Chap 24 (fin du second acte) : Des tours et détours

Par Achayre
Notes de l’auteur : Premier jet non corrigé - Ecriture de la semaine 22
07/09/23 : Mise en ligne de la version corrigée

Un cadeau. Le premier en dix-sept ans. Miraa avait déposé l’objet dans la paume de son fils avant de lui fausser compagnie. Lev aurait préféré des réponses, davantage de détails sur le plan de sa mère ou sur ce qu’elle avait fait pendant toutes ses années. Était-elle seulement réelle ? Miraculeusement ressuscitée ou fantôme du passé, la mage venait de traverser la vie de Lev à la manière d’un esprit malin. Sans le cristal posé sur son ventre, l’adolescent se serait convaincu d’avoir rêvé. Après tout, il était gravement blessé et la fièvre aurait pu le faire délirer.

Sauf que, de la fièvre, il n’en avait plus. Pas plus que de douleurs dans les jambes alors qu’à son réveil il avait constaté qu’elles étaient brisées. La magie de Tolen, prisonnière du cristal, ne faisait pas que combler le trou dans ses intestins. D’après Miraa, il serait en état de se lever avant midi et pleinement rétabli aux premières heures du soir. Juste à temps pour la rejoindre et sauver Cyriaque, au prix d’une trahison.

Lev aurait dû se sentir soulagé de n’avoir qu’à suivre le plan d’une légende telle que sa mère. Petit, il avait souvent espéré pouvoir faire équipe avec la grande Miraaka. Voilà que la réalité rejoignait la fiction, mais il ne parvenait pas à s’en réjouir, ni à se détendre. Trahir Cyriaque, même pour le bien de tous, cela restait contraire à ses valeurs. Il rumina la question jusqu’à ce que ses jambes soient redevenues assez fortes pour le soutenir.

Là, le jeune homme fit quelques pas hésitants jusqu’à la fenêtre. Tremblant, il déposa son cadeau sur le rebord devant la vitre. De sa main droite, il maintenait le cristal contre sa peau, tandis qu’il écartait les rideaux de l’autre. La lumière crue inonda la pièce longtemps restée dans la pénombre. Lev plissa les yeux, ébloui. Il était trop loin de la Rap’ pour espérer apercevoir Dolores. Au fond de lui, il savait qu’elle n’était pas venue à son chevet et ne le ferait pas.

Son regard quitta la rue et se porta sur l’objet que lui avait laissé Miraa. Ce n’était qu’une toupie en bois, autour de laquelle il pouvait à peine refermer le poing. Elle comportait de nombreux motifs renvoyant à des animaux ou à des reliefs du paysage. La représentation d’un marteau fit vagabonder ses pensées vers une amie. Luzerne ne savait rien du péril encouru par Moïra. Nul doute qu’elle se serait lancée sur ses traces pour la secourir. Il se devait d’en faire autant.

À écouter Miraa, cela se ferait sans encombre, une fois ses pions positionnés aux endroits stratégiques. Un pion en particulier. Son fils, qui devait la rejoindre avant minuit, en un lieu distant de plusieurs jours de marche du Loir-Gris. L’ordre semblait irréaliste, du moins sans recourir au sort lié à la toupie. Selon la mage, Lev n’aurait qu’à visualiser la personne auprès de qui il souhaitait se rendre, puis à activer l’objet enchanté. Celui-ci le transporterait à moins de trois kilomètres de son objectif. Par quel miracle ? Ça, Lev n’en savait rien.

La douleur physique et morale pesait sur le pauvre garçon. Ses aspirations à devenir un héros s’éloignaient de lui à chaque tentative de faire un pas vers elles. Lev se retrouvait bringuebalé d’une vengeance à un complot sans pouvoir contrôler quoi que ce soit. Pour d’obscures raisons, les Saintes se liaient contre lui, l’envoyant systématiquement à l’opposé du destin qu’il s’était imaginé, enfant. Le cœur avide de réconfort, il pinça la tige de la toupie entre deux doigts et la fit tournoyer sur le rebord de la fenêtre.

Lev n’avait pas réfléchi. À vrai dire, de par sa forme et son usage commun, l’objet avait attiré le geste. Cet acte involontaire propulsa l’apprenti dans un tourbillon digne d’une tornade. Dès les premiers tours de la toupie enchantée, les murs autour de Lev se décrochèrent de la réalité. Tout ce qui se situait à plus d’un mètre de la toupie s’était transformé en un décor de théâtre et tournoyait de plus en plus vite. Sa vision restait claire, mais les contours devinrent flous, ne formant bientôt plus qu’un ensemble de masses colorées qui se fondaient entre elles.

