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Par itchane


*


Pendant ce temps.
Tsé-tsé

 

La tête de Tsé-tsé bourdonnait encore et des petites mouches noires virevoltaient par instant devant ses yeux. Le monde se renversait sur lui-même et ses sens étaient sans dessus-dessous, mais il voulut se relever tout de même. Là-bas devant, près de la fontaine, une nouvelle lumière était apparue. Un homme qu’il connaissait mais qui n’était pas le bon, un autre Frank. Pour avancer, Tsé-tsé devait lutter contre des forces et des vents contraires, mais il sentait naître en lui un début de réponse, une corde à laquelle il pourrait enfin s’accrocher.

Cramponné à ce lien, il s’avança vers le groupe qui s’était formé sous le peuplier, kaléidoscope agité de petits bouts qui lui étaient encore un peu familier.

L’autre Frank s’était tourné vers leur Prince et ce dernier allait parler.

Tsé-tsé aimait lire, il avait des goûts très disparates. Il avait déjà lu des livres de science-fiction et le discours de Prince lui fit l’effet de plonger dans l’un d’entre eux. Il parlait de mondes parallèles et de comment ils se formaient, comment ils se multipliaient et se superposaient à chaque tournant, à chaque hésitation, à chaque hasard.

Tout le monde n’était pas étonné. Les petites masses colorées de Frank et de la liseuse avaient acquiescé studieusement tout au long des explications, désireuses de montrer à l’intru qu’elles n’avaient, pour l’instant, pas été devancées.

Le reste de l’auditoire était aussi à l’écoute. Passionnés ou sceptiques, concernés ou simplement divertis, mais toutes les attentions convergeaient vers le conteur attitré du Hameau. Ce week-end des cerises remplissait toutes ses promesses, un peu trop pour certains.

La mise en scène rappela d’autres livres à Tsé-tsé, ceux dans lesquels, en fin de roman, le détective demandait à l’ensemble des personnages de se réunir et rassemblait toutes les pièces du mystère devant une assistance en effervescence, accompagné de oh !, de ah !, d'acquiescements ou au contraire de réflexions offusquées.

Il n’était pas toujours facile de suivre. Prince parlait vite et de nombreux mots était inconnus de Tsé-tsé. Le vocabulaire était étrange et les habitants interrompaient régulièrement le récit pour poser des questions. Et pourtant, germe après germe, ce chaos de gestes et de mots commençait à pousser vers une forme presque cohérente.

— Avez-vous fait de beaux rêves cette nuit ? demanda Prince.
Les habitants du hameau échangèrent des regards confus. Certains acquiescèrent timidement, d’autres préférèrent ne pas répondre, mais leur tenue et leur gêne laissait supposer que oui, ils avaient tous le souvenir d’avoir fait des rêves très particuliers cette nuit.
— Moi non, réagit le blondinet un peu perdu, ou bien je l’aurai oublié ?
L’autre Frank posa son regard de ciel sur lui.
— Non, je ne pense pas que tu aies fait de rêve cette nuit, lui dit-il. Cette question concernait les habitants du hameau.
Le blondinet ouvrit la bouche, puis la referma. Il plongea le regard vers ses chaussures, les joues rosies, confus d’avoir osé, le temps d’une matinée d’enquête, s’être senti intégré.
— Peut-être que si, tenta la liseuse, peut-être que tu as fait le type de rêve dont nous parlons mais, comme tu le dis, que tu l’as oublié au réveil !
Le blondinet releva la tête. Le mal avait été fait mais il décida de rendre honneur à l’effort de sa camarade d’enquête par un faible sourire et un petit acquiescement.

Prince revint alors à son récit. Il leur expliqua que les rêves n’en étaient pas, mais des vœux, accordés par la sirène.

 

Tsé-tsé n’avait jamais vraiment douté de l’existence de la sirène. Il ne pouvait la voir mais son passage avait laissé des traces que depuis toujours il devinait, des remous de réalité qui le berçaient au quotidien. La présence de la sirène les effleurait tous. Ils n’avaient jamais été seuls au Hameau, mais accompagnés d’un observateur plus omniscient encore que Frank. Un être qui les voyait tous, mais aux dimensions tellement multiples qu’il ne pouvait jamais les rejoindre.

