Chapitre 40 : Stratégie

Notes de l’auteur : Bonne lecture ^^

Au Collegium, le samedi était l’un des rares jours où les invitations à la Cour n’avaient pas lieu. Les Filleuls pouvaient ainsi se concentrer uniquement sur leurs devoirs, et c’était également le moment que choisissaient souvent leurs professeurs pour évaluer leurs connaissances.

Ce matin-là, Sir Malik avait bloqué toute la journée pour une nouvelle simulation de combat. Deux équipes devaient se répartir dans le parc et éliminer le maximum de membres adverses avant le temps imparti, ou prendre leur base. Mathilde détestait ce genre d’entraînement, qui était le foyer d’innombrables disputes.

Cette fois-ci ne fit pas exception. Les groupes d’Artag (Mathilde, Galis et Rok) et Lady Tymphos (Petra, Ariette et Hans) devinrent l’équipe A. Ceux de Sir Malik (Glen, Tycho, Luisa) et Lady Thiang (Fineas, Kaleb et Lalëy) devinrent l’équipe B.

Galis et Petra ne parvenaient pas à tomber d’accord sur une stratégie à adopter, l’un persuadé d’avoir la meilleure et l’autre trop fière pour l’admettre. Impatient, Rok proposa de se lancer à l’instinct plutôt que rester à discuter inutilement à leur base. Galis fit la sourde oreille et continua à débattre, ce qui hérissa Mathilde.

Qu’avait-il bon sang ? Elle trouvait son comportement incompréhensible. Il avait beau ne pas aimer Rok, ses notes avaient toujours été plus importantes que leurs querelles. De plus, Rok faisait manifestement de gros efforts pour coopérer avec eux. Il aurait dû se réjouir !

Mathilde était davantage blessée par son attitude envers elle. De tous les Filleuls, c’était le plus proche d’elle, son « cousin » comme il aimait à le rappeler sans cesse… Mais depuis les événements du Solstice, il n’était plus le même.

Il gardait son visage avenant et son sourire rieur, mais tout cela sonnait creux, comme s’il avait perdu l’envie de tenir ce rôle d’ami enjoué. Toutes les attentions que Mathilde recevait de sa part avaient l’air vides de sens sans cette étincelle qui pétillait d’ordinaire dans ses yeux.

Mathilde savait qu’il était lui-même très occupé par son sponsor, une duchesse d’une grande influence, il n’avait donc aucune raison de la jalouser. D’ailleurs, ce n’était pas dans son caractère… Alors pourquoi cet éloignement ?

Elle faisait mine de ne rien avoir remarqué et continuait la mascarade dans l’espoir qu’il se reprenne, ou au moins lui parle de ce qui n’allait pas. En vain. Elle avait le sentiment de jouer une pièce de théâtre avec un acteur démotivé. Était-ce donc cela, leur amitié ? Une simple mise en scène ? Plus que toutes, cette idée la faisait souffrir.

Petra ne lâcha pas l’affaire, soutenue par une Ariette craintive, et Rok se lassa. Il emmena Hans avec lui et partit en avant pour prendre la base adverse. Absorbée par le débat, Mathilde se rendit compte un peu tard de son absence. Elle lui emboîta le pas à distance, suivant les sentiers ombragés à peine tracés dans le bois du Collegium.

« Trois pour défendre et trois pour attaquer » songea-t-elle en marchant courbée dans les fourrés. « Cela ne vaut pas le plan élaboré de Galis, mais c’est mieux que rien. »

Cependant, elle s’aperçut très vite que suivre la piste de Rok était une tâche hors de sa portée. En plus d’être rapide, le géant savait trop bien se fondre dans les bois, disparaître sans laisser de trace. C’était un talent qu’il avait acquis en chassant dans les forêts Katchyniennes et qui le rendait redoutable à ces jeux de guerres.

