1. Les Joutes Automnales

Par Romane
Notes de l’auteur : Je suis très heureuse de vous présenter cette histoire ! Je vous souhaite une bonne lecture !

 

« On peut traverser la mort à gué

 avec un seul poème en poche »

 

Christian Bobin

 

 

  1. Les Joutes Automnales

 

 

 

Viya avait la gorge aussi sèche qu’un désert, ce qui se révélait problématique puisqu’elle s’apprêtait à prendre la parole devant plus de vingt mille badauds.

Près d’un cinquième de la ville occupait les gradins du gigantesque cirque. Une foule colossale s’était déplacée pour admirer les Joutes Automnales durant lesquelles les Orateurs, les Écrivains et les Légendiers présenteraient leurs élèves. Les riches mécènes qui parrainaient les trois Ordres viendraient y dénicher de nouveaux talents. Les plus prometteurs verraient leurs frais de formation intégralement pris en charge par les donateurs. Certains signeraient peut-être même des contrats auprès de quelques aristocrates à qui ils offriraient leurs services.

La jeune fille savait que ses chances de jouir d’un pareil honneur étaient ridicules.

Kerl, son mentor chez les Orateurs, ne cessait de lui répéter que sa voix était trop faible, son phrasé haché, ses idées imprécises. « Sans compter que tu as la prestance d’un chat malade ». Elle s’était obstinée, avait travaillé dur, en vain. On l’avait autorisée à se produire uniquement sur la scène d’un village minable et elle avait amassé huit pauvres piécettes de cuivre. Le montant de sa dette contractée auprès de l’Ordre des Orateurs s’élevait à quatre-vingt-dix mille pièces d’argent. Cela représentait cinq ans de salaire d’un petit commerçant.

– Tout va bien se passer, fit Kerl dans son dos.

Mais Viya le connaissait assez pour savoir qu’il n’en pensait pas un mot.

– Avec un peu de chance, Polymnie m’inspirera enfin.

Elle put presque le voir grimacer. Polymnie, la muse de l’éloquence, la boudait depuis son entrée chez les Orateurs.

– Si j’étais toi, je ne compterais pas trop là-dessus. Polymnie préférera sans doute venir en aide à ta concurrente.

Ce n’était pas une énième pique sur son manque de talent, elle le sentit. Son ventre se contracta encore davantage sous le coup de l’angoisse. Elle se tourna enfin vers son formateur et son bouc blanc soigneusement taillé. Il faisait de gros efforts pour ne pas la regarder avec pitié.

– Ma concurrente ?

Il se racla la gorge.

– Eugénia de Stalte.

Le peu de dignité et de courage qu’elle était parvenue à rassembler à quelques minutes de son entrée en scène la lâcha en même temps que ses jambes. Elle se serait écroulée si Kerl ne s’était pas précipité pour la retenir.

– C’est un cauchemar, gémit-elle.

– La loi du tirage au sort.

Eugénia était la plus brillante apprentie de l’Ordre. Surtout, la jeune femme n’avait eu de cesse d’humilier et de harceler Viya depuis son arrivée chez les Orateurs. Des larmes de terreur lui mouillèrent les yeux et Kerl eut un claquement de langue agacé.

– Non, non, non, tu vas ruiner ton maquillage !

– Je m’en fiche, de mon maquillage ! Je suis foutue !

Un sanglot lui échappa. Les paumes de Kerl encadrèrent son visage. Elle fut surprise de ce contact plein de sollicitude, lui qui se montrait d’ordinaire si distant. Ses espoirs de consolation moururent lorsqu’elle rencontra ses yeux noisette exempts de toute chaleur.

– Un peu de tenue, jeune fille ! gronda-t-il.

– Mais je…

– Tu rien du tout. Es-tu une Oratrice, oui ou non ? Alors, tu vas monter sur cette scène la tête haute et faire ce pour quoi je t’ai formée, sans pleurnicher. Respire et défroisse-moi ce visage, tu ressembles à une enfant en plein caprice.

Elle força difficilement le passage de l’air dans ses poumons.

– C’est déjà mieux.

Une femme fit irruption dans les coulisses.

– Viya ? C’est à vous.

Elle fut prise d’un vertige. Elle jeta un dernier regard vers Kerl et s’avança dans le corridor de pierre qui s’élevait en pente douce jusqu’à l’arène.

Un miroir, disposé à mi-chemin permettait aux Jouteurs d’ajuster une ultime fois leur mise. Il lui renvoya l’image d’une jeune fille pâle flottant dans une robe de soie noire trop belle pour elle. Une bien piètre armure pour affronter Eugénia. Le vêtement avait coûté huit cent vingt-sept pièces d’argent supplémentaires à l’Ordre, une somme conséquente dont elle devrait bien entendu s’acquitter.

Viya détourna le regard, prit une inspiration et s’avança pour vivre la pire journée de toute son existence.

 

*

Viya fut accueillie dans l’arène par un calme parfait, comme cela était de coutume.

 – Oratrices, voici votre sujet : « Y a-t-il une limite au pouvoir octroyé par la raison d’État ? ». Réponse positive pour mademoiselle Viya, négative pour mademoiselle Eugénia. L’ouverture se fera sur un quatrain en vers de douze pieds.

