« (À l'attention de) Arsinoé Nemo, stagiaire.
Secteur I – Postes - Salle du Courrier - Bureau 12. »
C'était un paquet comme les autres, même si Arsinoé savait de sa brève expérience de vingt-quatre ans à la Poste Infernale qu'il n'y avait pas de standard dans les colis qui pouvaient se retrouver sur son bureau, anonymes, perdus. Mais s'il comparait à la fois où il avait décacheté un parchemin taché avant de tomber dans un sommeil profond durant trois jours, soit 108 heures infernales, le colis devant lui était extraordinairement ordinaire, que ce soit par sa forme, son poids ou ses dimensions. Certes, il n'avait pas de règle sur lui pour le mesurer, mais Arsinoé était sûr et certain qu'il n'y avait pas de Minotaure dans ce paquet. Cela était apparemment possible d'après Brigitte, sa collègue-fantôme. Il n'utilisait pas ce terme pour insinuer qu'elle utilisait bien trop de jours de congé maladie pour quelqu'un de déjà mort, mais parce que vous pouviez la traverser allègrement si l'envie vous en prenait.
À court d'idées pour déterminer si ce colis pouvait contenir un objet susceptible d'être dangereux, il le secoua, l'air pensif. Ce dernier fit un bruit absolument normal, du moins d'après son jugement auditif. Celui-ci était légèrement défaillant après des années à entendre régulièrement chantonner les dents de sa collègue et voisine de bureau, Mila Dentes. Tout occupé à surveiller le paquet graisseux des yeux, il fouilla dans son pot à crayons avant de trouver une paire de ciseaux et de l'ouvrir. Et il se trouva face à l'objet le plus objet à toutes les hypothèses du monde : un livre.
Arsinoé vérifia que personne ne prêtait attention à lui dans son périmètre de travail, au cœur de l'immense et éclatante Salle du Courrier de la poste démoniaque. La réponse fut négative: Brigitte, sa collègue-fantôme, s'accaparait honteusement l'attention de tous les travailleurs en découvrant un bébé dans un colis. Fort soulagé, Arsinoé embarqua le livre sous son bras avant de se décider à le cacher sous son pull bleu marine, le coinçant dans sa ceinture en cuir de cheval bicéphale. Sifflotant comme toute bonne personne sur le point de commettre quelque délit ou cachotterie, il s'avança en direction des toilettes du premier étage du Secrétariat Général de l'Enfer. Il garda les bras croisés sur sa poitrine, les yeux rivés vers le plafond où un immense vitrail représentait une pomme rouge vif mordue qui laissait apparaître un ver. Le souci estque regarder ailleurs que devant soi mène souvent à se cogner contre quelqu'un, et très souvent, à vous mettre dans une situation embarrassante. Le cas d'Arsinoé ne fit pas exception.
– Et bien, où allez-vous comme ça ? s'enquit Herr Mess, le dirigeant du Secteur I (Postes et Communications) après que son stagiaire lui soit rentré dedans.
Il fallut un moment à celui-ci pour se recomposer et se rappeler de ce qu'il faisait là. Colis. Brigitte. Bouquin. Ceinture. Toilettes. Alarmé, il releva la tête, agrippa le livre sur son estomac de peur qu'il ne tombe et s'excusa platement :
– Je suis désolé Monsieur, je... je ne regardais pas devant moi.
– Je ne vous ai pas demandé de vous excuser mon garçon, je vous ai demandé où vous alliez.
– Ah. Je... J'allais aux toilettes, répondit-il à mi-voix, les joues rouges, comme honteux qu'il puisse se soulager la vessie à défaut de pouvoir encore faire de la tachycardie.
– Pardon ? s'exclama son patron, une main en pavillon autour de son oreille droite. Je suis un peu sourd de cette oreille !
– Je vais aux toi-let-tes.
– Vous allez au Neuvième Cercle ? Je ne vous le conseille pas, j'y suis allé l'été dernier avec ma femme, l'accueil y est horrible !