— Ma théorie, disait Prince, est que dans sa forme naturelle, elle est capable d’observer l’ensemble des univers, voir même de les influencer à la marge, consciemment ou non.

Entendre Prince parler de la sirène de façon aussi concrète, au premier degré, théorisant avec pragmatisme sur son existence et son étoffe perturbait Tsé-tsé. Cela ne devrait pas se produire. C’était à la fois beau et sacrilège ; transcendant et insultant.

S’en était fini, du mystère flottant qui vous dépasse et vous rassure, du souffle de magie bienveillant qui cajole.

— Je pense aussi, avait repris Prince, qu’il y a un temps infini, les déplacements de la sirène ont créé des distorsions, dépressions et bulles, courbures et reliefs d’univers, au point de créer un “trou de sirène”, un passage universel entre les mondes qui se serait formé dans son sillon et dans lequel elle se réfugie pour tenter de limiter son impact.
— La fontaine ! s’écria le blondinet.

Son visage s’était élargi dans un large sourire exalté, heureux d’avoir su, cette fois, donner la bonne réponse. De nouveau il rayonnait, d’un blond doré extraordinaire que Tsé-tsé trouvait merveilleux, grandiose, onctueux. Mais dont il s’approchait pourtant peu, car un néant singulier accompagnait cet éclat, un artifice à la fois éblouissant et repoussant.  

— Mais Frank nous a dit que Saul était la sirène, ajouta le blondinet. On pouvait très bien le voir !

L'information mis un peu de temps à frayer son chemin jusqu’aux consciences. D’abord Tsé-tsé du se rappeler de Saul dont l’image s’était complètement estompée. Ensuite il lui fallut accepter l’idée qu’il l’avait oublié, abandonné, laissé pour compte, alors que sa lumière avait toujours été une composante de l’équilibre du Hameau. D’ailleurs, où était-elle ? se demanda Tsé-tsé. Et enfin il fallut superposer ce souvenir du jeune homme à la théorie de la sirène.

À bien y réfléchir, tout cela n’était pas si surprenant. Saul, à la lueur si déplacée, si belle et si triste à la fois. Son chant de flûte aux résonnances envoûtantes, si proches des brises créées par les passages antédiluviens de la sirène.

— À chaque instant, racontait Prince, une infinité d’univers naissent et cohabitent avec leurs prédécesseurs. C’est un phénomène normal et permanent. En décidant de nous rejoindre pour de bon, la sirène s’est habillée de la même étoffe que nous et, comme nous, elle s’est mise à se démultiplier en même temps que son monde d’adoption.

Alors c’était donc cela ? Tout simplement cela ?

Les mondes avaient continué de naître, de se dédoubler, de s’empiler, essaimant des doubles de Saul, des morceaux de sirènes, dans tous les univers issus du tout premier dans lequel elle s’était incarnée.

Une infinité de particules de mal-être pensa Tsé-tsé. Car il y avait une suite au poème. Il la connaissait sans jamais l’avoir entendue. Il la connaissait pour l’avoir devinée, il y a de cela si longtemps qu’il n’aurait su dire quand.

Ainsi, ils étaient tous repartis, tous les Saul, toutes les copies, les uns après les autres. Poussières de malheur dispersés aux quatre coins des univers ; plongeant, rentrant chez eux pour se réassembler, se recomposer. Se retrouver.

La réponse au mystère de la sirène n’était pas bien drôle, pensa Tsé-tsé.

D’autant que ce mystère n’avait pas de réelle solution. C’est ce que leur Prince, portant le discours d’un autre, tentait désormais d’expliquer.

Il était une boucle, comprit Tsé-tsé, une boucle qui se répétait à l’infini, serpent-sirène sans mémoire se mordant la queue, faisant le même choix, encore et encore, de venir visiter les humains pour finalement repartir à sa fontaine, pour oublier et revenir visiter les humains. Une boucle, encore et encore et depuis si longtemps qu’il serait raisonnable de dire qu’elle avait lieu depuis une éternité.