Elle crut qu’elle allait défaillir. Dans la longue liste de ses difficultés, l’argumentation politique se positionnait en tête et la versification en alexandrin n’était pas très loin. En face d’elle, Eugénia, vêtue d’une élégante robe de mousseline blanche, affichait un sourire satisfait. Peu importe, il fallait se concentrer. Elle n’avait qu’une poignée de secondes pour trouver son accroche. Elle ferma les yeux.

– Mademoiselle Viya, résonna la voix de la présidente de cérémonie, vous pouvez commencer.

 Viya laissa filer cinq battements de cœur, puis elle se lança.

– Nous tâcherons comprendre ce qu’est gouverner, / Afin de démontrer qu’il nous faut concevoir / Que rien ne lie l'État exerçant son pouvoir / Lorsqu'il s’agit de préserver sa stabilité.

 Viya rata d’une syllabe son dernier alexandrin, ce qui lui valut d’entrée un avertissement de la part des Juges et quelques huées. Eugénia de Stalte, elle, éblouit le public en coupant chacun de ses quatre vers à l’hémistiche, obtenant une strophe parfaitement équilibrée. Viya grimaça intérieurement. Elle avait beau savoir qu’elle n’arriverait jamais à la cheville de sa rivale, son aisance n’en demeurait pas moins humiliante. Mais elle avait aussi l’habitude des parties mal engagées et se ressaisit vite.

Elle avança un premier argument qu’Eugénia contra avec un sourire condescendant. L’esprit de Viya commençait à tourner à vide quand elle entrevit soudain une faille, dans laquelle elle s’engouffra. Ce ne fut qu’en voyant un discret sourire fleurir sur les lèvres de sa concurrente qu’elle comprit qu’Eugénia avait, dès le premier échange, introduit un leurre terriblement subtil.

« Ô, Polymnie, sauvez-moi », pensa Viya alors que son adversaire s’avançait d’un pas.

Dans le silence concentré qui était tombé sur le cirque, la robe d’Eugénia émit un doux froissement. Avec ses cheveux bruns qui coulaient en cascade le long de son dos et les manches évasées qui ondoyaient comme des ailes autour de son corps, elle avait des allures de reine et Viya se sut perdue. Le public était tout acquis à sa superbe rivale, dont la voix claire lui fit remarquer avec une fine ironie qu’elle venait de se contredire.

Il y eut des rires dans l’assemblée. Du coin de l’œil, elle vit les juges lever un étendard couleur or pour Eugénia et un vermeil pour elle. Ils saluaient la saillie de sa concurrente et sanctionnaient une erreur grave de sa part. Trois drapeaux dorés vous déclaraient vainqueur. À l’inverse, une seconde étoffe cramoisie disqualifierait Viya. À la clepsydre, à peine trois minutes s’étaient écoulées. Elle sentit son cœur s’emballer et ses mains se mettre à trembler.

« Ô, Polymnie, inspirez-moi. Juste aujourd’hui. »

Elle n’aurait su dire si la muse l’avait entendue, mais une ébauche d’argument lui vint à l’esprit. Elle la lança dans un élan désespéré. Ce fut là que le pire se produisit.

Sous le coup de la panique, elle s’arrêta en plein milieu de sa phrase et oublia le reste. Un silence de plomb s’abattit sur le cirque. Viya fouilla dans sa mémoire, elle vit le sourire amusé d’Eugénia, chercha à rattraper l’idée… L’attention du public concentrée sur elle l’écrasait et lui fit tourner la tête. Lorsqu’elle reprit ses esprits, il s’était écoulé dix longues secondes.

Alors qu’elle ouvrait enfin la bouche, un des juges leva un deuxième drapeau rouge.

Le stade explosa en sifflements réprobateurs et en quolibets.

La clepsydre annonçait trois minutes trente-deux. Elle eut le temps de penser que c’était le revers le plus rapide de l’histoire des Joutes Automnales, puis des silhouettes anonymes vinrent la faire descendre de scène. Une voiture l’attendait dans la rue qui passait à l’arrière du bâtiment, On la pressa de s’engouffrer dans l’habitacle. Le public se montrait parfois impitoyable avec les mauvais Jouteurs. Les rideaux furent tirés et le fiacre roula à vive allure vers le 26, Place des Orpailleurs.

L’hôtel particulier était désert. On exigea qu’elle demeure dans son dortoir. Viya fut prise d’une brusque nausée et vomit le contenu de son estomac dans les toilettes attenantes, puis elle s’installa sur le lit. Elle resta jusqu’au soir assise sur le fin matelas, les yeux écarquillés, sans avoir la force de pleurer ni même d’avoir honte. Tout ce temps, son esprit fut étrangement calme, comme s’il se trouvait à mille lieues du cauchemar qu’elle venait de vivre.

Le dortoir resta vide bien après le coucher du soleil. Ses sept compagnes de chambre semblaient répugner à l’approcher, ou bien peut-être fêtaient-elles leur première Joute dans les rues animées d’Hydendark. Puis vers vingt-trois heures, Kerl entra.

– Je crois que nous allons arrêter les frais, Viya.

Son professeur avait parlé d’une voix douce, si bien qu’elle ne comprit pas tout de suite la portée de sa phrase.

