3. Petits secrêts délicats

Notes de l’auteur : [tw: Manipulation - Sexe (soft]

 

La période de Noël rendait toujours la grande place de Bruxelles plus magique encore que le restant de l'année. Les touristes s'y attroupaient en masse en toutes saisons, mais Noel, son large sapin et les lumières qui parsemaient les bâtiments typiques de la ville, c'était quelque chose qu'il fallait voir au moins une fois dans sa vie.
Les couples prenaient des selfies, les enfants s'émerveillaient sur la hauteur du sapin, mais pour elle, ce n'était pas tant cela qui l'enthousiasmait que le reste de sa soirée.
Meryame venait de recevoir la notification à l'instant, mais elle savait déjà tout depuis des heures. Élégante, elle avait laissé son collègue couvrir l'évènement parce qu'elle avait bien mieux à faire. Évidemment qu'elle avait mieux à faire. Quand on était une journaliste comme elle, on savait comment récupérer les informations à la source.
Le sms qu'elle avait reçu la combla plus que de raison. Elle pianota frénétiquement tandis qu'elle traversait à grandes enjambées cette vaste place bondée de monde. Elle ne prêtait pas même attention à ce spectacle, car elle le voyait tous les jours. Alors elle avait récupéré à la hâte une bouteille de rosé pétillant dans un night shop et était rentrée chez elle en chantonnant. Elle n'allumerait pas la télé ce soir, pas tant parce qu'elle ne voulait pas voir Hector se pavaner devant le palais royal, fier comme un paon de couvrir une exclu qu'il ne méritait même pas, mais parce qu'elle avait d'autres choses à faire.


Peut-être qu'elle n'aurait pas dû l'appeler ce soir-là, mais elle avait envie de savoir ce qu'elle ressentait alors que ce soir faisait basculer la vie d'un homme qu'elles connaissaient toutes les deux. Sans doute était-ce une pointe de nostalgie qui suscita son envie.
Va-t-elle me répondre cette fois, ou m'envoyer me faire foutre ? Pensa-t-elle en récupérant son smartphone. Tout était possible finalement, avec elle.


Elle envoya un smiley bisou à son interlocuteur et jeta un coup d'œil à l'heure. Actuellement, il serait probablement déjà dans sa voiture, sur l'Avenue Louise, en route vers elle et son cœur s'accéléra rien qu'à s'imaginer avec lui dans quelques heures. Il fallait qu'elle tue le temps comme elle pouvait et après plusieurs tonalités, une voix féminine on ne peut plus désagréable décrocha à l'autre bout du fil.
- Ouais ?
- Salut Ambre, mon aussi je suis contente de t'entendre chaton. T'as vu les infos ?

La jeune femme poussa un long soupire.
- Je m'en cogne totalement des infos, Meryame.
- J'imagine que tu préfères probablement faire un bonhomme de neige dans le jardin avec Joe. D'ailleurs, tu as encore de l'électricité dans ta cabane ?
- Alors ça, c'est incroyablement drôle Meryame. Je suppose que c'est lorsque tu auras appris à conduire sur cette fameuse neige que tu viendras rendre visite à ta vieille amie ?

Meryame ne put réprimer un sourire en réalisant qu'elles étaient vraiment en train de s'échanger ce genre de vannes.
- D'ailleurs, ce n'était pas ta gueule que j'étais sensée voir devant Laeken ce soir ?
- D'autres projets mon chou. Est-ce qu'il t'a envoyé des fleurs pour fêter ça ou est-ce qu'il s'est contenté de te téléphoner ?

Un court silence.
- Ni l'un ni l'autre et je ne vois pas pourquoi il l'aurait fait.
- Je ne sais pas, attends, laisse-moi réfléchir...
Marmonna-t-elle l'air faussement sérieuse. Peut-être parce que d'aussi loin que je vous connaisse tous les deux il trompe sa femme à chaque fois qu'il pose les yeux sur toi, trésor.
- Je t'ai déjà dit que tu serais une excellente scénariste de film à l'eau de rose ?