Hans était plus maladroit, mais il avait tout de même grandi dans les landes Tarmaxiennes, où il avait braconné pour nourrir sa famille, le tout sans se faire prendre. Une habituée du luxe et des salons comme Mathilde n’avait aucune chance de les dépister avec des yeux aussi peu aiguisés. Elle n’en avait que trop conscience et dut se résigner à chercher un autre moyen de s’orienter.

Seule au milieu des deux camps, elle ferait gagner un point facile à l’équipe adverse s’ils la trouvaient. Elle hésita à retourner auprès de Galis, mais la crainte de mener leurs adversaires à sa base l’arrêta. Elle continua à avancer à l’aveuglette, tentant de deviner où l’équipe B aurait pu s’établir de manière stratégique.

La forêt était grande, mais les points idéaux à la défense étaient comptés, et au bout de trois mois d’entraînement, ils les avaient tous exploités au moins une fois. Elle en fit mentalement la liste, puis élimina une à une les options en se basant sur le caractère des membres de l’équipe B.

Fineas voudrait voir ses assaillants venir de loin, ce qui impliquait une sorte d’endroit à découvert et disqualifiait les fourrés et le champ de fougères géantes. Tycho et Luisa étaient prudents, un placement aussi simple qu’une clairière était à oublier. Ils viseraient un point surélevé, ce qui laissait le choix entre les entassements de rondins faits par les forestiers, les ravines des abords du ruisseau et la colline rocheuse.

Cette dernière serait d’ordinaire une mauvaise idée à cause de l’instabilité du terrain, mais l’agilité de Lalëy et Kaleb était plus que suffisante pour contrer cet obstacle. Quant à Glen, Mathilde savait qu’il se plierait à la décision de Fineas.

D’une certaine manière, il avait eu beau faire le fier au début de leur voyage pour la Capitale, Glen s’était retrouvé dans une position similaire à Ariette, celle à qui il s’était cru si supérieur. À jouer les laquais de Fineas, il faisait pitié à Mathilde. Il s’était choisi un bien piètre maître.

Décidée, elle se rendit à la colline rocheuse, en prenant bien garde à rester toujours à couvert. Elle ne croisa personne sur le chemin et parvint sans encombre jusqu’à un petit promontoire qui lui donnait une vue d’ensemble. Allongée dans l’herbe et dissimulée par le feuillage des buissons, elle jeta un regard en contrebas.

La colline était à moitié artificielle, construite par les bons soins de l’Empire. Les fondations étaient scellées dans du mortier et on avait empilé des blocs de pierre naturelle de manière à former une bosse au milieu d’un lac asséché. Il n’y avait pas moyen de s’approcher sans se mettre à découvert, et escalader les rochers rendait aussitôt l’assaillant vulnérable. « La base parfaite », dirait Galis, avant d’en souligner tous les points faibles. Parmi eux, les plus évidents étaient qu’elle était trop facile à localiser et qu’avec assez d’attaquants, elle devenait difficile à défendre.

Mathilde repéra Lalëy et Kaleb qui montait la garde au sommet de la colline. Elle fronça les sourcils et balaya le terrain entier du regard. Ils n’étaient que deux ? Certes, ils étaient d’excellents combattants, mais ils auraient dû s’attendre à affronter Rok, qui à lui seul valait au moins deux adversaires.

Ce n’était qu’une question de temps avant que le géant ne trouve la base B et avec le renfort de Mathilde et Hans, Lalëy et Kaleb auraient la tâche difficile. À moins que…

Mathilde se prit la tête dans les mains. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? L’équipe A misait sans doute sur Rok pour construire sa stratégie. Aux yeux de Galis comme Petra, l’équipe B ne pouvait pas prévoir moins de trois membres pour protéger leur camp. C’était trop dangereux, et insensé… sauf s’ils souhaitaient terminer le jeu avant que Rok ne puisse attaquer.