– Pa… pardon ?

C’étaient les premiers mots qu’elle prononçait depuis la Joute et sa gorge était encore serrée par l’angoisse.

Il eut une grimace contrariée. Ses mains se rejoignirent machinalement dans son dos et il commença à se balancer d’avant en arrière, basculant sur la pointe de ses pieds puis sur ses talons, en un geste de nervosité qu’il ne s’autorisait que rarement. Être Orateur exigeait la parfaite maîtrise de son corps.

– Voilà cinq ans que j’essaie de te former. L’heure est venue de te rendre à l’évidence : tu n’es pas faite pour devenir Oratrice.

La phrase la gifla et la sortit d’un seul coup de sa prostration. Kerl avait souvent fait preuve de critique, il l’avait houspillée, il s’était agacé maintes et maintes fois de sa faiblesse. Jamais cependant il ne s’était montré aussi direct. Il avait toujours laissé sous-entendre qu’à force de travail, elle y parviendrait. Du moins, c’était ce qu’elle avait cru.

– C’est faux ! s’insurgea-t-elle en se levant d’un bond.

– Ça ne diminue en rien ta valeur, jeune fille. L’Ordre des Orateurs est d’une folle exigence.

– Je travaillerai !

– Le travail ne suffit pas. Être Orateur réclame du génie et tu en es dépourvue.

Elle eut un hoquet de stupeur. Comment osait-il la…

– Tu le sais, reprit-il d’une voix bienveillante, mais ferme. Seule une élite peut intégrer l’Ordre et tu n’en as pas l’étoffe. Tu trouveras ta voie ailleurs.

Elle posa sur lui un regard suppliant.

– L’Ordre est tout ce que j’ai. C’est ma maison, mon rêve et mon avenir. Je n’ai rien au-dehors.

– Tu ne possèdes rien entre ces murs non plus, Viya. Ce lit, tes vêtements… Tu les as achetés à crédit auprès de nous. Ta dette est exorbitante et, soyons réalistes, tu ne décrocheras jamais de contrats assez avantageux pour la rembourser. Surtout après les événements d’aujourd’hui. Je te le répète donc : arrête les frais. De toute façon, tu n’as pas le choix.

– Pas le choix ?

– Le Conseil d’Administration a voté ton expulsion, pour atteinte grave à l’image de l’Ordre. Je n’ai pas pu m’interposer. C’est mieux comme ça. Tu disposes de trois jours pour vider les lieux. Tu devras aussi rembourser les deux tiers de ta dette sous dix ans, ou tu seras emprisonnée.

Viya s’écroula contre le mur. Kerl n’esquissa pas un geste pour la retenir. Elle posa une main sur la paroi, frappée à retardement par la gravité de son échec, et ferma les yeux pour chasser le vertige qui la saisissait. Il la considéra avec un vague air de pitié et ajouta :

– J’ai fait rassembler quelques affaires de première nécessité, payées avec mon salaire personnel.

Ce qu’il restait à Viya de dignité voulut refuser, mais sa raison l’en empêcha. Sans le soutien matériel de Kerl, elle ne ferait pas long feu dans les rues d’Hydendark. La ville avait été édifiée au commencement sur une presqu’île au centre du Lac Royal. Puis le bourg avait peu à peu grignoté du terrain, jusqu’à atteindre la côte. Ce nouveau territoire constituait un monde souvent hostile et violent. Si quelques quartiers comme celui des Éternels où se dressait l’hôtel particulier des Orateurs étaient relativement tranquilles, dans bien des endroits de la cité tous les coups étaient permis.

Maintenant qu’elle s’était ridiculisée, Viya ne pouvait décemment demeurer dans le périmètre de la Place des Orpailleurs. Peut-être pourrait-elle toutefois rester dans le secteur des Éternels, dans un endroit tranquille, le temps que son cuisant échec ne fasse plus la une des journaux. Elle se détesta de se résigner si rapidement. Mais avait-elle le choix ?

– Tu n’es pas la première à qui cela arrive, fit Kerl, comme s’il lisait ses pensées. Les gens finiront par oublier cet après-midi et tu pourras refaire ta vie. Tu sais écrire, tu pourras peut-être trouver un emploi administratif.

Viya renifla avec mépris. Elle connaissait les noms honnis des Orateurs chassés de l’Ordre, souvent parce qu’ils avaient tenu des propos qui avaient déplus au gouvernement ou été reconnus coupables de crimes.

– Tu pourrais aussi retourner auprès de la Sororité.

La proposition sortit brutalement Viya de l’apathie dans laquelle elle s’enfonçait.

– C’est hors de question !

Kerl était l’un des rares à savoir qu’elle avait appartenue à la Sororité, un cercle de femmes établi au Nord du continent qui l’avait élevée. Viya avait mûri son départ depuis ses dix ans et était partie pour Hydendark quelques jours après son douzième anniversaire. Elle s’était promis de ne plus jamais remettre les pieds dans ce prieuré de malheur !

– Alors, ce sera Hydendark, commenta seulement son ancien mentor en se dirigeant vers la porte.

