Chapitre 4

Notes de l’auteur : Bonjour, bonjour !

Soyez les bienvenus sur cette nouvelle case du Calendrier de l'Avent~

Bonne Lecture

Mardi 19 décembre

     Matin       

 

     Sortez-moi de là !

     Il n’était que neuf heures du matin et je n’en pouvais déjà plus.

     À peine arrivé, hier en fin d’après-midi, je m’étais retrouvé catapulté dans l’énorme salon dégueulant d’esprit de Noël, au milieu de ma famille au grand complet ! En me comptant, nous étions quinze. J’avais dû me résoudre à faire le tour de tous les convives, en commençant par les ainés, pour bien tous les saluer correctement. J’avais subi les petites tapes sur l’épaule, les pincements sur les joues, les mains dans mes cheveux et même une audacieuse claque sur mes fesses, suivi du commentaire d’une tante qui avait deux fois mon âge « mes aïeux ! Mais c’est que la danse te fait un sacré cul ! »

     Je détestais qu’on me tripote. Il n’y avait qu’Aimeric qui avait ce droit-là. Le visage écarlate, j’avais continué mes salutations tout en percevant murmures et chuchotis ici et là en train de commenter à peu près tout et n’importe quoi, de ma coupe de cheveux à mes boots Doc Martens.

     Je n’avais pas eu l’autorisation de m’éclipser dans ma chambre, même pas pour poser mon bagage. Installé dans un fauteuil rembourré en velours rouge très confortable, mais beaucoup trop près à mon goût d’un énorme sapin rutilant, j’avais subi un interrogatoire en règle sur ma vie de ces dernières années. Mené en grande partie par Oncle George et Tante Jacqueline (celle aux mains baladeuses) on m’avait demandé si j’avais une petite amie, puis conseillé vivement de ne pas tarder à en chercher une, avec si possible un arbre généalogique aussi blanc que la neige qui commençait à tomber dehors. J’avais prétendu être célibataire et ne pas avoir le temps pour ces choses-là. Les mains cachées dans la poche ventrale de mon sweat, j’avais serré les poings en entendant un « les danseurs sont souvent des tapettes ! Montre un peu que c’est un simple cliché et que tu es un homme un vrai. » Je m’étais contenté de répondre qu’il s’agissait effectivement d’un cliché en parlant de plusieurs de mes camarades masculins, purement hétéros.

     Ensuite, le sujet avait dévié sur l’argent. En apprenant que je gagnais quatre mille euros par mois, une bonne partie de ma famille manqua de s’étouffer avec l’apéro servi entre temps. Inutile d’indiquer le revenu de mon copain qui avoisinait les six milles. Et de mentionner son existence tout court d’ailleurs. Il serait bien trop « homme » et « coloré ». Seul mon père savait que « L’Étoile Noire » vivait en colocation avec moi et, à mon grand soulagement, il ne mit pas du tout le sujet sur la table. À dire vrai, il paraissait même sincèrement s’intéresser à ce que je racontais sur mon métier, contrairement aux autres qui rebondissaient surtout sur les préjugés et revenaient sur cette histoire de salaire « indécent. »

     J’eus beau insister sur la discipline quotidienne, sur les exercices que nous faisions tous les jours, signaler que même lorsque nous n’avions pas de ballet en préparation nous devions toujours nous entrainer et performer, sur les difficultés du travail en lui-même et rappeler que la moindre blessure pourrait signifier une fin de carrière… les piques fusèrent ici et là. Prononcées sur le ton de la plaisanterie, elles n’en étaient pas moins des flèches douloureuses et chargées de poison. « On vous paye cher pour vous trémousser sur scène quand même », « Franchement des mecs en collants, c’est sacrément moule-bite ! À ce prix, vous pourriez être un peu plus couverts ! », « Alalala ces artistes qui croient faire un vrai métier… ».