Il leur suffirait d’être plus rapides qu’eux, et sachant combien gardaient la base B, c’était leur intention. Ils allaient submerger la base A ! Mathilde réfléchit à toute vitesse. Elle n’avait pas la force de vaincre Lalëy ou Kaleb à elle seule, et le temps pressait. Elle n’avait d’autre solution que de courir avertir son équipe de ce qui se préparait.

Le cœur battant, Mathilde rampa hors de vue de la colline, puis se hâta dans la direction de son camp. Elle devait transmettre ce qu’elle avait appris pour que Galis adapte sa stratégie. Dans tous les cas, elle serait une paire de mains en plus pour défendre leur équipe. Avec elle, ils seraient à quatre contre quatre, ils pourraient s’en sortir.

Sans plus se soucier de se cacher, elle courut de toutes ses forces vers sa base. Celle-ci se trouvait aux abords du lac, là où la berge forme une petite falaise qui réduisait les possibilités d’accès. Mathilde emprunta la route la plus courte, longea la rive et grimpa jusqu’à leur camp.

Galis et Petra avaient cessé de se disputer et se tenaient à l’écart l’un de l’autre, la mine fermée. Ariette vit Mathilde la première et se précipita pour avertir Petra. Mathilde souffla, soulagée. Elle était arrivée à temps. Ils pourraient se préparer à encaisser l’attaque de l’équipe B.

Mais au lieu de l’accueillir, ils poussèrent de grands cris et se saisirent de leurs armes. Petra avait l’air furieuse et Galis extrêmement frustré. Pourquoi ? Prise d’un mauvais pressentiment, Mathilde se retourna d’un bloc, au moment où Fineas se jetait sur elle, un gourdin à la main.

Il la frappa du manche en plein plexus solaire et elle roula dans les feuilles mortes, le souffle coupé. Tycho, Luisa et Glen jaillirent à leur tour des buissons et attaquèrent l’équipe A. Mathilde tenta de se relever, mais Fineas la maintint à terre d’un coup de pied.

— Merci de nous avoir menés à ta base, ricana-t-il. Sans toi, nous ne l’aurions jamais trouvé !

Il ne lui laissa pas le temps de répliquer ou de se blâmer et l’assomma d’un coup de gourdin.


 

Un seau d’eau glacé la fit sortir brutalement de l’inconscience.

— Ça y est, Sir. Elle est réveillée, dit la voix de Galis au-dessus d’elle.

Mathilde toussa et s’essuya les yeux pour constater qu’elle n’était plus dans la forêt. La partie était terminée ! Ils étaient à présent sur le terrain de course ensablé, rassemblé pour la réunion d’évaluation du jeu de guerre. À côté d’elle, ses camarades étaient silencieux, les sourcils froncés, la tête baissée, tandis que l’équipe B était tout sourire.

Frissonnant dans ses habits trempés, le crâne douloureux, Mathilde réalisa peu à peu ce qui venait de se passer. Non seulement son équipe avait échoué, mais c’était à cause d’elle. Elle se mordit les lèvres avec dépit. Elle avait fait de son mieux pourtant… mais elle avait été trop vite, elle n’avait pas assez réfléchi et avait plongé tout droit dans le piège.

Sir Malik commença son laïus d’une voix rude. Il faisait manifestement de gros efforts pour rester calme, mais son énervement transparaissait. Il repassa sur chaque mouvement et décision qu’avaient fait les deux équipes, puis se tourna vers les perdants, les dents serrées.

— Je n’ai jamais vu une bande de bras cassés comme vous ! pesta-t-il. Ce n’est pas possible d’être aussi désorganisés ! Est-ce que travailler en équipe est si dur que ça ?

Il les pointa un à un du doigt en élevant chaque fois un peu plus la voix.

— Petra, votre stratégie était intenable et inadaptée au terrain de votre base. Galis, votre plan était bon, mais vous n’avez pas su assurer le rôle de chef. Ariette, vous auriez dû soutenir Galis. Si vous n’êtes pas capable de prendre des initiatives, au moins choisissez mieux quels ordres suivre ! Et Mathilde…

Il fit une pause, tentant de maîtriser sa frustration.