Elle tortillait nerveusement un bout de papier autour de son doigt. Le départ d'Ambre de la rédaction avait été à la fois un déchirement et un soulagement pour elle. Depuis, elle régnait en souveraine et se permettait des reportages qu'elle n'aurait jamais pu faire à l'époque d'Ambre. Elle prenait trop de place. Mais la vie avait décidé de l'écarter de son chemin et l'amitié qu'elles avaient tissée toutes les deux depuis leurs études avait été épargnée.
- Quelle déception. Moi qui pensais déjà faire les gros titres demain avec ton scoop.
- Ouais, j'en ai un Meryame, un énorme scoop.
- Ha oui ?
- Cooper, le chien des voisins, je crois qu'elle s'est fait engrosser par Bobby, le coocker du vieux pêcheur au bout de ma rue.
- Petite conne.

Elles éclatèrent de rire. L'air de rien, Ambre était une personne qu'elle appréciait beaucoup, un peu pince sans rire et rabat-joie, c'est vrai, mais d'une redoutable efficacité au travail et d'une grande fiabilité.
Ou presque.
- Tu passes me voir bientôt chaton ?
- Peut-être. Ici les routes sont compliquées et je n'ai pas spécialement envie de me taper trente kilomètres pour aller à la gare et te rejoindre à Bruxelles. Au printemps peut-être ?
- On se fera un jap's ?

Elle pouvait presque l'entendre frémir.
- Place de la Bourse ?
- Bien sûr, et après on ira se boire des verres comme au bon vieux temps.

Meryame était presque frustrée de voir qu'elle s'était trompée sur le compte d'Alister, elle pensait sincèrement qu'il allait l'appeler et lui dire comment il vivait ce rôle qu'il venait d'endosser. Mais rien du tout. Aurait-il finalement décidé de tirer un trait sur tout ça ? Et puis, Ambre n'était pas du genre à cafter. Que du contraire. Au moins, elle aura essayé.
- Je dois te laisser, on sonne à la porte.


Elle raccrocha rapidement et se précipita sur la pointe des pieds vers la porte d'entrée. Meryame s'était assurée au passage de la qualité de son chignon et de son maquillage et avait lissé sa robe prêt au corps avant d'ouvrir la porte sur un homme visiblement très souriant.
- Monsieur le conseiller du Premier Ministre. S'exclama-t-elle d'une voix aigue en se jetant à son cou, il eut à peine le temps de fermer la porte que ses lèvres pulpeuses se collaient déjà aux siennes.
- Dis donc toi, tu n'irais pas trop vite en besogne ? Lui lança-t-il, enjoué. On n'en est pas encore là, pour ça, il faut qu'on ait un gouvernement.
- Arrête, tu sais que c'est déjà fait. Tu as déjà la liste des heureux élus en tête, ne mens pas ! S'exclama-t-elle en baladant ses doigts le long de sa cravate en lui lança un regard taquin. Elle ne vit pas sa moue contrariée à ce moment-là, bien trop occupée à apprécier les retrouvailles après plusieurs semaines de séparation. Tout juste un ou l'autre sms à des heures bien programmées et un coup de téléphone discret entre deux réunions, pas de quoi pleinement la satisfaire, en somme.
Il était difficile pour elle à l'époque de mesurer l'ampleur que ce petit jeu allait prendre sur sa vie. C'était d'ailleurs bien ça, un simple jeu de séduction, comme elle les aimait, du moins, au départ. Habituée aux regards charmeurs de ceux qu'elle interviewait, il lui arrivait d'aller au-delà de ses interviews avec certains d'entre eux, particulièrement s'ils étaient beaux et puissants en même temps. Et ce fut ainsi que son chemin croisa celui de Peeters Spiegel il y a six mois. Son compagnon de l'époque était un membre actif du parti dont il faisait partie et, très vite, elle avait remarqué l'intérêt qu'il lui portait. Un intérêt qui la fit vite oublier qu'elle était accompagnée et qui la poussa à accepter le premier verre qu'il lui offrit. S'en était suivi une longue conversation parsemée d'éclats de rire et d'effleurements délicats le long de son dos Puis, plus tard, elle s'était rendu compte qu'il avait cherché à la contacter via sa rédaction. Il proposait une interview exclusive à la seule condition qu'elle soit couverte par Meryame. Il en avait profité pour l'inviter à diner et, elle n'avait pas longtemps hésité avant de dire oui. Elle admettait très clairement que la séduction était sa drogue et qu'elle avait du mal à se détourner de quelqu'un qui lui portait de l'intérêt. Et en écartant tout ce que cette relation pouvait lui apporter en termes de carrière, l'aspect secret et interdit de leurs liaisons avait fini par la convaincre de prendre le risque. Alors, oui, au fond, bien qu'elle ait remarqué son alliance et qu'il n'avait pas le visage délicat d'Alister, ni même son regard sombre, elle s'était laissée prendre au jeu. Et si au départ elle prenait cela avec détachement, elle n'était pas prête à admettre certains signes de son attachement à Spiegel. Comme ces longues heures à attendre un sms ou ses crampes d'estomacs lorsqu'elle avait loupé son appel. Au fil des mois, elle avait vu grandir en elle l'excitation de ses visites et la magie de leur sortie au restaurant. Bruxelles avait beau être une petite capitale, il était facile de sortir incognito ou de faire ce qu'on voulait à partir du moment où on fréquentait les bonnes personnes et qu'on maîtrisait le concept de discrétion.