Sous ses pieds, le parquet ne bougeait pas. Il en allait de même pour la fenêtre et son chambranle. Lev voulut reculer, mais aucune échappatoire ne s’offrait à lui. D’abord inquiet d’être happé par le tourbillon dont il était prisonnier, l’adolescent s'aperçut rapidement que celui-ci n’émettait ni vent ni sons. Il n’était composé que d’une spirale folle d’images réduites à leur plus simple expression. Un peintre aurait sûrement trouvé son compte d’inspiration face à ce spectacle, mais Lev n’était ni artiste ni conquis.

La luminosité augmenta sensiblement, la fenêtre devint intangible au point de s’effacer, ne laissant que la toupie qui oscillait dans l’air. Sur les contours de la tornade magique, la palette de couleur vira du brun sombre au jaune doré. Lev vit le plafond de la chambre laisser place au bleu du ciel. Il pouvait distinguer certaines de ses fissures.

À cours d’élan, la toupie amorça sa décélération, aussitôt imitée par le décor. Les couleurs s’organisèrent, se rassemblant jusqu’à reprendre une forme compréhensible pour le cerveau d’un jeune homme terrifié. Des épis par centaines, non, par milliers. Fins, droits et alignés avec une régularité qui n’existait que dans un champ. Un rond de tiges écrasées remplaçait le plancher.

— Bordel de merde ! jura Lev.

Lorsque la toupie s’immobilisa, il n’était plus au Loir-Gris, mais dans un champ de blé en bordure de route. Une seconde plus tard, l’objet enchanté recommença à obéir aux lois de la physique et tomba entre les pieds de son utilisateur. Lev la récupéra et chercha à la ranger dans la poche de son pantalon. À ceci près qu’il n’en portait pas.

Encore convalescent, il ne s’était pas habillé pour aller à la fenêtre. Lev eut beau dissimuler sa nudité sous le seul vêtement ayant pris part au voyage, sa chemise tachée de sang ne suffisait pas à cacher sa fébrilité. Un corbeau le sauva de ce fâcheux détail en poussant un cri. Perché sur un épouvantail inefficace, il le regardait avec insistance. À croire qu’il appelait le jeune homme à venir s’approprier les frusques qui le composaient.

Heureusement, Lev était toujours en possession du cristal qui assurait sa récupération. Sans cela, il n’aurait pas eu la force de se changer. La toupie avait libéré sa magie bien avant l’heure et voilà qu’il se retrouvait perdu au milieu des champs. Du moins, le pensa-t-il le temps de poser les yeux sur la bourgade avoisinante. C’était Grand Val. Là d’où ils étaient partis. Là où se vivait Luzerne.

Le cadeau de sa mère l’avait bel et bien transporté à l’endroit qu’il désirait. Un lieu où il pourrait obtenir du réconfort. Un endroit dont il gardait un agréable souvenir, ancré dans son âme et son corps. Le soleil était à son zénith et Lev fut confronté à un dilemme. Rentrerait-il au Bois Sifflant pour s’équiper ou irait-il se réfugier chez son amie ? Avant que son cerveau n’ait formulé la réponse, ses pieds l'entraînaient déjà vers la forge de la rouquine.

— Vise un peu la dégaine de celui-là, commenta un des gardes à l’entrée. Ma solde du jour qu’on le ramasse dans un caniveau avant l’aube.

— Pari tenu, accepta son compère en laissant Lev franchir les portes de la ville.

Aucun des deux ne s’intéressa à son nom ou au motif de sa visite. Les récoltes allaient débuter sous peu et Grand Val débordait d’étrangers en quête de travail. Une négligence qui permit à Lev d’échapper au seul obstacle qui se dressait entre lui et Luzerne. Sous ses guenilles, il cachait le cristal, maintenu en place par la ceinture de fortune qu’il s’était confectionné. Lev ne pouvait pas courir, mais, au moins, il avait les mains libres. Ne serait-ce que pour paraître moins louche.