Eugénia choisit cet instant pour entrer dans la pièce. Viya et Eugénia portaient toujours leurs robes de cérémonie, bien trop luxueuses pour leur misérable dortoir. Mais là où Viya détonnait, l’autre jeune fille irradiait de superbe et semblait rendre à elle seule la grande salle au papier peint terne plus accueillante.

Sa concurrente tenait un sac à la main.

– Voici les affaires que vous avez réclamées pour Viya, Maître Kerl.

– C’est très généreux de ta part de t’en être occupée, ma chère.

Un sourire enjôleur aux lèvres, la belle brune déposa son fardeau aux pieds de Viya.

– J’ai appris la nouvelle, je suis tellement désolée pour toi !

Son ton n’était que tristesse, et une telle sollicitude de la part de celle qui l’avait persécutée cinq ans durant l’étonna. Mais peut-être son exclusion brutale avait-elle rappelé à sa rivale à quel point le jeu des Orateurs s’avérait sans pitié. Et puis, son ennemie s’était assagie ces derniers mois, se contentant de manifester à son égard une sorte d’indifférence. Viya lui offrit donc un sourire de remerciement. Eugénia ouvrit les bras et la serra contre elle, dans une étreinte chaleureuse.

Elle comprit, à la façon dont les os de la jeune fille vinrent s’enfoncer dans sa peau, qu’elle avait fait preuve de naïveté.

La voix d’Eugénia siffla tout contre son oreille.

– Les choses redeviennent enfin ce qu’elles auraient dû être depuis le début. Va donc mendier dans les rues d’Hydendark, misérable gueuse de la Sororité.

– Je suis heureux de savoir que vous vous êtes réconciliées, fit Kerl depuis la porte. Bonne route, Viya.

Son ennemie s’écarta et lui offrit un charmant sourire, avant de gagner le couloir en compagnie de son ancien mentor.

Viya resta une longue minute abasourdie par le choc. Son regard erra sur les huit lits en fer du dortoir, les draps blancs et les édredons fleuris, puis il passa sur le parquet vermoulu. Il s’arrêta sur son placard dont plus un seul des objets qu’il contenait ne lui appartenait, avant de venir enfin se fixer sur sa table de nuit, - branlante depuis qu’Eugénia en avait brisé un pied en la renversant au sol.

Puis une vague de colère mêlée d’humiliation la submergea sans crier gare. On lui avait donné trois jours. Elle décida qu’elle ne resterait pas un instant de plus dans ce lieu où tout semblait hurler qu’elle était méprisable. Ses doigts se crispèrent sur la soie noire de sa robe. Dans une fureur frénétique, la jeune fille entreprit de se débarrasser du tissu comme s’il la brûlait. Elle extirpa du sac un chemisier blanc et un pantalon sombre qu’elle enfila et récupéra sur son portemanteau sa vieille cape élimée. Elle se saisit de son maigre bagage et quitta le dortoir. Elle descendit l’escalier en regardant droit devant elle. Lorsque, dans le hall chargé de dorures, elle croisa quelques apprentis qui murmuraient sur son passage, elle ne leur accorda pas la plus petite attention.

La porte du 26, Place des Orpailleurs claqua derrière elle.

Viya rabattit sa capuche sur son visage et s’enfonça dans les sombres rues d’Hydendark.

 

 

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Edouard PArle
Posté le 11/11/2022
Coucou !
Wow ! Gros coup de coeur sur ton univers ! J'adore les joutes publiques, l'idée des trois ordres etc... Franchement je ne m'attendais à autant apprécier ton premier chapitre. Les affrontements oraux à la grecque je trouve que c'est une super bonne idée, ça met une sacrée tension et ça change de ce que j'ai l'habitude de lire.
Mais ce serait réducteur de ne parler que de l'univers, ton héroïne est très attachante aussi. On la plaint et on souffre avec elle, surtout que tu laisses quelques bribes d'espoir sur un potentiel sauvetage de dernière minute, quel sadisme ! (c'est un compliment xD) Tout tourne mal pour elle alors qu'elle a travaillé pour essayer de s'accrocher (peut-être que tu pourrais encore davantage accentuer ça en la montrant réviser en début de chapitre). Voir le triomphe de sa tourmenteuse en plus, ça donne très envie de la voir faire mentir tout le monde au plus vite !
Bravo pour ta jolie couverture ! Ta plume est très agréable à lire.
J'attaque la suite de ce pas (=
Romane
Posté le 12/11/2022

Bonjour Edouard et merci pour ta lecture et ce commentaire enthousiaste !
Je note pour ta suggestion de la montrer réviser. C'est vrai que comme c'est jeunesse, j'avais envie de vite poser l'élément déclencheur

Merci pour la couverture ^^ Je l'ai faite avec mes dix doigts sans savoir dessiner, donc... xD
Riviera
Posté le 18/07/2021
Bonjour !