– JE VAIS AUX TOILETTES ! hurla Arsinoé tout en levant les bras en l'air, exaspéré.
– Ah ! Il fallait le dire plus tôt ! Pourquoi vous tenez vous le ventre comme ça ? Vous avez abusé des têtes brûlées de Bellz et Buth, les secrétaires générales ? s'inquiéta son supérieur en penchant sa minuscule silhouette vers la boucle de ceinture découverte de son employé.
– Non, je-
– Vous avez bu l'eau des poissons de W.Asser du Secteur IV, c'est ça ? Ou celles des plantes de W.Asser du Secteur III ? C'est un truc à vous donner la- enchaîna-t-il, compatissant.
– Non Monsieur, je n'ai pas de problèmes intestinaux de..., bredouilla le jeune démon qui sentait ses soucis d'anxiété revenir au galop.
– J'ai pourtant bien dit à Brigitte qu'il fallait changer le filtre de la cafetière !
– Rien de tout ça Monsieur ! Je... je suis enceint ! hurla le démon en pleine panique avant de filer à pleine vitesse, les mains agrippées si fort sur son pull que celui-ci craquela.
Alors qu'il détalait comme un lapin et manquait de se casser la jambe en prenant un virage glissant sur le carrelage blanc tout juste lavé, il entendit son chef s'écrier gaiement :
– Mes félicitations mon garçon ! Ah, ces succubes-hippocampes,elles sont si facétieuses ! Demandez des informations sur leur gestation à ma collègue du Secteur IV !
Ce fut sur ces mots qu'il n'avait jusque-là jamais pensé entendre qu'Arsinoé se rua sur la porte de WC de son Secteur. Il s'enferma rapidement avant de s'installer aussi confortablement sur possible dans la cabine étroite. La seule ampoule de la pièce ne fonctionnait pas, ainsi dut-il plisser les yeux pour déchiffrer le titre délavé sur la couverture en cuir bosselé et défraîchi de l'ouvrage qu'il tenait sur les genoux : La Boîte à Monstres.
Bien, songea-t-il. Bien. Bien bien bien. En fait, non, ça ne va pas bien. Je crois que le démon précédent a eu des problèmes intestinaux et j'aimerais être champion d'apnée en ce moment. Bien. Non, pas bien. Mal. Enfin, je crois. Bien-mais-pas-trop, on va dire. Qu'est-ce que je dois faire ? Je suis seul dans des toilettes quasi-insalubres, les genoux contre la porte, les lacets défaits à la chaussure gauche, un bouquin offert par Satan-sait-qui à moi, pour Satan-sait-quoi. Ça fait vingt-quatre ans que j'ai pas lu de livre, et encore, Satan sait si j'en lisais de mon vivant. Si ça se trouve, c'est le premier livre que je vois de mon existence pré et post-mortem. C'est excitant. Non, en fait, pas trop. C'est juste du cuir et du vieux papier jauni. Il tourna les pages du bout des doigts, espérant trouver une signature de l'expéditeur. Nada. Rien. Que Satan me vienne en aide. Il tourna encore les pages du pouce, ne voyant que du texte et quelques illustrations au style plutôt agréable, tout en rondeurs et spirales stylisées. Enfin, je serais pas dans ces toilettes si on avait pas interdiction totale de garder les colis pour soi au travail. Quoique, est-ce que ça compte si ça nous est adressé personnellement ? Je suppose que si c'était quelqu'un qui me connaissait vraiment, il me l'aurait envoyé à la résidence Apocalypse, pas au travail. Qui peut bien vouloir me donner ça ? Et j'en fais quoi ?