Manque de pot, l’indomptable artisane n’était pas à la forge. Ayant reconnu le suicidaire qui avait osé qualifier sa patronne de greluche, un novice accepta de le renseigner. Luzerne avait fêté, dans l’excès, le paiement d’une grosse commande la veille au soir et personne n’espérait la voir derrière son enclume avant la fin d’après-midi. Un délai qui ne convenait pas à l’apprenti mage.

Après avoir salué son informateur, l’adolescent prit le chemin de l’endroit où elle l’avait accueilli pour une nuit. Il scrutait chaque visage descendant la rue, de peur de la manquer. Lev avait beaucoup trop de choses à lui confier, de courage à lui emprunter et d’aide à lui réclamer. C’était une fille débordante de ressources. Elle saurait quoi faire pour aider Moïra. Et Cyriaque ? Oui. Cyriaque aussi devait être secouru, même si l’objectif était de le pousser dans un autre piège. De ceux qui sont nécessaires.

Les diverses facettes de la personnalité de Lev débattaient du bienfondé de cette justification. Peu importait la formulation et l’excuse donnée, ce plan puait la trahison. Un constat qui affecta la teinte de son aura. À chaque déception ou contrariété majeure, celle-ci s’assombrissait et l’adolescent perdait de vue son idéal héroïque. Au moment de toquer chez Luzerne, l’aura qu’il était capable de déployer était devenue presque aussi noire que celle de son maître avant sa fusion avec l’essence d’Ételle.

— Arrête de gratter à la porte, Arsène ! brailla une voix de l’autre côté du battant. C’est pas courtois d’essayer de trousser une dame quand elle est ronde comme une queue de pelle.

Visiblement, malgré l’alcool et le manque de sommeil, Luzerne avait toute sa tête et sa verve habituelle. L’adolescent fronça les sourcils à l’idée qu’un sagouin insistant aurait pu se réjouir d’une nuit avec la rouquine. Il prendrait le temps d’être jaloux une autre fois.

— C’est Lev ! déclara-t-il aussi fort que son état le permettait.

Des bruits de loquets que l’on tire et de verrous que l’on tourne se firent entendre à l’intérieur. Lorsque la porte s’ouvrit, elle révéla une Luzerne torse-nu et les cheveux en désordre. Elle sentait fort le vin et les épices.

— Ha… toi, tu peux entrer, l’invita la forgeronne d’un ton qui aurait pu être tentant si elle n’avait pas eu l’air d’un tonneau d’hypocras.

— Je ne viens pas m’amuser, la déçu-t-il en la poussant dans la maison. Il faut qu’on parle.

Une formule hors de propos, mais bien connue, qui eut l’effet d’une pluie froide sur la demoiselle. La bouche pâteuse et l’haleine chargée, elle le dévisagea, terrifiée à l’idée qu’il se lance dans une longue déclaration. Luzerne regretta plus tard que ce ne fut pas le cas.

— Moïra a été capturée. Il faut que tu m'aides à la retrouver avant qu’ils ne la tuent.

La fraîcheur qui s’en prenait aux ardeurs de Luzerne se transforma en torrent glacé. Elle se sentit dévaler un flanc de montagne, emportée par les eaux de fonte des glaciers. Ce qui restait d’alcool dans son organisme perdit la bataille contre son retour à la lucidité.

— Hein ?! Qui a fait quoi à Moïra ? Si c’est une blague, elle n’est pas drôle.

Lev ne plaisantait pas. Il n’avait jamais été aussi sérieux de sa vie. En quelques heures, tout avait tourné au cauchemar et nul ne semblait pouvoir contrer cette dégringolade.

— Moïra a été capturée, débita l’adolescent. Ils n’ont pas besoin d’elle. Ces salauds vont la tuer.

— Mais de qui tu parles ? grinça Luzerne. Je ne comprends rien ! Pourquoi quelqu’un s’en prendrait à elle ?

— Tolen, ma mère… peut-être d’autres. J’en sais rien, s’égara Lev. Ce qu’ils veulent c’est le pouvoir du Maître.

Plus posée, et assurément moins réveillée, Luzerne entraîna son invité jusqu’à un fauteuil et le força à s’y asseoir. Agrippant l’anse d’une amphore en passant, elle s’installa en face de lui. Cette courte pause lui permit d’ordonner un peu mieux ses questionnements.

— Je connais pas de Tolen. Quant à ta mère, tu m’as sifflé cent fois qu’elle était morte, lui opposa la forgeronne. Alors tu vas être mignon et me faire des phrases courtes avec des choses claires avant que je me fâche.

