêves sombres où elle se retrouvait au milieu d’une immense bataille. Berlioz en pleurs dans les bras, elle fuyait une armée de monstres géants semblables aux squelettes de Chimères du sous-sol du Collegium, menés par un immense chat gris coiffé d’un casque de général où on pouvait lire « Maxus 1er ».

Elle se réveilla en sueur et une heure avant l’heure du petit déjeuner. Le cœur pesant d’une inquiétude floue, elle ne parvint pas à se rendormir. Elle se sentait à peine reposée. Las, elle s’habilla et se rendit dans la salle d’étude pour changer d’air. Avec un peu de chance, se replonger dans l’Économie Interinsulaire réussirait à lui faire gagner une poignée de minutes de sommeil supplémentaire.

Une fois à son bureau, les paupières lourdes, Mathilde ouvrit le volume en question et parcourut encore et encore les paragraphes qu’elle avait annotés. Cette journée s’annonçait longue et pénible. Après les événements de la veille, la colère de ses camarades aurait sûrement grandi, et elle ne se sentait pas prête à l’affronter.

Elle dut s’endormir en lisant, car la cloche du Collegium la réveilla en sursaut une heure et demie plus tard, sonnant la fin du petit déjeuner. Après un moment de panique, elle se rappela que le dimanche était banalisé pour permettre aux Filleuls de faire les recherches nécessaires à leurs devoirs.

Elle souffla, soulagée à l’idée de pouvoir passer sa journée plongée dans les livres plutôt que faire face aux Tuteurs. Mathilde s’ébroua et s'immergea à nouveau dans sa lecture. Mine de rien, elle avait presque terminé la seconde partie, il ne lui manquait qu’un chapitre.

Tout en prenant des notes, elle entendit s’ouvrir la porte de la salle d’étude. Les voix du groupe de Mauves retentirent, celle de Fineas plus forte que lors autres. Mathilde rentra la tête dans les épaules et se courba sur son plan de travail. Avec un peu de chance, ils passeraient près de son box sans la voir.

C’était sans compter l’œil affûté de Petra. La Mauve pénétra dans son box, Ariette sur ses talons, et se pencha vers Mathilde avec un petit sourire qui n’annonçait rien de bon.

— Je l’ai trouvée ! chantonna-t-elle.

Mathilde força son cœur à rester calme.

— Bonjour Petra, dit-elle en lui rendant son masque avenant. Tu me cherchais ? C’est assez inhabituel.

La Mauve la toisa avec un froid amusement, et Mathilde frissonna. Il y avait dans ses yeux violets un éclair de rancœur que son sourire ne faisait qu’amplifier. La gorge de Mathilde se serra. La veille, Petra et Ariette avaient dû traverser la punition de Sir Malik sans elle, alors qu’elle en était responsable. Pas étonnant qu’elle soit fâchée.

Fineas, Glen et Tycho se joignirent à elles et formèrent un demi-cercle autour de Mathilde, lui coupant toute échappatoire. Fineas et Glen avaient un air goguenard, comme s’ils anticipaient un mauvais coup. Ariette était silencieuse et en retrait, mais ses yeux trahissaient sa jalousie. Tycho s’assit sur une table, à l’écart. C’était à peine s’il prenait la peine de s’intéresser à la situation. Petra restait la plus menaçante et Mathilde se leva prudemment.

— Vous avez quelque chose à me dire ? les interrogea-t-elle en gardant une voix aussi posée que possible. Vous avez l’air bien sérieux.

Au fond, elle savait ce qui les amenait, mais aller droit au but n’allait pas forcément écourter ce moment désagréable. Elle se tenait les mains dans le dos pour éviter qu’ils les voient trembler. Elle ne souhaitait pas leur donner la satisfaction de constater sa crainte. Le sourire glacé de Petra s’élargit derrière sa voilette de soie mauve.

— Nous venions prendre de tes nouvelles, dit-elle sur un ton doucereux. Après tout, tu te surmènes tellement qu’on vient même solliciter ta présence à la Cour pendant les jours où le Collegium refuse les invitations. Tu dois être épuisée.

— Nous le sommes tous, je crois. Mais merci, je vais bien.

Petra posa dramatiquement une main sur sa poitrine.

— Quel soulagement ! Tu m’en vois rassurée. Nous nous faisions tous du souci pour toi. Ce ne doit pas être facile d’être une provinciale à la Cour, même fortunée.

Elle appuya son coude sur l’épaule d’Ariette et pencha la tête de côté.

— Alors ? Comment as-tu trouvé le palais ? Je veux dire, pendant que nous trimions sous les ordres de Sir Malik.