J'ai ajouté ton texte parce que le titre et la couverture me plaisaient beaucoup, mais je ne savais pas réellement ce que j'allais lire. Et bien, le texte est à la hauteur de mon attirance pour le titre et la couverture !
Ce premier chapitre est, je trouve, d'une grande qualité. On rentre tout de suite dans le vif du sujet et pourtant on comprend complétement la situation, Viya est bien caractérisée et on a tout de suite de l'empathie pour elle (qui ne s'est pas retrouvé pétri d'angoisse à l'idée de parler en public?!) et surtout, surtout, ce que j'ai apprécié, c'est qu'elle échoue. Souvent, lorsque le héros a peur d'échouer, que tous les signes vont dans le sens de cet échec, que personne ne croit en lui, il se passe quelque chose qui nous montre qu'en réalité il a quelque chose en lui de spécial et il s'en sort brillamment... Mais ici, non, c'est un échec cuisant pour Viya, encore pire même que ce que nous pouvions imaginer.
L'univers de ton histoire est intriguant, on nous promet de belles promesses donnent envie de connaître la suite.

Si je devais chipoter, vraiment trouver un détail, j'ai seulement eu du mal à comprendre pourquoi Kerl lui dit "Tout va bien se passer" alors qu'il est très dur avec elle, et semble manquer cruellement d'empathie. J'aurais imaginé qu'un personnage comme celui-ci aurait donné des encouragements "mi figue-mi raisin" du style "fais ce que tu peux", "donne tout ce que tu as, on verra bien"... Quelque chose de moins positif et de moins sûr que "tout va bien se passer". Mais franchement, je chipote. J'ai vraiment adoré ton premier chapitre, et je vais me plonger dans le deuxième avec un grand plaisir :)

Merci à toi pour ce partage et bravo !
Romane
Posté le 18/07/2021
Bonjour Riviera et bienvenue par ici !
Merci pour tes compliments sur le titre et la couverture (faite avec mes petites mains quand j'ai commencé à apprendre à dessiner voilà quelques mois, donc ça me touche ^^)
Et merci pour ce que tu me dis sur la qualité de ce premier chapitre. C'est toujours un défi de faire un bon premier chapitre, je trouve - donc je suis très heureuse de savoir qu'il t'a plu :-) Et aussi de savoir que tu as aimé l'entrée en scène de mon héroïne. Comme tu le soulignes les héros qui ont l'air "perdant" de prime abord le sont rarement... J'avais à cœur que Viya, ce ne soit pas le cas, parce qu'il nous est tous arrivé de nous planter magistralement ^^

Je note ta remarque pour Kerl, elle me paraît très juste ! Je vais sans doute l'intégrer pour mes corrections !

Un grand merci pour ton avis, et à bientôt !
Melau
Posté le 13/07/2021
Coucou !

J'arrive tout à fait par hasard sur ton écrit, et j'avoue être agréablement surprise ! Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de texte, mais ton écriture est fluide et tu respectes bien les codes du genre. Viya est attachante, et malgré la rapidité de sa présentation tu l'as déjà rendue très vivante. Tes personnages ont beaucoup de relief, c'est très agréable.
Je pense que ce premier chapitre aurait gagné encore plus en qualité si l'on avait pu lire les textes politiques de la Joute entre Viya et son ennemie. Toutefois, c'est un choix qui se respecte ! Et j'espère que les futurs textes que Viya sera amenée à construire (je suppose) seront retranscrits.
En tous cas, chapeau ! Je continue ma lecture avec plaisir :)
Romane
Posté le 16/07/2021
Bonjour Melau !

Merci pour ta lecture et ton beau retour ! Tu n'es pas la seule à pointer l'absence de dialogues entre Viya et Eugénia, j'ai prévu de modifier ça !

A bientôt !
Karl-Forterre
Posté le 01/07/2021
Très agréable, les dialogues sont bien présents et supportent un style marqué. Je compte lire encore quelque chapitres pour connaître la suite des événements. Je vous félicite néanmoins dés à présent pour l'entré en matière.
Romane
Posté le 02/07/2021
Je vous remercie pour votre beau commentaire !
Bonne lecture !
Dodonosaure
Posté le 01/07/2021
C'est fin, c'est stylé, c'est beau. J'ai été happée immédiatement par ta narration, fluide et sans fioriture. Un petit plaisir de te lire.
J'ai senti une bouffée de compassion à lire cette pauvre Viya qui manque de défaillir avant son grand oral.
Vraiment, je n'ai rien à critiquer sur ce premier chapitre. J'ai passé un bon moment à le lire. Je vais certainement m'atteler à la suite.
Romane
Posté le 02/07/2021
Bonjour et merci pour ce retour enthousiaste ! :D
Gabhany
Posté le 17/06/2021
Hello CielOrage !

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans ton univers qui a l'air original et intrigant ! Ta protagoniste est touchante et j'aime qu'on soit directement dans l'action :) Je pense que je poursuivrai ma lecture rapidement !
Romane
Posté le 18/06/2021
Bonjour Gabhany !
Merci pour ta lecture, je suis heureuse que ce début t'ait plu !
A bientôt !
Louis.W
Posté le 30/05/2021
Hello,
J'ai lu philosophie sur ton profil, j'ai été curieux, et j'ai débarqué sur ton histoire ahah.