— Peut-être le faites-vous exprès ? N’avez-vous donc rien retenu de vos cours de stratégie militaire ? Vous avez fait perdre votre équipe sur un coup de tête !

Il soupira et fit un geste vague en direction des derniers membres de l’équipe.

— Les deux seuls points de votre équipe sont ceux que Rok et Hans ont ramenés en prenant une initiative. Leur seul tort a été de ne pas avoir été plus rapides pour neutraliser Kaleb et Lalëy. Ils ont réussi à conquérir la base ennemie, mais trop tard.

Mathilde rentra la tête dans les épaules tandis que le Tuteur lui adressait un regard exaspéré.

— Vous seriez resté en place dix minutes de plus, votre équipe aurait gagné !

Mathilde tressaillit sous ce reproche qui lui paraissait excessif. Elle avait fait de son mieux, et sa seule erreur avait été de se précipiter et sauter aux conclusions. Cela ne valait pas une telle réprimande. Cela dit, ses coéquipiers semblaient partager l’avis du Tuteur…

Au comble de l’agacement, Sir Malik nota impitoyablement l’équipe A et les priva de déjeuner. À la place, il les installa en plein soleil et les fit tous faire des pompes jusqu’à ce que leurs muscles tremblants se tétanisent.

Rok seul avait échappé à la mauvaise note, mais dut tout de même faire la punition avec eux, ce qui ne le dérangea pas. Il enchaînait les exercices avec une déconcertante facilité tandis qu’autour de lui, tout le monde soufflait et suait à grosses gouttes. Petra pestait contre Mathilde et lui lançait des regards furibonds.

Celle-ci l’entendait à peine, ses oreilles résonnaient du battement de son propre cœur. Elle avait le goût du sang dans la bouche et sa peau blanche la brûlait, agressée par le soleil de midi. Ses vêtements trempés aidaient un peu à la rafraîchir, mais cela ne suffisait pas à dissiper la chaleur étouffante qui émanait du sable.

Alors qu’ils s’apprêtaient à enchaîner sur une centaine de tours de terrain, ils virent un homme sortir du Collegium et les rejoindre à grands pas raides. Mathilde écarquilla les yeux. Artag, dans sa tenue rutilante de Chambellan, venait les interrompre.

Sa silhouette lugubre et tirée à quatre épingles détonait dans cette atmosphère électrique et surchauffée. Ils étaient tous crasseux et transpirants, lui étaient aussi bien vêtus que lorsqu’il allait à la Cour. Il en revenait peut-être, d’ailleurs.

Artag rejoignit Sir Malik, qui l’accueillit d’un grognement bourru.

— Qu’est-ce qui vous amène ?

Le Chambellan le salua d’un bref hochement de tête avec un sourire sobre.

— Bonjour Lieutenant.

Les Filleuls s’entre-regardèrent, intrigués. « Lieutenant » ? Sir Malik tiqua à cette appellation et fronça les sourcils.

— Cessez de m’appeler ainsi, je ne suis plus lieutenant depuis longtemps.

Les yeux d’Artag virèrent à un gris triste, presque mélancolique et son sourire disparut.

— Comme vous voulez, mon cher.

Il sortit une enveloppe cachetée de son manteau et la tendit à son collègue.

— Voici ce qui m’amène.

Sir Malik la parcourut du regard et fronça le nez.

— C’est pour l’un d’eux ?

— Oui, et c’est aussi pour cet après-midi.

Le Tuteur Dilkarien émit un grondement de contrariété.

— Les invitations ne sont pas permises le samedi. C’est non.

Artag reprit l’enveloppe avec un rictus.

— Vous croyez vraiment que vous ou moi avons l’autorité pour refuser ?

Sir Malik le fusilla du regard.

— Vous êtes derrière tout ça, n’est-ce pas ? C’est vous qui avez demandé cette invitation.