Arsinoé se rappela son premier jour en Enfer, où, au bout de longues heures aux Services de l'Immigration et après avoir vomi ses miasmes des Limbes sur les chaussures de Charon, le chef de l'ACDC (1), il avait reçu un plan des Cercles de l'Enfer comportant une présentation des diverses institutions qui le composaient. Parmi elles, il y avait la Bibliothèque Bibliophage, au nom aussi farfelu que mystérieux pour beaucoup de démons pour qui la lecture était le dernier loisir auquel s'adonner. Même le club de pétanque comptait plus de membres que le club de lecture du Secrétariat Général. Ce n'était pas faute de publicité sur papier rose invitant à rejoindre ce salon à 99.9% féminin (2), le doute persistant sur le genre de l'avant-dernier·e membre, une créature magnifique toutes en tentacules bleutées odorantes de brise marine.
Arsinoé prit une ferme décision. Même si se promener avec un bouquin équivalait à être le dernier des derniers en Enfer, même si tout le monde le pensait enceint d'un être mi-hippocampe, mi-femme, même si son lacet gauche était toujours défait, il se jura à lui-même qu'il allait se rendre la tête haute jusqu'à la Bibliothèque se situant au Troisième Cercle d'après l'antique brochure touristique qu'il gardait sur son bureau. C'était sa mission. Et il allait l'accomplir fièrement.
Du moins, c'est ce qu'il avait en tête jusqu'à ce qu'il tombe le visage en avant sur le carrelage rutilant du couloir après avoir trébuché une nouvelle fois. Il entendit de brefs rires étouffés tandis que le pathétisme de son existence lui revenait en pleine figure. Le jeune démon se redressa avec le nez endolori avant de coincer à nouveau le livre dans sa ceinture pour enfin avancer à tâtons jusqu'à la Salle du Courrier où Brigitte avait confié le bébé aux services concernés. Son visage transparent laissait apparaître son cerveau et notamment l'énorme tumeur qui l'avait tuée. Quand elle vit son collègue revenir, elle sembla s'illuminer et glapit avant de l'enlacer :
– Oh, je suis si heureuse pour toi ! Oh, comme c'est merveilleux ! Mer-vei-lleux !
– Oui, Arsinoé, on est toutes très contentes pour toi ! lui sourit Mila en lui montrant sa dentition qui se dandinait fièrement sous l'effet de la joie.
– Merci les filles, merci, remercia-t-il sans trop croire à la situation dans laquelle il s'était fourré, un sourire tendu aux lèvres. Mais je dois m'absenter pour euh...
– Tu vas voir W.Asser au quatrième étage alors ? Oh, pauvre chou, tu saignes du nez sous le coup de la joie, le dorlota la fantôme du Secteur en tapotant le visage endolori du stagiaire avec son mouchoir.
– Oui ! Tout à fait, oui ! Nous... Ondine et moi avons très hâte de pouvoir pouponner ! J'ai toujours rêvé d'être père, entraîner l'équipe de foot furieux, faire des exposés sur Baal, Astaroth, tout ça ! continua Arsinoé, étonné de se savoir si bon menteur.
– Tu as intérêt à te préparer vite ! Je crois que les hippocampes ont une période de gestation de moins d'un mois ! s'exclama Mila alors que ses dents chantonnaient une berceuse. Mais je suis sûre que tu auras un peu plus de temps comme tu as un corps humain !
– Merci ! Je... vais y aller. Je reviendrai vous voir pour qu'on organise la baby shower, d'accord ? Salut les filles !
– Oh, j'ai hâte ! se pâma Brigitte.
– À plus tard ! Je suis sûre que tout ira bien !
Il quitta la salle avec un dernier sourire assuré, le mouchoir de Brigitte toujours collé sur son nez qui avait arrêté de saigner. Son visage se ternit alors qu'il quittait le bâtiment rutilant à reculons. Il adressa un salut timide à Bellz et Buth, les deux Secrétaires Générales assises derrière leur comptoir d'accueil au rez-de-chaussée. Les deux sœurs étaient de parfaites jumelles à la peau sombre aux tons cuivrés et aux cheveux d'un noir profond, et se différenciaient uniquement par la palette de couleur de leur garde-robe : la première se contentait des tons chauds et sa sœur des nuances froides. Bellz fumait une cigarette en regardant Arsinoé quitter le bâtiment à toute hâte. Elle en exhala lentement la fumée et s'étonna d'une voix rauque :
– C'est qui ce péquenot ?