     J’avais fini par me taire complètement, endurant le repas comme je pouvais. Je mourrais d’envie d’envoyer un message à Aimeric, mais je savais qu’il était arrivé chez ses grands-parents en début d’après-midi et je ne voulais pas le déranger dès le premier jour. Lorsque ma famille ne s’occupait pas de mon cas, la conversation s’orientait sur quelqu’un d’autre. L’ex-meilleure amie de tel cousin qui, apparemment, avait coupé les ponts en le traitant d’égocentrique narcissique. La pauvre en prit pour son grade pendant une heure tandis que j’entendais des histoires à son sujet dont je doutais de la franche véracité. Ensuite, ce fut le tour du voisin de l’Oncle Frank, ce « connard » qui osait le reprendre lorsqu’il voyait que le tri sélectif n’était pas fait…

     Lorsque je pus m’échapper dans ma chambre, j’eus la surprise de découvrir que je la partageai avec deux autres cousins éloignés. Même s’ils n’étaient pas les plus désagréables du lot, je préférai de loin ne pas avoir à dormir dans la même pièce que quelqu’un, surtout hors de chez moi. La nuit dernière n’avait déjà pas été reposante. Sans parler du fait que j’adorais sommeiller avec des peluches, elles me rassuraient. Là, impossible de me le permettre, au risque que l’information soit relayée au sein de toute la famille. Et la présence sécurisante de mon homme me manquait. La seule chose qui trouva grâce à mes yeux fut la chambre et le lit en lui-même. Si j’étais toujours noyé dans l’univers de Noël, la literie était très confortable et la décoration en elle-même me rappelait un peu celle que mon chéri avait faite dans la sienne. Il possédait le même plaid d’un blanc immaculé avec des flocons de neige qui brillaient dans l’obscurité. J’avais presque l’impression de l’avoir moi-même ramené de sa chambre et j’avais bien conscience de l’ironie de la situation ; ce qui me rappelait sa présence était lié à cette maudite fête.

     Et me voilà, maintenant, installé devant un café dans la cuisine avec un début de migraine tandis que ma mère entamait sa tentative de culpabilité en me signalant que j’étais parti bien loin d’eux, tout de même ! Tout en me faisant remarquer dans la même phrase qu’entre Marseille et Montpellier, il y avait moins de deux heures de train et que je pourrais rentrer plus souvent. Elle dévia nonchalamment sur mon salaire ensuite, puis enchaîna mine de rien sur le fait qu’en ce moment, elle devait sortir beaucoup d’argent. « Tu comprends avec tous ces cadeaux de Noël et cette location hors de prix… Et je dois bientôt acheter une nouvelle voiture ! Je vais finir sur la paille, si ça continue ! » Je pris grand soin de ne pas rentrer dans son jeu tout en me dépêchant de terminer mon café.

     Il fallait que je sorte d’ici en vitesse.

     Fort heureusement, l’opportunité se présenta moins de cinq minutes plus tard, lorsque quelqu’un vint lui demander son avis biaisé sur je ne savais quoi. J’en profitais pour me faufiler jusqu’à la porte d’entrée, enfiler mes boots et mon manteau, puis me précipitai dehors.

     Les dix mille décorations m’agressèrent les rétines. Entre les commérages mal intentionnés et le Village du Cauchemar, je préférai encore le village.

     Avec un grognement, je m’empressais de m’éloigner du chalet et de disparaitre au hasard des ruelles de guirlandes et boules diverses. Sachant que j’allais surement fuir à l’extérieur à la première occasion, j’avais eu le réflexe de cacher l’étoile offerte par Aimeric dans l’une des poches de mon manteau. Son contact doux sous mes doigts me rassurera. C’était comme avoir une petite partie de lui avec moi.

     Il me manquait…

     Morose, j’observais brièvement les alentours, sans m’attarder sur les détails. Trop de fioritures partout.

     Je n’appréciais pas Noël et j’aimais encore moins passer du temps avec ma famille. La combinaison des deux revenait à créer mon enfer personnel sur Terre.

     Mais Aimeric adorerait certainement un tel endroit. Je pouvais même imaginer sa joie en déambulant dans les rues. Il courrait partout, presserait son nez sur toutes les vitrines… Cette pensée me fit sourire tout en humidifiant mes yeux de dépit.

     J’esquivai avec soin une avenue bordée de sapin, frissonnant d’appréhension en les voyant si sombres et menaçants. J’évitais également la ruelle où se regroupaient plusieurs santonniers, tétanisé à l’idée de m’approcher trop près de ces petites choses fragiles, et m’aventurai dans une allée de magasins divers. Il fallait que j’achète des cadeaux à la famille. Ma motivation avoisinait le zéro. De toute façon, quoi que je leur prenne, ils ne seraient jamais satisfaits.