Lev rentra la tête dans les épaules. Luzerne dégageait un charisme et une force sans commune mesure avec la sienne. Il se sentit minable de devoir lui conter les drames survenus lors de leur expédition. L’apprenti ne fit l’impasse sur aucun détail. Ksenia, le village, sa tante, la vhermine, Cyriaque, sa mère : tout y passa. Il n’essaya pas d’enjoliver les circonstances de sa défaite humiliante contre la créature. Résumer le passé du Renard et de Tolen fut laborieux.

Concentrée, la forgeronne soupesait chaque mot et ne retenait que ceux qui titillaient sa curiosité. Beaucoup trop d’événements étaient survenus pour qu’elle s’encombre de détails. Le passage à propos du cristal lui leva le cœur. Lev voulut le sortir de sous ses vêtements pour illustrer son récit, mais la jeune femme déclina l’intention.

— Y a que toi pour t’embarquer dans ce genre de galères monumentales, lui reprocha-t-elle. C’est bien beau de jouer les héros, mais t’as pas l’impression d’avoir foutu tout ton entourage dans la merde ?

— Je ne suis pas un héros, s’excusa Lev. Si c’était le cas, ils ne seraient pas prisonniers.

— Bien sûr que si ! Ça fait que ça, du soir au matin, un héros : sauver des gens qui sont dedans jusqu’au cou.

Après une longue rasade d’un liquide inconnu, la rouquine daigna couvrir sa poitrine sous une chemise grisée par son travail à la forge.

— Donc, Tolen, c’est une sorte de revenant vieux d’un siècle, qui cherche à voler le pouvoir du type grincheux pour devenir immortel ? tenta-t-elle de reformuler à sa façon. Et, comme si c’était pas assez tordu, y a ta mère qu’est plus morte qui l’aide en se servant de toi.

— Non, ma mère fait semblant de l’aider. Ce qu’elle veut c’est restaurer sa magie pour pouvoir vaincre Tolen.

— Mais, en trahissant quand même le vieux à capuche de renard ?

— Non… enfin si… mais c’est compliqué, s’y perdit l’adolescent.

Elle avait raison, ce sac de nœuds était dur à suivre, mais il passait immanquablement par la trahison de Cyriaque. Un détail, en soi, qui taraudait l’âme de son apprenti.

— Tu sais où ils sont ?

— Non, mais je sais y aller, répliqua Lev.

— Et par quelle sorcellerie se rend-on à un rendez-vous, sans savoir où l’on va ?

— Ma mère m’a donné un objet qui nous y conduira.

Bien qu’il n’eût voyagé avec la toupie que par accident, le jeune homme la brandit devant Luzerne avec assurance.

— Faut s’en remettre à la magie bizarre d’une tournette en bois ? grimaça-t-elle. J’aurais mieux fait de rester couchée.

Lev la regarda, la bouche ouverte de désarroi.

— Tu vas m’aider ou pas ?

— Evidemment ! se vexa Luzerne. Non, mais tu me prends pour qui ? Y a que moi qui ait le droit de ligoter Moïra.

La rouquine avait volontairement ponctué sa remarque d’un détail scabreux, pour faire rougir Lev. Ses réflexes de pudeur le rendaient rafraîchissant, dans une ville peu encline à la chasteté.

— J’aurai besoin d’armes, rappela le mage fagoté comme un mendiant.

— On va passer à la forge chercher de quoi nous rendre dangereux, acquiesça Luzerne. Mais d’abord, tu vas te changer avant que tu ne finisses en serpillère dans l’arrière-cour d’un nobliau.

Sur le trajet de son atelier, elle le conduisit dans une friperie. Les vêtements présentés y étaient propres et triés par couleur. Lev y piocha ce qui ressemblait le plus à la tenue offerte par son maître. Ne lui manquait que le harnais sur lequel il aurait accroché ses armes et outils. Un détail vestimentaire que Luzerne combla en lui prêtant une ceinture de travail disposant d’attaches.

En la voyant passer, les clients qui attendaient après leurs commandes ne manquèrent pas de la héler. Des appels qu’elle ignora pour ne pas ralentir leurs préparatifs. Lev s’imagina que son amie s’attirerait un tas d’ennuis et de réprimandes de la part des mécontents. Elle n’en avait cure. La réputation de Luzerne s’élevait quasiment au statut de légende locale. Du rémouleur à l’apothicaire, chaque habitant du coin savait qu’elle était aussi douée qu’imprévisible. Ils étaient avertis : la forgeronne leur livrerait mieux que prévu, mais rarement le jour convenu.