Tsé-tsé vit sur sa gauche le feu de la liseuse s’animer. L’adolescente entra d’un coup en ébullition, elle ouvrit la bouche et les yeux en grand.
— Mais ce n’est pas logique ! s’exclama-t-elle. Si c’est la sirène qui fait s’effondrer les mondes et qu’elle l’a déjà fait avant, alors nous ne devrions pas être là pour le vivre, tout se serait effondré lors de sa première visite ! Il n’y aurait pas pu y avoir de suivante. Si la sirène fait la même chose encore et encore en boucle, pourquoi est-ce uniquement cette fois-ci que rien ne va ? 
Les visages de l’autre Frank et de Prince s’illuminèrent de concert à la remarque de la liseuse.
— Haaa, s’exclama Prince, voilà. Voilà exactement là où il fallait en venir, merci liseuse.
L’adolescente, déstabilisée par tant d’éloges qu’elle attendait si peu, resta bouche ouverte un temps avant de se réfugier derrière sa frange. Le moment de gloire était arrivé trop vite et trop à contre temps pour qu’il put être savouré comme l’aurait fait la voisine. Une question d'habitude.
— Nous sommes toujours là parce qu’à chaque fois, nous avons gagné, annonça leur Frank. À chaque fois, le mystère a été résolu et à chaque fois, les mondes ont été sauvés.
La glace de l’autre Frank se craquela en se tournant vers son autre lui.
— Voilà pourquoi vous avez toujours su qu’il y avait quelque chose à faire, que votre enquête avait du sens. Je ne suis là que parce que vous n’aviez pas le bon Prince. Avec les informations que vous aviez, vous vous en êtes très bien sorti.
Cela ne fut pas suffisant pour libérer leur Frank de la poisseur de son échec.
— Alors comment on fait ? demanda la liseuse toujours bouillante et peu impressionnée par tous ces effets de suspens.
Son agacement était palpable, au diapason de celle de toute l’assemblée dont la patience commençait à atteindre une limite. 

Prince sentit que la tension dans l’audience n’était plus à son avantage. Il s’éclaircit la gorge et reprit la parole d’un ton plus sérieux et direct.
— Ma théorie est que si les habitants des Hameaux ont chaque fois su sauver les mondes, c’est qu’il devait exister une assurance, une forme de sûreté pour qu’ils y parviennent. Quelque chose ou quelqu’un pour s’assurer que tout rentre dans l’ordre. Dans la mécanique même des allers et retours de la sirène dans nos mondes, quelque chose se crée qui permet à chaque fois, de séparer la sirène de nous sans qu’elle n’emporte tout. Le fait de parvenir à la convaincre de ne plus accorder de vœux et de se résoudre à quitter définitivement notre compagnie fait partie de la boucle. À chaque fois, il faut réussir cet exploit, comme à chaque fois, nos prédécesseurs y sont parvenus. Alors voilà comment j’ai réfléchi. Je pense qu’il doit y avoir un objet ou sans doute, plutôt une personne, quelque chose quelque part en tout cas, qui permet de faire revenir la sirène à la raison.
— Une personne ? demanda la voisine. Une personne qui pourrait nous sauver mais ne l’aurait pas encore fait ? Pourquoi attendre ?
— Et bien justement, acquiesça Prince. Exactement. Une personne, donc, qui habiterait le Hameau depuis plus longtemps que le premier d’entre nous, une personne assez âgée pour avoir vécu le cycle précédent avant de vivre le présent, une personne au savoir cumulé immense, à la conscience plus grande qu’elle et qui, peut-être, bercée par le quotidien et le passage du temps ne se souvient même plus vraiment du rôle qu’elle est censée jouer.

Les regards de l’ensemble des habitants se tournèrent d’un seul mouvement vers le fauteuil à bascule qui tanguait calmement d’avant en arrière dans le doux soleil. 

L’ancienne.

— Vous n’avez pas d’ancienne chez vous ? demanda le blondinet pour qui cette éventualité semblait tout à fait inconcevable.
— Si, si nous en avons une. Tout le monde en a une, lui répondit l’autre Frank. Mais la vôtre est spéciale.