J'ai trouvé le premier chapitre plutôt entraînant. Ta plume est fluide et y a du beau vocabulaire recherché. Les descriptions fonctionnent bien aussi.
Au niveau du fond j'ai trouvé que ça allait un tout petit peu vite, mais pourquoi pas. On retrouve quelques codes de la littérature "jeunesse", très vite il est installé la protagoniste et sa rivale qui est déjà cruelle dans le premier chapitre lol.
La seule chose que j'ai trouvé dommage est qu'on ne puisse pas lire leurs discours politiques. Je veux dire, vu que l'histoire semble basée en partie sur cette confrérie de gens qui racontent oralement, on a envie d'entendre ce qu'ils disent. On aimerait bien lire leur mot et être touché par eux de la même façon que le public, dans l'univers du livre, est touché par ces mots que nous ne pouvons pas lire.
Je dirai que c'est la seule chose qui m'a un petit peu gêné. Ne pas pouvoir ressentir ce que ressentait le public.

J'ai également noté deux petites pistes sur la forme si elles t'intéressent :
Dans le silence concentré => Est-ce que "dans le silence plat" ne sonne pas mieux ?


la robe d’Eugénia émit un doux froissement => Alors ça m'a fait un peu bizarre de lire qu'une robe émet un froissement. Une robe qui émet c'est un peu étrange. Je pense que ça aurait quand même marché avec "la robe émit le doux bruit d'un frottement/froissement".

Voilà, je passerai probablement lire la suite.
Bon courage dans ton écrit.
Romane
Posté le 02/06/2021
Hello Louis ! Bienvenue sur cette histoire et merci pour ta lecture !

L'impression de vitesse que tu as sur cette histoire vient peut-être de sa genèse. Elle devait participer à un concours pour lequel il fallait écrire les 3 premiers chapitres, d'où l'importance
d'installer rapidement certains enjeux.
Je note ta remarque concernant le fait de retranscrire les discours politiques. J'ai passé outre pour économiser des signes, car le chapitre risquait d'être trop long... mais c'est une remarque qui revient beaucoup, et je compte y remédier.

Merci pour tes pistes, je vais y réfléchir !
Contesse
Posté le 12/05/2021
ENFIN ! Je me plonge dans ton histoire ! (Pardonne-moi pour ce retard cela fait bien longtemps que je comptais le faire mais les concours me retienne prisonnière)

J'aime beaucoup ton personnage principal, on a presque envie de penser au tout début qu'elle est juste pathétique mais tu arrives à nous faire sentir que non, elle est bien plus que cela. Elle rayonne d'une certaine force qui semble cachée, je ne sais pas trop comment expliquer... Aussi, son ennemie est très intrigante ! On se demande pourquoi elle est si cruelle et je ne peux m'empêcher de me dire que ce n'est pas si simple que ça en a l'air.

C'est poignant de voir cette jeune fille expulsée de sa seule maison, alors même qu'elle semble la détester ! Mais sa dernière action nous laisse voir que son aventure ne fait que commencer et qu'elle va se relever et fort ! Hâte de voir comment elle va évoluer, mais on sent qu'elle va finir par étonner tout le monde ;)

À bientôt !
Romane
Posté le 15/05/2021
Oh, je me rends compte que je réponds à tes commentaires dans le désordre ! Je n'avais pas vu celui-ci !

Merci pour ton retour <3
Lemoncurd
Posté le 09/05/2021
Tout premier texte lu sur la plate-forme : le titre était tellement accrocheur que je n'ai pas résister ^^ J'ai avalé ce chapitre et j'ai hâte de lire les autres. C'est un début sombre mais j'aime beaucoup parce qu'on se demande comment l'héroïne va s'en sortir. Bravo en tout cas, personnellement je trouve que c'est un très joli début !
Romane
Posté le 09/05/2021
Je suis honorée d'être la première autrice que tu découvres sur la plateforme, d'autant plus si ce début t'a plu !

Bienvenue sur PA, et bonne lecture ! :-)
Isapass
Posté le 05/05/2021
Quel beau début ! D'abord ta plume est un vrai plaisir, riche, fluide et variée, très maîtrisée. Du coup la lecture file sans effort et on peut s'absorber dans l'histoire.
Quant à l'intrigue, tu n'épargnes pas ton personnage ! Au moins, l'élément déclencheur ne se fait pas attendre XD ! Une humiliation, c'est toujours très difficile d'y assister, mais je ne doute pas que c'est la bonne décision et que ça va permettre à Viya de trouver des ressources insoupçonnées. Et puis, bon, j'ai un peu espéré qu'il allait se passer un miracle, mais faut reconnaître que son maître a raison : elle ne semble pas être une oratrice... Son truc, ça doit être autre chose.
Eugénia donne bien envie de lui donner des gifles...
J'ai deux petites remarques : la première est minime et concerne les sororités. Tu ne donnes pas du tout d'élément qui permettrait de comprendre pourquoi Viya a absolument voulu en partir, ni pourquoi ça semble être un sujet de dédain pour Eugénia. Sans doute y reviens-tu après, mais peut-être que ce serait bien de donner une petite indication. Sinon, sa réaction pourrait ressembler à un caprice quand Kerl lui suggère d'y retourner.
La seconde est plus structurante : j'ai trouvé frustrant qu'on assiste pas au débat. Enfin, je veux dire, tu nous le racontes, mais j'aurais bien voulu entendre les arguments qu'elles échangent, au-delà du premier quatrain. Alors je sais que ce n'est sûrement pas facile à écrire, mais de mon point de vue, ça vaudrait le coup de se faire un peu mal. Même si on se fiche du sujet pour la suite de l'histoire, je pense que ça rendrait la scène beaucoup plus vivante et qu'on tremblerait encore plus pour Viya.
Ceci dit, je trouve ce premier chapitre très prometteur et je reviendrai très vite pour la suite !
A+
Romane
Posté le 05/05/2021
Bonsoir Isa !
Je suis très heureuse de te trouver par ici !