— Absolument pas, répliqua aussitôt le Chambella, les lèvres pincées. Il l’a invitée de son propre chef, je n’y suis pour rien. Maintenant, si vous le voulez bien, je vais lui annoncer, ou elle sera en retard.

Il s’avança vers les Filleuls dégoulinants et fit signe à Mathilde d’approcher.

— Venez, Mademoiselle, vous avez rendez-vous.

Toutes les têtes se tournèrent vers elle, qui n’arrivait pas à croire ce qu’elle entendait.

— Je… j’ai rendez-vous ? Mais avec qui ? Où ça ?

Artag lui lança un regard réconfortant couleur caramel chaud, et lui tendit l’enveloppe. Elle était frangée d'arabesques dorés, et le cachet portait un blason que tous connaissaient trop bien.

— Au palais impérial. Le fils de l’Empereur désire s’entretenir avec vous.

Autour d’elle, les Filleuls glapirent d’étonnement, et Mathilde sentit leur curiosité lui transpercer la peau. Jetant un coup d’œil dans la direction de Petra, elle crut voir des flammes s’échapper de ses prunelles pourpres tant elle brûlait de jalousie. Rok et Hans la dévisageaient, éberlués. Galis, lui, se détourna.

— Le… le Prince l’a invité ? Bégueya Hans en essuyant son front de sa manche.

— Oui, jeune homme, répondit placidement Artag, et c’est assez pressé. Aussi veuillez vous dépêcher, Mademoiselle. Il faut que vous vous changiez, vous ne serez pas admise au palais dans cette tenue.

Personne ne bougea. Sir Malik claqua des mains et ramena tout le monde à la réalité.

— Mathilde, vous êtes exceptionnellement dispensée de cours cet après-midi, suivez votre Tuteur. Vous compenserez plus tard avec des travaux supplémentaires en stratégie. Vous autres, il vous reste des tours de terrains, il me semble ! Allez, exécution !

Sa voix aride mit les Filleuls en branle et tandis que son équipe continuait sa punition, Mathilde emboîta le pas au Chambellan, les jambes tremblantes d’épuisement. Une fois qu’ils entrèrent dans le Collegium, Artag posa sa main sur son épaule.

— Vous tiendrez le coup ? Rencontrer Berlioz pourrait s’avérer éprouvant. Son charisme n’est pas… enfin, vous savez bien.

Mathilde hocha la tête avec un sourire.

— Je ne m’en fais pas. Il n’y a pas eu de problème la dernière fois. Je n’ai pas peur.

— Très bien, approuva le Chambellan. Dans ce cas, allez vous changer. Votre Prince a hâte de vous revoir.

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Lilisa
Posté le 14/07/2023
Berioz qui vient sauver Mathilde de la punition ! Elle, à la fois gêné et ravie, se dit qu'elle va devoir remercier chaleureusement le Prince ! Rien de mieux pour détendre l'atmoshpère entre elle et les autres Filleuls !
Fusca-history
Posté le 27/03/2022
J'avais vu la bourde de Mathilde venir de loin, dommage qu'elle n'ait pas pensé qu'ils seraient rusés au point d'inclure les actions de l'adversaire dans leur plan et d'en faire bon usage !
L'invitation de Berlioz, par contre, c'est adorable ^^ et la sollicitude d'Artag est réconfortante, après le cours difficile (et avant la rencontre avec Berlioz qui risque de ne pas être simple s'il utilise son charisme)
Emmy Plume
Posté le 23/09/2022
Mathilde est un peu sauvée par le gong dans ce chapitre. Cela dit, ses coéquipiers vont devoir faire la punition seuls... De leur point de vue, cette échappée belle n'est pas très juste. ^^'
MarenLetemple
Posté le 30/11/2021
Deux coquilles : "Mathilde repéra Lalëy et Kaleb qui montait la garde au sommet de la colline." --> montaient
"Vous seriez resté en place dix minutes de plus, votre équipe aurait gagné !" --> restée

Bon chapitre, même si on ressent ce sentiment d'injustice face à Mathilde. Elle a voulu bien faire, même si elle n'a pas pris le temps de réfléchir. Et toute cette haine envers elle... et maintenant une invitation du prince ! C'est pas comme ca qu'ils vont redevenir ses amis.
Emmy Plume
Posté le 21/01/2022
"Elle a voulu bien faire..." : l'origine de bien des bourdes de Mathilde !