Tous les yeux se tournèrent de nouveau vers la terrasse de Maam.
L’ancienne y était assoupie, comme à son habitude, les genoux couverts d’une grande pièce de tissu à carreaux malgré la bienveillance du climat.

— Spéciale en quoi ? s’enquit la voisine.
— Spéciale car elle est l’originelle, celle qui est restée pour garder la fontaine, avant que les mondes ne se séparent et qu’elle se multiplie en une infinité d’anciennes. Spéciale comme ça.

Le rocking-chair n’en continuait pas moins de se balancer tranquillement, insensible à ces révélations.

Un élan s’empara du groupe d’habitant. Un mouvement commun, porté vers la poche de lumière dans laquelle baignait la vieille femme. La solution, elle était là. Tout simplement là. Il suffirait de la réveiller et de lui demander de tout arranger.

— Attendez, se fit entendre une petite voix.

La troupe suspendit son aspiration et s’immobilisa.

L’injonction était venue du blondinet.

— Et Raphaël ? Quand est-ce qu’on va le chercher ?

Raphaël. Ils l’avaient de nouveau tous oublié.  

 

Il y eut de nouveau de l’agitation.

Et de nouveau, il y eut des vagues de mouvements oculaires, des remous d’émotions, des ballottements d’intentions.

Il manquait de nouveau quelqu’un. Tout n’était pas encore en place pour l’acte final.

Et Tsé-tsé savait que l’équation était loin d’être résolue. Car il n’était pas question que d’une personne en moins, il y en avait aussi une en plus. Un intrus, une pièce rapportée qui s’était immiscée depuis la veille dans la communauté.

Depuis que le blondinet avait soulevé le problème de celui qui manquait, celui qui était en trop était dans ses petits souliers.

Tsé-tsé le voyait vibrer, chauffer et tourner et retourner ses pensées sous son crâne de faux-fils de Maam. L’homme en trop hésitait, ses intentions irrésolues balançaient d’un côté puis de l’autre, tergiversantes et fiévreuses d’options potentielles.

Fatigué pour deux, Tsé-tsé décida pour deux. Il se déplaça discrètement d’un pas ou deux, complètement oublié du groupe et profitant des angles morts que créaient chez tous l’agitation générale. Et une fois placé stratégiquement dans le dos du fils qui bourdonnait de tous ses doutes, Tsé-tsé le poussa d’un petit geste sec vers l’avant.

L’homme en trop, déséquilibré, trébucha puis retrouva son aplomb après trois petits pas précipités vers l’avant. 

Lorsqu'il releva la tête, tout le monde le regardait, surpris.

Alors quitte à en être là, sous le regard de tous, il se décida enfin à parler.

 


*

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EryBlack
Posté le 03/09/2023
Coucou itchane,
J'ai lu ce chapitre il y a quelques temps entre deux trajets en train, sur mon téléphone, ce qui n'était pas pratique pour laisser un commentaire. Je le regrette un peu car du coup, je n'arrive pas trop à mettre le doigt sur ce que j'ai spontanément ressenti à la lecture... Ce n'est pas facile ces chapitres de révélations, comme dit Tsé-Tsé, la réponse aux mystères n'est pas toujours bien drôle ; en tout cas moi j'ai tendance à préférer les questions aux réponses ^^ Cependant, ce chapitre ne m'a pas rebutée ni perdue, je suis encore dans une posture d'attente : je ne vois pas très bien ce que l'ancienne va pouvoir faire, mais par contre je suis très, très curieuse de la confrontation avec le faux-fils de Maam, et je le serais tout autant de savoir pourquoi le blondinet a cette place si spéciale. Donc bon... je dois aimer quand même un peu les réponses puisque je les attends avec tant d'enthousiasme ! ^^
Toujours aussi fan de Saul la sirène, c'est si beau le passage où Tsé-tsé y réfléchit. Je croise les doigts pour une issue heureuse à son histoire (avec Lotre ? T.T ce serait si cool)
Et je vais vite enchaîner et terminer avec les prochains chapitres !
itchane
Posté le 04/10/2023
Hello Ery !