Non, en effet, je n'y vais pas de main morte ! C'est en partie lié au fait que ce texte a d'abord participé à un concours où je ne devais livrer que les 3 premiers chapitres. Donc il me fallait poser très rapidement les enjeux ! Effectivement, elle n'est pas faite pour ça. La route qui l'attend est bien plus belle !

Je note ta remarque pour la Sororité. C'est vrai que je ne l'avais pas vu sous cet angle, mais maintenant que tu le dis.

Pour ton 2e point : Techniquement, je pense que je pourrais l'écrire (ça me demanderait un peu de réflexion, mais je l'ai déjà fait pour un autre sujet ). Là où j'ai hésité, c'est par rapport au lectorat auquel ce livre est destiné : plutôt YA... Donc est-ce que ça ne risque pas de bloquer la lecture, en partant sur un truc un peu technique, sans rien connaître encore des personnages... Il y a peut-être un équilibre à trouver, je ne sais pas. Tu n'es en tout cas pas la seule à me faire la remarque.

Merci pour ton passage !
À très vite !
Isapass
Posté le 05/05/2021
Je ne crois pas que la complexité du propos soit importante dans le débat. Même si les lecteurs n'y comprennent rien, ce qui va compter c'est la mise en scène : les coupures dans les répliques, leur rythme, la ponctuation... J'ai dans l'idée que les fameuses 10 secondes pendant lesquelles Viya restent bloquée seraient bien plus stressantes à lire si on a la réplique interrompue sous les yeux, puis la narration qui exprime l'angoisse de Viya.
Et par rapport à la compréhension, je pense qu'il ne faut pas sous-estimer tes lecteurs, ils saisiront sans doute le sens général à défaut du détail, et puis tu n'es peut-être pas obligée de mettre tout le débat, juste les répliques qui font une différence.
Romane
Posté le 05/05/2021
merci pour ton conseil, j'y réfléchis !
Louison-
Posté le 01/05/2021
Hey coucou !

Malgré une PAL énorme, je n'ai pas pu résister à la tentation de venir te lire ^^ Et je ne suis pas déçue ! Ce premier chapitre est un vrai plaisir gustatif, si j'ose dire haha. Tu nous embarques dans un univers pour le moins original, qui me semble avoir une cohérence et une structure sociale bien travaillée. Tu dissémines quelques détails sans nous assaillir par un condensé d'informations qui ferait peur à voir, donc bon point ! On se sent à la fois étrangers et familiers avec ton univers, preuve d'une grande douceur et bon équilibre dans la mise en récit.

Viya (très beau prénom!) m'a l'air d'être un personnage rempli de ressources, je me réjouis de découvrir son évolution suite à ce premier échec cuisant ;)

Quelques petites remarques que je me suis faite durant le lecture, à prendre ou à laisser :
- J'ai été un peu étonnée par le détachement de Kerl vis-à-vis de Viya. Si ça fait 5 ans qu'il la forme, ne devrait-il pas être un minimum affecté par son échec et son départ? Donc bien sûr il peut aussi être un formateur très froid et insensible, mais dans ce cas c'est un côté que je caractériserais davantage pour qu'on ne soit pas étonné lorsque Viya part et qu'il ne semble pas plus ému que cela. Parce que là, il ne me semble pas particulièrement antipathique au départ, il l'encourage même, il pose deux mains sur ses joues, et pourtant à la fin il reste assez indifférent... mais voilà, ce n'est que mon opinion :)
- pour la toute première partie de ton chapitre, j'ajouterai quelques incises de précision. Même si pour toi c'est évident qui parle, ça ne l'est pas pour le lecteur, encore moins dans les premiers mots d'un récit. Je pense notamment à :
"– Avec un peu de chance, Polymnie m’inspirera enfin.
Elle put presque le voir grimacer. Polymnie, la muse de l’éloquence, la boudait depuis son entrée chez les Orateurs.
– Si j’étais toi, je ne compterais pas trop là-dessus. Polymnie préférera sans doute venir en aide à ta concurrente."
Je t'avoue avoir dû relire pour saisir qui parle, surtout qu'on ne sait pas qui est Polymnie au début, donc oui, je pense que ça mériterais clarification :) Mais pour le reste les incises c'étaient tout bon ! Juste ce début ^^

Voili voilou ! Sinon très chouette entrée en matière :) (Et je suis désolée si mon commentaire venait à te frustrer, parce que j'ai cru comprendre que tu avais envoyé ton histoire à Galli? Et donc recevoir des axes d'amélioration après un envoi, je pense pas que ce soit très agréable haha, mais je me suis dit que c'était mieux pour toi que je te partage tout de même mon ressenti <3)

A bientôt !
Romane
Posté le 02/05/2021

Bonjour Louison !

Merci pour ton beau retour sur ce premier chapitre !