– Un stagiaire, sans doute.
– Pourquoi il quitte le boulot comme ça ? Hé, c'est pas le mec enceint ? s'étonna-t-elle.
– Ah mais oui ! Mais les hippocampes, ça a pas environ deux cent bébés ? acquiesça Buth.
– Je pense qu'il va le savoir tôt au tard.
– D'ailleurs, tu connais la blague du têtard ?
– Non.
– C'est un têtard, il avait rendez-vous, il croyait qu'il était tôt, mais en fait... raconta-t-elle en effectuant un roulement de tambour avec deux stylos, il était tard ! conclut-elle avec un énorme sourire. Était tard... é-tait tard... et têtard... expliqua Buth, son enthousiasme nettement retombé.
– Écoute, je vais faire semblant de n'avoir rien vu ni entendu ces deux dernières minutes. Ton humour est déplorable. Même les gargouilles me font plus rire, toussota Bellz en réorganisant des documents avant de scruter le hall du Secrétariat Général, où une longue file de récemment décédés arrivait, tous couverts de suie, de brûlures et sentant le méchoui. Ah, je crois que le dernier bateau du grand incendie de 1620 vient d'arriver ! Bravo Charon, tu les as juste récupérés après plus de deux cents cinquante ans de retard, c'est pas mal ! Attention, un jour, tu vas récupérer les morts à l'heure !
– Y'avait du trafic... grommela la sombre et filiforme silhouette du passeur qui s'engouffra illico en direction de la salle de repos du personnel.
– Un jour, il apprendra à... mener sa barque ! ponctua Bellz en distribuant les brochures explicatives de l'Enfer aux nouveaux venus.
– Tu as raison, je vais moi aussi oublier ces deux dernières minutes. Et je note tristement que nous sommes encore moins drôles que les gargouilles.
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« Suite à un accident voyageur dû au manque cruel d'attention du dogsitter de Cerbère, nous prions nos aimables voyageurs en direction du Troisième Cercle de patienter jusqu'à la remise en marche du trafic. Merci et bon voyage en notre compagnie. »
– Le merveilleux manque de ponctualité de l'ACDC ! soupira un homme malingre à côté d'Arsinoé.
– Je ne prends pas souvent l'Hydre, mais c'est une réputation, répondit-il sagement avec son livre sous le bras.
– Je le prends tous les jours. Je reviens tout juste de passer une commande d'attaches au Secrétariat Général. On y dit qu'un minche est tombé enceint d'une hybride hippocampe.
– C'est curieux ça, dit Arsinoé comme si tout cela ne le concernait absolument pas. Vous avez déjà vu des cas pareils ?
– C'est toujours moins immonde que les humains. Mauvaise viande, ceux-là, cracha son interlocuteur en redressant ses lunettes rectangulaires, lesquelles ne cachaient pas ses énormes cernes noirs. Ah... Cruelle erreur de la Création, je le crains.
– Je suppose. Enfin, sans eux, on serait un peu tous au chômage. Ce qui arrive, d'ailleurs. Vous lisez pas les journaux ? On va tous crever une seconde fois à cause du Mal dont souffre Sa Seigneurie Satan.
– Conneries ! J'avais bien dit que l'humanité était un faux-pas mais on a pas voulu m'écout- Ah ! Voilà notre métro ! Enfin, le vôtre. Je prendrai le prochain, je hais être collé-serré contre la plèbe. Sans vouloir vous offenser, stagiaire.
– Y'a pas de mal, soupira Arsinoé qui était cependant extrêmement vexé.