Je m'excuse d'avoir mis tant de temps à venir te répondre, tu as tout lu et tout commenter jusqu'au bout, avec des messages hyper constructifs et importants pour moi, je t'en remercie beaucoup ! ♥

Merci beaucoup pour ce message, c'est vrai que les questions interpellent presque plus que les réponses ici, j'espère que ce n'est pas un problème et que l'on n'est pas trop perdu ^^
Herbe Rouge
Posté le 10/07/2023
Coucou,

La réponse de Franck est dure envers le blondinet. Je me demande ce que cet autre Franck sait de lui, hormis qu'il ne vient pas du hameau.

Intéressant le fait que la fontaine soit une conséquence des promenades de la sirène et que ce soit pour cette raison qu'elle y est désormais réfugiée.
Mais pourquoi les perturbations arrivent maintenant et ne sont pas arrivées avant ? (bon, je vois que j'ai la réponse rapidement!)

Saul est la sirène. Voilà qui expliquerait pourquoi il est parti de sa propre volonté en voyant les perturbations qu'il créait.
Ainsi que son regard énigmatique lors de son départ.

L'explication des perturbations est donc la multiplication de la sirène elle-même. C'est une bonne idée qui tient bien la route :)
Même si c'est assez triste en effet, car la sirène est restée malheureuse, malgré le fait qu'elle se soit invitée dans le hameau.
Le fait que cela soit un cycle (comme les cerises) et qu'elle soit forcée non seulement de fuir mais également de cesser d'accorder ses vœux est encore plus triste.

Et oui, bien sûr que cette personne ne pouvait être que l'ancienne. Sa mémoire n'a donc pas de rapport avec l'effondrement des mondes, mais elle en a pour leur stabilisation.
Il va falloir que le blondinet la remplace lors du prochain cycle, si cela est possible.
Quel est donc le rapport du blondinet avec tout ceci ? C'est le dernier mystère qu'il reste, j'ai l'impression.
(ah non, j'ai également envie de savoir pourquoi Lotre recevait des bateaux dorés de la part d'une sirène)

Tu dis que l'ancienne est restée pour garder la fontaine "avant que les mondes ne se séparent", mais il y a donc eu un début à ses multiplications ?
Mais ce n'est pas possible, puisque tu as expliqué que la fontaine avait été créée par les allers-retours de la sirène.
Je veux bien qu'elle soit gardienne de la fontaine lorsque la sirène a décidé de rester au hameau, mais pas "avant que les mondes se séparent" ?
Ou alors je n'ai pas compris quelque chose.

Hâte de lire ce que le faux-fils (dont on ne savait pas de façon certaine qu'il était faux, bien que sa présence fut curieuse depuis le départ) va leur raconter :)

(et puis j'avais oublié qu'ils devaient récupérer Raphaël également. Pauvre Raphaël, tout le monde l'oublie, même moi!)
itchane
Posté le 18/07/2023
Hello Herbe Rouge !

Je suis ravie de découvrir que les pièces du puzzle s'assemblent ici pour toi. C'est toujours un peu délicat les explications finales, j'avais peur de faire un bon gros plouf ^^"
Et comme je n'avais pas réussi à bien m'exprimer jusque là (il y avait des choses qui te manquaient pour tout comprendre manifestement) je suis un peu rassurée de voir qu'au moins cette fois tout semble à peu près clair.

Pour cette histoire de séparation des monde ce n'est pas la sirène qui les sépare, pour moi c'est juste la théorie scientifique du "chaque fois qu'il se passe un truc avec plusieurs options, un monde parallèle se crée pour chaque option", je crois que c'est une théorie du domaine du quantique. Certains scientifiques pensent que c'est le cas dans notre vrai monde à nous. Mais le problème dans mon monde c'est qu'à cela s'ajoute la présence d'une "sirène" (un être en plus de dimensions que nous) qui se dédouble aussi alors qu'elle ne devrait pas, elle, et à force ça détraque tout. Dans ma tête c'est clair, mais je me rends compte que c'est pas évident du tout en fait x'DDD
Après cela ne me gène pas que tout ne soit pas parfaitement compris, si déjà l'histoire est globalement compréhensible, le reste peu rester du domaine du mystérieux, cela me va ^^

Tu approches de la toute toute fin, j'espère que cela te plaira ! : )
Sorryf
Posté le 02/03/2023
"L'homme en trop", j'adore, t'as vraiment le sens des mots <3 ! Je me demande ce qu'il va dire, quel est son rôle dans tout ça.
J'adore aussi l'expression "trou de sirène", comme un trou de verre !