Mathilde déglutit. Comment abréger cette confrontation stupide ? Petra cherchait le conflit et prenait plaisir à tourner autour du pot, jouant avec ses nerfs.

« Je ne craquerai pas la première ! » songea Mathilde en serrant les poings.

Elle fit mine de regarder sa montre à gousset tout en réfléchissant.

— Très grand et avec beaucoup de dorures. Mais je vous en dirai plus une prochaine fois, on m’attend à la bibliothèque.

Elle tenta de se faufiler entre eux, mais Fineas lui bloqua le passage et la poussa contre son bureau.

— Eh là, tout doux. Qui t’attend ? Galis ? Ton laquais nordique est allé travailler avec Luisa et Lalëy. Ne va pas déranger des élèves aussi studieux !

Mathilde avait les paumes moites et les jambes en coton. Était-il vraiment impossible d’échapper à leur animosité ? Pour Ariette et Petra, il y avait une sorte de justification, mais pour Fineas et Glen, ils prenaient simplement plaisir à l’intimider.

— La famille impériale t’invite personnellement, continua Petra en faisant tournoyent le porte-plume de Mathilde entre ses doigts, quelle chance tu as ! Comme s’il ne te suffisait pas d’avoir soudoyé Lady Hilaris pour qu’elle accepte de te soutenir, voilà que tu joues les nourrices auprès du Prince ?

Elle éclata d’un rire bref.

— Vraiment, je te dois des excuses. Après ton petit spectacle à la Cérémonie d’Accueil, j’en étais venue à penser que tu étais stupide, et débordée par ta nouvelle situation. Seulement amadouer le rejeton impérial pour obtenir les faveurs de l’Empereur, c’est particulièrement rusé. Tu as toute mon admiration. Si j’avais su, c’est toi que j’aurais prise pour me servir, et pas une Roturière.

Son ton léger était aussi tranchant qu’un sabre Yolmarin, et Ariette baissa les yeux, les épaules voûtées. Elle avait mal choisi son camp, elle ne serait jamais plus qu’une servante pour Petra. C’était clair à présent, mais Mathilde ne remarqua chez elle aucun signe d’indignation ou de révolte. Elle restait autant amorphe que Glen aux côtés de Fineas.

Ils s’étaient tous les deux placés sous la gouverne des Mauves et le payaient de leur autonomie. Mathilde ne put réprimer une bouffée de pitié envers celle dont elle avait souhaité se lier d’amitié. Puis elle inspira profondément. Ariette n’avait peut-être ni la force ni l’envie de s’opposer aux Mauves, mais il en allait autrement pour Mathilde.

— Je n’ai rien fait de tout ce que tu as dit, répliqua-t-elle fermement. Lady Hilaris m’a choisie seule. Je ne l’ai pas payée. Quant à Berlioz, je ne savais même pas qui il était la première fois que je l’ai rencontré…

— Ai-je bien entendu ? la coupa Petra. « Berlioz » ? Tu appelles le Prince impérial par son prénom ? Mais pour qui te prends-tu ?

Elle posa une main sur sa joue en adoptant un air contrarié.

— Cela ne va pas du tout, il est temps qu’on te rappelle où se trouve ta place.

Ses yeux étincelèrent et le charisme de Petra l’agressa tout d’un bloc, la poussant à éprouver une peur panique. Mathilde chancela et prit appui contre le bureau. Jusque là, elle n’avait eu que des avant-goûts du pouvoir de la Mauve, des piques de stresse au détour d’un couloir, des montées d’angoisses devant les salles de cours, mais jamais rien d’aussi puissant.

Prise au dépourvu, elle manqua de s’effondrer sur le parquet, les mains serrées sur son cœur affolé. Cependant les mois d’entraînements particuliers de Galis portèrent leur fruit. Si Petra avait choisi de lui faire ressentir de l’euphorie, Mathilde n’aurait rien pu faire. Mais pour ce qui était de la peur, elle était entraînée.

En luttant contre les suggestions de terreur que la Mauve transmettait à son esprit, Mathilde se rendit compte que l’intensité du charisme de Petra était même moins élevée que celle du petit Prince. Elle pouvait y résister, ses barrières mentales étaient suffisament solide pour un adversaire comme elle.. Elle se redressa alors et plongea avec un air de défis ses yeux cristallins dans ceux améthyste de Petra. La Mauve hocha lentement la tête avec un sourire en coin.

— Pas mal, pas mal. On s’est exercé à ce que je vois… Mais je ne crois pas t’avoir permis de me résister. Tycho ?

