Chapitre 3

Par AliceH
Notes de l’auteur : Je posterai les chapitres de cette histoire les vendredi à présent !

Le basilic est la plante symbole du passage sûr des morts vers l'Au-delà. Elle sert également de protection contre le mauvais sort et la sorcellerie. Paradoxalement, le basilic peut aussi être un symbole de haine. Bref, c'est une plante qui a des sens symboliques très contradictoires, comme la personne à qui cette odeur appartient, qui n'a pas un caractère facile.

« Bibliothèque Bibliophage ! » annonça la voix éraillée des annonces de l'ACDC.

Écrasé contre une barre centrale par un colosse de deux mètres, Arsinoé prit son air le plus ingénu pour se faufiler discrètement hors de l'Hydre sans se démettre une épaule. Il était seul sur le quai éclairé à grand peine et jonché de détritus divers, allant des bonbons au souffre aux mouchoirs parfumés au souffre en passant par une paire de vieilles chaussettes qui, si elles ne sentaient pas le souffre, ne sentaient pas la rose non plus. Le sentiment de solitude qui l'habitait s'aggrava quand l'Hydre ferma ses portes et fila à toute vitesse vers la prochaine station en un long sifflement. Le démon devina un escalier en pierre vers lequel il se dirigea à tâtons en s'appuyant contre le mur en béton froid parsemé d'affiches déchiquetées. Les marches étaient humides, glissantes, et il manqua par trois fois de se casser une jambe avant de voir la lumière du jour.

Puis devant lui apparut la Bibliothèque Bibliophage. Certes, il ne s'attendait pas à un bâtiment particulièrement banal, mais ce qui se tenait devant lui était pour le moins fantasque. Une partie de la bibliothèque était tout à fait normale, en brique rouge, avec un porche en marbre dont le haut était sculpté en zig-zag. Trois marches permettaient d'accéder aux doubles portes d'entrée. Le toit était en tuiles qui semblaient vert sapin sous la couche de crasse et mousse qui les recouvraient. Il lui semblait soudain sentir comme une odeur de brûlé, de papier brûlé pour être précis. Oh, il se rappelait maintenant. La bibliothèque avait brûlé peu de temps auparavant. Il avait vu l'incendie de loin alors qu'il se rendait de bonne heure au travail, après avoir rencontré un ivrogne totalement à côté de la plaque. Après une vingtaine de mètres d'architecture ordinaire, l'immeuble s'élevait du sol pour former des loopings d'une dizaine de mètres de hauteur pour finalement se reposer tout en douceur de l'autre côté du carrefour où Arsinoé se trouvait planté la bouche grande ouverte. Une fois le choc passé, il se concentra sur le porche et s'en approcha doucement pour s'apercevoir qu'il n'était pas en marbre, mais en émail. Un doute commença à s'immiscer dans son esprit. Celui-ci se confirma quand les portes de la Bibliothèque Bibliophage s'ouvrirent à toute volée et laissèrent échapper un rot guttural et puissant qui le projeta en bas des marches.

Une fois remis de ses émotions, le jeune stagiaire prit son courage à une main (puisque l'autre tenait La Boîte à Monstres qu'il rangea dans la poche intérieure de son manteau) avant d'entrer dans le bâtiment . Une fois à l'intérieur, il poussa un hoquet de stupéfaction. Il y avait des livres absolument partout : le comptoir d'accueil était lui-même constitué de différents ouvrages. Derrière celui-ci se trouvait un démon aux lunettes ovales tachées de gras, plongé dans sa lecture du Demon Daily, le journal officiel du Royaume. Alors qu'il s'approchait, le tapis rouge et étrangement mou sur lequel avançait Arsinoé semblait devenir de plus en plus humide et chaud.

– Vous marchez sur sa langue.

La personne en face de lui avait visiblement décidé de lui accorder un minimum d'attention et le regardait tranquillement venir depuis son bureau tout en réarrangeant ses cheveux châtain clair coiffés en catogan. Dégoûté, le postier préféra soudain marcher sur le parquet étrangement constellé de larges taches bleu foncé puis demanda :

– Pourriez-vous me dire où est le rayon Littérature Enfantine s'il vous plaît ?

– Hmm ... C'est le rayon 666-180, juste en haut du premier looping. Vous prenez...