Je prends bien note de ton ressenti sur Kerl. En effet, il fait montre d'une certaine bienveillance, mais pour moi, elle est intéressée : il ne veut pas que Viya déshonnore l'Ordre (et lui-même par la même occasion) en paniquant alors qu'elle est à quelques minutes de monter sur scène. Il l'a formée essentiellement parce que Viya paye pour cela. L'argent est à la base de leur relation d'apprentissage, il n'y a entre eux, pas vraiment d'affects, et surtout, i. Viya n'est rien comparée à ses autres élèves, aux Orateurs confirmés et à au prestige de l'Ordre. Mais je vais retravailler cela.
Je vais aussi retravailler ces incises !

En effet, je l'ai envoyé à Galli' . C'est vrai que ça me fait un peur, parce que je trouve toutes les remarques que je reçois justifiées, et je me dis que ce sont peut-être des défauts rédhibitoires pour une maison d'édition comme GJ ! Mais en même temps, j'ai à coeur de peaufiner ce texte au mieux, donc ces retours me sont précieux !
Emrys
Posté le 23/04/2021
Un premier chapitre qui m'a transportée, j'ai cliqué par pure curiosité et je suis restée par amour de tes mots. Vraiment, c'est surprenant et très agréable de tomber sur ce genre de petite pépite, et je suis assez déçue de ne pas avoir plus de 5 chapitres à me mettre sous la dent ! (oui parce que je me suis inscrite spécialement pour commenter, c'est te dire, j'ai dévoré le tout en invitée et je ne pouvais pas te laisser sans un compliment bien mérité). Bravo à toi, j'ai vu que tu avais envoyé cette histoire au concours Gallimard, je croise sincèrement les doigts pour que tu fasses partie des finalistes. J'avais comme objectif de participer aussi, malheureusement je suis beaucoup trop perfectionniste/maniaque/névrosée/au choix et ma réécriture m'a coûté un temps précieux. Mais tu mérites amplement une visibilité pour cette histoire très bien menée, maintenant ou dans le futur, et j'achèterais ton livre avec plaisir s'il était publié !
Romane
Posté le 24/04/2021
Un très grand merci pour ton beau commentaire ! <3
Je te remercie d'avoir pris le temps de t'inscrire pour me faire cet adorable retour, qui me remplit de joie ! <3
Si tu l'ignores, je n'ai partagé cette histoire avec personne pendant de très longs mois, puis une amie m'a bêta-lue, mais c'est la première fois que je la rends publique ! Je suis donc particulièrement touchée de voir qu'elle plaît.

Deux nouveaux chapitres sont disponibles depuis ce matin ! :D Et la suite sera mise en ligne au fur et à mesure !

Je suis désolée que tu n'aies pas pu participer au concours de Gallimard Jeunesse <3 Je suis moi-même très perfectionniste et je manque de confiance en moi (un peu comme mon héroïne ^^). Il m'a fallu un grand courage pour oser me lancer ! Je travaille exclusivement sur cette histoire depuis près d'un an et j'ai envoyé un texte que je juge, personnellement, imparfait.
Mais si j'ai appris une chose de ma courte vie, c'est que c'est l'action qui ouvre les portes :-) Ton perfectionnisme est une force, il te permet de faire des choses extrêmement abouties, même si tu n'en as pas forcément conscience. Ton texte sera toujours meilleur que l'image que tu en as ! (Je m'en rends compte moi-même avec ce texte) Alors, quand l'opportunité d'un concours se représentera, je te souhaite de parvenir à faire ce grand saut dans l'action, même si je sais que c'est difficile.
Peut-être que partager ton texte sur Plume d'Argent pourrait t'aider à rendre du recul ? La communauté y est bienveillante et je me rends compte que d'avoir des retours (comme le tien) m'aide à apaiser ma petite voix qui me dit que ce n'est jamais assez bien ;-)
dodoreve
Posté le 19/04/2021
C'est vraiment une belle surprise de début de semaine, cette histoire, merci de nous la partager :D !
J'aime beaucoup l'univers dans lequel tu nous plonges. Il est solide, organisé, avec une société et une culture dont on ne doute pas un seul instant de la crédibilité, et en même temps cette petite part de mystère qui titille notre imagination.
Les personnages aussi naissent tout de suite dans notre esprit comme s'ils avaient toujours existé, avec leur personnalité, leurs craintes, leur passé et leurs petits gestes. "Être Orateur exigeait la parfaite maîtrise de son corps." : Je ne vais pas multiplier les relevés, mais je trouve que ce type de détail apporte énormément à cette impression. J'aime beaucoup le fait que tu aies pensé à la manière dont ces personnages devaient bouger.
J'ai tellement hâte d'en savoir plus et de dévorer cette histoire (je suis déjà bien assez d'histoires en cours d'écriture, je ne sais pas comment je vais faire, mais tant pis). Normalement je devais avancer sur un truc pour le travail ce matin, donc je me réserve le reste pour plus tard, mais merci de nous partager ce roman *-* !
Romane
Posté le 20/04/2021
Merci beaucoup pour ce commentaire ! J'ai envoyé ce texte au concours de premier roman de Gallimard Jeunesse, donc je suis soulagée et heureuse de savoir que le début fonctionne ! :D
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