- Alors, on l'ouvre, cette bouteille ? Entonna-t-elle en traversant le salon.
- Je ne pourrai pas rester ce soir, Meryame. Commença-t-il lentement en déposant sa veste sur le dossier du canapé. Elle se figea un instant avant de l'entendre poursuivre.
- J'ai dit à Catje que je rentrai ce soir après avoir bu quelques verres pour fêter la nouvelle.
La jeune femme se retourna alors avec une étincelle dans son regard vert-noisette, bien sûr, elle savait que tout ça existait, mais le fait qu'il la mentionne lui faisait toujours cet effet-là. Parfois on dormait seul, parfois non, la vie était faite d'imprévus. Elle aurait très bien pu lui faire une scène, lui demander de choisir entre sa femme qu'il prétendait ne plus toucher ou elle avec qui il partageait des moments exquis. Mais il y avait des questions auxquels elle n'avait pas envie de répondre.
Et savoir qui il choisirait en faisait partie.

- Eh bien...Dans ce cas... Sa voix était devenue soudain plus suave, dissimulant ainsi son trouble. Si le temps nous est compté, inutile de le perdre davantage.


Ces derniers mots qu'elle murmura à ses oreilles étaient presque inaudibles tant il était transcendé par le bien-être qui l'enveloppa en même temps que les bras délicats de la jeune femme. Elle ignorait d'où venait sa fougue lorsqu'elle était avec lui. Était-ce le fait de penser que quelqu'un d'autre attendait l'homme qu'elle désirait à l'autre bout de Bruxelles où l'idée de désormais coucher avec un proche du premier ministre ? Cette fois-là, ils s'enlacèrent sans même aller jusqu'à son lit, et c'était comme si toute la nervosité qu'ils avaient accumulés l'un l'autre pendant ces dernières semaines se déversaient dans leur passion. Elle aimait ça, ces moments délicieux qu'ils partageaient, sans nécessairement partager la même chambre ni la même vie. Elle se surprenait parfois à le désirer si fort qu'elle lui écrivait un message sur son portable professionnel en prenant le risque d'être surprise. Suscitant en lui le désir fou de la voir au plus vite, envers et contre tout bon sens. Car lui aussi était probablement transcender par cette situation, car rarement il la repoussait.


Que du contraire, ils étaient des aimants, envers et malgré tout. Quant à savoir s'il y avait là de l'amour ou rien d'autre qu'une compatibilité sexuelle, c'était un autre débat.
Qu'ils n'avaient jamais eu.