À ce moment précis, une imposante goutte d'encre tomba pile sur le crâne d'Arsinoé qui en fut couvert des pieds à la tête. Après avoir tenté de s'essuyer le visage avec ses mains, ce qui fit pire que mieux, ce dernier fixa le plafond noir comme la cendre, puis le sol où la langue de bibliothèque avait disparu. Sans même prononcer un mot, le démon en face de lui pointa une affiche à côté de la porte qui indiquait avec un énorme B calligraphié en son centre : « La Bibliothèque Bibliophage Bave : prenez un paraplume ! ». Avec l'allure d'un homme charitable, le stagiaire derrière le comptoir y posa un parapluie en papier buvard et au manche en bois creux qu'Arsinoé saisit et ouvrit sans demander son reste.

– Donc, vous prenez l'avenue derrière moi, dit-il en désignant du pouce le mur colossal fait de dictionnaires et d'encyclopédies diverses, vous continuez tout droit jusqu'à l'Histoire, puis vous prenez le petit escalier fait de l'Anthologie des Guerres Maléfiques. Après une petite escalade tranquille de dix, quinze mètres, vous arrivez à une petite place en hauteur, et c'est votre rayon.

– Rien de bien compliqué en somme. Merci Monsieur ..?

– Biblis Hookworm, lui répondit-t-on en désignant du doigt le mémo placardé sur sa lampe de bureau verte, sur lequel il était bel et bien écrit « B.Hookworm, stagiaire à votre service ».

– Arsinoé Nemo. Merci de votre aide.

– C'est ça.

Bien que très étonné de l'acidité dans la voix du bibliothécaire, Arsinoé s'éloigna sans broncher, son paraplume bien en main. Biblis le regarda partir avec une moue colérique : il n'aimait pas particulièrement les gens, vivants ou morts. Surtout les gens plus beaux que lui. Or, vu qu'il n'avait pas été spécialement gâté par la nature, autant dire qu'il n'était pas souvent aimable. Il reprit la lecture de son journal tout en maugréant à voix basse. Il espérait vaguement que, contrairement à son dernier visiteur, Arsinoé sortirait d'ici sans fractures …

Les bibliothèques sont des endroits plus dangereux qu'il n'y paraît, songea B.Hookworm. Je suis un peu leur ange gardien. Enfin, leur démon gardien.Avec un lourd soupir, le stagiaire en charge de la Bibliothèque Bibliophage ouvrit un énorme registre posé juste à sa droite et commença à recopier diverses références bibliographiques avec un pincement au cœur. L'incendie de cet endroit, deux mois plus tôt, avait été extrêmement destructeur et certaines sections étaient encore à l'état de poussière et cendres. Fort heureusement et en travaillant d'arrache-pied, Biblis avait réussi à mettre en place l'essentiel des références. Ce n'était pas le fait d'avoir du s'exténuer pour ressusciter l'immeuble et ses trésors peu connus qui lui faisait de la peine, même s'il le cachait bien : c'était que l'origine de ce désastre était encore inconnue. Même les pompiers pensaient à un accident, « une fuite de gaz, un chat qui explose, un truc du genre. » Il n'était pas aussi sûr qu'eux : s'il y avait bien une chose qu'il détestait, c'était ne pas avoir de réponses à ses questions. C'est ce qui expliquait son amour pour les livres et les connaissances qu'ils pouvaient lui apporter. Le jeune démon leva brièvement le regard quand Arsinoé poussa un cri de terreur à vous en glacer les sangs puis retourna à sa tâche avec un maigre sourire de contentement.

__________

« Quatrième Cercle, Place des Pingres ! » annonça la voix éraillée des annonces de l'ACDC.

Sir Prize saisit le poignet de Miss Fortune puis l'accompagna hors de l'Hydre et la garda contre lui malgré ses efforts pour se dégager. Une foule compacte s'agitait autour d'eux : certains discutaient, assis à même le sol couvert d'une mixture brune inconnue, d'autres achetaient des têtes réduites au sirop à des marchands à la sauvette tandis que d'autres encore chuchotaient et s'échangeaient de petit paquets qui laissaient échapper cris et mélodies à vous glacer le sang. Une minorité se contentait de prendre l'Hydre, leurs visages placides et gris comme la cendre cachés dans leurs larges cols élimés. Des centaines de voix résonnaient aux oreilles de Miss Fortune qui se sentait dévisagée. Alors que la démone allait demander à son collègue de la laisser marcher seule, irritée d'être protégée comme une enfant, elle vit un démon au visage de crapaud passer devant elle en coup de vent pour lui arracher son sac à main. Elle laissa échapper une injure et se dégagea de la poigne de Sir Prize pour courir après l'individu dans les escaliers, à quelques mètres de là. Une fois sortie de l'Hydre, elle le chercha du regard, ne sachant pas où commencer sur cette Place des Pingres aussi peuplée qu'en sous-sol : des dizaines et dizaines d'étals de nourriture, de vêtements et produits de vaudou ou de sorcellerie s'étalaient à perte de vue. Elle commença à avancer, ses yeux verts attentifs au moindre mouvement de foule, mais une angoisse tenace grandissait dans son ventre. Tout le monde la scrutait du regard ouvertement et échangeait des commentaires sur elle, parfois accompagnés d'un rire gras. Alors qu'elle passait devant un stand de brochettes de bœuf à quatre cornes, elle sentit qu'on lui mettait une main aux fesses. Elle se retourna aussitôt pour donner une bonne claque au malotru mais ne frappa que le vide, le démon ayant commis cette « petite blague » hors de vue. Frustrée et apeurée, elle resta immobile jusqu'à voir son collègue arriver d'une rue adjacente, un grand sourire aux lèvres. Il tenait à son coude le sac à main de Miss Fortune. Il le lui rendit avant de rajouter d'un ton grave :