     Au lieu de faire mes achats, je quittai l’allée pour me diriger vers la patinoire en plein air. Derrière elle, on voyait des chalets dégoulinants de décorations et beaucoup d’éléments extérieurs comme des animaux en LED. Le genre de machin qui plaisait à mon chéri.

     Je tournais quelques minutes à la recherche d’un bon spot, puis fis un selfie où j’exagérai ma mimique effrayée en lui désignant un traineau d’exposition tout en bois. On pouvait apercevoir une partie des animaux et un chalet.

     Je lui envoyais la photo en m’appuyant contre la rambarde de la patinoire :

     « Je crois que je suis mort et que je viens d’atterrir chez le diable qui a un curieux sens de l’humour. Toutefois, je pense que toi, tu serais littéralement au Paradis ».

     Une fois le SMS expédié, je gardais mon téléphone dans la main, puis regardais distraitement les patineurs amateurs glisser sur la glace.

     « Chéri, si je viens sur ta tombe, auras-tu l’obligeance de me relever à chaque fois que je tomberai afin que je ne sois pas condamné à danser jusqu’à mon dernier souffle ? »(1)

     La rapidité de sa réaction me fit sourire. Je n’eus pas le temps de réfléchir à ma réponse qu’un deuxième message s’ajouta au premier :

     « Tu as raison, je suis au Paradis. C’est un endroit merveilleux et mon ange vient de m’y rejoindre. »

     Je haussai, puis fronçai les sourcils. Alors que je m’apprêtais à lui écrire que je ne comprenais pas sa phrase, un troisième message arriva sur mon écran. Cette fois-ci, pas de mots, mais une photo. De moi. Accoudé à la rambarde de la patinoire. En train de sourire en regardant mon téléphone.

     Que… ?!

     Mais… !

     Réalisant soudain ce que ça pouvait signifier, je m’arrachais à la barrière en me retournant. À quelques mètres à peine, appuyé nonchalamment contre le traineau, Aimeric me renvoya un sourire resplendissant en me faisant coucou de la main, son téléphone dans les doigts.

____________

(1) référence au Ballet de "Giselle" dans lequel le duc Albrech vient se recueillir sur la tombe de la défunte Giselle, durant la nuit. La reine des Wilis le force à danser jusqu'à ce que mort s'ensuive tandis que le fantôme de Giselle essaye de l'aider à survivre en le redressant à chaque fois qu'il tombe. Elles disparaissent au moment du levé du soleil et Albrech est sauvé.

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blairelle
Posté le 11/12/2023
Sa famille est assez caricaturale, pas dans le sens "ça ne peut pas exister" mais plutôt dans le sens "pourquoi il leur parle encore ?" Je sais que c'est difficile de couper les ponts mais là il est indépendant financièrement et il n'a pas l'air d'être attaché à eux de quelque manière que ce soit (sauf peut-être son père ?), enfin je suppose que c'est surtout dû à son état d'esprit à ce moment-là et qu'en fait il les déteste un peu moins qu'il ne le laisse paraître (et qu'il déteste surtout les réunions de famille en grand comité avec des discussions oiseuses)

Pour le salaire, je suppose que c'est les vrais chiffres, ça me semble assez peu pour un "premier danseur" si c'est un grade élevé, les "premiers footballeurs" et "footballeurs étoile" gagnent bien plus que ça il me semble.
Pour le coup de la tante qui lui touche les fesses, je ne pense pas que ce soit nécessaire de préciser qu'il n'aime pas ça, enfin elle vient quand même de l'agresser sexuellement (légalement parlant), après le coup de "je me sens obligé de me justifier en disant que je n'aime pas" peut aider à amplifier l'ambiance déjà ultra malsaine (mais hélas crédible) de la famille.
Et j'ai beaucoup ri à « si si j'vous jure j'ai des amis hétéros »
AlodieCreations
Posté le 11/12/2023
reeee !