En tout cas, ce qui est certain c'est que cette invitation de Berlioz à le rejoindre au Palais impériale alors que tous doivent écoper de la punition qu'elle a provoquer... non rien de tout ça va améliorer les choses...
(je note les coquilles, merci ;)
Aryell84
Posté le 05/10/2021
Coucou!
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'il lui arrive toujours des emmerdes à notre pauvre Mathilde! C'est bien, au moins elle nous paraît plus humaine et on s'attache de ouf! Bon par contre l'invitation du prince affichée devant tout le monde et qui la soustrait à l'après-midi de punition, je sais pas si ça va arranger ses affaires: elle va sans doute passer un moment intéressant, si ce n'est totalement génial (en fonction de comment il contrôle son charisme) mais la jalousie que les autres éprouvent à son égard risque de ne pas s'améliorer... Bon et Galis me saoûle officiellement!
Quelques petites remarques :
- « qui était le foyer d’innombrables disputes » → je trouve que le mot « foyer » sonne faux, ça renvoie plutôt à une origine plus géographique, peut-être « point de départ » ou « matrice » ?
- « plus que toutes, cette idée... » → soit « plus que tout », ou « plus que toutes les autres »
- « les points idéaux à la défense » → idéaux à défendre
Des bisous et à très bientôt ;)
Emmy Plume
Posté le 21/01/2022
Des emmerdes à foison : voilà bien ce qui décrit le mieux l'humanité ! XD

Et oui, cette échappée belle à la punition collectives qu'elle a grosso modo provoqué ne vas pas vraiment jouer en sa faveur auprès de ses camarades....

Mais bon, qu'est-ce que tout ça face à un après-midi en compagnie du plus chou des petits Prince ?
(ah moins que celui-ci ne lui file un mal de crâne, bien sûr...)
Hastur
Posté le 02/10/2021
Hello !

Tout mettre sur le dos de Mathilde, ce n'est pas cool de la part du "Lieutenant" et de des camarades. De base, personne n'a été capable de s'écouter pour monter une stratégie en équipe, c'est la faute la plus importante. Même si ils avaient gagné dans ces conditions d'entente entre eux, la victoire aurait été douce amer. Je suis soutient Mathilde ! Comme toujours :D. Injustice lui est faite une fois de plus !

Cette invitation ne va pas arranger sa relation avec les autres Filleuls ! Mais je suis très curieux de savoir ce que notre petit Prince va réserver à Mathilde !

Comme toujours l'écriture est top, les idées chouettes, on se laisse emporté sans aucun soucis :).

A bientôt :).
Emmy Plume
Posté le 17/10/2021
Coucou ^^

Sorry, celui-là a échappé à mon oeil, donc je n'y répond que maintenant ^v^'

Oui, le Lieutenant est un peu rude envers Mathilde, qui n'est pas une élève particulièrement brillante dans sa matière... La faute est bien partagée, d'où la punition collective.

Comme d'habitude au Collegium, on cherche à éprouver leur force mentale, et ce n'était pas très glorieux pour tout les membres de son équipe... XD

Cette invitation, de faite, arrive au mauvais moment. Artag aurait probablement prévenu Mathilde par un autre moyen si le temps ne leur manquait pas autant. Il fallait aussi avertir Sir Malik en priorité. Bref, Jalousie augmentée en perspective ^^'

Merci beaucoup pour le commentaire et les compliments !!! Je te retrouve la semaine pro =^v^=

Emmy
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