– Vous n'êtes pas au Deuxième Cercle ici. Une fois passé le Quatrième Cercle, vous tombez dans le véritable Enfer, celui où la loi n'a plus toute sa place, et les bonnes manières encore moins. Restez près de moi.

– Où avez-vous retrouvé mon sac ? se contenta-t-elle de demander en retour.

– Dans une poubelle. Il n'a rien volé. Suivez-moi maintenant, ordonna son collègue.

Si Miss Fortune avait prêté moins attention au contenu de son sac à main, elle aurait remarqué comme une tache de sang ainsi qu'un lambeau de peau verruqueuse sur la manche gauche de Sir Prize. Heureusement pour lui, ce ne fut pas le cas.

__________

– 'PETITE ESCALADE TRANQUILLE', MON OEIL !  hurla Arsinoé, agrippé de toutes ses forces à l'Anthologie des Guerres Maléfiques sans oser regarder en contrebas.

Car oui, c'était pile au moment où il allait ranger ce fichu livre qu'il découvrait qu'il souffrait de vertige. Il fallait seulement qu'il se concentre sur ses mains et pieds, sans regarder en bas. Ne pas regarder en bas. Surtout ne pas regarder en bas. Comme toute personne qui se répète ce mantra, il regarda en bas et émit un couinement apeuré. Il resta un long moment agrippé à sa pile de livres à dix mètres de hauteur tel une moule à son rocher avant de recommencer doucement son ascension .

Après ce qui lui parut être une éternité, il sentit un endroit stable sous ses pieds. Soulagé, il s'autorisa à reprendre son souffle, assis sur une pile de contes pour enfants. Une lanterne qui distillait une lueur tremblotante attira son attention. Dans un récipient en verre rond tenu par un crochet se trouvait une salamandre incandescente qui répandait chaleur et lumière alentour. Quand Arsinoé s'en approcha avec des yeux ébahis, le petit reptile dodelina de la tête puis se pelotonna sur lui-même et ne tarda pas à s'endormir. Après l'avoir observé durant quelques instants, il se rappela ce pourquoi il était là. Pour remettre ce fichu bouquin à sa place. À la réflexion, il se disait qu'il aurait pu le donner à l'accueil en expliquant la situation mais il n'était sensiblement pas très prompt à employer des solutions logiques en temps de panique : il se serait giflé. Le postier secoua la tête et gratta ses boucles brunes avant de sortir La Boîte à Monstres de sa poche et le poser à même le sol. Il s'apprêtait à redescendre, le cœur battant et la peur au ventre, quand il sentit une brûlure lui envahir la poitrine. De gênante, la sensation devint franchement douloureuse alors qu'il s'éloignait pas à pas. Il descendit tant bien que mal, le souffle court. Le jeune démon s'assit par terre sur le carrelage blanc tacheté, toujours hébété par ce vif élancement . Il se mordit la lèvre et ferma les yeux afin d'essayer de se calmer, mais rien n'y fit. Au bout de longues minutes, il sentit comme un maigre soulagement, la douleur devenant de plus en plus ténue. Il leva alors les yeux au ciel et cria : La Boîte à Monstres lui fonçait droit dessus, toutes pages ouvertes.