Il réussit à se faufiler un chemin dans la foule en costumes gris et noirs. Il fut le dernier à entrer dans l'Hydre, le nom communément donné au seul transport en commun de Pandémonium, à mi-chemin entre le métro et le tramway. Il fit face à son interlocuteur qui semblait mille fois plus âgé que lui, les épaules basses, le visage tiré, les vêtements pelucheux et déchirés comme si un chat furieux était grimpé sur lui. Un éclair de curiosité le traversa juste avant que les portes ne se referment.
– Votre nom ? s'enquit-il.
– Moi ? Luc Ifer.
L'ancien ange lui offrit un sourire terrifiant qui montra ses dents jaunies par l'abus de café puis lui adressa un petit salut de sa main calleuse. Le jeune démon le perdit de vue alors que l'Hydre démarrait en trombe.
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(1) L'Abominable Compagnie des Démons Citadins, la seule compagnie de transports infernale. Elle est en charge du fonctionnement de l'Hydre, le métro de l'Enfer et son unique moyen de transport en dehors des bateaux traditionnels conduits par Charon lui-même.
(2) Les membres du club de lecture avaient insisté pour que les feuillets soient de couleurs différentes, mais l'imprimeur leur avait répondu que : « Les dadames, ça aime le rose alors je vais pas me casser le cul à aussi faire ça en vert et en jaune, de toute façon, y'a personne à vos réunions ». N'ayant pas eu la force de le remettre à sa place, les membres avaient accepté ce choix parce qu'après tout, le rose, c'est joli.
Comme j'adore Camille et ton écriture, je me suis dit que j'allais essayer Alea Jacta Est. Et je suis plus que ravie de retrouver ton humour et ton style. C'est tranchant, efficace, limpide, entraînant.
Et j'aime bien les réécritures sur fond de culture biblique très détournée. J'aimais déjà avec Philip Pullman, et puis c'est Neil Gaiman et Terry Pratchett qui m'ont fait découvrir qu'on pouvait carrément tourner tout ça en dérision. Donc je suis curieuse de ce que tu vas en faire. Surtout que là t'as carrément pris plein d'espèces et mélangé nos biologies et possibilités.
Au fil de la lecture :
◊ "Et il se trouva face à l'objet le plus objet à toutes les hypothèses du monde" Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire par "l'objet le plus objet" ?
◊ "La réponse fut négative:" Manque l'espace avant les deux points.
◊ "Le souci estque" est que
◊ "Et bien, où allez-vous comme ça ?" Eh bien
◊ "Vous avez abusé des têtes brûlées de Bellz et Buth, les secrétaires générales ?" Ça a sonné faux pour moi qu'il précise "les secrétaires générales" parce que j'ai eu le sentiment qu'ils avaient déjà cette information tous les deux, donc je me dis que tu peux laisser le mystère planer sur qui sont Bellz et Buth éventuellement ?
◊ "Ah, ces succubes-hippocampes,elles" Manque un espace avant le "elles".
◊ "Ce n'était pas faute de publicité sur papier rose invitant à rejoindre ce salon à 99.9% féminin (2), le doute persistant sur le genre de l'avant-dernier·e membre, une créature magnifique toutes en tentacules bleutées odorantes de brise marine." Je suis fan de cette créature et souhaiterais la rencontrer.
◊ "Même si se promener avec un bouquin équivalait à être le dernier des derniers en Enfer, même si tout le monde le pensait enceint d'un être mi-hippocampe, mi-femme, même si son lacet gauche était toujours défait, il se jura à lui-même qu'il allait se rendre la tête haute jusqu'à la Bibliothèque se situant au Troisième Cercle d'après l'antique brochure touristique qu'il gardait sur son bureau. C'était sa mission. Et il allait l'accomplir fièrement." Pépite. J'aime beaucoup cet humour.
◊ AHAHAHA j'adore que la "caméra" reste sur Bellz et Buth qui racontent des blagues, au lieu de suivre le héros.
◊ J'ai lu les notes de bas de page qu'à la toute fin mais je les ai adorées quand même.
Pareil pour les dialogues, ça fonctionne bien.