À peine le seuil franchi, la chaleur faisait oublier le goût du charbon qui se collait à la langue. De chaque côté du passage qu’ils empruntèrent brûlait assez de matière pour chauffer le quartier un hiver entier. Les assistants de Luzerne allaient et venaient avec des morceaux de métal ardents au bout de leurs pinces, sans se soucier de leurs visiteurs.

Des pièces d'entraînement, en attente de refonte, devinrent les nouvelles armes de Lev. Deux lames de dagues presque droites et un bouclier voilé sur lesquels il lui demanda de graver des runes Raidho. Machinalement, elle glissa le poinçon utilisé dans l’étui noué autour de sa cuisse droite. Luzerne troqua sa chemise contre une tenue de travail en cuir, plus résistante et en partie molletonnée. Prête à affronter une armée, la rouquine se rendit près de son enclume préférée, à côté de laquelle l’attendait son fidèle marteau à deux têtes. Elle glissa sa main sur le manche avec cérémonie et le souleva pour le passer dans un anneau riveté à sa ceinture.

— Je suis prête, informa-t-elle son jeune faire-valoir.

Sans plus attendre, le duo mal assorti se fraya un chemin jusqu’à la margelle du puits au centre de la place. Les gens ne pouvaient pas deviner ce qu’ils mijotaient, pourtant ils s’écartèrent naturellement.

Lev s’assura que le cristal lumineux était bien calé contre son abdomen, puis il fit signe à Luzerne que tout était en ordre. La pierre avait perdu la majeure partie de son éclat, signe qu’elle ne prodiguerait bientôt plus ses soins. L’apprenti manipulateur de runes pinça la tige de la toupie entre son index et son pouce afin d’y impulser la rotation nécessaire à son activation. À l’occasion de cette téléportation impromptue, il fit découvrir à Luzerne que l’on pouvait avoir le pied marin, mais souffrir du mal de mer lors d’un voyage magique.

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TiteTeigne
Posté le 05/06/2022
Comme annoncé, c'est la fin d'un acte et le déroulement de ce chapitre marque bien la transition. Je ne m'attendais pas au retour de Luzerne, qui me semble alors bienvenue. Autant le chapitre d'avant m'avait laissée un peu déconfite, autant celui-ci me semble plus logique. Par la narration de Lev déjà, la situation est plus claire. Ensuite, il a été mis devant un choix particulièrement épineux. Demander de l'aide est probablement la meilleure idée qu'il ait pu avoir, bravo ! Cela le rend plus mature face à la gravité des évènements. La narration reste très humoristique avec le peu d'attirail (ou peut être bien fourni, ce n'est pas précis vraiment XD) de Lev lors de son escapade et du retour de la personnalité tonitruante de Luzerne. Le recours à la toupie est très visuel et particulièrement bien mis en scène je trouve.

C'est la préparation à la bataille. Pour la première fois, Lev doit mener la barque. C'est un tournant bien marqué.

Des petits détails :
"La magie de Tolen que prisonnière du cristal" = pas tout à fait compris.
"Sur les paroiS de la tornade magique, la palette de couleur vira du brun sombRe au jaune doré"
"l'a déçu-t-il"
"tu ne finisseS en serpillère"
Achayre
Posté le 05/06/2022
Re-coucou :)

A la base, Luzerne ne devait revenir quand dans l'épilogue, maaaaaisss les choses changent souvent dans ma tête à mesure que le récit avance. Le plus souvent pour des raisons de cohérence à maintenir.

Il m'arrive d'avoir une idée et de me rendre compte qu'elle ne fonctionne pas pour x ou y raison. Généralement, le remplacement me viens assez naturellement et donne l'impression d'avoir toujours été prévu comme ça :p

C'est le cas pour le retour de Luzerne. Ce qui va arriver par la suite a plus de sens si elle est présente et j'ai en tête une scène très cool qui devrait beaucoup te plaire vers le chap 32 :p

A très bientôt !
TiteTeigne
Posté le 08/06/2022
Comment tu tiens en haleine jusqu'au bout !! On en est qu'au chapitre 24 XD Je vais prendre mon mal en patience mais tu m'as bien vendu le truc ;)
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