Quand l'ouvrage entra en collision avec le démon, il n'y eut aucun choc. Au contraire, Arsinoé eut l'impression de chuter dans l'eau, son corps plus lourd mais aussi comme bercé par des milliers de vagues douces qui le portaient vers le fond, toujours plus loin dans les tréfonds. Il n'eut même pas la présence d'esprit de paniquer. Après avoir passé un moment court comme une seconde et long comme un siècle, il ressortit à l'air libre et prit une intense inspiration. Alors qu'il s'attendait à être trempé, il fut soulagé de se sentir parfaitement sec et vierge de toute tache d'encre. Il se rendit alors compte qu'il était dans un rayonnage de bibliothèque qui ne ressemblait pas du tout à celle d'où il était parti. Celle-ci était bien rangée, chaque ouvrage soigneusement étiqueté et placé sur des étagères en bois sombre verni sans aucune trace de poussière ni d'éraflure. Le sol était impeccable, la lune qui entrait à flots par les larges et hautes fenêtres devant lui s'y reflétant parfaitement. Aucune muraille de livres, ni de salamandres dans des bocaux : il n'était vraisemblablement plus en Enfer. Tout était calme, silencieux et plongé dans la pénombre. Arsinoé remarqua un livre par terre et jeta un œil à sa couverture: c'était La Boîte à Monstres, le même livre qu'il avait reçu le matin même, à ceci près que cet exemplaire était bien moins abîmé. Sa couverture était encore lisse et ses pages également. Il ne sentait ni le renfermé ni l'humidité, mais le basilic.

Hmmm... songea-t-il. Sûrement l'odeur de l'humain à qui il appartient.

Une légende en Enfer disait que chaque humain avait une odeur propre et que celle-ci permettait à des démons envoyés sur Terre de pouvoir les repérer, même à distance. Ceci se révélait très efficace en cas d'embuscade par des Demon Delenders, des hommes et femmes qui avaient pris pour mission de traquer et renvoyer les démons en Enfer, de les enfermer, voire pour certains, de les exterminer définitivement.

Il décida de se promener alentour, ainsi s'approcha-t-il de la fenêtre qui donnait sur la ville en contrebas. Au dehors, les rues, les canaux, les ponts, les maisons et les vitrines brillaient de mille feux comme des lucioles dans la pénombre. Tout était si frais, beau, si... vivant. Arsinoé, bouche bée et les yeux constellés d'étoiles, s'approcha jusqu'à ce que sa respiration provoque de la buée sur la vitre. De la fumée quittait les hautes cheminées cuivrées des usines au loin, bien plus bas dans la ville, alors que lui se trouvait tout en haut. La vie nocturne se déroulait à perte de vue devant lui et l'hypnotisait, lui qui était tant habitué à la grisaille morne et lugubre des Enfers. Il se surprit à avoir un sourire jusqu'aux oreilles devant ce spectacle : voir des humains au cœur qui bat, heureux de profiter de ce monde, se promener, festoyer, s'embrasser sous ses yeux le rendait presque heureux. Presque heureux, car Arsinoé restait triste, sachant très bien que son temps sur cette Terre était révolu depuis déjà presque vingt-cinq ans et qu'il serait bientôt propriété officielle de l'Enfer.

Cette dernière idée le dérangeait : les stagiaires n'étaient pas très bien considérés, que ce soit chez les humains ou les démons, mais chez ces derniers, les démons y habitant depuis moins de vingt-cinq ans n'étaient pas considérés comme des démons à part entière. Ils y étaient franchement exploités et soumis à des lois spécifiques, dont la plus connue était de ne pas quitter leur Cercle Infernal sauf pour des raisons professionnelles. Lui était relativement chanceux et vivait dans le Premier Cercle, aux côtés des bâtiments administratifs et grands commerces. D'autres devaient subir la violence du Septième, Huitième voire Neuvième Cercle.

Allait-on seulement s'inquiéter de son absence ? Allait-on le chercher ?

Rien n'était moins sûr.

Qu'allait-il devenir, lui, coincé sur Terre sans apparente possibilité de retour, le livre n'ayant pas réagi quand il l'avait tenu entre ses mains, secoué, ou sauté dessus à pieds joints ?

Peut-être allait-il pouvoir trouver de l'aide dans cette ville inconnue mais étrangement accueillante. Peut-être allait-il sympathiser avec un humain un tant soit peu compréhensif.

Plongé dans ses pensées et franchement épuisé, il ne se rendit compte que trop tard qu'on lui passait un bracelet en métal froid autour du poignet avant de le refermer. Apeuré, Arsinoé recula d'un pas pour voir qui l'avait ainsi débusqué : c'était une jeune femme d'environ son âge, d'une tête de moins que lui, aux vêtements pourpres. Elle n'avait rien de bien remarquable si ce n'était son visage à moitié recouvert par une paire de lunettes asymétriques, le verre droit semblable à un télescope tout en rouages, diodes et légère fumée blanche, l'autre fin et transparent, laissant voir un œil sombre qui le dardait sans ciller. L'inconnue rejeta quelques courtes mèches crépues en arrière et posa un pistolet entre les sourcils du stagiaire infernal avant de déclamer :

– Bonsoir.