En revanche, je peine un peu sur le style irrégulier. Par moment, la qualité de tes formulations chute d'un seul coup, comme si tu posais juste l'idée sans l'écrire comme tu le voulais. A mon sens, une bonne relecture pour remettre droit ces passages rendrait le tout aussi sympa qu'il en a le potentiel :)
Bon courage pour ton tome 2 si c'est toujours d'actualité.
PS : Attention aux très longues phrases sans virgules.
On retrouve tous les classiques des Enfers, et c'est... satisfaisant, je dirais
Peut être que finalement, le plus drôle est que l'enfer soit composé de si belles administrations... L'accueil du public doit être à la hauteur de leurs attentes j'imagine
Bon, j'ai ri aussi pour le coup des 200 bébés hippocampes
Très chouette. J'ai noté une ou deux coquilles sinon, mais ca ne gâche pas la lecture
A bientôt !
J'ai adoré ton univers, très drôle !!! Ce qui m'a fait rire c'est le "JE SUIS ENCEINTE !"
Je suis très contente d'être tombée sur ce livre bourré de blagues et de jeux de mots !!
L'univers est drôle, bien construit, les jeux de mots sont savoureux (Herr Mess qui travaille à la poste !). J'attends d'en découvrir un peu plus sur Arsinoé mais il a l'air bien maladroit !
J'avoue que ce chapitre m'a bien fait rire =D on sent que l'Enfer, c'est plus vraiment ce que c'était... !
Bravo pour l'ambiance et le ton donné à ton histoire, même s'il n'y avait pas le résumé, on sent tout de suite que ça va être drôle, décalé et très certainement complétement ubuesque ! =D
J'aime beaucoup les jeux de mots sur les noms aussi ^^ et sur les institutions.
Je te met un petit relevé de coquilles au passage :
« les travailleurs en découvrant un bébé dans un colis. Fort soulagé, celui-ci embarqua le livre » à cause de la tournure de phrase, on a l’impression que c’est le bébé qui embarque le livre xD
« après que son stagiaire lui soit rentré dedans. » j’ai un peu bloqué à ce moment là. Comme il est précisé au début qu’Arsinoé est depuis 24 ans au service postal et qu’il qualifie les autres personnes autour de lui de collègue, le fait qu’il soit en fait stagiaire tombe un peu de nul part je trouve. Il faudrait peut-être le préciser avant ? Genre « si Arsinoé savait de sa brève expérience de vingt-quatre ans de stage de Poste Infernale » ?
« hurla Arsinoé tout en levant les bras en l'air, exaspéré. » sans que livre ne tombe >.> il est grand pour tenir à la fois dans la ceinture et contre l’estomac d’Arsinoé ?
« Je... je suis enceint ! » → enceinte
« Ce fut sur ses mots qu'il n'avait » →ces
« le pensait enceint » → enceinte
« le mec enceint » → enceinte. Promis, c’est la dernière fois que je le corrige =D mais enceinte prend un e, au masculin comme au féminin ;)
Allez hop, passons au prochain chapitre !
Mh, a cause de la mise en page j'ai cru que c'était l'intitulé du chapitre, du coup je n'ai pas pris en compte dans mon analyse du chapitre =)
Désolée xD
Pauvre Arsinoé, c'est dur l'anxiété sociale-
Je me demande comment il va se sortir de ce sacré mensonge ?
Il ne sera pas là assez longtemps pour en subir les conséquences, le pauvre...
C'est un monde de fou,
Mais j'adore !
Entre les démons et les antiquités bien connu il y a du monde.
C'est vraiment bien car il y a de l'ambiance et c'est pas le monde morne et froid dont tout le monde fait la description comme ça.
Arsinoé se prétend enceint, c'est quelques peu étrange.
Surtout que, j'ai l'impression que leur Dieu à eux et Satan.
J'adore le changement opéré sur les noms comme Her Mess ou Bellz et Buth.
J'ai bien envie de connaître la suite !