Alors pourquoi Micha leur parle encore...hmm.. c'est vrai que ça peut avoir l'air caricaturale, mais pour le coup j'ai déjà vu ça dans la vraie vie. J'ai pu entendre (ou même voir) des choses hallucinantes dans certaines familles, avec des membres qui avaient totalement conscience que ça "déconnait" sévère... mais qui pourtant continuait à garder un contact et même à rendre des services. Je me suis beaucoup inspirée de ces exemples du coup. Dans le cas de Micha, faut pas oublier qu'il a eu sa mère au téléphone qui a réussi à le faire culpabiliser de ne pas avoir été avec eux les années précédentes. Et comme il a pas trop le profil à se rebeller et à protester férocement...

Pour le salaire, oui, j'ai pris les vrais chiffres pour les Danseurs. Après je t'avoue que j'y connais rien en "footballeurs" et d'à quel point c'est différent XD

Merci beaucoup pour tes retours !
Saintloup
Posté le 06/12/2023
Hey !

Finalement, j'ai presque rattrapé la publication. J'ai lu ce matin et je crois que ça m'a mis de bonne humeur. Les moments entre Michaël et Aimeric sont mignons, c'est assez réconfortant. J'aime bien aussi le personnage du père qui essaie de tisser des liens même s'il n'est pas à l'aise.

Personnellement, ça ne me choque pas que la famille de Michaël en sache si peu sur sa vie. Chez moi aussi, on a tendance à garder longtemps pour soi les trucs importants... Si les personnages avaient été "méchants" et "persécuteurs" avec Micha (tu me permets de l'appeler comme ça ?), j'aurais effectivement trouvé leur attitude trop caricaturale, mais ce n'est pas le cas jusqu'ici. Pour avoir assisté à des repas de famille avec des tontons racistes et des conversations qui ne tournent qu'autour d'histoires d'argent et d'héritage, je peux affirmer que les gens sont parfois des caricatures d'eux-mêmes.

Bref, j'aime bien suivre cette histoire comme on regarde un téléfilm de Noël. Le côté niais ne me dérange pas. Après, je trouve qu'on est un peu trop dans la tête du narrateur, ce qui fait qu'on reste à distance de ce qui se passe autour de lui. Il explique des choses qu'on pourrait simplement sentir en observant l'action, les réactions, les dialogues... La description des décors, je sais que ce n'est pas trop ton truc et, pour le coup, ce n'est pas gênant qu'à ce stade ils soient posés rapidement, sans trop de soin, sachant que Micha a en horreur tout ce qui se rapporte à Noël.

Bonne chance à lui, je sais à quel point ça peut être difficile de gérer les réunions de famille.
Saintloup
Posté le 06/12/2023
Ah, juste une dernière chose. Je ne comprends pas trop le sens de cette phrase :
"Chéri, si je viens sur ta tombe, auras-tu l’obligeance de me relever à chaque fois que je tomberai afin que je ne sois pas condamné à danser jusqu’à mon dernier souffle ?"
AlodieCreations
Posté le 06/12/2023
Coucou !

Super si ça t'a assez plu pour quasiment tout rattraper, tu m'en vois ravie !

Le fait d'être à ce point dans la tête du narrateur est volontaire. Ce n'est jamais dit dans le texte, mais je l'ai pas mal travaillé comme un "Hypersensible" et pour le coup ça turbine sans cesse dans leur tête.

Et pour répondre à ta question, sur la phrase : ""Chéri, si je viens sur ta tombe, auras-tu l’obligeance de me relever à chaque fois que je tomberai afin que je ne sois pas condamné à danser jusqu’à mon dernier souffle ?""
C'est une référence au ballet de Giselle. Dans l'histoire, elle est amoureuse d'un jeune homme, Albrech. Elle découvre à la fin du 1er acte qu'il est en réalité un duc et déjà fiancé à une autre jeune fille. Elle en meurt de folie et de chagrin. Dans le 2ème acte, Albrech vient se recueillir sur sa tombe, il se retrouve face aux "wilis" et à leur reine. (des fantomes en gros). La reine de Wilis condamne Albrech à danser sur la tombe de Giselle, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Plusieurs fois, Giselle-Wilis vient l'aider à se relever pour qu'il survive jusqu'à l'aube, heure à laquelle elles disparaissent. (j'espère que mon résumé n'était pas trop confus... si c'est le cas, je m'en excuse)
Du coup, comme Micha écrit à Aimeric en lui disant qu'il est surement mort et en enfer, Aimeric lui glisse une référence en passant.