Elle appuya légèrement sur la détente, et son barillet qui avait la forme d'un carrousel se mit à tourner à toute vitesse, de même que les pensées dans l'esprit paniqué d'Arsinoé qui levait les mains en l'air en désespoir de cause alors qu'une nouvelle éventualité s'imposait à lui :

Peut-être allait-il tomber sur une Demon Delender.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Livia Tournois
Posté le 30/09/2021
Cette bibliothèque a l'air d'être un sacré foutoir ! J'ai hâte de savoir quelles sont les propriétés de ce mystérieux livre et pourquoi Arsinoé se retrouve balancé en dehors des Enfers.

Corrections :
hors l'Hydre = rajouter "de"
Tu devrais aligner le texte
vous prenez- = vous prenez...
Il reprit sa lecture de son journal = la lecture
deux mois mois plus tôt = enlever un "mois"
saisit le poignet miss Fortune = rajouter "de" - répétition de "et" à cette ligne
Pas à pas.. = enlever un point
sur sa vitre = sur la vitre
Il y étaient franchement exploités = ils
Peut être la dernière phrase serait-elle plus logique en mettant : peut être était il tombé sur un Demon Delender
AliceH
Posté le 02/10/2021
Merci de ton commentaire et des corrections, je vais arranger ça !
Roxane Berg
Posté le 11/03/2021
Hello,
Encore une fois, ton histoire m'émerveille tellement elle est drôle, originale et bien construite. Et tellement drôle! Entre la langue, le stagiaire et la bibliothèque qui bave, je ne sais plus ce que je préfère XD

Une remarque cependant : le passage de Miss Fortune à l'arrivée dans le quatrième cercle mériterait d'être découpé en paragraphes, pour le confort de lecture. D'une manière générale en fait, tu devrais faire plus de découpe.
AliceH
Posté le 07/08/2021
Je note, merci ! Après, les découpes, j'ai toujours des avis contradictoires donc... Je suis un peu coincée.
Roxane Berg
Posté le 12/08/2021
Je pense que ça se verra bien quand tu le mettras en page en format livre, si ça dépasse une page la découpe se fera naturellement ^^
Taranee
Posté le 05/12/2020
Salut !
J'aime beaucoup ton histoire... C'est étrange car le monde des enfers et comparable à celui des humains, mais bien sûr, nous n'avons pas de bibliothèque bavantes ou autres choses de ce genre... ^^
Bref. Sire Prize m'intrigue, j'aimerais savoir qui il est et quelles sont ses motivations... Et aussi, qu'est-ce qu'une Demon delender ?
Voilà voilà, je m'en vais de ce pas lire le prochain chapitre ^^
AliceH
Posté le 07/12/2020
Salut ! Et merci beaucoup !
Je pense réécrire Sir Prize dans une nouvelle réécriture de cette histoire, parce qu'il est pas très développé dans ce premier tome, j'avoue (il y a beaucoup de personnages donc je les ai pas tous présentes/développés au même rythme). Pour les Demon Delender, c'est écrit un peu plus haut dans le chapitre, quand Arsinoé renifle le livre qui sent le basilic.
Taranee
Posté le 07/12/2020
AH ? Je vais retourner lire ce passage alors...
Ora Koro
Posté le 20/11/2020
Alors là j'adore toujours autant qu'en lisant les précédents chapitres ! Comme d'habitude encore plus hâte de lire la suite ! Continue comme ça c'est super !
AliceH
Posté le 07/12/2020
Merci beaucoup ! ♥
Sly King
Posté le 17/09/2020
Coucou,
Je me remets un peu à ton histoire (je n'avais plus eu le temps de le faire) ; j'aime toujours autant les personnages et l'ambiance légère du texte, des événements, du déroulée, de l'humour et des jeux de mots, de l'inventivité. Certaines explications sont peut-être un peu rapides et donc confuses mais sinon c'est vraiment bien !


"en s'appuyant contre le mur en béton froid parsemés d'affiches" -> parsemé
"Comme tout personne qui se répète ce mantra" -> toute personne
"que son temps sur cette Terre était révolu depuis déjà presque vingt-cinq et " -> vingt-cinq ans ?
AliceH
Posté le 17/09/2020
Merci beaucoup ! C'est une histoire que j'ai écrite avec mon idée en tête, et c'est vrai que j'ai du mal à savoir quoi expliciter les choses...

Et merci pour avoir relevé les fautes, je vais corriger ça !
Vous lisez