Le Mauve au visage d’ange cessa sa contemplation du plafond et descendit de sa table.

— Qu’est-ce que tu veux ?

Sa voix était lasse, pétrie d’ennui. En contraste, celle de Petra paraissait dégoulinante de miel.

— Je suis curieuse de savoir si elle pourra résister à nos charismes réunis. Veux-tu bien m’aider à apprendre la réponse.

Tycho soupira, la tête clairement ailleurs.

— Comme tu veux… marmonna-t-il.

Il posa les yeux sur sa cible et plissa les lèvres en une moue embêtée. Aussitôt, le corps de Mathilde se couvrit de sueur et s’agita de tremblements irrépressibles. Le pouvoir de Tycho, plus acéré encore que celui de sa camarade, perça les défenses de Mathilde et l’écrasa tout à fait dans l’étau de la peur. Tétanisée, les larmes débordant de ses yeux, elle tomba à genoux serrant ses bras autour de sa poitrine soulevée en soubresauts.

Le poids de leurs deux pouvoirs combinés était trop forte pour ses barrières mentales de débutante. Petra jubilait. Elle ne maintint la pression qu’une poignée de minutes, une telle intensité de charisme était difficile à faire durer, mais ce fut suffisant pour laisser Mathilde pantelante, secouée de tressaillements résiduaires. Alors qu’elle cherchait toujours sa respiration, la Mauve s’accroupit à côté d’elle et lui prit le menton entre les doigts.

— Agréable, n’est-ce pas ? Si tu veux mon avis, c’était sans doute plus supportable que la punition que tu nous as fait subir hier.

Mathilde ferma les yeux et se mordit la langue pour retenir l’injure qui lui brûlait les lèvres. Provoquer la Mauve ne l’aiderait en rien et à cinq contre un, elle n’avait aucun intérêt à en venir aux mains. Autant en finir au plus vite.

Fineas, un sourire hilare derrière sa voilette, s’assit sur le bureau de Mathilde, renversant au passage une pile de dossiers qui s’éparpillèrent par terre. Il sortit une gourde de son sac, dé-bouchonna la bouteille et versa son contenu sur sa tête.

Elle sentit l’eau tremper sa chemise et son veston, dégouliner sur ses cheveux, son visage, sa nuque… La boule de colère qui lui obstruait la gorge grossit au point de l’étouffer. Fineas sortit un mouvoir de dentelle de la poche et le tapota délicatement sur les yeux de Mathilde, comme une mère essuie la figure barbouillée de son enfant.

— Là ! dit-il fièrement. Tu es beaucoup plus belle comme ça.

L’instant d’après Mathilde lui donna un grand coup de tête sur le crâne. Elle eut plus mal que lui, mais le voir reculer en tenant son front trempé avait son côté cathartique.

— La peste ! cracha le Mauve en levant le bras pour la frapper.

La voix douce, mais ferme de Petra le retint.

— Laisse-la. Ça suffira pour aujourd’hui. Ne perdons pas plus de temps sur nos études. Pour une caricature de Noble comme elle, ce serait du gâchis.

Fineas grommela et se plaignit de l’eau qui avait atterri sur sa voilette tandis qu’Ariette s’empressait d’éponger son front. Cependant, lorsque Petra tourna les talons, le groupe de Mauve la suivit sans rouspéter.

Enfin, Mathilde se retrouva seule. Elle dégagea son visage de ses cheveux trempés et contempla l’étendue des dégâts, les dossiers éparpillés, ses vêtements mouillés, ses jambes encore tremblantes… Elle laissa éclater un juron qui résonna dans toute la salle et soulagea un peu le poids de la colère sur sa poitrine.

Elle se sentait humiliée et vidée de ses forces. Elle avait beau se raisonner, se dire que maintenant que Petra était vengée, elle pourrait recommencer à l’ignorer, Mathilde restait furieuse de son impuissance. Sa seule consolation était la bosse qui ne manquerait pas de pousser sur le front de Fineas dans les jours à venir.

— Tout… tout va bien ? murmura une voix hésitante.

Mathilde se retourna brusquement et se retrouva nez à nez avec Hans, son sac serré contre lui et la mine inquiète. Les yeux verts du rouquin s’agrandirent en constatant l’état où elle se trouvait.

— J’ai vu sortir les Mauves et… ne me dit pas qu’ils sont responsables pour…

Mathilde le coupa avec un regard railleur.

— Qui d’autre ?

Elle se laissa tomber sur sa chaise et entreprit d’essorer ses cheveux. Ne sachant pas où se mettre, Hans ramassait les dossiers qui traînaient par terre.