Pour elle, il était inutile de parler quand les corps s'exprimaient. Et pour lui il n'y avait rien de plus expressif que son corps, à elle. Ce corps qui s'offrait à lui sans qu'il ait à insister et qui épousait parfaitement la forme de ses mains. Il aimait agripper ses hanches voluptueuses et plonger en elle, bercé par ses délicieux gémissements. Il aimait la retenue avec laquelle elle s'empêchait de griffer son dos ou de mordiller son cou et surtout, il appréciait cette sensation d'être libre. Libre d'exprimer ses désirs, d'agir comme bon lui semblait, car personne n'était là pour le juger. Il n'avait pas à falsifier son image, car personne ne les regardait. Il n'avait pas à quémander ce qu'il voulait, puisqu'il avait ce qu'il voulait.
Et elle aussi d'ailleurs, il le vit sur son visage et le son qui sorti de sa bouche valait bien toutes les victoires électorales.
Elle ne restait jamais très longtemps couchée à côté de lui, sans pudeur, aucune, Meryame se leva complètement nue et se dirigea vers la salle de bain. Il était toujours amusé par son obsession de la propreté.
- Mes colloc' reviennent dans la nuit, tu n'aurais pas pu rester de toute façon.
Meryame lui lança cette phrase tandis qu'il resta assis sur le canapé, ce qui éveilla l'attention de la journaliste.

- Tu es contrarié ?
- Disons plutôt pensif.
- Ah oui ? Et puis-je savoir ce qui te fait tant penser ? Tu devrais être un homme comblé avec ce qui t'attends dans les prochaines semaines et je te sens plein de retenue.


Elle revint vêtue de son peignoir de soie noir parsemé d'oies d'Egypte. Ses longs cheveux ondulés rassemblés en cascade tombant sur son épaule. La contraste entre son teint hâlé et ses cheveux clairs le rendait fou et ce peignoir soigneusement noué autour de sa taille lui donnait l'impression qu'elle était un cadeau à déballer délicatement. Elle vint s'asseoir à côté de lui en apportant deux coupes de rosé pétillant et lui lança un regard intense de ses yeux verts.
- Il veut faire revenir Ambre.
Elle crut s'étouffer en éclatant de rire.
- Tu n'es pas sérieux ?
- Ai-je l'air ? Tu la connais, je sais que vous avez travaillé ensemble. Alors c'est pour ça que je t'en parle, mais pas un mot à ta rédaction.

Elle se mordit la lèvre. Naturellement qu'elle ne dirait rien. Mais l'idée qu'Ambre puisse revenir à Bruxelles et surtout faire partie de l'entourage du Premier Ministre ne semblait pas enchanter Peeters, à juste titre. Et elle aussi avait du mal à s'en réjouir, ce n'était pas tant le retour d'Ambre et de son caractère pointilleux qui les effrayait que l'incroyable influence qu'elle pourrait exercer sur le Premier Ministre.


- Elle ne reviendra pas. Commença-t-elle en humectant ses lèvres au bord de son verre, elle essaya de le rassurer autant qu'elle-même. Crois-moi, Ambre est brisée, elle ne retournera pas dans l'arène, c'est fini pour elle.
- Et si elle revenait ? S'il arrivait à la convaincre ?

Face à son silence, il jugea bon de continuer son raisonnement.
- Tu sais ce qu'on dit Meryame. L'important, ce n'est pas le rôle que l'on occupe officiellement, l'essentiel, c'est de qui on sait capter l'oreille. Tu vois ce que je veux dire ?
Elle savait très clairement ce qu'il voulait dire. En penchant sa tête en arrière, elle laissait ruisseler sa longue chevelure claire et elle fit exactement ce qu'il venait de décrire. Oui, c'était ça, le jeu de la politique, non pas fait de franches discussions, mais de jeux de séduction et de manipulation. Le monde pensait que l'influence politique dépendait du titre qu'on occupait. La réalité, c'était qu'une ombre pouvait battre des cils derrière le plus influent des hommes pour qu'il change d'avis. Qu'il y avait souvent derrière le pouvoir et ses principaux représentants une excellente équipe de marionnettiste. Particulièrement à l'écoute des choses à savoir pour mieux exercer leurs jeux, ils étaient alors impitoyables.
Ne jouait-elle pas, elle aussi, à la marionnettiste en ce moment même ? S'il y eut une époque où elle savait clairement définir les limites, elle n'en était désormais plus capable et elle percevait plus rarement la subtilité entre sentiment et manipulation.