Mais du coup, il est vrai que ça serait pas une mauvaise idée que je rajoute une note pour expliquer tout ça !
Saintloup
Posté le 06/12/2023
Je pense qu'il y a moyen de créer un personnage dont le cerveau tourne comme une roue de hamster sans pour autant "alourdir" le texte, mais je t'accorde que ce n'est pas facile à doser, encore plus quand le but est d'écrire beaucoup en très peu de temps.

Merci pour les explications, je me doutais qu'il y avait une référence que je n'avais pas. Je me coucherai moins bête ce soir. J'ai une amie qui s'y connaît en danse classique (elle en a fait jusqu'à ce qu'une blessure au genou la force à arrêter), mais c'est un monde totalement inconnu pour moi. Tu pratiques toi-même la danse ou tu as fait beaucoup de recherches pour écrire ce texte ?
PS : un ballet du Prince Captif, c'est une idée... originale. x)
AlodieCreations
Posté le 06/12/2023
Oui, très sincèrement si je n'avais pas eu la contrainte "25 chapitres max" et "écrire en peu de temps", certainement que j'aurais pu faire un peu plus léger (enfin j'espère XD)

De rien pour les explications. J'ai pratiqué pendant quelques années (grosso modo, mon enfance et mon adolescence) dans l'école de danse de la ville. Il s'avère que c'était ma mère qui donnait les cours ! Elle-même a baigné dans la danse classique depuis son plus jeune âge, elle avait même été formé par une danseuse de l'opéra ! Et ma soeur ainée est actuellement intermittente du spectacle, c'est une danseuse professionnelle depuis maintenant quelques années (mais pas en classique spécifiquement). Du coup, on va dire que j'ai quelques connaissances de base, je connais les grands ballets classiques mais j'ai aussi fait pas mal de petites recherches ici et là pour éviter de raconter des bêtises sur le métier en lui-même x)

J'ai découvert le Prince Captif il y a quelques mois, j'ai eu l'irrémédiable envie de glisser des références ici et là dans le texte XD

Merci beaucoup en tout cas pour tous tes commentaires :)
Reveanne
Posté le 04/12/2023
Coucou, c'est moi que revoilà.
Ouf, je suis arrivé au bout.
Juste une question, tu connais le milieu de la danse et le parcours d'un danseur pour arriver à un aussi haut niveau? Car sans le soutien de la famille, c'est impossible, vu qu'il faut commencer la danse vers 7 ans... alors dans une telle famille de beauf antidanse vulgaire, grossière, homophobe et raciste, c'est plus que hautement improbable. Les clichés c'est pratique, mais en abuser nuit à la crédibilité du récit.

Sinon, toujours pas de narration, de décors, de mise en scène... c'est dommage.

Bref, Il y avait du potentiel... mais je n'accroche pas au final.
Je te souhaite le meilleur.
AlodieCreations
Posté le 04/12/2023
Bonsoir,

Oui je connais le milieu de la Danse, puisque j'ai évolué dans une famille qui connaissait le sujet. Et j'ai également pris le temps de me renseigner avant d'écrire.

Je sais parfaitement comment on en vient à atteindre un tel niveau. Les explications sur le pourquoi du comment Micha a réussi à obtenir son grade trouve une explication dans les chapitres suivants.

La famille est volontairement clichée dans la toxicité, pour faire contraste, par la suite, avec une autre famille.

Bonne continuation à toi de ton côté.


Sly King
Posté le 04/12/2023
Re,

La famille est siiii désagréable, quel mauvais moment à passer !
Mais, par contre, ce petit plot twist de la fin, là ! Il est venu le rejoindre ? Incroyable ! Sauf si Michaël est en train de rêver. :p

En tout cas, c'est le ton du récit est vraiment très sympa ! J'ai hâte de lire le prochain chapitre demain. :)
AlodieCreations
Posté le 04/12/2023
Et re encore ! \ o /

Oui, sa famille est merveilleuuuuuse (ironie), t'as vu ? xD

La légende raconte que pour certains commentaires / remarques distillés ici et là, tout au long de l'histoire, je me suis inspirée d'éléments réels qui me sont soit arrivé, soit qui sont arrivés à des proches. J'ai tout pris et j'ai tout mixé sur la famille de Micha XD

Explication du Plop Twist dans le chapitre de demain ~

Je suis très contente que ça te plaise :) A demain, très cher ~
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