— Pourquoi ? Je veux dire… ils se contentent de rester entre eux d’habitude.

Mathilde essuya ses lunettes avec lassitude. Il continuait d'être aussi naïf qu’à son premier jour à la Cour.

— Les événements d’hier leur ont semblé un prétexte suffisant pour se défouler un peu. Après tout, c’est de ma faute si nous avons perdu… d’ailleurs, tu étais là aussi. Si tu m’en veux, je t’en prie, exprime-toi ! Je ne suis plus à ça près de toute façon.

Hans secoua vivement la tête.

— Non, non, bien sûr que je ne t’en veux pas… enfin ce n’était qu’un jeu de guerre.

— Pour certains, c’est une question d’honneur. Ou plutôt d’ego.

Le Tarmaxien avait l’air atterré, scandalisé, mais surtout démuni face à la situation. Elle voyait qu’il essayait maladroitement de la réconforter, mais ne parvenait pas à s’exprimer. Sa timidité était connue de tous au Collegium et Mathilde appréciait son effort sans rien attendre de plus. Elle ne lui avait que très peu parlé, mais elle savait le rouquin assez bon et droit pour s’attirer l’amitié de Rok. C’était amplement suffisant à ses yeux.

Hans l’aida à réorganiser ses documents, bredouillant à chaque phrase sans pour autant cesser de la regarder d’un air soucieux. Une fois le dernier dossier classé, ils se dirigèrent vers la sortie de la salle d’étude et le garçon se résolut à exprimer sa pensée.

— Comment peux-tu rester aussi calme ? dit-il en marchant. Ils ont été horribles avec toi ! Tu n’es pas en colère ?

Mathilde grinça des dents.

— Je suis hors de moi ! Mais je sais aussi que plus je les provoquerai, plus ils me pourriront la vie. Je n’ai pas d’énergie à dépenser à me battre contre eux, j’en manque déjà pour notre entraînement.

— Tout de même ! À ta place, je ne tiendrais pas en place. Les Mauves mériteraient vraiment…

Il leva les mains au ciel avec impuissance et Mathilde acquiesça en silence. Ayant Lady Tymphos comme Tutrice, Hans devait en voir de toute les couleurs. La connaissant, il subissait probablement régulièrement ce genre de traitement.

— Une claque ou deux ne leur ferait pas de mal, approuva-t-elle. Histoire de leur ramener sur Terre.

Cette pensée en amenant une autre, Mathilde attrapa Hans par l’épaule avant qu’ils ne se quittent dans le couloir.

— J’ai un service à te demander. Pourrais-tu garder le secret sur ce que tu as vu ?

— Pourquoi ? répliqua Hans en haussant les sourcils. Ils doivent être punis pour…

— Ce n’était qu’une intimidation et un peu d’eau, insista Mathilde en serrant plus fort le bras du rouquin. Je vais m’en remettre. Si tout le monde s’en mêle, il faudra comparaître devant les Tuteurs, et tu sais que mon équipe a déjà un blâme depuis que Rok et Galis se sont battus. Nous n’avons vraiment pas besoin de plus de complications.

Hans n’eut pas l’air convaincu, mais promis tout de même, soulageant Mathilde d’un grand poids. L’espace d’un instant, elle avait imaginé Rok déboulant dans la salle à manger et passer Fineas à tabac devant tout le monde. La colère que le géant accumulait à l’encontre du Mauve était sans doute si vaste qu’il ne faudrait qu’un bon prétexte pour le faire craquer. S’il se persuadait d’agir pour le bien de leur équipe, il saisirait l’occasion.

Mathilde quitta le rouquin devant la bibliothèque et alla se changer, l’esprit lourd. À peine eut-elle atteint son lit que la fatigue l’assomma pour de bon. Elle n’eut que le temps de se débarrasser de ses souliers avant qu’une torpeur l’envahisse et que son corps la force à rattraper les heures de sommeil qu’elle avait de retard.

Elle ne reprit conscience que le lendemain matin, annonçant une semaine pour laquelle il lui manquait la majorité des devoirs. Ce coma causé par le surmenage lui attira bien des tâches supplémentaires des professeurs, mais il eut au moins l’avantage de l’empêcher d'y resonger à ce moment déplaisant pour un jour et une nuit.

Après ça, elle n’eut d’autre choix que de ruminer son humiliation en silence et attendre que son sentiment d’injustice s’estompe grâce au rythme de vie infernal du Collegium.

Comme disait Galis : « Pourquoi se soucier des prunes quand on peut penser à quelque chose de plus agréable ? ».