- Alors, Je te le demande très franchement Meryame. Tu la connais, tu as travaillé avec elle. Est-ce que je peux sincèrement considérer Ambre Tamahere comme une menace ?

Elle hésita entre mentir et prétendre qu'Ambre n'était rien du tout ou lui dire simplement la vérité. Mais n'y avait-il pas déjà trop de mensonge entre eux pour en ajouter un de plus ? Et puis, ne pas tout dire ce n'était pas mentir, non ?

- Elle est la pire de toutes les menaces. La pire.

Elle aurait voulu ajouter qu'un de ses claquements de doigt pouvait suffire à faire basculer Alister, à la faire changer d'avis. Mais elle espérait que le temps avait fait son œuvre et que l'homme désormais sur le point de diriger le pays n'allait pas baser tout son gouvernement sur les beaux yeux d'Ambre.

- Voilà qui est ennuyeux.

Si Peeters ne connaissait pas la personne qu'était Ambre, il connaissait la journaliste et cela lui suffisait largement. Longtemps il l'avait suspectée d'avoir balancer la pire affaire de détournement d'argent de l'histoire du pays sur un blog anonyme. C'était il y a dix ans, elle était déjà journaliste et elle faisait partie de celle qui faisait peu d'esbroufe, les pires, en sommes.
Il n'en avait jamais eu la preuve, une conviction profonde, un instinct qui lui faisait hérisser le poil. Elle avait fui avant que l'attention des partis, soudain menacés par cet étrange corbeau, ne jette leurs dévolus sur elle. Peut-être était-ce là une preuve suffisante pour certain, mais pas pour lui.

- Elle doit être sous contrôle, si elle revient, on doit la tenir à l'œil.

Meryame le dévisagea, elle comprit assez vite ce que sous entendait ce constat. Était-elle prête à prendre ce risque-là ?

- Je ne fais pas ce genre de choses sans garantie, même pour toi mon trésor.
Elle cligna délicatement des yeux et il lui lança un regard plein de défi.

- La garantie qu'elle ne nuise pas à ta carrière ne te suffit pas ?
- Il me faut bien plus... Tu le sais, j'ai toujours aimé avoir...
Elle plongea son regard dans le sien et enroula sa cravate autour de ses doigts.
- ...Plus
Un frisson lui parcouru l'échine et il se sentait d'attaque pour lui offrir un dernier instant de passion avant de devoir partir.
- Eh bien, je verrai ce que je peux faire pour toi et tes désirs, mon ange.
Une de ses mains se posa sur sa joue et il la frôla délicatement avant d'approcher doucement sa bouche de son oreille.
- ...Nous avons toujours été très bons pour cacher de petits secrets, toi et moi.
Il posa lentement une main sur son genou et fit lentement remonter le tissu de son peignoir.
- Vraiment ? Dit-elle sur le ton du sarcasme.
- Alors, penses-tu que, si cela devait vraiment arriver. Si Tamahere décidait de revenir ici, tu serais à même de...Disons, garder un œil sur son indiscipline ?
- Je ne sais pas trop, elle a toujours été téméraire.


Et face au sourire de son amant, elle ajouta d'une voix doucereuse. En se laissant tomber sur le canapé.


- Mais si cela peut te rassurer, j'ai largement de quoi la tenir en laisse...

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haroldthelord
Posté le 17/05/2023
Salut,
Ce chapitre me fait sourire au début, les petites phrases sont bien amenées.
Coquille : mon (moi) aussi je suis contente de t'entendre chaton.

Tout juste un ou l'autre sms à des heures bien programmées (un ou deux)

La deuxième partie est plus machiavélique mais l’intérêt reste grâce au développement de l’intrigue.

A plus.
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