Que d'explications et de révélations dans ce chapitre ! c'est comme Tsé-Tsé le dit : le chapitre ou le grand détective explique les faits à l'assistance ! Si je peux me permettre j'aurais mieux aimé que les persos comprennent tout seuls plutôt qu'on leur explique, ça aurait été plus satisfaisant. C'est du pinaillage, désolée !

Concernant l'homme en trop, je me suis d'abord demandé si ce n'était pas le blondinet, c'est aussi un enfant en trop, s'il n'est pas du hameau et n'est pas dans les autres mondes, non ? On en sait très peu sur le fils de Maam, je crois, à part qu'il ne vient jamais et je me souviens du voeu ou il revient et fait tout bétonner. Donc, ce n'est pas le seul monde ou il revient. Je me demande ce qu'il a à dire. Est-ce qu'il saurait quelque chose sur Raphaël ?
Je veux la suite, haha, je veux pas attendre xD
itchane
Posté le 02/03/2023
Hello Sorryf !

Oui c'est vrai, il y a un côté un peu "explications de fin de roman" qui peut être un peu lourd/frustrant... je n'ai pas trouvé comment palier à cet effet. Cela me tenait à cœur que ce ne soient pas les personnages que l'on a suivi depuis le début qui trouvent la solution, j'aime l'idée que les "héros" ne sont pas forcément ceux que l'on pense, mais à cause de cette idée on se retrouve avec cette session d'explications un peu déroulées et un peu premier degrés... je n'ai pas trouvé comment faire autrement bien que je sois plutôt d'accord avec toi ^^"

Haha, la suite devrait arriver ce weekend je pense, deux chapitres par semaine ça me semble pas mal, mais par contre attention, ça veut dire que dans 2,5 semaines c'est fini fini ^^

Merci beaucoup pour ton commentaire ♥
ClementNobrad
Posté le 28/02/2023
Coucou,

Mais nooooon ! L'identité de la sirène ! On en parle tellement que je n'ai même pas pensé qu'elle pouvait avoir pris apparence humaine (et encore moins masculine !) Ah je m'en veux de ne pas y avoir pensé ahaha ! La révélation paraît pourtant évidente, Saul, avec sa musique, qui enchante tous les voyageurs à la façon des sirènes de la mythologie ! Mais oui ! Grrrrr ça éblouit d'évidence ! Mais bon, je ne t'en veux pas, tout était là pour comprendre ;)

Bon, l'individu en trop, je ne vais pas oser m'aventurer sur son identité, même si en première lecture j'ai envie de dire "celui qui n'appartient pas à cette dimension", mais comme tu as l'habitude de nous perdre volontairement, je n'ai pas envie de me planter une deuxième fois en un message :p

Pour tout dire, j'ai cru que Tze allait le pousser directement dans la fontaine ^^

"ou bien je l’aurai oublié ?" > aurais

"Un élan s’empara du groupe d’habitant" > habitants

Au plaisir d'éclaircir tous ces mystères !
itchane
Posté le 28/02/2023
Hello Clément !

Toujours fidèle au poste, merci beaucoup !
Ah mais c'est fou comme le changement de genre de la sirène fait bugguer tout le monde, honnêtement, je n'y avais même pas réfléchis plus que ça ; je me doutais que ça serait un petit piège mais pas à ce point ^^"
Bon au moins cette révélation fait son petit effet du coup ^^

Pour l'individu en trop, mais oui, tu es sur la bonne voie, d'ailleurs il y a la réponse plus ou moins dans le texte avec la phrase "faux-fils de Maam" ; )

Plus que 5 chapitres avant la fin !
Je suis contente que cette grosse partie révélations semble bien se passer en tout cas : )

Merci encore pour ton commentaire !
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