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Fusca-history
Posté le 27/03/2022
Je n'attends plus rien d'Ariette, mais je pense que Glen pourrait avoir quelque chose à montrer, s'il arrivait à s'éloigner un tant soit peu de Fineas... pareil pour Tycho, qui gagnerait à se faire des amitiés plus saines
MarenLetemple
Posté le 30/11/2021
Cette scène de harcèlement scolaire m'a envahi de colère ! Qu'est-ce qu'ils méritent une bonne raclée ! Et Glen et Ariette ne valent pas un sous. C'est quoi ces mauviettes ? En tout cas, bravo pour faire ressortir les émotions comme ca. C'est un talent chez toi !
Coquille : "Histoire de leur ramener sur Terre." --> les
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Une bonne raclée, ça oui !
Y en a pas un pour rattraper l'autre dans cette scène, et du point de vue de la victime, celui qui agit comme la mauviette qui ne fait rien pour défendre est coupable... >^<


(et merci, ça me fait toujours plaisir d'avoir la réaction à chaud de mes lecteurs, tes compliments me rendent trop heureuse !!)
Hastur
Posté le 16/10/2021
Hello !

Ah le café et les aventures de Mathilde le samedi matin, rien de mieux pour entamer le WE !

Le harcèlement scolaire n'est jamais un sujet rigolo, mais il a tellement sa place ici, qu'on ne pouvait pas passer à côté. Je trouve que les Mauves craquent à un moment très logique pour recourir à cette méthode. L'invitation du prince a dû tellement les secouer, même les effrayer, que précipitamment, sans réfléchir, ils recourent à la violence. Ca fait vraiment sens. Mais comme le disait Asimov dans Fondation "La violence est le dernier refuge de l'incompétence" :D.

Encore une fois, on est témoin d'un sacré sang-froid de la part de Mathilde, une qualité nécessaire pour détenir un Sylphe... Si jamais à terme elle est destiné à en avoir un, on pourra clairement trouver la justification dans ce genre d’événement. :)

Toujours hâte de lire la suite, comme d'habitude !

Bon courage pour l'écriture !

A bientôt !
Emmy Plume
Posté le 17/10/2021
Hello Hastur ^^

Pour toi, c'est mon chapitre, pour moi c'est ton commentaire ! ;) Un vrai plaisir régulier, comme le cadeau du WE !

Oui, je crois qu'on le sentait arriver, ce harcèlement. Un chapitre assez éprouvant pour notre protagoniste, mais comme tu le dis si bien : "il a tellement sa place ici qu'on ne pouvait pas passer à côté".

J'aime beaucoup la citation, elle exprime bien ce qu'on constate chez les Mauves, particulièrement dans ce chapitre. ^v^'

Mathilde a en effet beaucoup progressé niveau contrôle de soi, ce qui prouve qu'elle, au moins, prêtait attention lors des cours d'Artag. On ne peut pas en dire autant de Fineas ! XD

Merci encore pour ce commentaire et à la semaine prochaine ! =^v^=

Emmy
Aryell84
Posté le 15/10/2021
Coucou !!!!
Je viens de lire les deux derniers chapitres, et je te fais un seul commentaire: j'ai adoré le chapitre précédent, la découverte du palais, Berlioz et sa relation avec Mathilde qui s'approfondit, la perspective d'enjeux plus larges qui s'ouvre... bref, trop bien!
Ce chapitre-ci est nettement plus dur pour Mathilde, et moi aussi j'ai envie de claquer les Mauves, même si ça a donné l'occasion à Mathilde de se rapprocher un peu de Hans, qui a l'air vraiment chou (et ça fait du bien de trouver des gens chous à côté des Mauves!).
Je n'ai relevé aucune coquille dans le dernier chapitre, donc voici mes petites remarques pour celui-ci:
- « le couvre feu passé » → étant passé
- « au vu de qui » → sachant qui
- « Las, elle s’habilla » → lasse
- « des piques de stresse » → stress
- « les mois d’entraînements particuliers de Galis » → entraînement particulier, et d’Artag non ?
- « histoire de leur ramener sur Terre » → histoire de les ramener
- « Hans n’eut pas l’air convaincu, mais promis… » → promit
- « après ça » → après cela
Voili voilou, à très bientôt ! ;) <3
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Hello !

C'est vrai que entre le doux Hans et les horripilants Mauves le contraste est sans pitié !

Pris côte à côte, Mathilde passe d'un moment de détente avec Berlioz à un mauvais quart d'heure en compagnie des Mauves...
La chute est rude. ^^'

(comme toujours, je note les coquilles)
A bientôt ! =^v^=

Emmy
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